Gazareth 2006

Statistique et méthodologie pour les
sciences sociales (23 mars-13 avril)
Pascale Gazareth
Office fédéral de la Université de
statistique Neuchâtel
Section LEB Institut de sociologie
Espace de l’Europe 10 Pierre-à-Mazel 7
2010 Neuchâtel 2000 Neuchâtel
Pascale.Gazareth@unine.ch
Pascale Gazareth, Méthodologie des sciences sociales
Statistique et méthodologie pour les

sciences sociales
Jeudi 23 mars
L’enquête par questionnaire: aspects théoriques
Jeudi 30 mars
L’enquête par questionnaire: aspects statistiques
Jeudi 6 avril
Introduction à SPSS
Jeudi 13 avril
Analyses statistiques avec SPSS
Jeudi 23 mars
L’enquête par questionnaire:

aspects théoriques
L’enquête par questionnaire dans l’ensemble des
techniques d’enquêtes en sciences sociales
Présupposés théoriques
Avantages et limites
L’élaboration d’un questionnaire
Types de questionnaires
Types et formulation des questions
Présentation et agencement du questionnaire
Jeudi 30 mars

aspects statistiques
Échantillonnage ou qui interroger?

Théorie et exemple pratique
Du questionnaire à la base de données

Codification
Création de la base de données
Travail sur les données

Jeudi 6 avril
Introduction à SPSS
Connaissance générale du logiciel

Bases de données
Saisie de données
Procédures d’import/export de données
Définition des variables
Nettoyage des données
Recodages
Jeudi 13 avril
Analyses statistiques avec SPSS
Analyses descriptives
Analyses multivariées
Graphiques
Aspects liés à l’analyse
Gestion et utilisation des output
Utilisation de pondérations

Bibliographie succincte
Singly François de, L’enquête et ses méthodes : le
questionnaire, Paris, Nathan, coll. 128, 1992.
Berthier Nicole, Les techniques d’enquête. Méthode et
exercices corrigés, Paris A. Colin, 2000.
Quivy Raymond, Van Campenhoudt Luc, Manuel de
recherche en sciences sociales, Paris, Dunod, 1988.
Freyssinet-Dominjon Jacqueline, Méthodes de
recherche en sciences sociales, Paris, Montchrestien,
1997.
Javeau Claude, L’enquête par questionnaire. Manuel à
l’usage du praticien, Bruxelles, Ed de l’Université libre
de Bruxelles, 1971.
Jeudi 23 mars

aspects sociologiques
L’enquête par questionnaire dans l’ensemble des
techniques d’enquêtes en sciences sociales
Avantages et limites
L’élaboration d’un questionnaire
Types et formulation des questions
Présentation et agencement du questionnaire

La place de l’enquête par
questionnaire
Questionnaire Entretien
Méthodes mixtes
Enquête
(monographies etc.)
Recherche en
sciences sociales
Etudes
Observation documentaires
Choisir sa technique d’enquête
Est-ce judicieux?
Les différentes méthodes reposent sur des
présupposés théoriques distincts
Chacune produit un matériel d’analyse spécifique
Chacune permet de répondre à un type de
questionnement / de fournir un type de réponse
Est-ce faisable?
Moyens à dispositions (ressources)
Accessibilité du matériel / de la population

Une démarche avant tout déductive, reposant sur

un savoir / des hypothèses préalables
[≠ entretien qui peut aussi être inductif]
«Comme elle a pour objectif de produire de la

connaissance, l’enquête par questionnaire ne se
situe pas à un niveau purement empirique. Elle
engage un point de vue théorique, une vision du
monde selon laquelle le social est déterminé
socialement »
François de SINGLY, p.22.
Le savoir produit par questionnaire
Accéder à ce que les individus disent de leur propre

situation, de celle des autres ou de la société
[= entretien]
Valeur de la connaissance ordinaire
Æ les déclarations des gens reflètent la réalité sociale
Accès aux discours, pas aux faits / réalité:
Æ les statistiques ne sont pas des faits réels mais des faits
construits censés représenter des faits réels
Une photographie à un moment précis
intrinsèquement liée à ce moment et aux
interactions qui y déploient leurs effets
=> Objectivité relative
Le savoir produit par questionnaire
Interactions
Rendre compte d’une activité ou d’une opinion en
dévoilant les facteurs qui influencent sur celle-ci
Expliquer ce que les gens font/disent par ce qu’ils
sont
Statistiques
Chiffres descriptifs: dénombrer
Chiffres explicatifs: mettre à jour des causalités
≠ sondage d’opinion: produire le chiffre qui parle
Avantages et inconvénients (1)
Expliquer des conduites, décrire des pratiques, évaluer

Accès aux interactions non visibles ou cachées
Faits qui échappent à la perception ordinaire
(déterminismes sociaux, etc.)
Opinions peu avouables (racisme, etc.)
Standardisation => comparabilité
Entre individus, entre pays, dans le temps
Légitimité « scientifique » du chiffre
Objectivité
Exhaustivité / représentativité

Avantages et inconvénients (2)
Habitude des questionnaires

Moindre appréhension, les gens répondent assez volontiers
Lassitude + effets d’apprentissage et de mimétisme
Méfiance (« situation officielle de perquisition »)
Coût financier
Grands échantillons
Récolte (photocopies < téléphone < enquêteurs/enquêtrices)
Infrastructures (échantillonnage, stockage, informatique, etc.)
Stratégies: données secondaires (SIDOS), synergies (omnibus)
Compétences et matériel informatique et statistiques
logiciels d’analyse statistique
Types d’enquêtes par questionnaire
Sondages exhaustifs
Toute la population est interrogée
Ex: recensement
Sondages aléatoires
Par échantillon représentatif de la population mère
Ex: enquêtes OFS
Sondages par quotas
Par échantillon dont la taille est définie a priori
Ex: sondages électoraux ou marketing
Panels
Même échantillon interrogé à intervalles réguliers
Ex: Panel suisse de ménages
Questionnaires auto-administrés
La personne remplit elle-même le questionnaire
Ex: recensement (par poste + sur Internet)
Questionnaires téléphoniques
Médiation d’un-e enquêteur/enquêtrice
Ex: OFS/ESPA, Panel suisse de ménages
Questionnaires en face-à-face
Situation similaire à un entretien formel
Ex: recensement (France), enquêtes de type
ethnographiques auprès de populations marginales
Avec ou sans enquêteur/enquêtrice?

Avantages de la médiation d’un-e enquêteur-trice
Standardisation accrue: la médiation permet d’orienter les
répondant-e-s si une question n’est pas claire
Utilisation de supports spéciaux (p.ex. faire réagir les gens à
des images, à un enregistrement vidéo)
Accès facilité à certaines populations
Inconvénients
Biais liés à l’interaction enquêteur-enquêté
Désirabilité accrue (ou sabotage si le contact ne passe pas)
Coût
Importance de la formation des enquêteurs-trices pour limiter
le plus possible les biais

Les étapes de la démarche
a. La construction de l’objet
b. La rédaction du questionnaire
c. Les tests et améliorations
d. La préparation de l’enquête proprement dite
e. La passation du questionnaire
f. La constitution de la base de données
g. L’analyse
h. L’écriture et la diffusion des résultats
L’agencement du questionnaire
Présentation de l’enquête et première question

Elles mettent en confiance et donnent le ton
L’ordre et l’enchaînement des questions
Agrément pour l’interviewé-e
Conditionnement entre questions qui se suivent
Changements de thèmes clairement identifiables
Les filtres
Parfois utiles, mais ne pas en abuser
La longueur
Équilibre entre information et sollicitation
Chaque information doit être nécessaire
Types de questions
Questions fermées
Liste prédéterminée et finie de modalités de réponses
Réponse unique ou réponses multiples
Ex: oui / non (QCM)
Questions ouvertes
Réponse libre, non prévue à l’avance
Ex: Quelle politique culturelle souhaiteriez-vous?
Questions mixtes (semi-ouvertes ou semi-fermées)
Liste prédéterminée + modalité ouverte
Ex: Vous habitez un appartement/une maison/autre: précisez
Échelles
Objet des questions
Questions « objectives » (factuelles)

Questions portant sur des faits
Æ sexe, âge, type de logement, loisirs, etc.
Questions « subjectives » (opinions)

Questions portant sur des opinions, des valeurs,
des appréciations ou évaluations, des attitudes
(prédisposition à l’action p.ex.), des attentes,
etc.
Carnets

Questionner la non-réponse
Quand les gens ne répondent pas, ça a du sens!

Pas concerné-e
Réfractaire aux questionnaires
Attention: ce sujet est sensible!
Importance de recueillir des informations sur
les non-réponses
Mini-questionnaire pour non-répondant-e-s
Améliorer la prise de contact (motivations)
Améliorer l’interprétation des résultats
Calcul des pondérations
La formulation des questions

Chaque question devrait être comprise de la même
manière par chaque répondant-e (présupposé théorique)
Éviter les termes ambivalents Æ « Pensez-vous qu’il faut
être plus sévère avec les criminels les plus dangereux ? »
Une seule question par question Æ « Êtes-vous favorable
au port de la ceinture à l’arrière des voitures? »
Double-négations Æ « Ne pensez-vous pas qu’on n’aurait
pas dû introduire le système de Bologne? »
Langage adapté aux répondant-e-s
Éviter les termes compliqués, spécialisés ou élitistes
Æ « Votre habitus vous porte-t-il à goûter les mignardises ?»
Sans exagération Æ « kes tu mat dabor che 1 meuf? »

Le poids des mots

« Croyez-vous en Dieu? » Æ 81% de oui
« Est-ce-que vous croyez en Dieu? » Æ 66% de oui
Questions orientées et effets d’imposition
Réponses induites / favorisées
« Ne pensez-vous pas que…? »
Désirabilité sociale
« Etes vous pour ou contre la promotion des femmes dans
les entreprises? »
Bonne volonté à répondre mais
tout le monde n’a pas une opinion sur tout
Lutter contre les effets d’imposition

Établir un équilibre entre les modalités positives
et les modalités négatives
Être vigilent à la tonalité des mots
Questionnement indirect avec référence à un
collectif légitimant
« Il y a des gens qui pensent que…; êtes-vous d’accord avec
ce discours ?», « il y a beaucoup de gens qui souffrent d’un
problème physique ou psychique qui les gênent dans leur vie
quotidienne; est-ce votre cas aussi? »
Autoriser les doubles ou triples réponses
Inclure une réponse « sans opinion »
Favoriser l’expression personnelle
Être proche des catégories de pensée des interviewé-e-s
(langage)
Être attentif aux mots introductifs
Æ pensez-vous, trouvez-vous, diriez-vous?
Garantir la protection des personnes
Æ droit au secret / tout le monde n’a pas envie de
répondre sur tout ; anonymat et traitement collectif de
l’information ; échelles de lettres ; cohérence identitaire
Exigence de cohérence expressive
Æ enchaînements logiques
Problèmes de délégation: au nom de qui la personne doit-
elle répondre?
Æ position de groupe vs position individuelle
Éviter les erreurs techniques

Une seule question par question
Ménager la mémoire des interviewé-e-s
Æ nombre excessif de modalités de réponse
Échelles: positions extrêmes et positions
centristes
Éviter les négations et double-négations
Intensités et fréquences des pratiques claires
Ordre des questions
Passation: besoin de rigueur et formation
La formulation des réponses
Exhaustivité et exclusivité
Parcimonie du nombre de modalité
Mémoire des répondant-e-s
Les plus probables en premier
« Avez-vous: une salle de projection? Un DVD ?
Un téléviseur? Une vidéo? »
Unité de matière
« Vous regardez des films: type A? type B? Jamais? »
Équilibre des propositions
Autant d’items dans un sens que dans l’autre sens
Les réponses sous forme d’échelle
Équilibre et clarté des termes

Jamais – parfois – souvent – régulièrement
Continuum
Positions extrêmes + centristes
Homogénéité des référents
0 = pas du tout satisfait, 10 = tout à fait satisfait
Æ identique pour toutes les questions de satisfaction
Neutralité pour des sujets sensibles
F–D-T-G-Z-S-J-B-K-P-M
(extrême droite) (extrême gauche)

Les contraintes pratiques
Questionnaire auto-administré
Importance de l’apparence (lisibilité, agrément)
Clarté des enchaînements et des renvois internes (filtres)
Lettre de présentation et enveloppe-retour
Questionnaire téléphonique
Pénibilité pour la personne interviewée (position)
Clarté des enchaînements et des transitions
Supports électroniques: CATI et saisie directe
Questionnaire en face-à-face
Savoir-être des enquêteurs/enquêtrices (ponctualité,
apparence, politesse, écoute, empathie, etc.)
Supports électroniques: CAPI et saisie directe
Conclusion
L’élaboration d’un questionnaire est un

exercice complexe qui demande de la rigueur
et de l’expérience
L’objectivité quantitative est un leurre
Veiller à minimiser autant que possible les
nombreux biais potentiels
Être conscient-e des limites des résultats qu’on
produit et ne pas faire dire aux chiffres présentés
plus que ce qu’ils disent vraiment
Æ honnêteté scientifique
Jeudi 30 mars

aspects statistiques
Échantillonnage ou qui interroger?

Théorie et exemple pratique
Du questionnaire à la base de données

Codification
Création de la base de données
Méthodes d’échantillonnage
Population-mère (N) Æ échantillon (n)

Échantillons probabilistes:
Échantillon aléatoire simple
Échantillon stratifié
Échantillon par grappes
Échantillons empiriques
Échantillon par quotas
Échantillons où le hasard est reconstruit
Échantillon non représentatifs
Échantillons probabilistes
Chaque individu a une probabilité, connue et

non nulle, d’être sélectionné
Résultats généralisables, marge d’erreur calculable
Les individus sélectionnés sont désignés
nommément Æ Biais des non-réponses
Personnes inatteignables ou refusant de participer
Baisse de la fiabilité des estimations
Disposer d’une liste de la population mère
Sans omission ni répétition
Actuelle / à jour
Échantillon aléatoire simple
Attribuer un numéro (1-N) à chaque individu

dans la population mère
Sélectionner les n individus à interroger
Méthode de la loterie Æ « main innocente »
Méthode des chiffres aléatoires
Table de chiffres ou Excel: fonction =ALEA ( )
Méthode du tirage systématique
a) choisir un point de départ au hasard
b) à partir de ce point, sélectionner chaque énième
individu (si 200 sur 5000: chaque 25ème)

Échantillon stratifié
Classification de la population en sous-populations
(strates)
signifiantes pour l’objet d’étude
identifiables dans la population mère
Ex. : enquêtes nationales auprès des ménages: grandes régions
Tirage aléatoire simple dans chaque strate
Même taux de sondage dans chaque strate
Æ on garde la représentativité
Taux différent dans chaque strate
Pour réduire les coûts
Pour étudier un sous-groupe particulier
Pour avoir un échantillon de même taille dans chaque strate
(dans ce cas, probabilité inégale de sélection)
Échantillon par grappes (ou par groupes)
Base de sondage = groupes liées / hiérarchisés entre eux

Des cadres dans des usines, des habitants dans des immeubles
On sélectionne aléatoirement des grappes (et non plus des
individus) et on interroge tous les individus de la grappe
Avantages et inconvénients
On a pas besoin de connaître la population mère
Moindre dispersion des sujets à interroger
Moindre précision Æ besoin d’un échantillon plus grand
Besoin de n grappes de taille proche et pas trop importante
Cas particulier:
Sondage aréolaire : quadrillage d’un espace géographique
Tirage à plusieurs degrés (écoles/classes/élèves)
Échantillons empiriques
Quand on a pas de base de sondage disponible

Hasard reconstruit (quotas ou critère objectif)
On essaie de reconstruire une certaine
représentativité ou du moins une certaine
impartialité
Expérimentation: groupe test / groupe de contrôle
… ou non (échantillon non représentatifs)
Critères sociologiques > représentativité statistique
Échantillon par quotas (ou proportionnel)
Modèle réduit de la population mère

à partir d’informations statistiques connues à jour
concernant la composition de la population mère
Hypothèse: si les caractéristiques connues
(variables/groupes de contrôle) sont reproduites,
les autres le seront aussi
Taille de chaque groupe de contrôle = quota
Quotas simples ( x femmes et y 20-25 ans) ou croisés
Difficulté en hausse à trouver les interviewé-e-s
Consignes pour garantir hétérogénéité (personnes qui
ne se connaissent pas, dispersion, horaires, …)
Échantillons où le hasard est reconstitué
Hasard synthétique ou randomisation

On se fixe un critère pour sélectionner les
interviewé-e-s Æ élimine le biais de sélection
Méthode des itinéraires (point de départ aléatoire
puis progression géographique prédéterminée)
Tirage aléatoire par téléphone (numéros générés
aléatoirement, indépendamment de l’annuaire)
Échantillonnage par intervalle (tous les n visiteurs
ou usagers, tous les n jours, …)
Sélection dans le ménage (le énième membre du
ménage, le prochain ayant son anniversaire, …)
Échantillons non représentatifs
Critères sociologiques et non plus statistiques

Possibles mais résultats non généralisables
Méthode des unités type (choix raisonné)
Individus « typiques » ou « moyens » (élèves d’une école
proche du profil moyen des écoles du pays)
Méthode « boule-de-neige »
Groupes avec caractéristiques rares
Étude de réseaux relationnels (amis, connaissances)
Échantillon spontané ou accidentel
= de volontaire ou de convenance (Sortie de
supermarché, retour postal de 20%, …)
Peu justifiable, non généralisable même si n est grand
Choisir sa méthode
Selon la population de base, les objectifs, les moyens

Combinaisons possibles
Critère de la taille de l’échantillon
Les méthodes probabilistes pour les grands échantillons
(grande imprécision si < 80 cas)
Les méthodes empiriques pour les petits
(quotas très biaisés si > 3000 cas)
Toutes les méthodes ont des forces et des faiblesses

Æ l’important, c’est
la cohérence avec le projet de recherche
la rigueur de l’application et de l’analyse
Les pièges des échantillons
Généralisation abusive
Selon l’enquête, 65% des Suisses sont des femmes
Non-réponse
Population non sélectionnée
Écart entre échantillon sélectionné et échantillon
réellement interrogé
Échantillon mal fait
La qualité prime sur le nombre
Élection présidentielle américaine 1936:
5000 personnes bien choisies > 10 millions spontané
La taille de l’échantillon
Dépend
Des objectifs en terme de représentativité
Est-ce un objectif? Si oui, quelle précision veut-on?
De l’homogénéité de la population
Des ressources
Exemple de formule (aléatoire - erreur à 5%*)
n = N / (N*0,000625 + 1)
N = 1000 Æ n = 614
N = 5000 Æ n = 1213
N = 6000 Æ n = 1264
*si tous les cas sélectionnés dans l’échantillon sont interrogés,
alors les résultats auront 95% de chances d’être représentatifs
Échantillon aléatoire avec Excel
1. Base de données avec population mère

2. Introduire une fonction aléatoire:
=ALEA( ) [*100]
Nouvelle colonne contenant des chiffres
aléatoires entre 0 et 1 [entre 0 et 100]
3. Trier la base de données selon la nouvelle
colonne
4. Sélectionner les n premières lignes ou selon
la méthode choisie

Du questionnaire à la base de
données
Le codage des données
Des questions aux variables
Le guide de codage
La création de la base de données
La saisie des données
Le travail sur les données
Le nettoyage des données
La création de nouvelles variables
(recodages, scores etc.)
Le codage des données Document

Microsoft Word
Le principe de base
Une question = une variable = un code
Conserver l’information la plus détaillée possible
Les exceptions
Les questions avec filtres
Les réponses multiples
Sollicitées Æ combinaisons ou décomposition
Non sollicitées Æ non-réponse ou code spécifique ou ®
Les réponses de type classement
Les questions ouvertes
Quantitatives: combien avez-vous…? Æ valeur indiquée
Qualitatives: liste ou catégories a postériori

Le codage des données
Quelques règles pratiques

Si questionnaire auto-administré: faire figurer le
codage sur le questionnaire est pratique mais peut
être gênant pour les répondant-e-s Æ choix
Au plus près du questionnaire pour réduire les
erreurs
Même systématique: lecture en ligne ou en colonne
Code(s) pour les non-réponses (cases vides non
souhaitable pour le nettoyage et selon les logiciels)
Des chiffres et/ou des lettres
Le guide de codage
Un document évolutif, à préparer en même

temps que le questionnaire et à tester
Un document à tenir à jour !
Annoter les imprévus pour pouvoir traiter tous les
cas de la même manière
Standardisation
Coordination si travail se fait à plusieurs
Cahiers des modifications
Exemple
Sécurité dans les TPF Document
Microsoft Word

La saisie des données
Une tâche fastidieuse qui demande de la

concentration
À deux c’est mieux!
Les techniques informatisées de saisie

automatique
Choix du logiciel
Vérification et nettoyage/toilettage
Rechercher les erreurs
Les lignes / colonnes incomplètes
Les codes abhérents / hors codification
Les filtres et les codes liés
Les données manquantes
Outils
Fonctions filtres dans excel
Tableaux de fréquence
Recherche des incohérences (retraité de 16 ans, …)
Plausibilisations
Utiles, mais attention à ne pas aller trop loin!

Créer de nouvelles variables
Recodages: regrouper des catégories

Catégorisations de variables continues
Intervalles de même amplitude vs de même poids
Intervalles basés sur la répartition
Intervalles basés sur des normes (SMIC, retraite,…)
Fusion des réponses à plusieurs questions
Variables synthétiques
Échelles (ou scores)
Indices (ou index)

Gazareth 2006

Transféré par

Informations du document

Titre original

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Gazareth 2006

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Statistique et méthodologie pour les

sciences sociales (23 mars-13 avril)

Statistique et méthodologie pour les

L’enquête par questionnaire:

Pascale Gazareth, Méthodologie des sciences sociales

L’enquête par questionnaire:

Échantillonnage ou qui interroger?

Du questionnaire à la base de données

Pascale Gazareth, Méthodologie des sciences sociales

Connaissance générale du logiciel

Pascale Gazareth, Méthodologie des sciences sociales

Analyses statistiques avec SPSS

Pascale Gazareth, Méthodologie des sciences sociales

Pascale Gazareth, Méthodologie des sciences sociales

L’enquête par questionnaire:

Pascale Gazareth, Méthodologie des sciences sociales

Pascale Gazareth, Méthodologie des sciences sociales

Choisir sa technique d’enquête

Pascale Gazareth, Méthodologie des sciences sociales

Une démarche avant tout déductive, reposant sur

«Comme elle a pour objectif de produire de la

Pascale Gazareth, Méthodologie des sciences sociales

Le savoir produit par questionnaire

Accéder à ce que les individus disent de leur propre

Pascale Gazareth, Méthodologie des sciences sociales

Avantages et inconvénients (1)

Expliquer des conduites, décrire des pratiques, évaluer

Pascale Gazareth, Méthodologie des sciences sociales

Habitude des questionnaires

Types d’enquêtes par questionnaire

Avec ou sans enquêteur/enquêtrice?

Pascale Gazareth, Méthodologie des sciences sociales

Pascale Gazareth, Méthodologie des sciences sociales

Présentation de l’enquête et première question

Objet des questions

Questions « objectives » (factuelles)

Questions « subjectives » (opinions)

Pascale Gazareth, Méthodologie des sciences sociales

Quand les gens ne répondent pas, ça a du sens!

La formulation des questions

Pascale Gazareth, Méthodologie des sciences sociales

Le poids des mots

Pascale Gazareth, Méthodologie des sciences sociales

La formulation des questions

Lutter contre les effets d’imposition

La formulation des questions

Éviter les erreurs techniques

Pascale Gazareth, Méthodologie des sciences sociales

Les réponses sous forme d’échelle

Équilibre et clarté des termes

Pascale Gazareth, Méthodologie des sciences sociales

L’élaboration d’un questionnaire est un

L’enquête par questionnaire:

Échantillonnage ou qui interroger?

Du questionnaire à la base de données

Pascale Gazareth, Méthodologie des sciences sociales

Population-mère (N) Æ échantillon (n)

Chaque individu a une probabilité, connue et

Échantillon aléatoire simple

Attribuer un numéro (1-N) à chaque individu

Pascale Gazareth, Méthodologie des sciences sociales

Échantillon par grappes (ou par groupes)

Base de sondage = groupes liées / hiérarchisés entre eux