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Méthodologie Qualitative Partie I
Méthodologie Qualitative Partie I
La méthodologie c’est la science des méthodes. Elle peut être qualitative ou quantitative.
La méthode c’est l’ensemble des techniques utilisées pour conduire une recherche et répondre
à une problématique.
Selon Miles et Huberman (2003), Il y a différents types d’échantillonnage par cas unique ou
cas multiples, il peut être un milieu, des acteurs, des événements, des processus.
Yin (1994) et Hlady Rispal (2002) parlent d’unité d’analyse qui peut être le contexte, les
acteurs et leurs actions.
La taille de l’échantillon dépend aussi de la notion de saturation des données lorsque les
données collectées sont redondantes.
L’étude de cas : Selon Zaddem (2022), c’est l’une des méthodologies qualitatives les plus
utilisées en sciences humaines et en sciences de gestion. On la mobilise quand la question
de recherche commence par pourquoi ? ou comment ?
Selon Wacheux (1996), c’est une analyse spatiale et temporelle d’un phénomène complexe
par les conditions, les acteurs, les événements et leurs implications.
Selon (Zaddem, 2022), il y a plusieurs formes d’étude de cas on peut citer parmi celles-ci :
Le travail d’observation est continuel sur terrain : L’observation lors de réunions du bureau,
lors de séminaires, lors de formation. Ainsi l’observateur (chercheur) est mobilisé, pour nous
constituer en témoins de l’histoire des évènements et des actions en entreprise.
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L’observation participante : Selon Zaddem (2022), cette méthode consiste à observer les
acteurs étudiés et à participer à leur vécu.
Une caractéristique de la technique d’observation est qu’elle impose une relation sociale au
milieu étudié, que nous pouvons qualifier de légitimité d’accès au terrain.
Cette légitimité se construit au fur et à mesure de l’immersion dans le terrain. Elle nécessite
une phase d’adaptation au milieu social en s’efforçant de gagner la confiance des acteurs par
le travail accompli. Toutefois, cette faculté d’adaptation obéit à des règles qui relèvent de
l’éthique et qui sont aussi indirectement liées à la réussite de cette technique.
D’abord un scrupule moral à l’égard des situations et des acteurs qui vous ont fait confiance.
Ainsi, il faut affirmer, à chaque fois, son statut de chercheur et d’observateur avec pour
exigence de traiter tous les acteurs de la même manière et sans préjugés en mettant de côté sa
subjectivité. Il s’agit de préserver, précieusement, la confiance des acteurs et ce, même en
quittant le milieu.
Pour ce qui est de l’enregistrement des données, il s’agissait de transcrire des données
contextualisées. L’outil qui sert pour enregistrer les « notes d’observations » (Peretz, 1998),
est le « journal de bord » (Igalens et Roussel 1998, Baribeau 2005, Savoie-Zajc 2009) en tant
qu’outil de collecte des données. Cet instrument très ancré dans le processus de recherche,
consiste en un travail organisé de « consignation de traces écrites », qui ont pour contenu la
narration d’évènements contextualisés. La finalité du journal de bord est de permettre au
chercheur de se souvenir des évènements afin qu’il puisse dialoguer avec les données.
L’entretien : L’entretien défini par Boutin (1997 : 23) comme étant « une méthode de
collecte de données qui se situe dans une relation de face à face entre l’interviewé et
l’intervieweur »
Remarque très importante : dans le travail que vous allez me rendre (problématique et
revue de littérature et méthodologie) vous devez dans la partie méthodologie justifier vos
méthodes d’échantillonnage et de collecte des données que j’ai expliqué dans cette partie et
m’expliquer comment allez vous faire pour le choix de l’échantillon et des techniques de
collecte de données.
Bibliographie :
Bardin L. (1977), L’analyse de contenu, Presses Universitaires de France, PUF, coll. “Le
psychologue”.
Baribeau C. (2005), « Le journal de bord de chercheur ». Recherches qualitatives, Hors Série
N°2, pp. 98-114.
Boutin G. (1997), L’entretien de recherche qualitatif. Presses de l’Université du Québéc.
Duchesne S. et Haegel F. (2004), L’enquête et ses méthodes : l’entretien collectif, Paris,
Nathan, 126p.
Eisenhardt K. M. (1989), Building theories from case study research, Academy of
Management Review, Vol N° 14, No. 4, pp. 532-550.
Gentles S.J., Charles C., Ploeg J et McKibbon K.A (2015), « Sampling in Qualitative
Research : Insights from an overview of the Methods Literature », The Qualitative Report,
20(11), 1772-1789.
Hlady Rispal M. (2002), La méthode des cas, application à la recherche en gestion, Editions
de Boeck université, Bruxelles, 250p.
Igalens J. et Roussel P. (1998), Méthodes de recherche en gestion des ressources humaines,
Ed. Economica, 203 p.
Miles M.B. et Huberman A.M. (1994), Qualitative Data Analysis (2nd edition). Thousand
Oaks, CA: Sage Publications, 352p.
Morgan D.L. (1997), Focus Group as Qualitative Research, Sage Research Methods, 2nd
Edition, 94p.
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Peretz, H (1998), Les méthodes en sociologie : l’observation, Edition La Découverte, 128p.
Savoie-Zajc L. (2009). « Journal de bord », in A. Mucchielli (Dir.) : Dictionnaire des
méthodes qualitatives en sciences humaines et sociales. Paris, France: Armand Colin.
Wacheux F. (1996), Méthodes Qualitatives et Recherche en Gestion, Economica, coll.
« Gestion », 296p.
Yin R. (1994), Case study research: design and methods. Beverly Hills, CA: Sage
publications, 153p.
Zaddem F. (2022), La recherche qualitative en gestion : Fondements, approches, outils et
illustrations, Publication Universitaire de la Manouba, Série Manuel de Recherche.