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ECONOMIE ET ORGANISATION

DES ENTREPRISES

E Q U IP E P E D A G O G IQ U E
PROGRAMME DU COURS

CH1: L’organisation de l’entreprise et ses


structures
CH2: L’environnement de l’entreprise
CH3: Les finalités de l’entreprise
CH4: Les fonctions essentielles de
l’entreprise
CH5: La décision dans l’entreprise
BIBLIOGRAPHIE
 Audroing Jean-François, 2002, Economie d’entreprise. Concurrence, rentabilité,
 management, Presses Universitaires de Rennes.
 Bouba-Olga, O. Economie de l'entreprise, Ed. Points, 2003. 
 Boyer, A. Hirigoyen, G. Thépot. Les fondamentaux de l'entreprise : Marketing,
Production, Finance, Ressources Humaine, Stratégie, Ed. D'Organisation, 2004 
 Bressy, G. Konkuyt, Ch. Economie d'entreprise, Ed. Sirey, 2006. 
 Combemale, P. Comprendre l'entreprise, Armand Colin, 2005. 
 Darbelet, M. Economie d’entreprise, Foucher, Hellriegel, 2000. 
 Edighoffer, Jean-René. Gestion d'entreprise, Ed. Nathan, 2005. 
 Hounounou, A. 100 fiches organisation et gestion de l'entreprise, Ed. Breal, 2005. (EE
1237).
 Martin Jean-Pierre, 2001, L'entreprise et son environnement économique, Ellipses
 Marketing.
 Richet, Xavier, Economie de l'entreprise, Ed. Hachette Education, 2006. 
 Senaux Philippe, Dorothée Soret-Catteau, 2004, Economie générale, économie
 d'entreprise, Hachette.
 Soparnot, R. Organisation et gestion des entreprises, Dunod, 2006. 
 Torrès-Blay, O. Economie d'entreprise, Economica, 2004.
CH1 L’organisation de l’entreprise et ses structures
I. Définitions de l’entreprise
approche économique et l’approche systémique
1. Approche Economique

 Une unité de production

Entreprise: réalité qui comprend des bâtiments, des machines (moyens


de production), des personnes qui y travaillent (capital humain).

Elle combine les facteurs de production de la manière la plus


productive afin que le rendement de son activité soit supérieure a la
somme des énergies qu’elles y a consacrées
 Une unité de répartition
Les richesses créées servent a rémunérer l ’ensemble des agents
économiques ayant participé à l ’activité de production de l ’entreprise.

Agents rémunérés Type de rémunération

Le personnel Salaires
Richesses
L’Etat et les organismes Impôts et cotisations sociales
créées par sociaux

l’entreprise Les prêteurs Intérêts


Les apporteurs de Kx Dividendes
L’entreprise Revenus non distribués
2. Approche systémique de l’entreprise

Qu’est-ce qu’un système? Quels sont les composants


d’un système entreprise?
Un système est un ensemble d’éléments en interaction
dynamique organisée en fonction d’un objectif.
Un système entreprise comporte deux types de
composants:
 Les composants structuraux: un territoire, des éléments
matériels et humains, des réseaux de communication,
etc.
 Les composants fonctionnels: les flux d’énergie, les flux
d’information, les flux de marchandises, qui circulent
entre les unités du système, et les moyens de contrôle de
la bonne du système.
Quelles sont les caractéristiques du système entreprise?
1. L’entreprise système est organisé

 Les organes permanents: se sont les organes qui ont


un contrat de travail avec l’entreprise.
 Les organes non permanents: se sont des organes qui
ont un contrat de mission avec l’entreprise (expert
comptable, bureau de conseil, etc.)
 Les organes réglementaires: sont obligatoires par la
loi (les syndiques, le conseil d’administration pour
les SA)
Quelles sont les différents types de liaisons entre ces organes
1. Hiérarchique
2. Fonctionnelle
3. Conseil
1. Liaison hiérarchique: une liaison d’autorité d’une
personne sur la totalité d’activité de l’autre.
2. Fonctionnelle: liaison d’autorité de compétence
d’une personne sur une autre, limitée à son
domaine de spécialité.
3. Liaison de conseil: il s’agit de spécialistes qui
assistent un membre de la hiérarchie dans ses
décisions.
2. l’entreprise est un système ouvert

L’entreprise est en relation avec son environnement


économique, technologique et fiscal etc. par le biais
des différents flux d’entrants et sortants.
3. l’entreprise est un système finalisé

L’entreprise poursuit une double finalité:


1. Une finalité à caractère personnelle: prestige,
pouvoir et sécurité de l’entrepreneur et des
dirigeants;
2. Une finalité à caractère institutionnel:
 Economique: suivre le développement de l’Ese;
 Sociale: satisfaction du personnel;
 Sociétale: intégration dans l’environnement,
satisfaction des besoins.
Peut-on dire que l’entreprise est un système?
 La définition du système est-elle applicable à celle de
l’entreprise?
 Les composantes du systèmes sont elles les mêmes
pour l’entreprise?
 Les caractéristiques du système sont elles vérifiables
pour l’entreprise?
Entreprise= système

L’entreprise est un ensemble d’éléments


interdépendants et coordonnés pour atteindre un
objectif commun. Ces éléments sont les fonctions:
 La fonction approvisionnement
 La fonction production
 La fonction commerciale
 La fonction comptable
 La fonction personnel
 La fonction financière
Comment ces fonctions sont-elles en interdépendance?
Comment fonctionne le système/entreprise?
Exemple

 La relation entre la fonction commerciale et la


fonction production/la fonction comptable
 La relation entre la fonction comptable et la fonction
approvisionnement
 La relation entre la fonction comptable et la fonction
financière
Le système/ entreprise fonctionne de la manière suivante

Information

Décision

Conséquences
Exemple de fonctionnement du système/entreprise

Augmentation de la demande

Augmentation de la production

Le stock de produits finis augmente et pourra


permettre aux services commerciaux de vendre plus
Les composantes du système sont-elles les mêmes pour celles de
l’entreprise
 Elles sont les mêmes que celle du système
Les caractéristiques du système

L’entreprise et un système ouvert


L’entreprise est un système finalisé
L’entreprise est un système organisé
II. La typologie des entreprises

Les typologies sont destinées à classer des éléments,


ici des entreprises, à partir de quatre critères.
Le secteur d’activité
La taille
L’origine du capital
Les statuts juridiques
1. Le secteur d’activité

On distingue:
 L’entreprise commerciale
 L’entreprise industrielle
 L’entreprise de service
 L’entreprise commerciale: elle est celle qui achète et
revend les marchandises sans transformation en
réalisant une marge bénéficiaire.
Son cycle commercial se présente de la façon suivante:

Achat de Ventre de
Stockage
marchandises marchandises
L’entreprise industrielle: est celle qui achète les
matières premières pour les transformer en produits
finis destinés à la vente. Son cycle de production se
présente ainsi:

Achat de Stockage Transform Stockage Vente de


MP de MP ation de PF PF
L’entreprise de service: est celle qui vend des services.
Exemple: une banque, une assurance, une agence de
voyage, un hôtel…
2. La taille

On distingue:
 La petite entreprise
 La moyenne entreprise
 La grande entreprise
 La multinationale (transnationale)
Les critères de taille

Le capital
L’effectif
Le chiffre d’affaires
La valeur ajoutée
Le capital

Les capitaux propres donnent une image sur la


situation financière de l’entreprise et présentent une
garantie en cas de recours à un crédit.
Ils mesurent l’importance des immobilisations de
l’entreprise.
L’inconvénient de ce critère est qu’il n’est utilisé que
pour des comparaisons entre entreprises d’un même
secteur d’activité.
L’effectif

On classe les entreprises d’après le nombre de


personnes y travaillant:
 De o à 50 personnes: petite entreprise
 de 50 et 200 personnes: moyenne entreprise
 Au dessus de 200 personnes: grande entreprise
Le chiffre d’affaires

Le chiffre d’affaires est l’ensemble des ventes réalisées


par l’entreprise pendant une période donnée.
La valeur ajoutée

La VA est un critère qui mesure la richesse crée par


l’entreprise (l’apport économique de l’entreprise
industrielle).
L’origine du capital

On distingue:
 L’entreprise publique
 L’entreprise semi-publique
 L’entreprise privée
L’entreprise publique: c’est celle dont le capital
appartient totalement à l’Etat.
Exemple: CMDT
L’entreprise semi-publique: est celle dont une partie
du capital appartient à l’Etat et le reste au privé.
Exemple: MALITEL, EDM
L’entreprise privée: est celle dont le capital appartient
totalement au privé.
Exemple: Stone, Bramali
 La multinationale: elle est une entreprise implantée
dans plusieurs pays grâce aux filiales dont elle
détient tout ou une partie du capital.
Exemple: AngloGold, Randgold Ressources
Le statut juridique

On distingue:
 L’entreprise individuelle
 L’entreprise sociétaire (la société)
Elle est individuelle lorsque le capital appartient à une
seule personne (le propriétaire).
Elle est sociétaire, lorsqu’elle appartient à plusieurs
personnes.
III. La structure organisationnelle de l’entreprise

Toute entreprise nécessite une structure. La


répartition en fonction et des services au sein d’une
organisation apparaît dans le cadre de cette
structure.
Pour Mintzberg, la structure est la somme totale des
moyens employés pour diviser le travail entre des
tâches distinctes et pour ensuite assurer la
coordination entre ces tâches..
Etablir la structure, c’est:
 Définir les services (ou directions), à constituer;
 Délimiter les activités de chaque service,
 Préciser les relations entre services qui peuvent être
hiérarchiques, fonctionnelles ou de conseil.
Ainsi nous pouvons distinguer trois types de
structures: hiérarchique, fonctionnelle et staff in line
1. La structure hiérarchique

Elle est de type militaire selon Fayol et repose sur:


 L’unité de commandement: chaque subordonné ne
reçoit d’ordre que d’un seul chef lequel relève aussi d’un
seul supérieur et ainsi de suit.
 La délégation de l’autorité: c’est la transmission de
l’autorité par un supérieur hiérarchique à un
subordonné.
 Le principe de la responsabilité absolue: c’est
l’obligation pour un subordonné d’accomplir les tâches
qui lui sont assignées et d’expliquer les résultats non
satisfaisants obtenus.
Avantages

 C’est une structure simple, facile à mettre en place,


facilement compréhensible, claire où chacun connaît
exactement son rôle.
 C’est une structure où chaque individu est conscient
de ce qu’on attend de lui.
inconvénients

 Lenteur des décisions et de risque de déformation de


l’ordre donné dû à la forte formalisation.
 L’information est plutôt dans le sens vertical et mal
dans le sens horizontal
 Risque de centralisation.
 Les informations tardent à remonter vers le sommet,
et les décisions à être prises par le dirigeant.
2. La structure fonctionnelle

En critique le modèle hiérarchique, Taylor proposa


l’adoption d’une structure fonctionnelle dans laquelle
chaque subordonné dépend de plusieurs chefs, chacun
d’eux ayant une autorité limitée à sa spécialité appelée
autorité fonctionnelle. Ce types de structure repose
sur:
 La séparation des tâches de conception et
d’exécution des activités
 L’accroissement de la compétence des chefs par leur
cantonnement dans une étroite spécialisation.
 La délégation du pouvoir et de l’autorité à des
responsables fonctionnels qui peuvent intervenir
dans le cadre de leurs compétences lorsque des
problèmes sont posés.
Avantages

 La qualité des décisions et des actions menées par les


différents organes.
 Permet de faire travailler de la façon la plus efficiente
des ouvriers peu qualifiés, payés au rendement et qui
souhaitent gagner le maximum de salaire.
 Evite les perte e temps, les flâneries et les
gaspillages.
Inconvénients

 Contradiction dans les ordres;


 Risque de non exécution de certaines tâches, chacun
croyant qu’un autre s’en charge
 Difficultés de coordination car chacun n’envisage
l’entreprise que du seul point de vue de sa fonction
 Certaines tâches peuvent ne pas être assurées;
 Conflits entre ouvrier et supérieur hiérarchique ou
entre ces derniers.
La structure staff and line (hiérarchico-fonctionnelle)

Elle cherche à cumuler les avantages et à éliminer les


inconvénients du modèle hiérarchique et de la
structure fonctionnelle. Elle repose sur deux principes:
 L’unité de commandement: le pouvoir appartient à
des chefs hiérarchiques qui sont en « Line » (linges
hiérarchiques) et qui disposent d’une autorité
générale: ce sont les opérationnels.
 La spécialisation: c’est le fait de responsables qui
conseillent, mais qui ne décident pas. Ils observent et
sont au staff (état-major), ce sont les fonctionnels.
Avantages

 Cette structure a les mêmes avantages que la


structure hiérarchique, à savoir la simplicité et la
séparation des responsables (line).
 Elle naccroît la compétence de l’organisation
(apparition du staff).
 La décision peut-être plus rationnelle. L’Etat major
par ses analyses, facilite la prise de décision.
Inconvénients

 l’apparition du staff élève le coût de fonctionnement


 des mésententes peuvent surgir entre le staff et la
line. Les membres du staff oublient souvent qu’ils ne
disposent pas de pouvoir organisationnel et veulent
imposer leurs avis aux opérationnels.
 risque de substitution de l’état-major aux
responsables hiérarchiques.
 Risque de confusion dans la détermination des
responsabilités en cas de mauvais résultat.
 Risque de coûts chers des services de l’état-major
Comment concevoir une structure?
La conception d’une structure d’entreprise impose des
choix en matière de spécialisation du travail et de
centralisation/décentralisation des décisions.
1. Le degré de spécialisation du travail

Lorsque les tâches se répètent et qu’une seule personne


ne suffit pas à les assumer toutes, il est nécessaire
d’effectuer une spécialisation du travail. Celle-ci
s’opère entre les individus membres d’un même service
ou entre les services de l’entreprise. Cette spécialisation
des tâches, plus ou moins importante selon les
entreprises, prend deux formes :
 la spécialisation verticale, qui correspond au
nombre de niveaux hiérarchiques dans l’entreprise ;
  la spécialisation horizontale, qui correspond au
découpage fonctionnel de l’entreprise.
2. Le degré de (dé)centralisation des décisions

Dans une Ese centralisée, les décisions sont prises à


des niveaux élevés et généralement situés au sommet
de la hiérarchie. À l’opposé, la décentralisation des
décisions correspond à une division du travail de
direction où le pouvoir de décision est réparti.
La décentralisation est dite verticale lorsque
le pouvoir décisionnel est transféré vers le
bas de la ligne hiérarchique ; elle est dite horizontale
lorsque le pouvoir est transféré à des experts
situés en dehors de la ligne hiérarchique.
Quels sont avantages et les inconvénients de la décentralisation et la
centralisation
La centralisation

 Cohérence des décisions prises dans une optique


globale, meilleure uniformisation des pratiques de
gestion, meilleure coordination entre les services,
contrôle facilité, valorisation des cadres disposant du
pouvoir de décision…).
 Lenteur dans la prise de décision, manque de
réactivité, connaissance insuffisante des
particularités locales…
La décentralisation

 Qualité des décisions adaptées au contexte local,


réactivité importante – car le circuit d’information
est plutôt court –, meilleure motivation du
personnel, concentration de la direction générale sur
des décisions stratégiques…
 Manque de perspective globale de la décision, risque
de manque de cohérence entre les décisions, perte
d’autorité de la direction générale…
Quelle est l’influence de l’environnement sur la structure d’une
entreprise?
T.K. Burns et G. Stalker suggèrent de distinguer
deux types de structures d’entreprise: les organisations
mécanistes adaptées à des environnements stables et
les organisations organiques adaptées à des
environnements plus instables.
 les structure mécanistes: selon Burns et Stalker,
les structures mécanistes sont complexes,
formalisées et centralisées. Elles réalisent des tâches
de routine et d’exécution, recourent massivement à
la programmation des comportements et ont un
potentiel limité pour répondre aux situations qui ne
leur sont pas familières. Les décisions se prennent au
sommet de la structure et la communication se fait
sous forme de directive
 Les structures organiques: elles plus flexibles et
adaptatives que les précédentes. Les
communications latérales sont essentielles,
l’influence et le système d’autorité sont davantage
basés sur l’expertise et les connaissances plutôt que
sur l’autorité de la position hiérarchique. Les
responsabilités sont définies de manière assez large
et la communication est basée sur l’échange
d’informations plutôt que sur des directives.
Dans la mouvance des recherches sur la relation
environnement/structure, Paul Lawrence et Jay
Lorsch (1966) ont cherché à démontrer que le degré
d’instabilité de l’environnement scientifique,
technologique, économique et commercial joue un rôle
important sur la structuration des organisations.
La démarche des deux auteurs est fondée sur deux
concepts clés pour analyser les organisations: la
différenciation et l’intégration.
En quoi consiste la différenciation et l’intégration?
Elle désigne le degré de différence de comportement et
de fonctionnement qu’elle va adopter en son sein pour
répondre aux démarches de l’environnement. Cette
analyse montre que plus l’environnement est instable,
plus l’entreprise se différencie.
Intégration dans l’organisation

Il s’agit d’un processus destiné à instaurer une unité


d’efforts entre les différentes attitudes au sein de
l’entreprise et entre les unités de travail distinctes.
L’intégration s’intéresse à tout le cycle complet de
transformation des MP en produits, incluant la
création, la production et la distribution de biens et
services. Ils observent que plus les unités de travail
sont différenciées pour satisfaire leur environnement,
plus il y aura besoin d’intégration.
Quels sont les critères de choix d’une structure?
1. Technique

Le système technique est un autre élément


déterminant le choix d’une structure d’entre comme l’a
montré J. Woodward après avoir analysé la structure
de 100 firmes. Les résultats de ses recherchent lui ont
permis de conclure que ce sont les similitudes des
systèmes technologiques et de production qui
permettent d’expliquer les similitudes d’organisations
des entreprises. A travers ses recherches, elle distingue
trois mode d’organisation de la production: unitaire ou
de petites séries, grande série et processus continu de
production.
La production de petite série

Il s’agit d’une production d’unité spécifique à chaque


client, de prototypes. Elle s’exerce au sein d’entreprises
flexibles au sein desquelles la communication est
informelle et le poids de la hiérarchie relatif. la
structure est de type organique (flexible).
La production en grande masse

Elle désigne le mode de production de masse fordiste.


La structure organisationnelle est plus hiérarchisée et
le taux d’encadrement plus élevé. La structure est de
type mécaniste.
Le processus continu de production

Il s’agit d’une production continue de gaz, de liquides,


de produits chimiques, généralement dans des usines
polyvalentes. L’organisation repose sur des relations
de travail horizontales, fondées sur la compétence et
l’expertise et un fonctionnement par projet. La
structure est plutôt de type organique.
2. La taille et l’âge de l’entreprise

Une entreprise de grande taille (mesurée par son


effectif ou par son chiffre d’affaires) a une structure
dans laquelle les tâches sont spécialisées tant
horizontalement que verticalement, où les procédures
sont formalisées et les unités différenciées, ce qui
génère un fort besoin de coordination.
3. Les facteurs culturels

Enfin, la culture est également un facteur qui


détermine le choix d’une structure. Le terme doit être
entendu au sens de culture de l’entreprise (c’est-à-dire
en référence aux valeurs propres à chaque entreprise
et à son histoire), mais aussi au sens large, en
référence au système de valeurs partagées dans un
pays
FIN DU PREMIER CHAPITRE
MERCI DE VOTRE SI BELLE ATTENTION!
CH2 L’environnement de l’entreprise
I. Quelques généralités sur l’environnement de
l’entreprise

1. Définition
L’entreprise est un système ouvert ; elle entretient des
relations constantes avec son environnement. Celui-ci est
constitué de tous les éléments extérieurs à l’entreprise qui ont
une influence sur elle.
En d’autre terme l’environnement de l ’entreprise est
l ’ensemble des éléments externes susceptibles d ’influencer
son activité et son équilibre . On distingue:
A. Le macro-environnement
C’est un environnement général de l’entreprise qui intègre les aspects,
sociologiques, économiques, juridiques, techniques, économiques,
sociologiques… tant nationaux qu’internationaux.
B. Le Micro-Environnement

C’est un environnement spécifique de l’entreprise


constitué de ses clients, ses fournisseurs, ses sous-
traitant, ses concurrents.
Démographie Social Technologie

Clients

Economie Entreprise Culture

Concurrents Four/s
Droit Politique

Sociologie Relations internationales

L’entreprise agit également sur son environnement d’une façon positive (création
d’emplois…) ou négative (pollution).
Environnement politique

Il est bien évident que les entreprises sont étroitement


dépendantes des contraintes politiques soit qu’elles
résultent du changement de couleur politique du
gouvernement soit qu’elles résultent de modifications
liées aux nationalisations, privatisations, etc..
Environnement Economique

Les grandes tendances liées à la conjoncture


économique comme la croissance, l’inflation, le
chômage ou encore la politique monétaire vont se
répercuter sur l’activité de l’entreprise.
Environnement socioculturel

Il s’agit ici de l’évolution du style de vie des cteurs ainsi


que des valeurs sociales, des goûts et des besoins. Par
exple, l’implantation d’une Ese dans une région peut
avoir des effets très positif sur l’emploi et de ce point de
vue une Ese peut directement participer au dvpt d’une
région. Par ailleurs, les études de marché envisagent
toujours l’analyse de l’environnement socioculturel
d’un pays avant de procéder à des investissements
directs à l’étranger. Le succès d’une implantation
dépend en effet d’une bonne compréhension de cet
environnement.
Environnement écologique

Il reflète à la fois l’évolution des règlementations liées


à la protection de l’environnement et celle des
nouvelles attentes des clients sur la dimension éthique
des entreprises. L’entreprise ne doit pas oublier que le
cteur est de plus en plus attentif à la provenance des
produits, aux matériaux utilisés, aux mentalités.
Environnement légal

Toutes les sociétés devront respecter les lois,


règlement et autres décrets qui vont régir l’exercice de
l’activité économique.
Environnement technologique

Il fait l’objet d’une surveillance permanente.


l’innovation est devenue une composante essentielle
de la compétitivité de l’entreprise et on peut même
dire, dans une certaine mesure, que l’innovation est la
forme la plus « cruelle » de concurrence dans la
mesure où elle peut aboutir à la disparition de
certaines Eses.
II. Liens entre l’entreprise et son environnement

a. La flexibilité de l’entreprise
Les entreprises se doivent d’adapter leur stratégie en
fonction de l’évolution des composantes de
l’environnement. Elles identifient les menaces que les
évolutions de l’environnement font peser sur elles,
mais aussi les opportunités qui peuvent en naître. Les
entreprises ne peuvent pas rester passives face à ces
évolutions.
Exemple

L’augmentation du prix du pétrole (modification de


l’environnement économique) est une menace pour les
nombreuses entreprises, notamment dans le transport
aérien ou automobile. Toutefois, cette évolution de
l’environnement peut être perçue comme une
opportunité pour d’autres. Toyota a développé une
voiture hybride (Prius). La demande de cette voiture
dépasse largement l’offre et permet à Toyota de gagner
des parts de marché. Toutefois les entreprises ne font
pas que subir leur environnement, elles peuvent
également l’influencer.
Quel est alors l’influence de l’entreprise sur on environnement?
b. l’entreprise a une influence sur son environnement

Elle agit également sur son environnement d’une façon


positive (création d’emplois) ou négative (pollution).
Par exemple, une entreprise par sa présence dans une
zone géographique donnée a des influences positives
sur l’environnement: création d’emplois, formation
des salariés, diffusion de technologie…
Lorsqu’elle innove, l’entreprise peut modifier ou créer
des habitudes nouvelles de consommation (téléphone
mobile, restauration rapide, internet…).
Toutefois, une entreprise peut avoir des influences
négatives sur son environnement: pollution,
dégradation des paysages (conséquences négatives sur
l’environnement écologique), licenciements massifs
(conséquences négatives sur l’environnement
économique et social).
Chapitre 3: Les finalités de l’entreprise
La finalité d’une entreprise est très variable selon son
type et selon l’environnement économique et social
dans lequel elle évolue. En système capitaliste, le but
est l’obtention d’un profit maximal. Toutefois, de
nombreux économistes considèrent que dans les
grandes entreprises, il est nécessaire de dissocier,
séparer, l’intérêt des apporteurs de capitaux
(actionnaires) et celui des dirigeants.
En effet, les dirigeants ne recherchent pas
systématiquement le profit maximum – ils peuvent
rechercher le pouvoir, l’indépendance, le prestige, la
croissance de l’entreprise, la satisfaction du client ou
tout simplement donner un sens à leur vie !
CH3 Les finalités de l’entreprise
A. Réaliser un profit maximum

Pour la théorie classique libérale, le profit correspond


à la finalité de l’entreprise. En effet, les tenants de
cette théorie considèrent que le profit constitue la juste
contrepartie du risque pris par les dirigeants et les
actionnaires. Cette vision un peu étroite de la finalité
de l’entreprise commence à être sérieusement remise
en question :
Pour Franck Riboud, l’objectif de l’entreprise n’est pas
à proprement parler de faire du profit, mais avant tout
de satisfaire les besoins des parties prenantes :
actionnaires, salariés, fournisseurs, clients et autres.
Pour Peter F Drucker le client est le pilier de l’affaire
dans la mesure où il est le seul à donner du travail à
l’entreprise. Le seul but de l’entreprise est donc de
satisfaire les besoins du client et à travers lui les
besoins de la société toute entière.
B. Satisfaire les besoins des agents économiques

Les activités des entreprises sont très variées, elles


produisent toutes des biens et des services destinés à
être vendus et à satisfaire les besoins des clients.
La pyramide de Maslow permet de classer ces besoins
en cinq catégorie: physiologique, sécurité, socio-d
’appartenance, estime et d’épanouissement.
 Physiologique: se nourrir, se désaltérer
 Sécurité: se protéger, être protégé
 D’appartenance: être accepté, écouté par les autres,
etc.;
 Estime: être reconnu, valorisé;
 Accomplissement: utiliser et développer ses
capacités, s’épanouir dans on travail.
Richesses à partager

 Offre du travail aux collaborateurs


 Produits et services pour nourrir les hommes, à les
divertir
 Lien social car elle est le lieu de collaboration par
excellence.
Chapitre 4: Les fonctions de l’entreprise
Au sein d’une entreprise, on peut dénombrer
l’ensemble des activités de base : acheter, produire,
vendre, transporter, financer, compter, etc.
Afin d’atteindre les objectifs fixés, d’assurer sa survie
et sa croissance, de s’adapter à l’environnement et aux
changements qui peuvent l’affecter, l’entreprise doit
agencer, disposer et coordonner l’ensemble de ses
activités dont elle dispose de la manière la plus
rationnelle possible.
Comment se fait la répartition des tâches par grande fonction ?
Quel est le contenu de ces grandes fonctions ?
I. La répartition des tâches par grandes fonctions

L’idée d’entreprendre engendre l’idée d’organiser ;


dont son premier aspect est l’identification des
différentes tâches, des différentes opérations à
accomplir. Cette identification des tâches passe par :
 une analyse minutieuse des différentes étapes
nécessaires, à la réalisation de la production,
 un premier regroupement des tâches élémentaires en
tâches plus complexes
 un rassemblement des tâches complexes en activités
en vue de la réalisation d’un but commun, donnant
naissance à des fonctions.
C’est Fayol qui s’est intéressé le premier vers 1910 à un
regroupement des activités essentielles en fonctions. Il
distinguait les six fonctions :
technique, comptable, financière, sécurité,,
commerciale et administrative.
II. Le contenu des principales fonctions
1. La fonction technique

Elle vise la fabrication des produits de l’entreprise


La fonction commerciale

Il s’agit de l’achat et la vente des produits


La fonction financière

Elle vise le financement de tous les processus ayant


relation avec le bien à produire.
La fonction de sécurité

Elle vise la protection des personnes et des biens


La fonction comptable

Elle vise à dresser les comptes de l’entreprise


La fonction administrative

Elle vise à assurer la bonne gestion à travers certaines


tâches:
 Prévoir et planifier: préparer de manière rationnelle
l’avenir;
 Organiser: allouer différentes ressources
indispensables au fonctionnement de l’entreprise;
 Commander: tirer le meilleur parti possible des
agents qui composent l’Ese.;
 Coordonner: synchroniser l’ensemble des actions de
l’Ese pour garantir cohérence et efficacité;
 Contrôler: vérifier si tout se passe conformément au
programme adopté, aux principes admis.

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