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DU MEMOIRE PROFESSIONNEL
La rédaction d’un mémoire professionnel est pour un étudiant en cycle de Master une
exigence pour l’obtention du diplôme de Master dans un domaine professionnel particulier à
l’instar des Sciences de Gestion. Cette exigence provient de la double nécessité de développer
des interactions entre formation en entreprise et formation universitaire d’une part et
d’évaluer et valider la professionnalité acquise par l’étudiant d’autre part.
Pour ce faire, les conditions de réalisation du mémoire professionnel conduisent à
effectuer un stage en entreprise d’une durée déterminée (de 03 à 06 mois) avec pour
objectifs :
- de confronter les connaissances théoriques à la pratique et/ou aux conditions
professionnelles observées ;
- d’identifier un problème ou une question relevant de ces pratiques et/ou conditions ;
- d’analyser le problème et proposer des pistes de réflexion aux actions en se référant à
la littérature existante dans le domaine étudié.
A cet égard, le cycle de Master peut se concevoir comme une phase d’initiation à la
recherche où l’étudiant est appelé à développer les aptitudes clés comme la maitrise théorique
du thème abordé, l’utilisation des outils méthodologiques, le sens critique et la rigueur
analytique, les capacités interprétatives et rédactionnelles.
En effet, le mémoire professionnel est un document scientifique dont les qualités
attendues de fond (problématique, analyses théorique et empirique) et de forme (présentation
et structure générale, style rédactionnel) incitent au respect de certaines normes édictées par le
système de formation académique et universitaire en vigueur.
L’objectif de ce cours est de proposer aux étudiants de Master un guide à suivre pour
rédiger et présenter convenablement un mémoire professionnel. Il s’adresse ainsi
indirectement à d’autres parties prenantes telles que les encadreurs et les membres du jury de
soutenance, dans l’optique de définir une grille harmonisée d’évaluation des travaux des
étudiants.
Le mémoire professionnel est un objet universitaire. Il doit être soutenu devant un jury
suivant les procédures de soutenance similaires à celles d’un jury de mémoire de recherche. Il
constitue de manière générale l’élément principal de la délivrance du diplôme. Le mémoire
professionnel tout comme le mémoire de recherche est le point le plus important de la
formation. Il est prépondérant pour la note finale. Il est l’objet le plus important pour
l’étudiant et ses enseignants. C’est par lui qu’émerge la qualité de postulat au diplôme. Son
statut et son poids sont ainsi très différents de ceux du rapport de stage. Le mémoire
professionnel doit pouvoir être exhibé, montré comme preuve de la qualité de l’étudiant
diplômé qui souhaite être accepté dans le monde professionnel où il voudrait opérer.
Après le stage, l’étudiant ayant finalisé ses recherches se doit de déposer les
exemplaires de son travail à l’administration de l’école, pour l’évaluation du contenu (fond) et
de la forme dans le respect des délais de transmission aux différents intervenants en vue de la
soutenance. En cas de besoin, une session de pré-soutenance peut être organisée pour que
l’étudiant puisse obtenir un quitus pour le dépôt définitif de son travail. Il faut souligner que
l’étudiant ne peut être autorisé à déposer son travail qu’avec le quitus écrit de son encadreur
académique. Cette opération est éventuellement accompagnée du versement d’une somme
d’argent au département de finance de l’école à titre de frais de soutenance. L’étudiant ayant
ainsi respecté toutes les contraintes administratives peut ainsi attendre avec sérénité et
patience le jour de la soutenance.
Elaborer un projet de mémoire peut se justifier aussi bien dans une perspective
administrative qu’académique.
Partant de là, la pratique de cet exercice est recommandée en se faisait relire d’abord
par les collègues puis par le directeur de mémoire. Dans le même temps, l’étudiant
dispose d’un point de départ sous le coudre, constituant une véritable feuille de route bien
qu’amendable pour le stage.
C’est enfin un bon garde-fou : reprendre son projet de recherche pour faire
régulièrement le point sur son avancement permet de ne pas perdre de vue le fait que le
dépouillement n’est pas une fin en soi, au but du chemin il y a un mémoire à écrire.
a) La définition
Plusieurs points de départ peuvent être utilisés par l’étudiant de master pour élaborer
son objet :
- les concepts ;
- les théories ;
- des modèles théoriques (par exemple des modèles d’efficacité organisationnelle)
partant sur le phénomène qu’ils souhaitent étudier, des outils, des approches
méthodologiques, les faits observés au sein des organisations, une opportunité de
tension ou encore un thème général d’intérêt pour la profession. Il peut aussi croiser
ces différents points de départ, étudier une problématique classique avec une nouvelle
approche méthodologique, appliquer une théorie à un nouveau phénomène,
réinterroger les théories au regard des problèmes rencontrés par les gestionnaires, sont
ainsi autant de voies envisageables pour élaborer un objet de recherche.
a) Le sujet
b) L’introduction
Elle donne une présentation non technique du problème. Ainsi une motivation claire à
traiter de ce problème particulier en indiquant pourquoi il est important et doit être
développée. C’est le cœur du mémoire. L’introduction esquisse le contexte, développe la
problématique, énonce les objectifs, relève l’intérêt et formule les hypothèses.
Il s’agit de présenter les éléments contextuels qui plaident pour la conduite d’une
recherche sur le sujet formulé. On pourra par exemple partir de certains travaux empiriques ou
données statistiques permettant d’étayer qu’il y a un problème. Ensuite on pourra relier cela
au contexte politique en indiquant qu’il y a des implications sur le développement
(performance de l’entreprise, lutte contre la pauvreté, le chômage). On doit pouvoir soulever à
ce niveau une controverse sur les raisons qui peuvent expliquer ce problème et sur comment
le résoudre. On doit se rassurer à la fin de ce paragraphe que le lecteur comprend ce qu’on va
étudier et que la résolution de cette question de recherche est importante pour la politique
nationale du secteur ou de l’entreprise.
2- La problématique
3- Les objectifs
Ce sont des déclarations affirmatives qui expliquent ce que le chercheur vise, cherche
à atteindre. Ils expriment l’intention générale de l’étudiant et spécifient les opérations ou actes
spécifiques que l’étudiant devra poser pour atteindre les résultats escomptés. On peut les
décliner en termes d’objectifs généraux et d’objectifs opérationnels.
b) Objectifs opérationnels
Ils précisent l’objectif général en insistant sur les points ou les aspects du problème
étudiés et les opérations à mener par l’étudiant pour atteindre l’objectif général formulé.
Les objectifs se formulent avec des verbes d’action pouvant conduire à des
observations tels que :
- observer ;
- étudier ;
- décrire ;
- définir ;
- énumérer ;
- vérifier ;
- identifier ;
- construire ;
- mesurer ;
- évaluer ;
- analyser ;
- comparer.
4- L’intérêt du sujet
5- Les hypothèses
Les problèmes de recherche explicités par des questions précises conduisent à faire des
supputations, des propositions de réponses anticipées aux questions. C’est le sens des
hypothèses. (Une hypothèse par objectif spécifique)
Méthodologie de rédaction du mémoire professionnel Page 12
L’hypothèse est un énoncé affirmatif écrit au présent de l’indicatif, déclarant
formellement des relations prévues entre deux variables ou plus. C’est une supposition ou une
prédiction fondée sur la logique de la problématique et des objectifs de recherche définis.
C’est la réponse anticipée à la question de recherche posée. La formulation d’une hypothèse
implique la vérification d’une théorie ou précisément de ses propositions. L’hypothèse
demande à être confirmée, à être infirmée ou nuancée par la confrontation des faits.
6- La revue de la littérature
La construction d’une revue de littérature part d’une question de recherche qu’on s’est
posé. C’est pour cette raison d’ailleurs que cette question de recherche doit être clairement
formulée. Il faut sélectionner les ouvrages qui se réfèrent au thème de l’étude et à la question
de recherche ou qui porte sur des problématiques liées à la question de recherche. Pour
effectuer les lectures il faut observer quelques principes :
- partir toujours de la question de recherche ;
- s’orienter vers les ouvrages de synthèse ou les articles ne comportant que quelques
dizaines de pages ;
- rechercher des documents qui présentent surtout les analyses et non surtout les
statistiques ;
- recueillir des textes qui donnent des approches diversifiées des problèmes que l’on
veut expliquer ;
Méthodologie de rédaction du mémoire professionnel Page 13
- se donner une grille de lecture. La grille de lecture est une construction qui permet de
dégager d’une part les thèmes majeurs identifiés chez les auteurs et d’autre part elle
permet de relier ces thèmes aux différentes dimensions de la question de recherche et à
son contenu global.
La revue de la littérature doit être organisée, systématisée, structurée. C’est donc dire qu’elle
n’est pas une entreprise hasardeuse, subjective, conduite selon les préférences esthétiques ou
idéologiques du chercheur. La revue de la littérature doit commencer par structurer l’exposé
des textes en se donnant des thèmes. Elle est généralement constituée d’une revue théorique et
d’une revue empirique de la littérature. Dans l’exposé d’une revue de recherche, on n’écrit
pas le titre de l’ouvrage, on annonce seulement l’auteur et la date de publication de l’ouvrage.
On ne met pas de citation, il s’agit de résumer ce que l’auteur a dit concernant l’idée évoquée
dans l’ouvrage et qui est en rapport avec les volets de la question de recherche. A la fin de
l’exposé, on donne son point de vue quant à l’apport de l’ouvrage dans l’exercice qu’on veut
entreprendre.
7) La méthodologie
C’est l’une des sections les plus importantes du projet de recherche. En effet dans la
section méthodologie, l’étudiant détaille les articulations opérationnelles de son travail qui lui
permettront de vérifier les hypothèses émises et de répondre ainsi à la question de recherche
posée. La méthodologie se déduit en deux principaux éléments : la méthode d’analyse et les
données ;
*La méthode d’analyse
Il s’agit ici de décrire les outils qui seront utilisés pour traiter empiriquement le sujet.
Ces outils peuvent être de nature quantitative ou qualitative.
Dans une approche quantitative, il est question d’analyser certains paramètres de
statistique descriptive (moyenne, écart type, pourcentage, etc.), de décrire les tests statistiques
qui seront menés et /ou les modèles économétriques à estimer. Une description claire des
variables retenues en particulier de la manière dont elles seront mesurées serait requise.
Dans une approche qualitative, l’étudiant présente les outils (analyse des documents,
étude de cas, entretien, etc.) qui lui permettent de manière descriptive de donner du sens, de
comprendre les phénomènes ou les comportements observés.
L’étudiant de Master doit présenter dans son projet de recherche les grandes lignes ou
articulations à venir de son mémoire. Il propose ainsi une vision synthétique de son travail de
recherche décomposable en parties, chapitres et sections. Le plan permet de s’assurer les
qualités de rigueur de clarté et de cohérence d’ensemble du travail. La recherche de ces
qualités fait que le plan initialement proposé n’est pas figé. Il peut être amendé au fur et à
mesure du développement de l’étude.
10) La bibliographie
Le mémoire professionnel est composé de deux parties, avec deux chapitres par partie
et deux sections par chapitre.
4.2.1 - La couverture
En principe, le sommaire est une table de matières abrégée. Il comprend entre autre les
grandes articulations du plan à savoir : l’introduction générale, les parties, les chapitres, les
sections, la conclusion générale, portant les numéros de page permettant d’y accéder.
4.2.4- La dédicace
Elle est facultative, le choix du destinataire est laissé à la libre appréciation de l’auteur
du mémoire.
4.2.5- Les remerciements (en une page)
Ils sont adressés à ceux qui ont contribué de manière significative à la réalisation du
mémoire. Cette contribution peut être financière, matérielle, scientifique ou morale. Les
remerciements doivent être motivés et présentés dans le respect de la laïcité de l’école ou de
l’université.
On peut remercier par ordre hiérarchique :
- l’encadreur académique ;
- l’encadreur professionnel ;
- l’établissement de formation ;
- la structure d’accueil ;
- toute personne ayant apporté une contribution financière ou scientifique ;
- la famille, principalement ceux des parents qui ont contribué à la formation.
Cependant, il est souhaitable que l’étudiant fasse preuve de sobriété en évitant de faire une
litanie de tous les membres de sa famille ou de tous ses amis depuis l’école primaire.
Quant aux personnes retenues, une harmonisation de leur représentation s’impose à
savoir : titre ou civilité suivi du nom et du prénom ou alors titre ou civilité suivi du
prénom et du nom.
A ce sujet, l’ordre de leur apparition dans le mémoire doit être respecté, ainsi que les
références au cas où ils proviennent d’autres ouvrages. Par ailleurs, il convient de mentionner
la page de mémoire permettant d’y accéder.
4.2.7- Le résumé
C’est un condensé, mais exhaustif que possible du travail effectué. Il donne très
succinctement l’objectif de l’étude, la méthodologie utilisée, les principaux résultats et
éventuellement les principales recommandations.
4.2.8- L’abstract
IV.2.9- L’épigraphe
C’est une pensée, une citation d’un auteur en rapport avec le mémoire.
IV.2.14- La bibliographie
C’est l’ensemble des matériaux utilisés pour concevoir et rédiger le mémoire. Les
règles de sa présentation seront indiquées au chapitre suivant.
Ce sont les documents ayant un lien direct avec le mémoire et qui permettent
d’apporter davantage l’information au lecteur (à revoir au chapitre suivant).
Le plan est essentiellement décomposable autrement dit après avoir définit le fil
conducteur du travail, il faut le repartir en tâches ou chapitres conformément à
l’esquisse de la structure du mémoire donné au chapitre 3. L’étudiant travaillera
donc chapitre après chapitre en arrêtant le contenu, définissant les sections et les
paragraphes et soutient ces éléments par rapport au mouvement général de sa
pensée. L’élaboration de ce plan conduisant à un processus de tâtonnement, de
révision et d’amélioration continue. Une fois que le plan de rédaction apparait
satisfaisant à l’étudiant et à son encadreur, il se doit de chercher les matériaux.
Les matériaux du mémoire représentent les documents, les données qui ont été
utilisés par l’étudiant. Après l’adoption du plan de rédaction, les matériaux
rassemblés doivent être classé par chapitre. Leur sélection doit être rigoureuse : on
doit prendre son de retenir que ceux qui apparaissent essentiellement à notre
démonstration.
- il faut garder tous les brouillons, les notes de préparatoires et les exemplaires
des versions abandonnées ;
- pendant la rédaction, faires des listes ; abréviations, mots à placer dans le
lexique, éléments à vérifier ou à compléter ;
- avant de commencer à rédiger un chapitre ou une partie, il faut rassembler tous
les documents afin de les avoir sur la main ;
Elles sont très importantes pour un rapport ou un mémoire. Il faut forcer l’attention du
lecteur en l’obligeant à garder à l’esprit l’ensemble de la démonstration par les
formules telles que « nous reviendrons sur ce point dans les parties suivantes »,
« comme évoqué précédemment » cela donne à votre travail un aspect plus construit.
Il n’y a pas d’espace après une parenthèse, avant une virgule, avant un point, avant et
après un tiret. Il n’y a pas de point après un titre. En ce qui concerne l’orthographe,
quelques coquilles sont inévitables. Il sera utile de penser à utiliser la vérification
d’orthographe et de grammaire de Word.
Le texte est écrit en interligne double (donc 1,5). Toutefois, certaines parties du travail
sont écrites en interlignes simples. Ce sont les parties qui viennent avant
l’introduction générale et celles qui viennent après la conclusion générale : les
remerciements, les résumés (celui en français et celui en anglais), la dédicace, la
bibliographie, les annexes, etc.
Les titres des chapitres sont centrés mais ceux des sections et sous sections sont
alignés à la marge de gauche.
- en chiffres romains (i, ii, iii, iv….) pour les pages précédents l’introduction
générale ;
Pour les pages portant uniquement les titres (introduction générale, parties,
chapitres…), on fait la numérotation sous entendues : les numéros ne sont pas
marqués mais ces pages sont prises en compte dans la suite de la numérotation.
5.3.3. La typographie
La taille de la police est 12 : c’est la taille standard des travaux scientifiques. Les gras
sont utilisés pour la présentation des titres ou pour le soulignement c'est-à-dire la mise
en relief de certains mots en groupe de mots.
La citation consiste à mentionner le texte exact avec les termes précis rédigés par
l’auteur cité. La paraphrase est la reproduction de la pensée d’un auteur reformulée
avec d’autres mots. Chaque citation ou paraphrase doit impérativement être
accompagnée de sa source sous forme de notes de bas de page ou de notes dans le
texte. Utiliser les citations avec modération. Elles doivent étager votre propre
réflexion. Pour ne pas vous rendre coupable de plagiat, respectez les règles suivantes :
Toute altération à l’intérieur d’une citation doit être mentionnée clairement on note,
soit après la citation (par exemple : « mots mis en évidence par nous » ; « traduit par
nos soins» . Pour écourter une citation en sautant les passages, remplacer ceux-ci par
[…] ou (…). Pour mettre en valeur des citations étendues utiliser en style de police
différent (italique) ou une mise en page particulière (retrait). Après la citation, insérer
un numéro de notes de bas page en exposant. Ce numéro est reporté en bas de page où
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sont mentionnés l’auteur, le titre et la page de référence de la citation. La référence
complète de la citation est spécificité dans la bibliographie en fin de travail regroupant
tous les documents.
Une référence est une indication : par la référence, le candidat donne les informations
sur la source d’une citation, d’une idée qui n’est pas de lui .pour ce faire, il doit en
indiquer l’auteur, l’ouvrage et éventuellement la page. Exemple : « l’Afrique
subsaharienne est malade et cela va durer » (Tinrid, 1960). Comme l’affirme Calot
(1967 : 224), « l’économie africaine ne peut surmonter ces nombreux obstacles sans
une réelle indépendance des Etats ».
Au cas où le candidat cite un auteur qui cite un autre, il doit donner les références de la
citation chez l’auteur qui a cité en mentionnant « cité par ». Exemple : c’est évident
aujourd’hui plus qu’hier sur le plan économique, « l’Afrique subsaharienne est malade
et cela va durer » (Tinrid, cité par Vougang, 1998 :122).
Après plus de dix éléments, il faut établir une liste de sigles et abréviations. Si elles ne
sont pas nombreuses le candidat emploie et explique l’abréviation à sa première
apparition et désormais l’utiliser sans l’expliquer.
5.3.8. La Bibliographie
Livres : Auteur, Prénom (abrégé et un point) (date), titre du livre en italique, lieu
d’édition : éditeur, nombre de pages.
Web : auteur, prénom (abrégé et un point) (date), titre de la section sur le site, nom du
site, consulté le (date) adresse sur le web.
On insère dans une annexe de l’information qui aide à comprendre la recherche : des
croquis, tableaux schémas, statistiques, figures ou questionnaires. Les annexes sont
classées par ordre de mention dans le texte. On les place après la dernière page du
texte et avant la bibliographie.
6.1- Le Dépôt
6.2. La Soutenance
6.2.2- La Soutenance
La soutenance est publique, d’une durée variable entre 45 minutes à 01 heure. Elle
comprend l’exposé oral du candidat puis les échanges (questions &réponses) avec le
jury. La soutenance a pour but :
i) Pour le candidat de :
- mettre en valeur son travail de recherche ;
- mettre en valeur les connaissances acquises pendant ses études.
Il est crucial que l’étudiant développe de la confiance en soi (il connait le sujet
puisqu’il en parle). Il faut poser tout ce que l’on a dans les mains, éloigner les petits
objets, cela évitera de triturer un stylo. Prendre une position stable, les bras de long du
corps ou sur la table et contenir les tics corporels : les mains dans les poches ou les
bras croisés sont rédhibitoires. L’étudiant doit faire glisser les feuillets de son exposé
liminaire de la gauche vers la droite. Il ne doit pas les retourner ou les empiler les uns
sur les autres. Il doit s’exprimer de manière audible et calme, prendre la parole lorsque
celle-ci lui ait donnée ou alors la demander s’il estime qu’il a des précisions
supplémentaires à apporter.
Le jury n’est pas là pour déstabiliser mais pour estimer que le candidat a le
niveau de connaissances suffisant pour l’acceptation du mémoire (on ne peut pas tout
connaitre). Le jury tient compte de certaines exigences : le mémoire est centré sur la
pratique professionnelle, la problématique est pertinente, le mémoire témoigne d’une
rigueur méthodologique dans la production et la collecte des données, le travail traite
et analyse le corpus des données, le traitement des données est pertinent, le travail
comporte une dimension critique, l’étudiant montre une maitrise du sujet par une
argumentation et une présentation pertinente.