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I- CARACTERISTIQUES DE LA THEORIE :
Une bonne structure doit s’adapter à l’environnement dont dépend l’entreprise. Les facteurs
de contingences sont des éléments internes ou externes à l’entreprise qui vont influencer de
manière déterminante sa structure. Les facteurs de contingence sont des caractéristiques
évolutives qui influencent les décisions et les actions des entreprises. La vision sociotechnique
de l’organisation s’est élargie pour prendre en considération les rapports entre les exigences
d’ordre technique, social, stratégique, environnemental et administratif.
1- LA TAILLE
La taille d’une entreprise se mesure par son effectif (nombre de salariés) ou par son chiffre
d’affaires. Une taille croissante implique la division des responsabilités et la différenciation
horizontale ou verticale (postes, sections, divisions, niveaux hiérarchiques). Si la taille de
l’entreprise augmente aussi :
2- L ’AGE
- Un âge élevé entraîne une résistance aux changements dans les relations sociales, mais
facilite l’acceptation des changements d’objectifs.
- Une jeune organisation présente des résistances aux changements d’objectifs, mais accepte
les changements sociaux.
STINCHCOMBE (1965) :
3- LA TECHNOLOGIE
4- LA STRUCTURE
1- LE CONTEXTE ENVIRONNEMENTAL
Mintzberg présente une approche globale de l’organisation qui est analysée en fonction des
relations entre cinq de ses composantes et de leur poids respectif dans la structure:
- Le support logistique : unités qui assurent des préstations non directement lies à l’activité (
exemple : restauration dans l’entreprise) Ces travaux généralisent le lien entre la structure et
l’organisation : il met en valeur les facteurs de contingence (l'âge, la taille de l'organisation, le
système technique, l'environnement, les relations de pouvoir) et les cinq formes de structure
type qui en découlent 5 types de configurations Fondées sur 5 types de coordination
dominants Qui désignent 5 parties de l’organisation Et permettent plus ou moins la
centralisation Structure simple (PME en rateau) Supervision directe Sommet Stratégique
Centralisation complète Bureaucratie Mécaniste (Administration) Standardisation des
procédés La technostructure des « fonctionnels » qui définissent les normes (plan,
ordonnancement, méthodes..) Peu de décentralisation (elle n’est pas nécessaire) Bureaucratie
Professionnelle (hôpital, université) Standardisation des qualifications Les opérationnels sont
des experts (« classement ») Décentralisation des « boites noire » Structure divisionnelle
(Corporate governance) Standardisation des résultats L ’encadrement (la ligne hiérarchique)
Décentralisation verticale encadrée (déconcentralisation) Adhocratie (Conseil pub, NASA)
Ajustement mutuel Les fonctionnels de support logistique (DRH, RD..) Décentralisation par
projet Structure et dynamique des organisation – Mintzberg et l’Hôpital LA STRUCTURE
MATRICIELLE Forces Faiblesses -Se concentre à la fois sur les économies d’échelle et le
développement des produits. -Parvient à la coordination et l’équilibre des pouvoirs pour faire
face à l’environnement. -Partage flexible des ressources humaines parmi les produits. -
Autorité duale conduisant à la confusion -Conflits de rôle -Nécessite des compétences
interpersonnelles -Comportement politique et de négociation Demande du temps du fait des
réunions fréquentes, et des résolutions de conflit -Convient aux décisions complexes et à un
environnement instable. -Adapté aux organisations moyennes avec de multiples produits. -
Moins coûteuse que l’organisation produit. -Facilite l’allocation d’expertise technique rare. -
Relations horizontales -Faible qualité de la décision: trop de compromis -Ralentit la prise de
décision -Négociation de la matrice à chaque changement managérial -Besoin d’une mission,
d’une culture forte
- Un lien reste établi entre facteurs de contingence et organisation adaptée («one best way »
diversifié, adapté à chaque contexte, mais pas totalement absent).
- Ces théories basées sur des études de terrain. Elles sont nombreuses et difficiles à comparer
(variables explicatives similaires mais différentes, mal définies, échantillons non comparables,
…).
- Elles souffrent d’empirisme et de faiblesse conceptuelle. Une vision trop réductrice des
organisations comme de leurs contextes – qui sont conceptualisés comme un ensemble de
données technico-économiques mesurables objectivement.
- Les rapports entre une organisation et son contexte sont pensés comme des rapports de
dépendance à sens unique, Il y a peu de considération du pouvoir de l’organisation sur
l’environnement.
- Une vision qui fait comme si les contraintes de la performance étaient telles qu’une
organisation, sous peine de disparaître, n’avait d’autre possibilité que de s’adapter à son
contexte.
CONCLUSION