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COURS DE
MÉTHODOLOGIE DE
LA RÉDACTION DU
RAPPORT DE
STAGE
ÉCONOMIE ET GESTION
Université Internationale de Côte
d’Ivoire (UICI). LICENCE 3
Comme nous l’avons évoqué supra, les stages sont obligatoires surtout pour les
formations techniques et professionnelles : écoles, BTS, DUT. Mais on en trouve
également à l’université, notamment en licence et surtout en master (professionnel ou de
recherche).
Le stage peut avoir lieu au tout début des études supérieures, dans ce cas, il
constitue souvent une période de découverte du monde du travail. Il donne donc lieu à un
rapport de stage « simple ».
1. Le rapport de stage dit « simple »
Il rend compte d’un stage de découverte. Il vise à décrire les tâches effectuées par
l’étudiant durant les quelques semaines passées en milieu professionnel, dans une
entreprise, une institution ou une organisation. Ce type de stage est avant tout un moment
d’immersion dans le monde du travail. Le rapport est alors un triple compte rendu : du
travail effectué par l’étudiant, du milieu professionnel qui l’a accueilli, et de l’expérience
qu’il y a acquise.
Par la suite, l’étudiant devient suffisamment qualifié pour mener à bien un véritable
projet de stage. C’est en ce moment qu’il rédigera un rapport de recherche (lié au progrès
de la recherche fondamentale) ou un rapport de synthèse (lié, lui, au progrès de la
recherche appliquée).
2. Les rapports de recherche et de synthèse
Pour les rapports de recherche et de synthèse, le rapport doit exposer une mission
réelle, ayant débouché sur une réalisation concrète. « Il ne peut s’agir ni d’un exercice fictif,
ni d’une simulation ».
Le rapport de recherche, quant à lui, fait progresser la connaissance scientifique ou
technique. Il fait suite à un séjour en laboratoire, en cabinet d’études, dans un service
recherche et développement, dans une ou plusieurs entreprises ou institutions, en un mot,
« sur le terrain ». Il aboutit à l’étude expérimentale d’un problème, dont le rapport de
recherche rend compte.
Le rapport de synthèse répond à une question ou à un problème et intervient lui
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aussi à la suite d’une période d’observation en milieu professionnel. Toutefois, à la
différence du rapport de recherche, il vise moins une avancée théorique qu’un progrès
dans le fonctionnement de l’entreprise d’accueil. Son but est de résoudre un problème qui
se pose dans l’entreprise.
NB : Un bon rapport de stage ainsi qu’un bon mémoire de recherche doivent avoir
entre autres quelques qualités :
- le caractère scientifique ne doit point faire défaut, en ce sens qu’il doit reposer sur
des fondements théoriques et une méthodologie rigoureuse;
- il doit être débarrassé d’état d’âme ou de jugements de valeur;
- tout ce qui a été écrit doit pouvoir être expliqué par l’auteur: éviter donc de
reprendre des formules toutes faites, prises de la bibliographie sans en avoir
cerné/compris tous les fondements;
- tous les avis doivent être soigneusement justifiés.
- l'originalité de la réflexion doit être de mise: la touche personnelle doit être
palpable. Vous êtes donc amené à réaliser un travail de conception et non une simple
compilation. Ce travail doit vous permettre d’acquérir un sens critique et un esprit de
synthèse.
- attention à la langue et au style de rédaction: l’orthographe, la grammaire, le
vocabulaire ne doivent pas être négligés;
- mettre des transitions entre les différentes parties du document. Ces parties
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doivent s’enchaîner de manière naturelle pour le lecteur.
- le caractère méthodique et rigoureux de la structuration du document
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- Qu'a-t-on tiré du stage ?
- Concrètement, qu'a-t-on apporté à l'entreprise ?
- Quelles connaissances a-t-on acquises ?
- A-t-on atteint les objectifs que l’on s’est donné au début du stage ?
- A-t-on bien réussi à gérer son temps ?
- Quels outils maîtrise-t-on plus qu'au début de son stage ?
- Souhaite-t-on à nouveau travailler dans ce genre d'entreprise ?
- Ce stage a-t-il aidé à choisir une orientation professionnelle pour l’avenir ?
Selon les sujets et les types de recherche, on peut avoir recours à des documents
divers. On a par exemple :
1. Les documents écrits tels que les livres, les articles, les thèses, les mémoires, les
manuscrits (autobiographie, mémoire, archives, documents de famille, journaux et carnets
intimes, correspondances, registres administratifs, registres de paroisse etc.), les
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tapuscrits (rapports, procès- verbaux, notes de service, circulaires, documents internes,
etc.).
2. Les documents iconographiques comme les courbes, les diagrammes, les
graphiques, les schémas, les dessins, les tableaux, les pictogrammes, les gravures, les
photos, les diapositives, les cartes géographiques, les cartes routières, etc.
3. Les documents sonores et audio-visuels comme les films, les disques, les
cassettes audio, les cassettes et disques vidéo (laser-disc), les CD, les CD-Rom (Compact
Disc Read Only Memory) ou cédérom, les DVD (Digital Video Disc), etc.
4. Les documents numérisés, avec des logiciels disponibles pour la recherche
documentaire informatisée (RDI).
Dans les pays développés, la plupart des documents, que ce soit les ouvrages de
bibliothèque, les périodiques, les encyclopédies, les dictionnaires, les études (mémoires, et
thèses), les biographies, les index, les répertoires analytiques d’articles (abstracts) et
autres sont portés sur CD- Rom. En France par exemple, toutes les grandes bibliothèques
ont informatisé leurs fichiers et ont leurs fonds disponibles sur Cédérom. Ce n’est pas le
cas pour la majorité des pays africains francophones et leurs universités ; mais les choses
démarrent et l’espoir est permis ...
2. Les principaux outils de la recherche documentaire
Pour aider et guider la recherche documentaire, les grandes universités du monde
et les centres de recherche disposent d’un certain nombre d’outils efficaces :
1. Les outils analogiques : Ils sont composés d’usuels et d’ouvrages de référence.
Par exemple les encyclopédies, les dictionnaires des auteurs et des œuvres, les annuaires
bibliographiques et du livre, les bibliographies par époque ou par thèmes, et surtout le
catalogue d’une bibliothèque ou les répertoires des livres disponibles, le catalogue des
périodiques, les index (qui recensent par sujet ou par auteur les articles de périodiques, de
revues et d’autres publications pertinentes) et enfin le catalogue des thèses de doctorat
soutenues.
2. Les outils numériques : Les bibliothèques tiennent un inventaire de tous leurs
documents dans un catalogue. Ces documents sont aujourd’hui sur un support
informatique qui est maintenant l’outil privilégié, car il facilite l’accès à l’information et
permet le fonctionnement en réseau.
3. Les outils virtuels : Grâce à l’Internet ou au Web, il est possible et facile de
consulter les bases de données des grandes bibliothèques nationales, de par le monde,
ainsi que les divers sites de données bibliographiques.
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(s’ils sont nécessaires ou importants pour l’étude, pas de fantaisie), bien expliquées, si
besoin est et si possible : ils valent souvent mieux qu'un long discours, et témoignent d'un
effort pertinent.
Pour les titres, l'idéal est de définir des formes et des caractères. Exemple : Pour un
grand titre, il est bon d’utiliser les caractères majuscules 14 et en gras ; pour un sous-titre
et pour une sous-partie, jouer sur les caractères, leur taille, leurs formes, etc.
Les annexes doivent être numérotées.
Les textes doivent être justifiés et organisés en paragraphes. Il faut penser
également à faire en sorte que ses grandes parties démarrent en haut d'une page. La
lecture deviendra beaucoup plus simple et la structure sera plus claire.
La forme l'emporte largement sur la première impression qu'aura le lecteur du
dossier, alors il faut penser à en prendre grand soin. Mais si la forme permet une première
bonne impression, encore faut-il que le fond suive, alors il faut préparer un bon
plan, clair et facile à suivre.
Il faut savoir qu’il n'y a pas de modèle rapport de stage « parfait » en ce qui
concerne le plan, il faut donc adapter selon le sujet et les attentes de votre établissement.
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- le nom et le grade du directeur de recherche.
- l’année ou éventuellement la date de soutenance
- tous ces éléments figurant sur la couverture ont leur importance : ils constituent en
quelque sorte la carte d’identité du document. En effet, ils informent notamment sur l’université ou
l’établissement de préparation et de soutenance de la recherche effectuée, sur l’auteur de l’étude,
sur le directeur de recherche, sur le sujet traité, sur la nature du travail, sur le diplôme décerné, etc.
Tous ces éléments cités (nom du pays, nom du ministère de tutelle, nom de l’université,
nom de la Faculté ou de l’UFR, nom du département, nom de l’école doctorale) se trouvent
habituellement sur la partie supérieure de la couverture (avant l’intitulé de l’étude) et tout cela en
caractères variés, si possible.
Quant au titre (en majuscules et en caractères taille 24 par exemple), il se place, de
préférence, en plein milieu de la page. Si l’étude comporte un sous-titre, il suit
immédiatement le titre, mais dans un caractère différent, plus petit.
Le titre est l’élément essentiel, le plus en vue de la couverture : il désigne ou indique
le sujet traité ; il est le condensé, le porte-drapeau et la vitrine de la recherche effectuée. A
ce titre, il doit être bien soigné, aisément repérable et mis en relief de la plus belle manière.
Il n’est pas nécessaire (c’est même inutile) de faire précéder le titre (comme on le
constate souvent) par le mot sujet ou thème, mot sans lequel tout le monde reconnaît,
sans difficulté aucune, le sujet traité.
La nature du document ou le type d’étude (rapport de stage, mémoire) se met, de
préférence, après ou en dessous du titre, de même que la discipline ou la spécialité dans
laquelle est soutenue la recherche.
Le nom de l’auteur (en majuscules mais en caractère moyen, taille 14 par exemple)
est précédé traditionnellement de la formule présentée par (en taille 12 par exemple).
Le nom qui est sur le document, et sous lequel cette étude sera signalée,
enregistrée à l’ordinateur, ne doit pas varier, car c’est la clé d’accès.
Pour éviter des confusions possibles entre le nom et le prénom de l’auteur, le
prénom sera saisi en minuscules et le nom en majuscules, taille 14. Il en est de même
pour le nom du directeur de recherche. Celui-ci, suivi du grade et/ou de la qualité, est
précédé de la formule « sous la direction de » : (en taille 12 par exemple).
S’il s’agit de deux directeurs, les deux noms peuvent figurer sur la thèse à moins de
préférer retenir le directeur principal.
Les noms des membres du jury de soutenance, leurs titres, leurs grades et leurs
distinctions ainsi que leurs universités d’appartenance doivent figurer sur la couverture.
La date ou l’année de soutenance, en dernier lieu, trouvent une place naturelle au bas de la
couverture.
Toutes ces indications doivent se trouver sur la première page de couverture de l’étude
(licence, master ou doctorat), mais leurs emplacements sont variables. En effet, une certaine
liberté et une certaine fantaisie discrète dans la présentation matérielle de la couverture (qualité du
carton, couleur, type de caractère, disposition sur la page, etc.) sont laissées à l’appréciation de
l’auteur du travail pourvu que le résultat soit beau à voir et traduise un bon goût et un louable effort
de recherche typographique et esthétique.
Après la page de couverture dont l’importance n’échappe à personne, il faut aussi
voir la 4è page et le dos de couverture.
Si la première page de couverture contient, on vient de le voir, un certain nombre
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d’indications plus ou moins indispensables dont la présentation formelle ou la disposition
matérielle exige un savoir-faire et du goût, la quatrième page de couverture, plus sobre, est,
quant à elle, le lieu où figurent simplement l’intitulé, le nom de l’établissement, le résumé et
les mots clés (8 au maximum). Tous ces éléments sont généralement traduits en anglais.
Le dos de couverture, contrairement à l’erreur qui a cours, n’est pas la 4e de
couverture, mais l’espace exigu entre la 1ère et la 4e de couverture. Il porte le nom de
l’auteur, le titre de l’étude et éventuellement le nom de l’université concernée. Souvent
d’ailleurs, le dos de couverture est plutôt muet (ne contient aucune indication)
II.6.2. Les pages liminaires : Elles comprennent la page de garde, la page de titre, la
dédicace, l’épigraphe, les remerciements, l’errata, le sommaire ou la table des matières,
l’avant- propos.
La page de garde ou la belle page vient juste après la couverture ;
traditionnellement, elle est blanche ou plutôt vierge, c’est-à-dire non imprimée et sans
aucune mention ; elle peut servir à une dédicace manuscrite à des parents, amis et
lecteurs.
La page de titre reprend généralement les mêmes indications mentionnées sur la
couverture, au point qu’elle apparaît souvent, dans les thèses et les mémoires, comme une
simple photocopie de la couverture. Pour certains, la page de titre comporte beaucoup
moins de renseignements ; pour d’autres au contraire, elle peut aussi être plus complète
ou, en tout cas, apporter des précisions, par exemple une précision dans le titrage du travail,
précision qui ne figure pas dans le titre porté sur la couverture.
La dédicace est un mot aimable en début d’ouvrage, de mémoire ou de thèse à
l’endroit d’une personne chère ou respectée qu’on veut honorer ; autrement dit à qui on
tient à rendre un hommage. On exprime par là une marque soit d’affection (parents, frère,
conjoint, épouse, ami), soit d’admiration et de considération (un professeur, un écrivain, un
artiste, un homme politique, un chercheur), soit de reconnaissance (un bienfaiteur, un
professeur), soit de sympathie et de solidarité (au peuple !, aux exploités !, aux victimes de
guerre !)
La dédicace peut être anonyme et exprimer simplement une idée forte, une valeur
importante qui tient à cœur, ou un encouragement. Ex. : Pour la démocratie !, ou encore : Pour le
progrès de la connaissance !
Si la dédicace, comme on le voit, est le lieu d’exprimer son attachement à une
personne ou à une idée, d’exprimer des sentiments à des degrés et à des titres divers, si
elle est par conséquent marquée par l’affectivité et la subjectivité, il faut éviter de tomber
dans le travers qui consiste à verser dans le « trop personnel », à la transformer en espace
d’effusion lyrique et d’épanchement affectif. Il faut éviter aussi de confondre la dédicace
avec les remerciements dont elle diffère par le ton (affectivité), par la sobriété, la
discrétion et surtout par son objet (rendre hommage et non rendre grâce).
On peut avoir plusieurs dédicaces (par exemple une au début de l’ouvrage et une au
début de chaque partie), mais il faut éviter l’excès ou l’étalage inutile.
Certains contestent aujourd’hui l’usage de la dédicace, un peu comme passé de
mode. Ils n’en voient pas l’intérêt académique et la valeur universitaire. Contesté ou non,
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l’usage de la dédicace reste, malgré tout, vivace et courant.
Malgré ses détracteurs, l’usage de la dédicace demeure une pratique académique
plutôt sympathique qui a de la valeur, ne serait-ce qu’à cause de sa valeur rituelle et de sa
fonction de devoir moral d’hommage à rendre. Il suffit que le sens et l’objectif de la
dédicace ne soient pas perdus de vue et que les abus et les déviations soient évités et
corrigés. Dans ce sens, il faut éviter, par exemple, les dédicaces à Dieu, au Seigneur Jésus
Christ, à l’Esprit-Saint, au prophète Mahomet, bref les dédicaces prétextes pour étaler sa
foi et ses convictions religieuses et autres... Il faut éviter aussi de faire figurer toute une
liste de noms de parents, amis et connaissances qui n’auront pas accès à cette étude ou
qui ignorent même son existence. Par ailleurs, le mot DEDICACE en début de page n’est
pas nécessaire, la dédicace se reconnaît.
Les remerciements : Il est tout à fait normal et courtois de réserver une page
spéciale au début, pour remercier des personnes, des institutions ou des organismes qui,
d’une façon ou d’une autre, ont aidé concrètement, ont contribué effectivement à la
réalisation de ce travail d’étude et de recherche jusqu’à sa soutenance. Ici, contrairement à la
dédicace, on peut dire sa reconnaissance à Dieu ...
Les remerciements, on peut le faire oralement au début de la séance de soutenance,
mais on le fait aussi par écrit, dans la thèse ou le mémoire. On le fait explicitement et
nommément pour les personnes dont la collaboration, la contribution et l’aide de toute
nature ont été effectives et déterminantes ; les autres, on les remercie collectivement ou
par groupes homogènes.
Ces remerciements s’adressent par exemple, en tout premier lieu, au directeur de
recherche qui, plus que tout autre, a suivi ce travail de très près, sur plusieurs mois
(mémoire), sur plusieurs années (thèse de doctorat) ; ensuite à des professeurs dont des
conseils avisés ont éclairé des aspects difficiles de cette étude, ou qui ont prêté des
documents personnels très utiles. Ils s’adressent aussi à des parents, à des amis, à une
conjointe ou un époux pour tous les sacrifices consentis, pour tous les soutiens et
encouragements.
On peut exprimer sa reconnaissance envers une institution ou un organisme qui a
accordé par exemple une aide financière, une bourse, un voyage, ou mis à la disposition du
chercheur son cadre, ses services et des moyens de toutes sortes. Une autre façon de
manifester sa gratitude, c’est d’envoyer un exemplaire de l’étude achevée, avec un mot
aimable, à une personne ou à un organisme qui a aidé, à sa manière, à l’élaboration et à la
rédaction de ce travail de recherche.
Dans tous les cas, les remerciements doivent être sobres et concis et, autant que
possible, francs, sincères. Un effort d’originalité et de finesse doit être fait pour éviter les
banalités, l’artificiel et le surfait, les mots aussi flatteurs que gênants, même pour les
intéressés. Il n’empêche qu’on peut, discrètement, sans flagornerie, relever chez le
directeur d’étude, chez tel professeur, chez tel bienfaiteur, etc., les qualités qu’on apprécie
le plus chez lui et qu’on veut le lui signifier publiquement, en guise de reconnaissance.
Au terme de ce long travail de recherche et avant tout, j'ai un devoir de
reconnaissance que je voudrais sincèrement exprimer ici.
Je voudrais saluer particulièrement M. X..., mon directeur de recherche qui m’a
accompagné des années durant, partageant mes difficultés, mes inquiétudes,
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m’encourageant à persévérer sans relâche. J'ai beaucoup appris auprès de lui. Et je me
permets, sa modestie dût-elle en souffrir un peu, de dire publiquement combien j’ai
apprécié sa passion pour la recherche et son encadrement efficace, mais aussi sa grande
culture, son goût pour les analyses approfondies, son horreur pour l'approximation et la
médiocrité. Je peux le dire : sa rigueur scientifique, la justesse de ses observations, la
pertinence de ses remarques et critiques, ses conseils avisés m'ont été d’un très grand
secours pour l'achèvement de cette thèse que je suis fier de soutenir aujourd’hui devant
vous.
J’ai été très sensible aussi à l’ouverture d’esprit de M. X..., à sa simplicité, à sa
bonhomie, à sa générosité et spécialement à son art ou à son don particulier de remonter
le moral quand on est désemparé, découragé et prêt à tout laisser tomber...
Je voudrais aussi dire ma profonde gratitude à tous les professeurs qui m'ont aidé
de leurs conseils ou prêté des documents personnels. J’associe également mes
camarades étudiants qui ont su m’encourager et m’apporter leur collaboration dans ce
difficile travail de recherche.
Je n’oublie pas l’A.U.F. (Agence Universitaire de la Francophonie) qui m’a permis
d’avoir une bourse de recherche de 10 mois à l’Université de Montréal.
Enfin, mes remerciements s’adressent de façon spéciale à Mme X..., mon épouse.
Que de fatigue elle a endurée ! Que de sacrifices elle a dû consentir pour une recherche
aussi absorbante qu’épuisante, aussi éprouvante que ruineuse pour une famille !
A tous ceux que je n’ai pas pu citer, je dis aussi mes sincères remerciements !
L’errata : Errata est initialement un mot latin ; c’est le neutre pluriel de erratum qui
signifie : faute, erreur signalée. Passé à la langue française, errata existe en tant que
substantif masculin, invariable. Il désigne la liste de toutes les fautes et erreurs constatées
encore, après correction et confection du document saisi et relié.
L’errata sert justement à corriger, après coup, les fautes qui, malicieusement, ont
encore échappé à la vigilance de l’auteur et aux efforts déployés pour les éliminer. L’errata,
en principe, doit comporter les indications suivantes :
- le nom de l’auteur de l’étude
- le titre de la thèse ou du mémoire
- le texte de l’errata
Le texte de l’errata se présente selon le modèle suivant, en tenant compte de l’ordre
croissant des numéros des pages concernées.
Pages paragraphes Lignes Au lieu de Lire
8 2 3 moyens pécuniers moyens pécuniaires
30 4 7 quelques 20 ans quelque 20 ans
47 1 5 excurtion excursion
63 6 1 quatre vingt personnes quatre-vingts personnes
77 7 3 ces feuilles, j'en ai reçues ces feuilles, j'en ai reçu
81 3 9 1948 1748
90 2 4 un travail fatiguant un travail fatigant
106 5 6 Pierre N'DA Paul N'DA
124 3 3 Ph Hamon, Le personnage du Ph Hamon, Le personnel du
roman roman
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L’errata est inséré, si possible, dans le document, juste après les pages liminaires
(avec le risque de tomber et de se perdre), ou bien il est remis directement aux membres
du jury avant la date de soutenance et non sur les lieux et au début de la soutenance.
Autant que possible, il faut éviter l’errata (encore moins plusieurs pages d’errata) en
corrigeant avec le plus grand soin le mémoire ou la thèse avant le dépôt pour soutenance.
Trop de pages d’errata agacent certains membres du jury ; de même les fautes dans le
texte d’errata irritent plus d’un. Cela dénote la légèreté, la négligence, le manque
d’attention du candidat.
Comme pour la dédicace et les remerciements, au lieu de les supprimer, il faut
plutôt encourager à mieux les faire. A défaut d’un document parfait, sans aucune faute de
quelque nature que ce soit, il vaut mieux ce pis-aller d’errata qui corrige au moins les
fautes constatées encore ; c’est mieux que rien. C’est excessif et paradoxal de préférer
voir toutes les fautes dans le document plutôt que de corriger toutes celles qui ont été
repérées !
Sommaire/Table des matières
On trouve dans les livres, les thèses et les mémoires soit un sommaire au début, soit une
table des matières à la fin, soit une table des matières au début, soit, pour certains ouvrages et
documents volumineux, un sommaire au début (dans le tome I, par exemple) et une table des
matières à la fin (dans le tome II).
Dans la pratique, il y a une confusion entre les deux termes, employés comme des
synonymes, sans distinction particulière. Mais on observe que, généralement, la table des
matières (au début ou à la fin) est plus détaillée et le sommaire plus schématique. Elle
comprend les diverses rubriques préliminaires, ensuite l’introduction, les titres et les sous-
titres des différentes parties, les titres, les divisions et les subdivisions des chapitres, la
conclusion générale ; enfin les rubriques terminales comme les outils de références, avec
l’annexe, l’index, les différentes tables, la bibliographie, etc., et chacun, avec les numéros
des pages correspondantes.
Traditionnellement, en France, la table des matières se trouvait en fin d’ouvrage.
Sous l’influence du système anglo-saxon, on observe aujourd’hui une tendance à la mettre
au début, sans doute pour une question de commodité de lecture et de renvoi. Le guide
pour la rédaction et la présentation des thèses à l’usage des doctorants (2001) indique
expressément que « elle est placée, de préférence, en début de document, après la page
de titre et les remerciements » (p.5).
En déplaçant la table des matières au début, il s’agit sans doute de lui restituer tout
l’intérêt de son rôle que sa position en arrière ou en fin de document occultait quelque peu.
En effet la table des matières a une fonction à la fois signalétique et synthétique : elle
indique d’emblée les parties, les chapitres, les divisions, les subdivisions, en somme les
différentes rubriques de l’étude ; elle fait apparaître sa structure générale et donne une vue
d’ensemble du travail avec les principaux développements qui ont été faits et dans l’ordre
chronologique du texte.
Vu son importance stratégique évidente et du point de vue pratique, l’emplacement
normal et idéal (pour plus d’efficacité) de la table des matières est en tête d’ouvrage, de
document de travail, assumant ainsi sa fonction première d’information, de renseignement
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ou d’indication du contenu et d’incitation à la lecture des points intéressants recherchés,
sans qu’on ait à feuilleter le document, à tourner des pages et des pages pour arriver enfin
à la table des matières.
Moyen d’information et facteur de lisibilité de l’ouvrage ou du document, la table
des matières doit être bien présentée avec l’adoption d’un système cohérent et efficace de
repérage. Aujourd’hui, avec le traitement informatique, le chercheur doit exploiter, à bon
escient, les possibilités qui s’offrent à lui pour la présentation et la typographie des
différents éléments de la table des matières.
Quant au sommaire, il est, par définition, sommaire c’est-à-dire plus synthétique,
plus schématique, plus bref. Il est, pourrait-on dire, le résumé de la table des matières. Il se
place en début de thèse ou de mémoire. Il contient, en une page, les articulations
essentielles de la recherche, les éléments constituant l’ossature globale de l’étude, c’est-à-
dire l’introduction, les titres des différentes parties, les titres des différents chapitres et
des grandes subdivisions et enfin la conclusion générale, plus la bibliographie. Il ne paraît
donc pas judicieux d’appeler sommaire une table des matières complète, très détaillée
comme cela se voit dans certains livres en suivant encore le sommaire « à l'américaine »,
un sommaire détaillé.
Pour un document assez volumineux comme une thèse, on peut opter soit pour une table
des matières au début ou à la fin, soit pour un sommaire simple au début et une table des matières
complète à la fin.
La table des matières et même le sommaire doivent être structurés en respectant
un certain ordre hiérarchique jusque dans la présentation graphique des titres, des sous-
titres, des divisions, avec une taille décroissante des caractères selon les cas, avec une
mise en forme spécifique pour chaque niveau (gras, italique, retrait à droite, etc.). On
veillera à garder le même caractère pour les titres des parties, un autre type pour les
chapitres, un autre encore pour les divisions et un autre enfin pour les subdivisions. Au
total, la table des matières et le sommaire doivent être soignés, bien présentés, agréables
à voir.
L’avant-propos : L’avant-propos pose problème et divise l’opinion. Pour les uns, il
fait partie des préliminaires ; pour les autres, du texte de l'étude effectuée. Le mot même
invite normalement à le situer en dehors du vrai propos, du véritable développement du
sujet, et donc dans les pages liminaires. Mais à quoi sert-il en fait ?
Pour un ouvrage ou pour un travail de recherche, l’auteur, pour une raison ou pour
une autre, peut trouver nécessaire, avant le développement à proprement parler du sujet
choisi, d’informer les lecteurs (et en l’occurrence les membres du jury) sur des problèmes
particuliers ou des points spécifiques ; il le fait précisément dans l’espace réservé à cet
effet et qu’on appelle justement « avant-propos ».
L’intérêt principal de l’avant-propos est d’apporter des informations et des
explications utiles à la compréhension de certains problèmes sur l’étude effectuée. Il sert
par exemple à expliquer le contexte du choix du domaine de spécialisation et du sujet, les
conditions particulières ou les contraintes dans lesquelles le travail a été fait ; par exemple
le grand retard pris pour achever la thèse, les difficultés rencontrées et les moyens mis en
œuvre pour les surmonter.
L’avant-propos est le lieu aussi d’expliquer des faits significatifs ayant eu un impact
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sur la progression de l’étude, les motifs ayant conduit à laisser de côté telle méthode
performante au profit d’une autre, à mettre en valeur ou, au contraire, à ignorer certaines
informations ou analyses, ou encore à délaisser volontairement certains aspects du sujet.
En somme, l’avant-propos est une sorte de mise au point, d’avertissement où l’auteur a
l’occasion de s’expliquer sur certaines préoccupations, sur certaines options, sur certaines prises
de position ; de signaler tel ou tel problème qui se pose, ou de répondre, par anticipation, à des
questions inévitables.
La plupart des problèmes ou des considérations de l’avant-propos peuvent être
traités dans l’introduction ; mais celle-ci a un autre objet : elle est plus directement liée au
contenu même de l’étude, c’est-à-dire aux développements qui sont faits dans les parties
et les chapitres, alors que l’avant-propos concerne davantage les circonstances dans
lesquelles l’étude a été faite et explique certains problèmes liés à la recherche.
L’avant-propos, comme tous les autres éléments des pages liminaires constituant des
préliminaires, n’est pas indispensable. L’on n’est donc pas obligé de le faire, mais si on y tient, on
doit le faire comme il faut. On ne doit pas y trouver, comme le voit parfois, des éléments de la
dédicace ou des remerciements.
Une fois toutes les informations réunies, le plus gros du boulot a été fait. Il est
maintenant temps de passer à la rédaction du rapport. Il faut façonner la matière première
de tout ce que l’on a récolté et agencer de façon à ce que ce soit cohérent avec la
problématique. Il faut faire un plan détaillé en incluant auteurs et concepts à inclure à tels
endroits. Il ne faut surtout pas oublier de noter les références des citations pour ne pas
avoir à perdre de temps à la toute fin. Il faut avoir le souci permanent, à chaque nouvelle
étape, de répondre à un aspect de la problématique et par conséquent se demander en
quoi ce que l’on écrit répond à la problématique.
Le « corps » de l’étude du rapport est le texte principal de la recherche effectuée,
c’est-à-dire le grand ensemble structuré présentant les informations, les données, les
analyses, les démonstrations faites, les commentaires et les arguments développés, les
réponses apportées aux questions posées ainsi que les résultats obtenus, toutes choses
qui ont permis de traiter le sujet choisi.
C’est le corps de l’étude qui constitue véritablement le travail même de recherche,
en tant que telle. Comme le corps humain, il se compose de trois parties inégales : une
tête (introduction), un tronc (l’ensemble des parties développées), des membres (la
conclusion).
III.1. L’Introduction
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se présente non seulement comme l’entrée en matière, mais le premier élément de
contact réel avec le texte, premier contact qui marque le lecteur et laisse une première
impression favorable ou défavorable. Or, on le sait, la première impression est souvent
juste et conditionne le reste.
C’est pourquoi le chercheur doit mettre un point d’honneur à bien réussir son introduction
en suivant les recommandations d’usage et en prenant un soin particulier tant au niveau de son
organisation que de sa rédaction même. Il faut apporter un soin tout particulier à son introduction
car elle est primordiale. En effet, elle explique le bien fondé du travail, sa pertinence, les choix que
l’on effectue (problématiques, hypothèses, etc.), les raisons de ses choix. Elle présente les idées
directrices...
En fonction de la discipline, du domaine de recherche, du sujet traité et aussi du
type de structure rapport choisi, l’introduction, tout en gardant son rôle et ses objectifs
essentiels, peut avoir des formes diverses. Par exemple, dans les domaines scientifiques,
l’introduction, qui, visiblement, s’écrit une fois tout le travail achevé, apparaît comme le
cadre de présentation de l’ensemble de la recherche, avec insistance sur les points
essentiels. Ainsi, elle présente d’abord le contexte général de l’étude, fait le point des
recherches sur le problème à l’étude, présente l’hypothèse et la démarche méthodologique
choisie et enfin les objectifs du travail et/ou les principaux résultats acquis.
1. Présentation du sujet : situation du contexte du sujet et du cadre général de la
recherche, définition des termes clés, balisage du sujet, orientation et reformulation
éventuelle.
2. Motivations du chercheur : justification du choix du sujet et de l’intérêt de la recherche
entreprise.
3. Construction de la problématique : la question centrale de recherche et les problèmes
annexes
4. Aperçu de la littérature sur le sujet : synthèse de l’état de la recherche ou des
connaissances actuelles sur la question.
5. Corpus ou support de l’étude : justification des choix (œuvres, auteurs,
délimitation dans l’espace et/ou dans le temps.
6. Méthodes d’approche ou outils d’analyse : justification des choix
7. Plan de l’étude : annonce des grandes articulations de l’étude.
Si, comme dans les disciplines scientifiques, la première partie du rapport s’est attachée à
la construction de base de l’étude ou aux fondements de la recherche (avec des développements
assez importants sur les aspects problématiques), l’introduction, ne pouvant encore reprendre ces
points déjà traités, change quelque peu de perspective et se contente de faire une présentation
synthétique de l’étude en s’arrêtant sur les points déterminants. Par exemple la présentation et
l’explication du sujet, la définition de la problématique et enfin les grandes lignes du plan de l’étude.
L’introduction d’un rapport est, malgré l’apparence, une étape des plus ardues et
une tâche des plus délicates de la rédaction, car il faut non seulement présenter, de façon
assez complète la question traitée, mais convaincre les lecteurs et en particulier les
membres du jury du bien- fondé des arguments avancés, des développements entrepris et
des analyses faites.
C’est pourquoi, il est conseillé de rédiger l’introduction définitive, une fois le travail
entièrement terminé, et toutes les données maîtrisées. Au niveau de sa longueur, on
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constate qu’elle est variable ; mais, à titre indicatif, elle est dans l’ordre de 3 à 6 pages pour
un rapport.
Comme pour n’importe quel ouvrage, le mot introduction seul suffit ; il n’est pas
nécessaire d’écrire : Introduction générale.
Pour nous résumer, l’introduction ouvre le débat. Une bonne introduction :
- Justifie l’intérêt du sujet et le situe dans son contexte,
- Enonce le sujet, c’est-à-dire qu’elle :
- dégage la question posée et sa problématique,
- en montre l’extension et les limites,
- donne les définitions essentielles et toutes les explications utiles à la
compréhension du problème soulevé, en particulier lève toutes les ambiguïtés sur le sens
des mots employés.
- Annonce le plan.
L’introduction d’un rapport de stage doit comporter au moins 3 ou 6 pages.
A propos de la problématique :
La problématique, c’est la façon de poser un problème. Elle équivaut à l’énoncé
dans un problème de mathématiques. La problématique se trouve à l’articulation à la fois
de la définition du sujet et de son traitement. Elle fournit tous les éléments qui permettent
de comprendre le problème, de le contextualiser et donc de le traiter correctement. Ainsi,
la problématique doit :
- dégager toutes les potentialités du sujet, c'est-à-dire tous les éléments à prendre
en compte pour comprendre comment se pose la question ;
- indiquer dans quelle(s) direction(s) les réponses ou les solutions peuvent se
trouver ;
- permettre donc d’exprimer les hypothèses de réponse.
NB : Les différentes parties de l’introduction générale ne doivent en principe pas
être titrées, même si on le constate de plus en plus. Elles sont séparées les unes des
autres par des paragraphes.
III.2. Le texte du développement : les parties et les chapitres
Le texte du contenu de l’étude est fortement structuré, organisé en ensembles
hiérarchisés, soit en parties et chapitres, soit en chapitres uniquement. Chaque chapitre
est composé de sous-chapitres, de sections ou de subdivisions, elles-mêmes constituées
de paragraphes.
Chaque partie et chaque chapitre sont des exposés narratifs pour traiter le sujet,
pour apporter des éléments de réponse à la problématique posée, pour développer des
aspects importants du rapport de stage.
Pour le besoin de la cause, et si un simple avant-propos ne suffit pas, on peut être
amené à placer, avant la première partie, un préliminaire pour régler les préoccupations qui
n’entrent pas directement dans les parties, ou qui doivent être abordées avant elles
(définition de concepts, contexte de la recherche, biographie et bibliographie de l’auteur,
choix méthodologiques, etc.).
Toutes les parties et tous les chapitres commencent naturellement par une petite
17
introduction appropriée et se terminent par une conclusion partielle qui fait un bilan rapide
des points développés. Il n’est pas nécessaire d’écrire le mot introduction au début de la
partie ou du chapitre ; de même, il n’est indispensable d’écrire conclusion partielle, à la fin.
Une conclusion se reconnaît tout comme une introduction !
Pour passer d’une partie à l’autre et d’un chapitre à l’autre, il faut une transition. Elle
consiste à faire une brève mise au point sur ce qui vient d’être fait avant d’annoncer la
partie suivante ou le prochain chapitre.
La transition peut, soit se trouver dans le dernier paragraphe d’une partie et à la fin
d’un chapitre, soit être isolée entre deux divisions. Dans ce cas, elle commence par un
alinéa, mais ne doit pas constituer un long paragraphe à part entière. La transition doit se
faire de façon habile, élégante. Eviter donc les transitions scolaires, identiques, répétitives,
toujours construites de la même manière, dans les mêmes termes.
Le titre de la partie, (en majuscules, en gras et en gros caractère, par exemple, taille
24) s’écrit sur une feuille à part, au milieu de la page, précédé de Première partie,
Deuxième partie, Troisième partie (en majuscule aussi mais en taille plus petite que le
titre). L’introduction de chaque partie commence sur la page suivante.
Contrairement au titre de la partie, le titre du chapitre se place soit au haut de la
page, bien dégagé (et non sur la première ligne disponible), soit au tiers de la page
conformément à l’usage. Sous le titre, on laisse au moins deux fois deux interlignes
doubles avant de commencer l’introduction ; cela, pour bien mettre en évidence le titrage.
Les sous-chapitres, les sections ou les subdivisions sont identifiés selon les écoles
ou les pratiques disciplinaires soit par le mot « sous-chapitre », soit par « section », soit par
des chiffres romains (I, II, III), soit par des lettres capitales (A, B, C). Mais, de plus en plus, la
tendance est à la division décimale (avec le système décimal international ou la classification
décimale universelle (C.D.U.)) qui, sous l’influence de l’américanisation de la société,
commence à s’imposer partout : 1.1 ; 1.2 ; 1.3
Les intitulés des sous-chapitres et autres, contrairement aux titres des chapitres ne
commencent pas au début d’une nouvelle page, mais en tête des développements qui
suivent. Ils peuvent être mis en relief par le gras ou le soulignement.
D’une façon générale, on doit veiller à la forme des titres, à ce que le titrage des
parties, des chapitres, des sous-chapitres et des subdivisions respectent une certaine
hiérarchie et une certaine variété dans les caractères, même si des possibilités de mise en
relief, d’embellissement (encadrement, soulignement, choix typographiques) sont laissées
au goût de l’auteur. Normalement, les titres des parties doivent être en gras, en
majuscules, taille 24 ; les titres des chapitres en gras, en majuscules et en 20 ; les titres
des sections en gras, en minuscules et en 16 ; les titres des subdivisions en gras, en
minuscules et en 12.
Le rapport doit impérativement être saisi sur un traitement de texte informatique
(de type Word). Le texte sur la page doit être conforme aux normes académiques de mise
en page des textes et des documents. Ainsi, le travail doit être fait entièrement en double
interligne, mais on admet aussi, et de plus en plus, un interlignage à 1,5 cm, avec un
caractère Times (ou Times New Roman) de taille 12, et des marges de 2,5 cm en haut, en
bas, à droite, et 3 cm à gauche (dont 0,5 de marge de reliure). En principe, avec un corps et
une police Time 12, on doit avoir des pages de 28 à 30 lignes.
18
Une bonne présentation du texte sur la page, avec l’alignement à gauche, l’alinéa à
la première ligne du paragraphe et la justification à droite, permet une bonne visibilité et
rend la lecture plus aisée.
Dans le corps du texte, la référence d’une citation est signalée par un appel de note
en exposant et indiquée par une note de bas de page avec les références bibliographiques
précises. De plus en plus, la référence de la citation est mise entre parenthèses selon le
modèle anglo-saxon, c’est-à-dire en insérant les références, de manière abrégée, dans le
texte (Ex : FODJO, 2013 : 155).
Les citations sont présentées en italique et entre des guillemets français « ... ». On
les voit mieux et on les distingue du reste du texte (en romain).
Une tendance récente, pour répondre, dit-on, à une esthétique novatrice, est à la
suppression des guillemets qui, semble-t-il, ne sont plus nécessaires.
Si une citation comporte moins de 3 lignes (à 2 ou 3 mots près), on l’intègre
entièrement au texte. Par contre, les longues citations (de plus de 3 lignes ou jugées
importantes) doivent être détachées du texte et mises en relief par une présentation en
retrait (de 2 cm) sur toute leur longueur ; elles seront soit en italique, soit en romain, en
caractère plus petit que le texte (taille 10), avec interlignes simples, avec ou non des
guillemets, et encadrées d’un espace de deux fois deux interlignes doubles.
Par ailleurs, il faut éviter les citations de « seconde main », c’est-à-dire des extraits
empruntés à un auteur qui lui-même cite un autre auteur. Il est préférable de citer
directement à partir de la source originale à moins qu’on n’ait pas accès à l’ouvrage.
Une coupure justifiée au début ou à la fin d’une citation se signale par trois points
de suspension ; et au milieu, par les points de suspension entre crochets pour plusieurs
phrases ou lignes : [...], et entre parenthèses, pour quelques mots ou moins d’une ligne (...).
Si l’on doit rajouter une indication dans une citation, pour apporter une précision, on le fait
entre crochets.
La citation n’est pas une fin en soi. On utilise les citations pour étayer, pour illustrer
des idées, pour confirmer des développements, des analyses faites. Autant que possible,
les citations doivent être introduites dans la rédaction non pas par des formules standards,
par des formules toutes faites, passe-partout, mais par des expressions ou des tournures
qui frappent par leur variété, par l’effort d’originalité et d’élégance de style.
Toutes les citations doivent être intégrées au texte en abrégé selon le modèle
américain, devenu international (NOM, année : Page).
Les notes infrapaginales seront en taille 10, et en numérotation continue sur
l’ensemble de l’étude. On ne reprend plus à 1 chaque page comme par le passé. De même,
la numérotation des pages (de la page de titre à la dernière page imprimée du rapport) se
fait, aujourd’hui, de façon continue et automatique.
En ce qui concerne la numérotation des chapitres, elle se fait à l’intérieur de chaque
partie. Ex : PREMIERE PARTIE : Chapitre 1, chapitre 2, Chapitre 3. Mais, de plus en plus, on
voit également une numérotation continue et « transversale » des chapitres.
Ex : PREMIÈRE PARTIE Chapitre 1 Chapitre 2
DEUXIÈME PARTIE Chapitre 3 Chapitre 4 Chapitre 5
TROISIÈME PARTIE Chapitre 6 Chapitre 7
Dans la présentation matérielle d’un travail d’étude et de recherche, on avait tendance à
19
passer trop rapidement sur le corps de l’étude. C’est pourquoi, on s’y est arrêté pour apporter
toutes les informations nécessaires et les indications indispensables. Après la présentation
formelle de l’introduction, du texte du développement avec les parties et des chapitres, il reste à
voir maintenant la conclusion.
III.3. Conclusion
Mine de rien, la conclusion, qui clôt l’étude entreprise et tous les développements
faits, est, comme l’introduction qui ouvre la thèse ou le mémoire, un des points forts de
tout le travail, et une des étapes des moins faciles de la rédaction. Elle apparaît comme
l’aboutissement normal, logique de la recherche, le dénouement conséquent et naturel de
toutes les analyses et démonstrations faites, et la révélation ultime de tout le discours de
la thèse ou du mémoire.
Une conclusion comprend fondamentalement deux grandes parties : d’une part le bilan de
la recherche effectuée, d’autre part, les ouvertures, les perspectives et les recommandations ou
propositions.
Les deux parties sont aussi importantes l’une que l’autre ; elles sont articulées
autour de sous-parties ou paragraphes qui mettent en valeur l’intérêt des points concernés,
les composantes essentielles d’une conclusion académique.
La première partie se présente comme la récapitulation de l’essentiel de tout ce qui
a été dit, la synthèse de tous les aspects significatifs du travail. Elle consiste :
- d’abord à rappeler le sujet, la question centrale de départ avec la problématique
construite, les hypothèses émises ainsi que les méthodes utilisées.
- ensuite à présenter les principales étapes de la recherche et les points importants
des différentes parties développées
- enfin à donner des réponses ou des éléments de réponse aux questions de recherche et
aux hypothèses de départ tout en mettant en relief et en perspective les résultats (théoriques et
pratiques) obtenus.
La deuxième partie est réservée aux perspectives, aux ouvertures, aux suggestions,
aux recommandations et propositions. En réalité, elle assume des fonctions de divers
ordres. Elle sert par exemple à évoquer des aspects du sujet ou de la question, qui n’ont
pas été abordés dans cette étude, et qui s’avèrent finalement intéressants dans le
prolongement de ce travail d’autant qu’ils sont porteurs d’une nouvelle problématique.
Un autre paragraphe peut permettre de nuancer des affirmations, de faire des
réserves ou de soulever, au contraire, des questions et des doutes à propos de certains
points débattus.
Un autre paragraphe peut être le lieu d’évoquer des questions annexes ou connexes
à l’étude menée, ou d’aborder des problèmes que soulèvent les résultats auxquels on est
parvenu, et des questions qui mériteraient d’être étudiées et approfondies.
Ces problèmes inattendus, ces questions imprévues qui surgissent et ces
préoccupations nouvelles constituent autant d’ouverture sur d’autres champs
d’investigation, autant d’objets ou d’axes de réflexion pour des recherches futures, autant
de pistes d’analyse pour des travaux ultérieurs, des travaux du même genre ou différents,
dans un cadre et dans un esprit d’interdisciplinarité.
La deuxième partie de la conclusion peut également être l’occasion pour le
chercheur, de mettre en valeur, sans fausse modestie, les points forts de son travail, en
20
insistant sur la contribution de son étude a l’avancée scientifique dans le domaine de
recherche ou la discipline concernée.
Cette section de la conclusion peut encore être l’occasion pour le chercheur de
prendre position et d’indiquer clairement son point de vue personnel dans le débat qui
suscite la question traitée. Elle peut être enfin l’espace privilégié pour faire directement
des suggestions, des recommandations ou des propositions de solution au vu des
résultats obtenus.
Dans cette deuxième partie de la conclusion, les composantes, bien entendu,
peuvent être associées pour plus d’effet et d’efficacité.
Au niveau de la longueur de l’ensemble de la conclusion, il faut rappeler d’abord que
la concision est de mise avant de dire que, comme pour l’introduction, elle est
proportionnelle en principes au nombre de pages du document ; mais, généralement, on
admet 6 à 10 pages pour une thèse de doctorat et 3 à 5 pour un mémoire.
Si la conclusion est la dernière étape déterminante d’un travail de recherche, elle
n’est pas la dernier composante d’une thèse ou d’un mémoire ; il y a encore les outils de
références et d’autres, dont la présentation matérielle mérite qu’on s’y arrête aussi.
- La couverture
- une page de garde (vierge)
- Une page de titre
- Les dédicaces
- Les remerciements
- L’avant –propos
- Sigles et abréviations
- Introduction générale
21
Etc.
Conclusion au chapitre
Chapitre deuxième
ème
Introduction au chapitre 2
Le corps du 2ème chapitre
I…………………………
I.1………………………………………………
I.2………………………………………………
I.2.1…………………………………………….
I.2.2……………………………………………..
II……………………………………………..
Etc.
Conclusion au chapitre
Conclusion à la partie
La deuxième partie : (le sujet du stage pour le rapport de stage)
Introduction à la 2ème partie
Chapitre premier
Introduction au chapitre 1er
Le corps du 1er chapitre
I…………………………
I.1………………………………………………
I.2………………………………………………
I.2.1…………………………………………….
I.2.2……………………………………………
II………………………………………………..
Etc.
Chapitre deuxième
Introduction au chapitre 2ème
Le corps du 2ème chapitre
I…………………………
I.1………………………………………………
I.2………………………………………………
I.2.1…………………………………………….
I.2.2…………………………………………….
II……………………………………………
Etc.
Conclusion au chapitre
Conclusion à la partie
22
Chapitre premier
Introduction au chapitre 1er
er
Le corps du 1 chapitre
I…………………………
I.1………………………………………………
I.2………………………………………………
I.2.1…………………………………………….
I.2.2……………………………………………..
II………………………………………………..
Etc.
Chapitre deuxième
Introduction au chapitre 2ème
Le corps du 2ème chapitre
I…………………………
I.1………………………………………………
I.2………………………………………………
I.2.1…………………………………………….
I.2.2……………………………………………..
II………………………………………………..
Etc.
Conclusion au chapitre
Conclusion à la partie
Conclusion générale
Les annexes
La bibliographie
Le sommaire et la table des matières.
V. CRITERES D’EVALUATION
- La forme
- La problématique
23
- La capacité de synthèse (introduction, conclusion) et d’ouverture
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