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UNIVERSITE DES GRANDS LACS


CAMPUS SAINT MICHEL
FAGA III
GROUPE SOIR

TRAVAIL PRATIQUE DU COURS DE MACROECONOMIE II

CROISSANCE ECONOMIQUE ET INVESTISSEMENT EN


TANZANIE

Réalisé par les membres du Groupe 18

1. NDORUKWIGIRA Aimable
2. NDUWAYEZU Joselyne
3. NDUWIMANA Richard
4. NDUWIMANA Sandrine
5. NGABIRANO Odilon

Bujumbura, Février 2024


i

TABLE DES MATIERES

TABLE DES MATIERES ........................................................................................... i

INTRODUCTION ....................................................................................................... 1

1. GENERALITES SUR LE SUJET........................................................................... 2

1.1. La littérature empirique de la croissance ............................................................. 2

1.1.1. La mesure de la croissance économique ........................................................... 2

1.1.2. Arguments en faveur de la croissance économique .......................................... 2

1.2. La théorique de la croissance économique........................................................... 3

2. PRESENTATION DE L’EXISTANT .................................................................... 7

3. ANALYSE DE L’EXISTANT................................................................................ 8

4. IDENTIFICATION DES PROBLEMES LIES AU SUJET ................................. 11

5. IDENTIFICATION DES STRATEGIES PROPOSEES POUR RESOUDRE LES


PROBLEMES IDENTIFIES ..................................................................................... 12

CONCLUSION ......................................................................................................... 13

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES .................................................................. 14


1

INTRODUCTION

La croissance économique est un indicateur permettant de mesurer l'évolution d'une


économie sur une période donnée. Selon François Perroux (1990), elle correspond à
«l'augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d'un indicateur
de dimension, pour une nation, le produit global net en termes réels ». Certains auteurs
vont plus loin comme Simon Kuznets (1971) en affirmant qu'il y a croissance
économique lorsque le taux de croissance de la production nationale est supérieur à
celui de la population. En effet, si la croissance démographique est plus rapide que
celle de la production nationale, alors la production par habitant diminue et le niveau
de vie de la population se détériore.

L'investissement se définit comme étant l'accumulation de biens durables servant à


produire d'autres biens et services. Il est dit public ou privé selon qu'il est réalisé par
l'Etat ou le privé. En ce qui concerne l'investissement public, il représente une partie
des dépenses publiques. D'où son appellation de dépenses d'équipement, de dépenses
d'infrastructures publiques, ou dépenses en capital, dont le financement devrait être
assuré par l'épargne publique. Les dépenses en capital ou d'investissement sont
exécutées par l'Etat, en vue de créer ou de mobiliser les facteurs de production; soit
de les reconstituer ou reconstruire, et/ou de participer à l'accroissement du capital des
organismes publics ou privés.

Dans ce travail, nous avons montré l’état des lieux de la croissance économique en
Tanzanie et celle des investissements qui en ont facilité l ‘accumulation des biens et
services.
2

1. GENERALITES SUR LE SUJET

La croissance économique désigne la variation positive de la production de biens et


de services dans une économie sur une période donnée, généralement une période
longue. La croissance économique est un processus fondamental des économies
contemporaines, lié notamment à la révolution industrielle, à l'accès de nouvelles
ressources minérales (mines profondes) et énergétiques (charbon, pétrole, gaz,
énergie nucléaire) ainsi qu'au progrès technique.

Elle transforme la vie des populations dans la mesure où elle crée davantage de biens
et de services.

A long terme, la croissance économique a un impact important sur le niveau de vie (à


distinguer avec la qualité de vie) des sociétés qui en sont le cadre. De même,
l'enrichissement qui résulte de la croissance économique pour permettre de faire
reculer la misère matérielle.

1.1. La littérature empirique de la croissance

1.1.1. La mesure de la croissance économique

La croissance économique est généralement mesurée par l'utilisation d'indicateurs


économiques dont le plus courant est le produit intérieur brut (PIB). Il offre une
certaine mesure quantitative du volume de la production.

Pour comparer la situation d'un pays à des époques différentes on peut également
raisonner à monnaie constante.

1.1.2. Arguments en faveur de la croissance économique

Les partisans de la croissance économique sont convaincus que celle-ci permet la


diminution des inégalités de revenus des individus à l'échelle supranationale. Quand
c'est le cas, des enquêtes d'opinion sur la qualité de vie montrent que celle-ci augmente
3

de concert avec le revenu par habitant du moins jusqu'à un certain seuil par an. La
diminution de la pauvreté dans le monde dans la seconde moitié du XXe siècle est
établie. Elle est largement due à la croissance économique, selon la banque mondiale.
(BLAN, 2006 :237).

C'est dans les régions où la croissance a été la plus faible en particulier en Afrique
subsaharienne, que la pauvreté a le moins diminué et qu'elle risque d'augmenter à
l'avenir.

Dans les années 1950, Simon KUZNETS avait supposé l'existence d'une relation
générale entre croissance et inégalités (courbe de KUZNETS), celles-ci augmentent
d'abord puis diminuant lorsque les revenus sont assez élevés.

Les études empiriques successives ont largement) invalidé cette hypothèse et en


première approximation, la croissance est neutre par rapport aux inégalités.

D'où, il en ressort que la croissance économique résulte d'une augmentation de la


production sur le long terme et qu'elle puisse avoir des effets négatifs sur
l'environnement et crée les préoccupations du développement durable.

1.2. La théorique de la croissance économique

La réflexion économique sur la croissance remonte à la révolution industrielle. Adam


Smith dans son ouvrage « recherche sur la nature et les causes de la richesses des
nations.
Ouvrage publié en 1776, est le premier à présenter une théorisation de la croissance
économique. Pour lui, la croissance économique est illimitée et elle est déterminée
par la division du travail qui permet d'accroître la productivité. Cette pensée évoluera
avec les autres économistes classiques.
4

 Ecole classique
Les économistes de l'école classique pensaient qu'aucune croissance ne pouvait être
durable, car cette production devait, selon eux, inévitablement tendre vers un état
stationnaire.
C'est le cas avec Ricardo pour qui, l'état stationnaire était dû aux rendements
décroissants des terres cultivables. C'est aussi le même cas chez Thomas Malthus qui
mettait en évidence le rythme de croissance de la population. Toutefois, Adam Smith,
comme évoqué ci-haut, laissait entrevoir la possibilité d'une croissance sans limite.
 L'état stationnaire de Ricardo
Pour Ricardo (dans l'ouvrage intitulé La formation de la dépense économique)
précise que la croissance trouve son origine dans le réinvestissement productif du
surplus. Puisque l'augmentation de la population entraîne la hausse du prix des
aliments, il est nécessaire d'augmenter la production agricole en mettant en culture de
nouvelles terres. Mais celles-ci sont soumises aux rendements décroissance. Le coût
de production et donc le prix des denrées alimentaires augment.
Les industriels doivent augmenter les salaires, qui sont fixés du niveau de subsistance,
ce qui réduit leurs profits donc les investissements, bloquant par conséquent la
croissance.
Le libre-échange peut faire pression à la baisse permettant de rétablir les profits. Mais
c'est une solution de court terme. L'état stationnaire est inéluctable à long terme.
 La théorie de Karl Marx
Cet auteur explique la croissance par l'accumulation du capital. Dans le monde
capitaliste qu'il décrit, la recherche incessante des profits a pour conséquence la
substitution du capital au travail.
Le chômage va donc se multiplier et les salaires baisser, ce qui va diminuer la
consommation ouvrière et ouvrir une crise des débouchés.
Avec le temps, le taux de profit va baisser et réduire progressivement l'accumulation
du capital et donc la croissance.
5

 La croissance limitée selon R. Malthus


Thomas Malthus affirme que les ressources de la terre augmentent à un rythme
arithmétique, tandis que la population croît suivant un rythme géométrique.
Il en conclut la nécessité de limiter les naissances pour éviter des catastrophes
démographiques, il prévoit de graves crises de famine à long terme qui, cependant, ne
se réaliseront pas.
 Joseph Schumpeter et l'innovation
Schumpeter a développé la première théorie de la croissance sur une large période.
Pour lui, les méthodes de production et les pratiques de consommation routières et
adaptatives conduisent à l'état stationnaire.
Cette routine est brisée, selon Schumpeter, par l'entrepreneur et ses innovations.
Ainsi, aucune augmentation des facteurs traditionnels (capital et travail) ne peut
conduire à l'évolution.
Celle-ci ne peut provenir que d'une modification qualitative. Schumpeter montre que
le facteur déterminant de cette évolution est l'innovation. L'innovation est donc au
coeur du processus de croissance.
En plus, il souligne que l'innovation est à la fois source de croissance et crise. C'est
ce phénomène qu'il désigne par le concept de « destruction créatrice ».
 La croissance instable des post keynésiens Domar et Harrod
C'est après la seconde guerre mondiale que les économistes Harrod et Domar,
influencés par Keynes, vont chercher à comprendre les conditions dans lesquelles une
phase d'expansion peut être durable.
Ainsi, ils développent un modèle qui permet de faire ressortir le caractère de forme
instable de tout processus s'expansion. En particulier, il montre que pour qu'une
croissance soit équilibrée, il faut que l'investissement augmente à un taux précis.
Ce taux est fonction de l'épargne et du coefficient du capital (quantité de capital
utilisée pour produire une unité) de l'économie. La croissance est donc, selon une
expression d'Harrod, toujours sur le fil du rasoir. Ainsi, pour ces deux économistes,
la croissance ne peut être équilibrée.
6

 La croissance illimitée et stable selon J.B. Say


Jean-Baptiste Say propose de son côté, une vision optimiste de la croissance. Il fait
rupture avec la vision pessimiste des économistes classiques et parle d'une croissance
illimitée et stable grâce à certains mécanismes d'ajustement.
Il élargit les facteurs productifs retenus par les classiques : l'industrie et les services
sont des activités productives au même titre que l'agriculture.
La loi des débouchés permet une croissance infinie. Et s'il existe des désajustements,
ils sont toujours temporels.
 Les variations du coefficient de capital qui permettent la stabilité de
croissance (Solow)
Robert Solow a été le premier à proposer un modèle formel de la croissance.
D'inspiration néo-classique, ce modèle se fonde sur une fonction de production à deux
facteurs : le travail et le capital.
La production résulte donc exclusivement de la mise en combinaison d'une certaine
quantité de capital (moyens de production).
Le modèle de Solow se fonde sur l'hypothèse que les facteurs de production
connaissent des rendements décroissants, c'est-à-dire qu'une augmentation de ceux-ci
dans une certaine proportion engendre une augmentation dans une proportion plus
faible de la production.
Ce modèle de croissance met en avant les interactions entre croissance du stock du
capital et de la force de travail, d'une part, et progrès technologique d'autre part. Il
montre également comment ces trois facteurs affectent la production des biens et des
services.
La première étape de la construction du modèle consiste à établir comment l'offre et
la demande de biens et services déterminent l'accumulation du capital. A cette fin,
nous maintenons constants le stock du travail et la technologie.
Il pose également comme hypothèse que les facteurs de production sont utilisés de
manière efficace par tous les pays.
En pensant que la population connait un taux de croissance que Solow qualifia de
« naturel » (non influencé par l'économie), le modèle déduit trois prédications :
7

a) Augmenter la quantité de capital (c'est-à-dire investir), cela augmente aussi la


croissance : avec un capital plus important, la main d'oeuvre augmente sa productivité
(dite apparente).
b) Les pays pauvres auront un taux de croissance plus élevé que les pays riches. Ils
ont en effet accumulé moins de capital, et connaissent donc des rendements
décroissants plus faibles, c'est-à-dire que toute augmentation de capital y engendre
une augmentation de la production proportionnellement plus forte que dans les pays
riches.
c) En raison des rendements décroissants de facteurs de production, les économies
vont atteindre un point ou toute augmentation des facteurs de production n'engendrera
plus d'augmentation de la population. Ce point correspond à l'état stationnaire. Solow
note toutefois que cette troisième prédiction est irréaliste : en fait, les économies
n'atteignent jamais ce stade, en raison du progrès technique qui accroit la productivité
des facteurs.
Autrement dit, pour Solow, sur le long terme, la croissance provient du progrès
technique. Toutefois, ce progrès technologique est exogène du modèle, c'est-à-dire
qu'il ne l'explique pas mais le considère comme donné.

2. PRESENTATION DE L’EXISTANT

La croissance du PIB réel a ralenti, passant de 4,9 % en 2021 à 4,7 % en 2022, en


partie à cause de l’impact de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, notamment sur les
prix des denrées alimentaires et de l’énergie. La croissance a été tirée par les services
et l’agriculture, du côté de l’offre, et par l’investissement et la consommation du côté
de la demande. La politique monétaire accommodante a été progressivement
abandonnée en juin 2022 pour contenir les pressions inflationnistes tout en soutenant
la reprise de la croissance. Mais la hausse des prix des denrées alimentaires et des
carburants a fait grimper l’inflation à 4,3 % en 2022, contre 3,7 % en 2021. Les taux
de change sont restés stables, soutenus par des exportations d’or et des recettes
touristiques élevées. Le déficit budgétaire s’est réduit à environ 3,4 % du PIB en 2022
8

contre 3,8 % en 2021, conformément au redressement des recettes, et a été financé


par des emprunts extérieurs et intérieurs. La dette publique reste viable et s’est
stabilisée à 40,4 % du PIB en 2021 et à 40,9 % en 2022. Le déficit de la balance
courante s’est creusé pour atteindre 5,7 % du PIB en 2022, contre 3,4 % en 2021, sous
l’effet de l’augmentation de la facture des importations due en partie à la hausse des
prix du pétrole. Il a été financé principalement par la dette commerciale extérieure,
les autres flux financiers, y compris les investissements directs étrangers et les dons,
ayant diminué. Les réserves internationales sont tombées à 4,7 mois de couverture
des importations en décembre 2022, contre 6,6 mois en décembre 2021, reflétant le
resserrement de l’environnement de financement extérieur. Le taux de pauvreté a
augmenté de 26,1 % en 2019 à 27,7 % en 2020 en raison du ralentissement
économique induit par la pandémie de COVID- 19, tandis que les inégalités, mesurées
par le coefficient de Gini, ont augmenté de 0,42 en 2015 à 0,44 en 2021..

3. ANALYSE DE L’EXISTANT

Nous avons considéré les données à partir de vingt années de notre période d'analyse.
L’indicateur de mesure de la croissance économique retenu est le PIB. En voici leur
volume et sa variation dans le tableau ci-après.
9

Tableau 1: Evolution du PIB en Tanzanie (2003-2022)

PIB (en unités de devises Croissance du PIB


Année locales constantes) (% annuel)

2003 44575739183057 5,58


2004 47920620034062 7,50
2005 51503318579066 7,48
2006 54867629371070 6,53
2007 58581364180075 6,77
2008 61912544749079 5,69
2009 65174781894084 5,27
2010 69304597217089 6,34
2011 74621753639096 7,67
2012 77979847142100 4,50
2013 83268117227300 6,78
2014 88874111468100 6,73
2015 94349315551900 6,16
2016 100828392681400 6,87
2017 107611390861800 6,73
2018 113532897033400 5,50
2019 120117805061300 5,80
2020 122510509224200 1,99
2021 127804659129300 4,32
2022 133630030432400 4,56

Source : Nous-même à partir des données de la banque mondiale1

1
https://donnees.banquemondiale.org/indicator/NY.GDP.MKTP.KN
10

Le tableau ci-dessus montre que le PIB a augmenté progressivement chaque année


mais la croissance est inégale. Cependant nous pouvons constater que la croissance
est comparable pour certaines années.

Figure 1 : Evolution du PIB en Tanzanie (2003-2022)

1,6E+14

1,4E+14

1,2E+14

1E+14

Total
8E+13
Linéaire (Total)

6E+13 2 Moy. mobile sur pér. (Total)

4E+13

2E+13

0
2004

2020
2003

2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019

2021
2022

Source : Nous-même à partir du tableau 1


Le PIB est le plus important en 2022. En effet, la Tanzanie a attiré 787,4 millions $
(1 800 milliards de shillings) au premier trimestre 2022. Ces investissements entrent
dans le cadre des projets déposés auprès du TIC. Ils se composent de 887 millions $
provenant de sources nationales contre 276 millions $ de sources étrangères. 93
projets, avec un potentiel de création de plus de 16 400 emplois, devraient bénéficier
de ces financements. Les cinq principaux investisseurs étrangers pour le mois de mars
sont la Chine, les États-Unis, Maurice, l'Espagne et l'Inde.

L’organisme tanzanien explique cette croissance des investissements, principalement


par la forte performance du secteur de la construction et des bâtiments commerciaux,
qui a engrangé 333,2 millions $.
11

« Le retour de la Tanzanie à l'arbitrage international grâce aux modifications


apportées à la loi sur l'arbitrage en Tanzanie (R.E. 2020) est une autre étape clé dans
le processus de réforme du pays visant à consolider sa position en tant que destination
d'investissement de premier plan sur le continent », a déclaré Gilead Teri, directeur
exécutif du TIC.

Le pays d’Afrique de l’Est figure parmi les économies à la croissance la plus forte en
Afrique, avec une reprise post-Covid généralisée dans la plupart des secteurs
d’activité. Pour 2022, la Banque mondiale estime que « la croissance du PIB était de
4,6 %, légèrement supérieure à la croissance de 4,3 % enregistrée en
2021 […] L'inflation globale a continué d'augmenter légèrement en 2022, en raison
de la hausse des prix internationaux des matières premières et d'une grave sécheresse,
atteignant 4,2 % au cours des neuf premiers mois de 2022, contre 3,5 % au cours de
la même période de l'année précédente ».

4. IDENTIFICATION DES PROBLEMES LIES AU SUJET

La Tanzanie fait face à plusieurs problèmes liés à la croissance économique et à


l'investissement, notamment :

 Infrastructure insuffisante : La Tanzanie souffre d'infrastructures


inadéquates, telles que des routes, des réseaux électriques et des ports, ce qui
entrave le développement économique.
 Corruption : La corruption peut dissuader les investisseurs étrangers et locaux,
entravant ainsi la croissance économique.
 Faible niveau d'éducation : Un faible niveau d'éducation peut limiter la main-
d'œuvre qualifiée, ce qui peut affecter la productivité et l'innovation.
 Instabilité politique : L'instabilité politique peut créer un climat d'incertitude
pour les investisseurs, ce qui peut nuire à l'investissement et à la croissance
économique.
12

 Dépendance à l'agriculture : La dépendance à l'agriculture expose l'économie


aux chocs externes tels que les changements climatiques, ce qui peut affecter
la croissance économique.

Ces problèmes nécessitent une attention particulière pour favoriser la croissance


économique et l'investissement en Tanzanie.

5. IDENTIFICATION DES STRATEGIES PROPOSEES POUR RESOUDRE


LES PROBLEMES IDENTIFIES

La Tanzanie peut adopter plusieurs stratégies pour résoudre les problèmes liés à la
croissance économique et à l'investissement. Voici quelques-unes des stratégies clés :
:

 Promouvoir la stabilité macroéconomique : Cela implique la gestion


prudente de l'inflation, des taux de change et des finances publiques pour créer
un environnement propice à l'investissement.
 Améliorer le climat des affaires : Réduire la bureaucratie, simplifier les
procédures administratives et renforcer l'état de droit pour attirer les
investisseurs nationaux et étrangers.
 Investir dans l'infrastructure : Développer les routes, les réseaux électriques,
les ports et d'autres infrastructures pour faciliter le commerce et
l'investissement.
 Promouvoir l'éducation et la formation professionnelle : Investir dans
l'éducation et la formation pour améliorer la productivité de la main-d'œuvre et
favoriser l'innovation.
 Diversifier l'économie : Encourager le développement de secteurs autres que
l'agriculture, tels que le tourisme, les technologies de l'information et les
services financiers.
 Promouvoir l'investissement étranger : Créer un environnement attrayant
pour les investisseurs étrangers en offrant des incitations fiscales et en
garantissant la protection des investissements.
13

En mettant en œuvre ces stratégies, la Tanzanie peut améliorer sa croissance


économique et attirer davantage d'investissements, ce qui contribuera à stimuler le
développement économique du pays.

CONCLUSION

La Tanzanie est en pleine croissance économique. Le pays est membre des


Communautés de développement économique de l'Afrique de l’Est et de l’Afrique
australe. Le pays occupe la sixième place parmi les 10 économies africaines1 au taux
de croissance le plus rapide. La Tanzanie est riche en ressources naturelles telles que
les minéraux et le gaz naturel. 32,6 pour cent des 59 millions d’habitants vivent dans
les zones urbaines. Le taux de croissance démographique est de près de 3,11 pour
cent2 et le taux d'urbanisation est de 5,36 pour cent3 par an.

Le pays a connu une croissance du PIB impressionnante au cours de la dernière


décennie, avec une moyenne de 6 à 7 pour cent par an. Le PIB a augmenté de 7,1 pour
cent en 2017, un taux similaire à celui de 2016 et au taux de croissance prévu pour
2018 et 2019, soit 6,5 pour cent.

Les développements positifs dans le secteur du logement ont attiré les donateurs et
partenaires multilatéraux. Outre l'engagement de la Banque africaine de
développement (BAD) dans le financement de la construction de logements
résidentiels, le développement de l'agriculture et d'autres secteurs économiques
viables en Tanzanie avec un montant total approuvé de plus de 1,1 milliard USD pour
2016-2020, le pays a aussi reçu un plus grand soutien financier de la Banque mondiale
dans divers secteurs, notamment l'immobilier.
14

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1 Maseko F. (2018). “Top 10 Fastest Growing Economies in Africa 2018.” 4 May


2018
2 Worldometers (2018). “Tanzania Population.” 29 June 2018.
3 CIA (2018). “The World Fact Book – Africa, Tanzania.” 5 September 2018.
4 Focus Economics (2018). “Tanzania Economic Outlook.” 21 August 2018.
5 The Citizen Reporter (2017). “Tanzania Assured of More World Bank Support.” 5
Dec 2017
6. B. PAUL, Le capitalisme institutionnel dans l'analyse des dynamiques de
croissance et développement économique et social, Paris, Dalloz, 2010, P.27.
7. G. MANKIW, Macroéconomie, Paris, Seuille, 8ème éd, 1987, P.437 ;
8. E. BERR, Macroéconomie, Paris, Fayard, 1984, P.279
9. J. SLOMAN et A. WRID, Principes d'économie, Paris, Pearson France, 2013, P.
611
10. G. MIALARET, Méthodes de recherche en sciences de l'éducation, Paris, PUF,
2004. P.32.
11. J. KONE, Economie et développement économique en Afrique, Paris, Harmattan,
2018 P.11.
12. D. MULENDA, La gestion de l'intégration des autres prises par la préservation
des écosystèmes naturels, Paris, Harmattan, 2017, P.40.
13. C. GUILLAUMIN, Macroéconomie, Paris, Dunod, 2020, P. 375.

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