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Il n’existe pas une et une seule bonne façon de faire les choses. Le bon modèle en soi,
la bonne structure universaliste valable pour toutes les organisations n’existe pas. Il
n’ya pas de réponse universelle.
Pour les théoriciens de cette école, la structure est reliée à des facteurs dits
contingents (technologies, structures, stratégie). L’organisation est désormais conçue
comme un système ouvert qui met en accord l’organisation avec son milieu.
Pourquoi telle organisation est performante alors que telle autre ayant la même
activité ne l’est pas?, Pourquoi deux firmes, de secteurs très différents, ayant la
même structure, réussissent toutes les deux ?
1. Contexte historique
La théorie de la contingence se libère du postulat de l’école classique prônant
un modèle unique d’organisation ça veut dire qu’il existait des méthodes
universellement applicables à toutes les formes d’organisation et que quel que
fut le statut de l’organisation ou sa localisation, il existait une et une seule
façon d’organiser « the one best away ».
Donc Chandler fait observer que leur design organisationnel autrement dit la
structure des organisations est dépendant de la taille et la stratégie.
Puis les théories de la contingence technologique sont développées
notamment par WOODWARD qui réalise des enquêtes sur le terrain de 1953 à
1957 pour analyser l’influence de la technologie sur la structure
organisationnelle.
2. Concept de la contingence
D’après une définition du dictionnaire (le dico du marketing) : Le Théorie de la
Contingence est une classe de théorie comportementale qui affirme qu'il n'y a
aucune autre meilleure manière d'organiser une entreprise, d'être un leader
d'entreprise, ou de prendre des décisions.
Ce qui est contingent c’est ce qui peut se produire ou non, cela peut arriver
mais cela n’a finalement pas eu lieu.
Donc, cette école prend ses distances avec les injonctions prescriptives des
consultants ce qui relève d’une bonne structure.
La taille :
Effectivement les petites entreprises n’ont pas la même organisation que les
multinationales. Les décisions, le degré de centralisation, la circulation de
l’information, l’autorité et les responsabilités… Tous ces éléments de l’organisation
vont être appréhendés différemment en fonction de la taille de l’entreprise.
La taille d’une entreprise se mesure par son effectif (nombre de salariés) ou par son
chiffre d’affaires.
BIBLIOGRAPHIE :
APPORT :
Caractéristique liées
Technologies utilisées dans les chaînes de montage, telles que les usines
d’électronique grand public et d’automobile, qui produisent des produits identiques
et normalisés basés sur des routines et des procédures standard. Les entreprises à
succès dotées de technologies de masse reflètent des structures mécanistes.
Charles Perrow
BIOGRAPHIE :
Charles Perrow né le 9 février, 1925, Tacoma, Washington, aux Etats Unis. Est un
sociologue de renom, théoricien des organisations. Ila exercé à l’université de
Pittsburgh et il est aujourd’hui « professoremeritus of sociology » à yale.
Apport :
Perrow utilise la technologie comme base pour l'analyse et la comparaison en raison
de son caractère de variable indépendante. Il la définit comme étant «un processus
de transformation d’input en output, nécessitant pour ce faire des machines, des
idéesinformations, outillage, etc. »
Sa plus grande sensibilité aux différentes technologies qui coexistent dans chaque
organisation lui a permis de reconnaître la diversité des technologies
organisationnelles.
Perrow a utilisé deux dimensions pour créer sa typologie. La variabilité des tâches
faisait référence au nombre d'exceptions qu'un travailleur rencontre dans sa journée
de travail. Une analysabilité des tâches faisant référence à l'activité de recherche de
degré est nécessaire pour résoudre un problème. Les utilisateurs de la technologie
requièrent moins d’efforts de recherche pour gérer les exceptions s’ils peuvent
utiliser les méthodes analytiques existantes au lieu de devoir compter sur leur
intuition et leurs conjectures. Les quatre catégories de technologies sont :
1. Routine
2. Artisanat
4. Non routine
Alfred CHANDLER
BIBLIOGRAPHIE :
La stratégie est envisagée comme la détermination des buts et des objectifs à moyen
et long terme à atteindre, les moyens d’action et les ressources allouées. La structure
correspond à la façon dont l’organisation est assemblée pour appliquer la stratégie
adoptée.
Au total, son apport est de dire que la stratégie doit déterminer les choix
structurels des dirigeants pour une plus grande efficacité et l’amélioration des
performances à long terme
3.2. Les facteurs externes
Nous allons commencer avec les facteurs de l’environnement développés par Burns
et Stalker (structure mécaniste et structure organique), par la suit les travaux de
Lawrence et Lorsch (la différenciation et l’intégration).
STALKER : Chercheur anglais qui réalise des recherches expérimentales sur plusieurs
années. Il étudie l’impact de l’environnement sur une vingtaine de firmes en GB.
Burns et Stalker ont mis en regard les pratiques d’une organisation et les
caractéristiques de l’environnement. Les entreprises dans un environnement
changeant:
Systèmes mécanistes:
Adaptée aux environnements stables et qui se caractérise en particulier par une
standardisation des procèdes, une centralisation de système de décision autours
d’une forte hiérarchie. Par exemple la firme de radiotélévision a une technologie
changeant mais un marché stable. Il est caractérisé par :
Paul Roger Lawrence (1922- 2011) né a Michigan, quatrième d’une famille de six
enfants. Il est professeur de comportement organisationnel à Harvard business
school.
Lawrence et Lorsh ont développé les travaux de Woodward et ont crée les bases de
la théorie de la contingence: La structure de l’organisation dépend de
l’environnement, ils cherchent donc a répondre a la question suivante:
Quelle sorte de structure est nécessaire pour faire face aux différents
environnements?
Il n’existe pas de structure idéale, il faut s’adapter à l’environnement et à la
technologie
Lawrence et Lorsh ont tiré leur conclusion d’une étude expérimentale entre1963 et
1966 sur 10 entreprises aux Etats-Unis, dont 6 entreprises chimiques, 2 d’emballage
et 2 alimentaires
Suite à ces analyses, ils ont amené deux principes qui intègrent la variable de
l’environnement : le principe de différenciation et le principe d’intégration.
Le principe de différenciation
L’état de segmentation
Principe d’intégration:
Ce principe relate une instauration de ce qu’ils appellent « une unité d’effort ». Cette
unité d’effort doit permettre de relier les différents sous-systèmes dans
l’organisation, (exemple : les comités, les services de liaison/communication, les
contacts directes entre manageurs, des règles de fonctionnement)
La structure d'une organisation peut être définie simplement comme la somme totale
des moyens employés pour: - diviser le travail entre tâches distinctes - et pour
ensuite assurer la coordination nécessaire entre ces tâches
Après avoir effectué la division du travail, l’accent est mis sur la coordination de
toutes ces tâches pour accomplir le projet organisationnel de façon intégré. Cinq
grandes façons d’effectuer cette coordination sont explicitées comme suit :
2. La supervision directe : Une personne (en général un cadre) donne des ordres
spécifiques aux autres et de cette manière coordonne leur travail, travail dont il a la
responsabilité.
Conclusion
L’école de la contingence peut être associé à du darwinisme organisationnel : la
structure managériale s’adapte aux contraintes de son environnement extérieurs, et
aux buts qui lui sont donnés. L'école de la contingence va alors distinguer plusieurs
affaires de : une affaire de taille, une affaire d'histoire, une affaire de technologie,
une affaire d'environnement.
Ces facteurs de contingence ont été étudiés en profondeur par un grand nombre
d'auteurs, en particulier la technologie et l'environnement. Cependant, la taille et
l'histoire restent aussi des facteurs de contingence incontournables.
Même si nous avons nos propres préférences, nous ne trancherons pas entre ces
différentes approches, nous réfugiant dans un pluralisme méthodologique de façade,
en considérant que chaque théorie peut contribuer de façon productive à une
meilleure compréhension du comportement et du fonctionnement des organisations.
Dès lors, une entreprise en constante réorganisation est elle une entreprise qui se
cherche, ou une entreprise qui s’adapte vite à un marché évolutif ?
Bibliographie
• ROGER.A., L’essentiel de la théorie des organisations, 5è 2dition, Paris, France,
2012.
• d’Organisation, 1998