Théorie des organisations.

Le management part du concret pour enfin devenir une théorie

transmissible par voie de formation.
1/ Ecole classique ou école rationaliste.
2/Ecole RH en école comportementaliste.
3/Les théories managériales des organisations.
Ecole classique  :
Hypothèse : l’entreprise avant tout est une organisation productive,
les aspects humains passent au second plan.
A/Taylor  Père du Management.
B/Ford.
C/Fayol  Français.
D/Weber.

Contexte  :
-Passage de l’artisanat vers la production industrielle.
OST = Taylor (1856 -1915).
Etude de l’optimisation et de la rationalisation de la production.
Objectifs  :
Chercher le maximum de productivité.
P.S : Productivité  Mot clé du Management. 
Productivité  Volume de la production/(Nombre d’heures
Machines+Travailleurs).

-L’objet principal des théories d’organisation ainsi que des différents

écoles, c’est de répondre à la question, comment faire pour
améliorer la productivité ?
Efficacité et efficience  :
 Efficacité = rapport entre les résultats obtenus et les résultats
assignés.
Efficience = rapport entre les résultats obtenus et les moyens
engagés  Productivité.
Qualité = Eviter les temps morts et les défauts.
Taylor cherchait à augmenter la productivité tout en ayant la même
qualité de production.
Constat de départ  :
Conflit d’intérêts entre patronat et ouvriers.
Existence d’une flânerie naturelle des ouvriers.
Comment y arriver  ?
Utiliser la science et non les méthodes empiriques.
Par une organisation de travail.
Réorganisation du travail selon 2 directives :
Horizontale : Découpage des tâches.
Verticale :
1/La séparation entre l’activité de conception, préparation et
exécution.
2/Rendre le travail simple et séparer ce qui demande de la réflexion
du travail manuel.
3/Créer des services spécialisés en conception, préparation et en
contrôle.
On obtient ainsi une hiérarchie

Conception  Ingénieurs
Contrôle  Contre maître
Exécution  Ouvriers
4/Décomposer le travail en tâche élémentaire.
5/Répartition du travail entre les individus de manière à ce que la
tâche soit la plus simple à réaliser.
6/ Déterminer les gestes nécessaires pour exécuter une tâche 
 Pour le contrôle.
7/ Chronométrage des tâches.
8/Calculer les salaires sur la base de différence entre le temps alloué
et le temps passé.
Une journée de travail équitable et égale à un salaire équitable.
Exemple
20t =20 dhs  Référence.

4T
20T
 24DHS.

 16T
 Ne sera pas payé.

1/Organisation par fonction.

2/Système de pilotage.
3/Système de gestion sociale.
4/ ( Partie Manquante )

l’OST est adapté à une entreprise de production de masse

d’une taille moyenne.
La hiérarchie est basée pour les entreprises en extension.
La critique qu’on donne à Max Weber est la déshumanisation,
l’humain devient une boîte aux lettres.
1/ Ecole rationaliste classique.
Synthèse  :
 Titre de la Problème Concepts Postes Difficultés
théorie centrale principaux concer principales
nés
Taylorisme Productivité -One Best Way. Ouvrier Motivation
(Taylor) Expérimentation. s. des
-Mode personnes.
opératoire. Pas
-Formation. d’initiatives
-Décision de personne
concernées

Hiérarchie de Coordination -Ordre. - -Surcharge

commandement. Discipline -Chef. Contr des
(H. Fayol) -Autorisation. e chefs en
-Responsabilité maîtr transmission
-Subordination. e. des infos.
-Organigramme - Dépend
-Structure Cadre fortement
formelle s de la
d’enc compétence
ad- du chef
reme
nt.
-
directi
on
génér
ale
Bureaucratie Uniformiser le Règle Admi On ne
(M.Weber) comportemen Inspection et nistra définit pas le
t contrôle. tion. moyens pou
des parties Prévisibilité et appliquer
sans se du logisti la règle.
référer au comportement que Pas de
sommet polyvalence
de personne

-L’école des relations humaines  :

L’organisation en tant que système fermé et social  :
-L’amélioration des conditions matérielles du travail 
Motivation des auteurs des relations humaines.
-Elton Mayo  Recruté par général Electric  Mènera une
expérience sur l’entreprise HAWTHOR  Constitution de deux
groupes :

6F 6F

Groupe expérimentale Groupe témoin

1ère modification  La lumière  +30% de productivité.

2ème modification  Temps de pause  +30% de productivité.
3ème modification  Un jour de repos  +30% de productivité.
12ème modification  Introduire toutes les modifications
précédentes  +30% de productivité.
13ème modification  Enlever toutes les autres modifications 
+30 % de productivité.
Conclusion = les changements n’ont rien à voir avec
l’augmentation de la productivité.
La problématique a changé  Qu’est ce qui fait l’augmentation
de la production ?
1/La mise en place du travail en groupe.
2/La possibilité de nouer des relations et de la communication
entre le groupe.
3/ l’intérêt porté par la haute hiérarchie aux sujets de
l’expérience.
-Le point de départ était l’individu, il fallait comprendre son
comportement lorsqu’il est seul et lorsqu’il est en groupe.
-Individu  Psychologie.
-Groupe  Sociologie.
On va obtenir la psychologie des organisations.
-On devait savoir quel facteur sur lequel on doit jouer dessus
pour que l’individu améliore son rendement.
-On devait travailler sur le leader du groupe au lieu de travailler
sur chaque personne individuellement.
 Axe Motivationnel  Pour l’individu

Psycho-
sociologie des
Style de Management  Pour le
organisations leader du groupe.

P.S : Actuellement on est dans un système ouvert,

informationnel.
On a généralisé l’expérience en élargissant l’effectif de
l’expérience (1600 salariés), ça nous a révéler que l’entreprise est
constitué de deux niveau  Formel et informel.
Cette démarche révéla «  l’effet Hawthorne «  à savoir une
corrélation positive entre la prise en compte des facteurs
psychologiques liés aux conditions de travail et la productivité.
-L’apport essentiel de Mayo fut de formaliser une rupture avec
l’approche mécaniste et scientifique du travail en intégrant en
particulier la dimension des relations interpersonnelles.
-Conclusion de Mayo : Les changements eux-mêmes
n’expliquent rien ! les bons résultats s’expliquent par les
relations confiants qui s’étaient établies avec la direction.
Le groupe était devenu une équipe homogène, avec ses propres
objectifs, sa propre solidarité et la satisfaction au travail venant
de la forme sociale du groupe de travail.
-Quand la participation, la coopération, la discussion
s’établissent, les conditions physiques ont peu d’importance.

Abraham MASLOW  : La théorie de besoins et

 des motivations.
-Psychologue, il centre son analyse sur la question de la
motivation au travail «  Motivation personnality «  .. 1934 et il
propose en particulier sa fameuse pyramide des besoins en
distinguant les besoins primaires des besoins secondaires, les
motivations de l’individu, en particulier au travail sont
conditionnés par la recherche de la satisfaction des besoins.
Pyramide de Maslow  :

-Se compose de 5 niveaux :

-Autoréalisation.
-Besoins d’estime de soi.
-Besoin sociaux.
-Besoin de sécurité.
-Besoin physiologique. 

Douglas McGregor  : (1906-1964)

-La mise en place des besoins individuels et
organisationnels.

Professeur de psychologie industrielle Mc Gregor, dans un

ouvrage de référence (…. «  La dimension humaine de
l’entreprise – 1960 «  propose un nouveau style de management
des hommes en opposant en particulier deux conception de
l’Homme au travail :
«  La théorie X » qui correspond à l’idéologie et aux pratiques
dominants à l’époque.
L’individu à une aversion innée pour le travail.
 -Il convient alors de le commander, contrôler son travail et
mettre en place des mesures correctives….
d’autant que l’individu recherche avant tout la sécurité et fuit les
responsabilités, il préfère être dirigé.
« La théorie Y «  qui place en adéquation les besoins individuels
et organisationnels.
L’individu au travail peut s’autocontrôler et se fixer ses propres
objectifs.
-Il recherche l’accomplissement en prenant des responsabilités.
-Le salarié dispose d’un capital d’imagination et de créativité.
Il existe «  Un stock de savoirs «  chez le salarié et ce stock n’est
pas ou peu utilisé.
-Pense que la manière dont une organisation est dirigée résulte
directement de la conviction de ses dirigeants derrière chaque
décision de commandement ou d’action, il y a des suppositions
implicites sur la nature humaine et le comportement des
Hommes.
-Mc Gregor a suggéré le terme de théorie X pour définir
l’ensemble des postulats qui n’ont prévalu dans les thèmes
classiques de management depuis H.Fayol.
-Les Hommes sont naturellement paresseux, n’aiment pas le
travail, ont besoin à la fois de la carotte et bâton pour avancer,
sont immatures, ont besoin d’être dirigés et sont incapables de
prendre des responsabilités.
-La thèorie Y postule au contraire que les individus ont
psychologiquement besoin de travailler, qu’ils désirent
s’accomplir plus personnellement et exercer des responsabilités.
-Cette théorie Y est mise en défaut par des expériences menés
par Maslow qui en déduit qu’elle fait peser de trop lourdes
charges, sur les individus, qui veulent en réalité être orientés,
dirigés et subir une certaine forme d’autorité.
 -Fréderick Herzberg ( 1913-2000).

Psychologue clinicien américain, puis professeur de

Management, Herzberg publie en 1959 son ouvrage de référence
«  Le travail et la nature de l’Homme «  qui analyse en particulier
la motivation des individus au travail.
-Il démontre que les facteurs conduisent à la satisfaction et à la
motivation ne sont pas de même nature que ceux qui conduisent
à l’insatisfaction.
P.S = les 3 premiers besoins de Maslow ont été appelés par
Herzberg les facteurs d’hygiène ou les besoins primaires.
-Les deux derniers ont été appelé les facteurs de satisfaction.
-Les facteurs d’hygiène enlève la possibilité d’insatisfaction
Toute chose qui peut rendre quelqu’un insatisfait.
-Après avoir atteint la satisfaction on peut jouer sur la
motivation. 
Taylor a divisé le travail en 3 :
Ingénieurs  Conception.
Contremaître  Contrôle
Ouvriers  Exécution.

-Herzberg a redivisé le travail :.

L’ouvrier aura une tâche d’exécution, contrôle et de conception.
P.S : Exécuter, contrôler et concevoir son propre travail.

-Séance de rappel  :
-Parmi les points de différence des auteurs de l’école classique :
-L’unicité de commandement  Un seul canal de communication.
-Structure d’organisation  Fayol  Hiérarchique, Taylor 
Fonctionnelle Weber  Bureaucratique.
-4 apports chez Fayol et Taylor qui font de leurs théories des théories de
Management.
1/ Modèle d’organisation.
2/Système de pilotage.
3/Modèle de planification.
4/Modèle de gestion social.

-Jusqu’à les années 70, on était dans une économie d’offre.

-Taylor  Planification glissante  Fixation de buts à moyen et long
terme  Changer les buts lointains.

Ecole classique Ecole des RH

Décision Centralisée Décentralisée
Unité de base de Individu Groupe
l’organisation
Structure Formelle Informelle
Force d’intégration  Autorité Confiance
Ce qui permet de faire
le travail
Fonction du supérieur Représentant de Agent de contrôle intra
l’autorité et inter groupe 
Agent intégrateur
Attention vis-à-vis du Contrôle extérieur Responsabilité
travail

Ecole comportementaliste :
Conclusion :
-Il n y a pas de relation directe entre condition de travail et amélioration
de la productivité.
-La rémunération non économique joue un rôle de capital dans la
motivation et le bonheur.
-L’argent n’est pas le seul élément pour motiver un individu.
-Conviction des ouvriers que la direction pense à leur bien-être.
-Etat d’esprit des salariés.
Importance du groupe, des relations sociales :
-L’individu ne réagit pas seulement comme une personne mais comme
membre d’un groupe, donc sensible aux sanctions et récompenses des
autres membres du groupe.
3/Courant managérial et stratégique :
3.2) Les théories des systèmes et de la décision : Bertalanfly.
-L’étude des éléments d’un corps pris isolément et insuffisante.
-Nécessité d’études des interdépendances des sans parties pour expliquer
le fonctionnement d’un ensemble.
-P.S : Le mot clé ici est l’information.
Il faut s’informer le premier, s’adapter le premier, et être présent le
premier.
Planification  Environnement Stable.
Stratégie Environnement Instable.