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UNIVERSITE DES GRANDA LACS

CAMPUS SAINT MICHEL

FAGA III

GROUPE SOIR

TRAVAIL PRATIQUE DU COURS DE MACROECONOMIE II

CROISSANCE ECONOMIQUE ET ENDETTEMENT EN


OUGANDA (2003-2022)

Réalisé par les membres du Groupe

Nom et prénom

Bujumbura, Février 2024


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TABLE DES MATIERES

TABLE DES MATIERES ........................................................................................... i

INTRODUCTION ....................................................................................................... 1

1. GENERALITES SUR LE SUJET........................................................................... 1

1.1. La littérature empirique de la croissance ............................................................. 2

1.1.1. La mesure de la croissance économique ........................................................... 2

1.1.2. Arguments en faveur de la croissance économique .......................................... 2

1.2. La théorique de la croissance économique........................................................... 3

3. ANALYSE DE L’EXISTANT................................................................................ 7

4. IDENTIFICATION DES PROBLEMES LIES AU SUJET ................................... 8

5. IDENTIFICATION DES STRATEGIES PROPOSEES POUR RESOUDRE LES


PROBLEMES IDENTIFIES ....................................................................................... 9

CONCLUSION ........................................................................................................... 9

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES .................................................................. 11


1

INTRODUCTION

L'importance de l'investissement dans les mécanismes de la croissance économique


tient moins à son poids, bien inférieur à celui de la consommation, qu'au rôle
particulier qu'il joue dans l'économie. D'une part, à court terme, l'investissement
constitue une des composantes les plus cycliques de la demande. D'autre part, à long
terme, l'investissement est un facteur déterminant de la croissance potentielle de
l'économie.

A court terme, toutes les théories économiques s'accordent sur le rôle de


l'investissement dans l'explication du cycle. A long terme, le niveau de
l'investissement a des conséquences importantes sur la dynamique de l'économie et
sur la croissance. La croissance de long terme d'une économie dépend fortement de
l'investissement, et tout particulièrement de l'investissement productif directement
réalisé par les entreprises. D'une part, il détermine le rythme d'accumulation du
capital. D'autre part, il permet d'améliorer le processus de production et d'incorporer
le progrès technique, notamment en permettant la diffusion de l'innovation et des
nouvelles technologies dans l'économie.

Par ses liens avec la croissance potentielle et l'emploi, l'investissement se situe au


centre des débats concernant la politique économique. L'identification des
déterminants de l'investissement des entreprises est donc importante pour comprendre
la dynamique et les perspectives de l'économie.

La présente recherche a pour objectif d'analyser la relation entre l’invesissement et la


croissance économique en Ouganda.

1. GENERALITES SUR LE SUJET

La croissance économique désigne la variation positive de la production de biens et


de services dans une économie sur une période donnée, généralement une période
longue. La croissance économique est un processus fondamental des économies
contemporaines, lié notamment à la révolution industrielle, à l'accès de nouvelles
2

ressources minérales (mines profondes) et énergétiques (charbon, pétrole, gaz,


énergie nucléaire) ainsi qu'au progrès technique.

Elle transforme la vie des populations dans la mesure où elle crée davantage de biens
et de services.

A long terme, la croissance économique a un impact important sur le niveau de vie (à


distinguer avec la qualité de vie) des sociétés qui en sont le cadre. De même,
l'enrichissement qui résulte de la croissance économique pour permettre de faire
reculer la misère matérielle.

1.1. La littérature empirique de la croissance

1.1.1. La mesure de la croissance économique

La croissance économique est généralement mesurée par l'utilisation d'indicateurs


économiques dont le plus courant est le produit intérieur brut (PIB). Il offre une
certaine mesure quantitative du volume de la production.

Pour comparer la situation d'un pays à des époques différentes on peut également
raisonner à monnaie constante.

1.1.2. Arguments en faveur de la croissance économique

Les partisans de la croissance économique sont convaincus que celle-ci permet la


diminution des inégalités de revenus des individus à l'échelle supranationale. Quand
c'est le cas, des enquêtes d'opinion sur la qualité de vie montrent que celle-ci augmente
de concert avec le revenu par habitant du moins jusqu'à un certain seuil par an. La
diminution de la pauvreté dans le monde dans la seconde moitié du XXe siècle est
établie. Elle est largement due à la croissance économique, selon la banque mondiale.
(BLAN, 2006 :237).
3

C'est dans les régions où la croissance a été la plus faible en particulier en Afrique
subsaharienne, que la pauvreté a le moins diminué et qu'elle risque d'augmenter à
l'avenir.

Dans les années 1950, Simon KUZNETS avait supposé l'existence d'une relation
générale entre croissance et inégalités (courbe de KUZNETS), celles-ci augmentent
d'abord puis diminuant lorsque les revenus sont assez élevés.

Les études empiriques successives ont largement) invalidé cette hypothèse et en


première approximation, la croissance est neutre par rapport aux inégalités.

D'où, il en ressort que la croissance économique résulte d'une augmentation de la


production sur le long terme et qu'elle puisse avoir des effets négatifs sur
l'environnement et crée les préoccupations du développement durable.

1.2. La théorique de la croissance économique

La réflexion économique sur la croissance remonte à la révolution industrielle. Adam


Smith dans son ouvrage « recherche sur la nature et les causes de la richesses des
nations.
Ouvrage publié en 1776, est le premier à présenter une théorisation de la croissance
économique. Pour lui, la croissance économique est illimitée et elle est déterminée
par la division du travail qui permet d'accroître la productivité. Cette pensée évoluera
avec les autres économistes classiques.
4

 Ecole classique
Les économistes de l'école classique pensaient qu'aucune croissance ne pouvait être
durable, car cette production devait, selon eux, inévitablement tendre vers un état
stationnaire.
C'est le cas avec Ricardo pour qui, l'état stationnaire était dû aux rendements
décroissants des terres cultivables. C'est aussi le même cas chez Thomas Malthus qui
mettait en évidence le rythme de croissance de la population. Toutefois, Adam Smith,
comme évoqué ci-haut, laissait entrevoir la possibilité d'une croissance sans limite.
 L'état stationnaire de Ricardo
Pour Ricardo (dans l'ouvrage intitulé La formation de la dépense économique)
précise que la croissance trouve son origine dans le réinvestissement productif du
surplus. Puisque l'augmentation de la population entraîne la hausse du prix des
aliments, il est nécessaire d'augmenter la production agricole en mettant en culture de
nouvelles terres. Mais celles-ci sont soumises aux rendements décroissance. Le coût
de production et donc le prix des denrées alimentaires augment.
Les industriels doivent augmenter les salaires, qui sont fixés du niveau de subsistance,
ce qui réduit leurs profits donc les investissements, bloquant par conséquent la
croissance.
Le libre-échange peut faire pression à la baisse permettant de rétablir les profits. Mais
c'est une solution de court terme. L'état stationnaire est inéluctable à long terme.
 La théorie de Karl Marx
Cet auteur explique la croissance par l'accumulation du capital. Dans le monde
capitaliste qu'il décrit, la recherche incessante des profits a pour conséquence la
substitution du capital au travail.
Le chômage va donc se multiplier et les salaires baisser, ce qui va diminuer la
consommation ouvrière et ouvrir une crise des débouchés.
Avec le temps, le taux de profit va baisser et réduire progressivement l'accumulation
du capital et donc la croissance.
5

 La croissance limitée selon R. Malthus


Thomas Malthus affirme que les ressources de la terre augmentent à un rythme
arithmétique, tandis que la population croît suivant un rythme géométrique.
Il en conclut la nécessité de limiter les naissances pour éviter des catastrophes
démographiques, il prévoit de graves crises de famine à long terme qui, cependant, ne
se réaliseront pas.
 Joseph Schumpeter et l'innovation
Schumpeter a développé la première théorie de la croissance sur une large période.
Pour lui, les méthodes de production et les pratiques de consommation routières et
adaptatives conduisent à l'état stationnaire.
Cette routine est brisée, selon Schumpeter, par l'entrepreneur et ses innovations.
Ainsi, aucune augmentation des facteurs traditionnels (capital et travail) ne peut
conduire à l'évolution.
Celle-ci ne peut provenir que d'une modification qualitative. Schumpeter montre que
le facteur déterminant de cette évolution est l'innovation. L'innovation est donc au
coeur du processus de croissance.
En plus, il souligne que l'innovation est à la fois source de croissance et crise. C'est
ce phénomène qu'il désigne par le concept de « destruction créatrice ».
 La croissance instable des post keynésiens Domar et Harrod
C'est après la seconde guerre mondiale que les économistes Harrod et Domar,
influencés par Keynes, vont chercher à comprendre les conditions dans lesquelles une
phase d'expansion peut être durable.
Ainsi, ils développent un modèle qui permet de faire ressortir le caractère de forme
instable de tout processus s'expansion. En particulier, il montre que pour qu'une
croissance soit équilibrée, il faut que l'investissement augmente à un taux précis.
Ce taux est fonction de l'épargne et du coefficient du capital (quantité de capital
utilisée pour produire une unité) de l'économie. La croissance est donc, selon une
expression d'Harrod, toujours sur le fil du rasoir. Ainsi, pour ces deux économistes,
la croissance ne peut être équilibrée.
6

 La croissance illimitée et stable selon J.B. Say


Jean-Baptiste Say propose de son côté, une vision optimiste de la croissance. Il fait
rupture avec la vision pessimiste des économistes classiques et parle d'une croissance
illimitée et stable grâce à certains mécanismes d'ajustement.
Il élargit les facteurs productifs retenus par les classiques : l'industrie et les services
sont des activités productives au même titre que l'agriculture.
La loi des débouchés permet une croissance infinie. Et s'il existe des désajustements,
ils sont toujours temporels.
 Les variations du coefficient de capital qui permettent la stabilité de
croissance (Solow)
Robert Solow a été le premier à proposer un modèle formel de la croissance.
D'inspiration néo-classique, ce modèle se fonde sur une fonction de production à deux
facteurs : le travail et le capital.
La production résulte donc exclusivement de la mise en combinaison d'une certaine
quantité de capital (moyens de production).
Le modèle de Solow se fonde sur l'hypothèse que les facteurs de production
connaissent des rendements décroissants, c'est-à-dire qu'une augmentation de ceux-ci
dans une certaine proportion engendre une augmentation dans une proportion plus
faible de la production.
Ce modèle de croissance met en avant les interactions entre croissance du stock du
capital et de la force de travail, d'une part, et progrès technologique d'autre part. Il
montre également comment ces trois facteurs affectent la production des biens et des
services.
La première étape de la construction du modèle consiste à établir comment l'offre et
la demande de biens et services déterminent l'accumulation du capital. A cette fin,
nous maintenons constants le stock du travail et la technologie.
Il pose également comme hypothèse que les facteurs de production sont utilisés de
manière efficace par tous les pays.
En pensant que la population connait un taux de croissance que Solow qualifia de
« naturel » (non influencé par l'économie), le modèle déduit trois prédications :
7

a) Augmenter la quantité de capital (c'est-à-dire investir), cela augmente aussi la


croissance : avec un capital plus important, la main d'œuvre augmente sa productivité
(dite apparente).
b) Les pays pauvres auront un taux de croissance plus élevé que les pays riches. Ils
ont en effet accumulé moins de capital, et connaissent donc des rendements
décroissants plus faibles, c'est-à-dire que toute augmentation de capital y engendre
une augmentation de la production proportionnellement plus forte que dans les pays
riches.
c) En raison des rendements décroissants de facteurs de production, les économies
vont atteindre un point ou toute augmentation des facteurs de production n'engendrera
plus d'augmentation de la population. Ce point correspond à l'état stationnaire. Solow
note toutefois que cette troisième prédiction est irréaliste : en fait, les économies
n'atteignent jamais ce stade, en raison du progrès technique qui accroit la productivité
des facteurs.
Autrement dit, pour Solow, sur le long terme, la croissance provient du progrès
technique. Toutefois, ce progrès technologique est exogène du modèle, c'est-à-dire
qu'il ne l'explique pas mais le considère comme donné.

3. ANALYSE DE L’EXISTANT

La croissance économique tend à diminuer progressivement et l’allure est non


négligeable.

Figure 1 : Evolution de la croissance économique en Ouganda (2003-2022)

12
Croissance du PIB (% annuel)

10
8
6
4
2
0
2009
2003
2004
2005
2006
2007
2008

2010
2011
2012
2013
2014
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021
2022

Année
8

Cette diminution serait causée par la diminution des investissements.

Figure 2 : Investissements étrangers directs, sorties nettes (% du PIB)

0,2

0,15
Investissements en % du PIB

0,1

Total
0,05
Linéaire (Total)
2 Moy. mobile sur pér. (Total)

-0,05

-0,1
Année

4. IDENTIFICATION DES PROBLEMES LIES AU SUJET

L'Ouganda est confronté à un certain nombre de défis. Les obstacles infrastructurels,


en particulier dans les domaines de l'énergie et du transport, ont été identifiés comme
des obstacles majeurs à la croissance économique. Il est nécessaire de remédier aux
pénuries d'électricité en améliorant la capacité de production d'électricité, en
diminuant les pertes de transport, et en fixant les tarifs de l'électricité à des niveaux
en rapport avec les coûts. Seul un quart du réseau routier national est asphalté. Le taux
de croissance de la population ougandaise, qui s'élève à 3,2% par an, est l'un des plus
élevés du monde, et la moitié de la population a moins de 15 ans, ce qui pèse sur la
fourniture de services sociaux et ouvre la voie au chômage et au sous-emploi des
jeunes. La base d'imposition est faible en Ouganda; le vaste secteur informel,
essentiellement agricole, génère des transactions non monétaires qui sont difficiles à
9

taxer. Les négociants de petite et moyenne tailles ne tiennent pas de comptabilité


adéquate, sont difficiles à surveiller et respectent peu leurs obligations fiscales. Sa
base d'exportation limitée rend l'Ouganda vulnérable aux fluctuations des prix des
produits de base. La faible productivité agricole, les obstacles à la création de valeur
ajoutée, les contraintes réglementaires et les taxes sur les échanges (droits
d'importation et taxes à l'exportation) qui favorisent les industries non
concurrentielles entravent les exportations. Les risques exogènes incluent la situation
sécuritaire dans les pays voisins, qui a un impact sur le commerce et les envois de
fonds dans la région – ainsi que les conditions climatiques et la sécheresse, qui ont
une forte influence sur les résultats du secteur agricole.

5. IDENTIFICATION DES STRATEGIES PROPOSEES POUR RESOUDRE


LES PROBLEMES IDENTIFIES

L'enclavement géographique de l'Ouganda et son manque d'infrastructures


accroissent encore le coût de l'activité commerciale. Selon la Banque mondiale,
l'Ouganda se classe 123ème sur 183 pays (derrière le Rwanda et le Kenya, et devant
la Tanzanie et le Burundi).1 Il est essentiel pour l'Ouganda de réformer la
réglementation et d'investir dans les infrastructures et les services sociaux afin de
promouvoir la croissance économique et soutenir les objectifs de développement, en
particulier si le pays veut atteindre son objectif déclaré, qui est de passer du statut de
PMA à celui de pays à revenu intermédiaire à moyen terme.

CONCLUSION

L’Ouganda, pays de la région des grands lacs et membre de la Communauté de


l’Afrique de l’Est (CAE), a connu deux décennies (1990-2010) de forte croissance et
de transformation structurelle qui lui ont permis d’améliorer significativement ses
indicateurs sociaux. Mais l’économie ougandaise reste confrontée à une informalité
forte, à une concentration des emplois dans le secteur agricole, peu productif, et à un
secteur bancaire qui ne finance que peu le secteur privé.
10

En 2020, le coup d’arrêt porté à l’économie par la crise sanitaire internationale se


traduit par une récession de -2 %, lourde de conséquences sur le plan social. Les gains
de plus d’une décennie en matière de réduction de la pauvreté pourraient être effacés.
La crise Covid-19 exacerbe également les vulnérabilités des finances publiques.
L’endettement public (46 % du PIB) ne cesse de croître depuis une décennie. Bien
que le profil de cette dette - majoritairement externe mais encore concessionnelle et
de long terme - reste favorable, elle s’avère de plus en plus coûteuse. Dès lors, le
service de la dette réduit l’espace budgétaire et pourrait générer un risque de liquidité
important à moyen terme. En revanche, le secteur bancaire, solide dans son ensemble
et bien supervisé, devrait être en mesure de faire face à la hausse des prêts douteux.
Enfin, les équilibres externes résistent grâce au soutien de la communauté
internationale sous la forme d’aides budgétaires.

À moyen terme, l’Ouganda devra assurer la prise de relais des financements des
bailleurs par des flux d’investissements privés. Tout l’enjeu pour le pays consistera à
tirer parti de ces investissements pour intégrer les jeunes sur le marché du travail, en
renforçant son capital humain et en soutenant le développement d’activités
génératrices d’emplois qualifiés. Sans cela, l’Ouganda ne pourra satisfaire ses
ambitions de prospérité pour atteindre le statut de Pays à revenu intermédiaire de la
tranche inférieure (PRITI) d’ici à 2025 puis de la tranche supérieure (PRITS) en 2040.
11

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1 Maseko F. (2018). “Top 10 Fastest Growing Economies in Africa 2018.” 4 May


2018
2 Worldometers (2018). “Tanzania Population.” 29 June 2018.
3 CIA (2018). “The World Fact Book – Africa, Tanzania.” 5 September 2018.
4 Focus Economics (2018). “Tanzania Economic Outlook.” 21 August 2018.
5 The Citizen Reporter (2017). “Tanzania Assured of More World Bank Support.” 5
Dec 2017
6. B. PAUL, Le capitalisme institutionnel dans l'analyse des dynamiques de
croissance et développement économique et social, Paris, Dalloz, 2010, P.27.
7. G. MANKIW, Macroéconomie, Paris, Seuille, 8ème éd, 1987, P.437 ;
8. E. BERR, Macroéconomie, Paris, Fayard, 1984, P.279
9. J. SLOMAN et A. WRID, Principes d'économie, Paris, Pearson France, 2013, P.
611
10. G. MIALARET, Méthodes de recherche en sciences de l'éducation, Paris, PUF,
2004. P.32.
11. J. KONE, Economie et développement économique en Afrique, Paris, Harmattan,
2018 P.11.
12. D. MULENDA, La gestion de l'intégration des autres prises par la préservation
des écosystèmes naturels, Paris, Harmattan, 2017, P.40.
13. C. GUILLAUMIN, Macroéconomie, Paris, Dunod, 2020, P. 375.

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