Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Introduction à la sociologie
• Bibliographie
• BARBUSSE, B. et GLAYMANN, D. (2004). Introduction à la sociologie, Vanves:
Foucher.
• BERTHELOT, J.-M. (2005). La construction de la sociologie, Paris: Presses
universitaires de France.
• BOUDON, R., BESNARD, P., CHERKAOUI, M., et LÉCUYER, B.-P.(dir.) (2005).
Dictionnaire de sociologie, Paris: Larousse.
• DURAND, J.-P. et WEIL, R. (2006). Sociologie contemporaine, Paris: Vigot.
• FERRÉOL, G. et NORECK, J.-P. (2007). Introduction à la sociologie, Paris: Armand
Colin.
• FLEUTÔT, D., BARBUSSE, B., GLAYMANN, D., LETESSIER, J.-Y., et MADELAINE, P.
(2006). Sociologie: analyses contemporaines, Vanves: Foucher.
• MOLÉNAT X.(dir.) 2009. La sociologie. Histoire, idées, courants, Auxerre:
Sciences Humaines.
• RIUTORT, P. (1996). Premières leçons de sociologie, Paris: Presses universitaires de
France.
• ARBORIO, A.-M. et FOURNIER, P. (1999). L'enquête et ses méthodes: l'observation directe, Paris: Nathan - 128.
• BARBUSSE, B. et GLAYMANN, D. (2004). Introduction à la sociologie, Vanves: Foucher.
• BEAUD, S. et PIALOUX, M. (2005). Retour à la condition ouvrière, Paris: 10/18.
• BEAUD, S. et WEBER, F. (1998). Guide de l'enquête de terrain, Paris: La Découverte.
• BEAUD, S., CONFAVREUX, J., et LINDGAARD, J. (2006). La France invisible, Paris: La Découverte.
• BECKER, H.S. (1985). Outsiders: études de sociologie de la déviance, Paris: A.-M. Métailié.
• BECKER, H.S. (1986). "Biographie et mosaïque scientifique." Actes de la recherche en sciences sociales, n.62/63, p.
105-110.
• BECKER, H.S. (2002). Les ficelles du métier, Paris: La Découverte.
• BERNARD DE RAYMOND, A. (2003). "Le marché aux fruits et légumes de Rungis (entretien)." terrains & travaux, n.4,
p. 82-110.
• BERTHELOT, J.-M. (2005). La construction de la sociologie, Paris: Presses universitaires de France.
• BLANCHET, A. et GOTMAN, A. (1992). L'enquête et ses méthodes: l'entretien, Paris: Nathan - 128.
• BOLTANSKI, L. (1982). Les cadres: la formation d'un groupe social, Paris: Editions de Minuit.
• BOUDON, R., BESNARD, P., CHERKAOUI, M., et LÉCUYER, B.-P.(dir.) (2005). Dictionnaire de sociologie, Paris:
Larousse.
• BOURDIEU, P.(dir.) (1993). La misère du monde, Paris: Seuil.
• BOURGOIS, P. (2001). En quête de respect. Le crack à New York, Paris: Seuil - Liber.
• BOZON, M. et HERAN, F. (2006). La formation du couple: textes essentiels pour la sociologie de la famille, Paris:
Découverte.
• DE SINGLY, F. (1992). L'enquête et ses méthodes: le questionnaire, Paris: Nathan.
• DESROSIÈRES, A. (1998). "L'opposition entre deux formes d'enquête: monographie et statistique." p. 1-9 in Justesse
et justice dans le travail, sd BOLTANSKI, L. et THÉVENOT, L. Paris: PUF.
• DURKHEIM, E. (2007 [1895]). Les règles de la méthode sociologique, Paris: PUF/Quadrige.
• FOOTE WHYTE, W. (1996). Street corner society, Paris: La Découverte.
• FOURNIER, P. (2001). "Attention dangers! Enquête sur le travail dans le nucléaire." Ethnologie française, vol.37, n.2, p.
69-80.
• GIRARD, A. (1964). Le choix du conjoint, Paris: Presses universitaires de France.
• HUGHES, E.C. (1996). "La place du travail de terrain dans les sciences sociales." p. 267-279 in Le
regard sociologique, sd HUGHES, E.C. Paris: Editions de l'EHESS.
• JASPARD, M. et EQUIPE ENVEFF. (2001). "Nommer et compter les violences envers les femmes: une
première enquête nationale en France." Population et sociétés, n.364.
• KAUFMANN, J.-C. (1996). L'entretien compréhensif, Paris: Nathan - 128.
• KAUFMANN, J.-C. (2001). Corps de femmes, regards d'hommes: sociologie des seins nus, Paris:
Pocket.
• MARRY, C. (2004). Les femmes ingénieurs: une révolution respectueuse, Paris: Belin.
• MARUANI, M. (2006). Travail et emploi des femmes, Paris: La Découverte/Repères.
• MERTON, R.K. (1965). Eléments de théorie et de méthode sociologique, Paris: Plon.
• MICHELAT, G. (1975). "Sur l'utilisation de l'entretien non-directif en sociologie." Revue française
sociologie, vol.16.
• PENEFF, J. (1992). L'hôpital en urgence, Paris: Métailié.
• PERETZ, H. (1998). Les méthodes en sociologie: l'observation, Paris: La Découverte - Repères.
• RIUTORT, P. (1996). Premières leçons de sociologie, Paris: Presses universitaires de France.
• SAINSAULIEU, R. (1977). L'identité au travail, Paris: Presses de la FNSP.
• STOUFFER, S.A. (1949). The American soldier, Princeton: Princeton University Press.
• STRAUSS, A. et CORBIN, J. (2003). "L'analyse de données selon la grounded theory. Procédures de
codage et critères d'évaluation." p. 363-379 in L'enquête de terrain, sd CEFAÏ, D. Paris: La
Découverte.
• WEBER, M. (1992 [1904]). Essais sur la théorie de la science, Paris: Plon - Agora Pocket.
• WEBER, M. (1997 [1971]). Economie et société., Paris: Plon.
Objectifs du cours
• Compréhension de la démarche sociologique
• Familiarisation avec les méthodes d’investigation empirique
• Connaissance des grands auteurs et des grands courants
• Compréhension de quelques questionnements transversaux à la discipline
Des savoirs et savoir-faire utiles d’un point de vue sociologique
Pour l’universitaire:
– Des bases définitionnelles indispensables pour la suite du cursus en
sociologie
– Capacité de réflexion, de lecture critique, de synthèse
– Comprendre la pluralité d’approches possibles sur un même objet
– Compétences rédactionnelles
• Partie 1 : Qu’est-ce que la sociologie ?
Axe 1 :
La sociologie, une démarche d’analyse scientifique
du social
Axe 2 :
Grands auteurs et grands courants (1) – La
naissance de la sociologie
Axe 3 :
Grands auteurs et grands courants (2) - Les grands
courants de la sociologie moderne
• Partie 1 : Qu’est-ce que la sociologie ?
Étymologie:
socius
Sociologie
logos
• socius: celui qui est capable de mettre de l’ordre dans ce qu’il regarde, de
communiquer et d’interagir.
• Logos : parole, discours, théorie, logique
Axe 1 : La sociologie, une démarche d’analyse scientifique du social
• La Commune de Paris est néanmoins proclamée le 28 mars 1871 et le Comité central lui remet ses pouvoirs. Son nom fait à la
fois référence aux traditions communales et à la Commune insurrectionnelle qui renversa la royauté le 10 août 1792.
• La société change et se posent des questions sociales.
• Des auteurs s’intéressent aux nouveaux problèmes de
la société (comme le manque de place dans les villes
et l’augmentation de la pauvreté).
• La naissance de la sociologie est indissociable de ce
contexte historique.
• Qu’est-ce que le regard sociologique?
• Remettre en cause les évidences sociales.
• Depuis notre naissance la société impose un cadre de
vie avec des normes et des valeurs que l’on prend
souvent pour notre réalité.
• La sociologie interroge cette réalité qui semble aller de
soi: les codes, comportements et normes de politesse.
• Remise en cause : les individus ne sont pas tous différents,
uniques.
• Leurs comportements sont souvent dictés par leur entourage,
milieu. Nous sommes influencés.
• Formes de contraintes: le collectif nous impose des règles.
• Les Hommes sont malgré tout soumis a des règles dictées par
la société.
• BUT:
• Déconstruire ce qui est évident et aller chercher plus loin. Ces
phénomènes sont caractéristiques d’une époque et d’une
société? Le sociologue cherche a rompre avec les idées
reçues, les prénotions et les met a distance.
• Note: les prénotions ne sont pas forcément fausses mais il
faut comprendre pourquoi.
• Lectures plurielles de la société.
• Il existe des lectures plurielles de la société c’est pourquoi la
sociologie peut être différente selon les pays, auteurs,
époques, méthodes,…Beaucoup de sociologues se
demandent ce qui est le plus important l’ACTEUR ou le
SYSTEME.
• Acteur: Individus sont autonomes, ils doivent par eux même
trouver les solutions. Philosophie libérale.
• Système: la société détermine nos actions. Elle n’est certes
pas la seule responsable des Hommes mais les influence.
• A quoi sert la sociologie?
• Le sociologue est dans une situation délicate car il est lui-
même issu de cette société par laquelle il a été influencé. On
doit donc mettre a distance toute opinion pour rester neutre.
• Notre but n’est jamais d’émettre un jugement mais d’essayer
de comprendre.
• Refus catégorique de l’Ethnocentrisme : être centré sur ces
propres valeurs sociales, les autres sont inférieures. Peut
mener a l’intolérance.
Axe 3- les grands courants de la sociologie
- Il introduit les notions de sociologie et publie en 1748 : "De l’esprit des lois".
Dans cet ouvrage, il établit des relations stables entre les institutions juridiques
et politiques et les conditions de vie des individus en société.
- Il se penche sur le pouvoir politique et expose une théorie en mettant en
relation les principales formes de pouvoir politique avec l’idéal social dominant.
- Il montre que quand l’idéal social diminue, le régime se corrompt.
- Pour palier cela, il propose le principe de séparation des pouvoirs qui nécessite
la notion d’indépendance entre eux.
Exécutif
Judicaire
Législatif
- La conception positive de la loi de Montesquieu (humaniste par excellence)
intéressera Durkheim qui dira de lui : "non seulement Montesquieu a compris
que les choses sociales sont objets de science, mais il a établi les notions clés
indispensables à la constitution de cette science".
• Rousseau (1712 - 1778)
• Il croit en la bonté originelle de l’homme. Il
publie en 1762 : "Du contrat social" dans
lequel il rappelle combien l’état civil est
souhaitable en ce qu’il substitue en l’homme
la justice à l’instinct, la raison à l’impulsion
physique.
• Il propose une nouvelle théorie pour fonder la
légitimité du pouvoir politique : "Liberté,
égalité, fraternité" (Etait-ce un idéalisme ?)
2. Les pères fondateurs de la sociologie
• Emile Durkheim(1858 - 1917) :
Sociologue français, né dans une famille juive pratiquante. A l'issue de
l'Ecole Normale Supérieure, il enseigna le droit et la philosophie avant
d'entreprendre la rédaction d'ouvrages de sociologie et d'enseigner
cette matière nouvelle à Bordeaux, puis à la Sorbonne à partir de 1902.
- Deuxième étape : une activité est une activité sociale si le sens que je lui donne
se rapporte au comportement d’autrui, c’est-à-dire qu’à un certain degré, cette
activité est influencée par la situation des autres, par ce que font les autres autour
de moi.
Pour comprendre l’activité sociale, il faut donc comprendre le sens que les
individus assignent à leurs actions. Le point de départ de l’analyse est donc
individuel : on parle d’individualisme méthodologique.
• But : comprendre les deux grands paradigmes sociologiques à partir des
thèses de Durkheim, Marx et Weber
• Le paradigme sociologique
• Le paradigme déterministe et le paradigme actionniste
• Le paradigme sociologique
• « ensemble d’énoncés portant, non sur tel ou tel aspect des sociétés,
mais sur la manière dont le sociologue doit procéder pour construire une
théorie visant à expliquer tels ou tels aspects des sociétés ». Boudon R.
et Bourricaud F. (2000). Dictionnaire critique de la sociologie.
• Une vision du monde
• Un langage, un vocabulaire
• Un ensemble de théories qui sont compatibles avec cette vision du
monde
• Un ensemble de problèmes, de questions descriptibles dans le langage
théorique considéré
• Un ensemble de techniques pour résoudre ces problèmes
• Des modèles, des solutions
• Le déterminisme
• Le fait social est extérieur et oriente le comportement des
individus
• Le fait social ne s’explique que par des phénomènes qui lui sont
antérieurs ou préexistants
• L’accent est mis sur l’action de la société, de ses principales
institutions et de ses structures sur le comportement des individus
• La société prime sur les individus
• Cf? Durkheim et Marx
• L’actionnisme
• Le fait social est une action posée en fonction des actions
des autres
• Le fait social s’explique par les signification que les
individus attribuent à leurs comportements, expériences et
actions.
• L’accent est mis sur l’action des individus sur la structure
• Les individus sont conçus comme des acteurs individuels ou
collectifs qui peuvent créer ou modifier les principales
institutions de la société. Cf Weber
• L’interactionnisme
• Le fait social se construit dans les interactions entre les
individus
• Le fait social se construit à travers le sens que chaque individu
donne à ses actions et aux actions des autres.
• L’accent est mis sur l’action des individus sur la structure
• Durkheim
• Thèse:
La modernisation de nos sociétés repose sur un processus
de différenciation sociale. Durkheim (1893, de la division du
travail social
La solidarité:
= un ensemble de liens grâce auxquels les membres d’une société
assurent et maintiennent une cohésion
- la solidarité mécanique ;
- la solidarité organique
la solidarité mécanique
- sociétés préindustrielles, traditionnelles
- Similitude entre les individus qui partagent les mêmes valeurs et les
mêmes compétences
- La conscience collective domine fortement les consciences individuelles
• La solidarité mécanique
• Conscience collective = « ensemble des croyances et
des sentiments communs à la moyenne des membres
d’une société (qui) forment un système qui a sa
propre vie ».
• La solidarité organique
• Sociétés modernes techniquement avancées
(spécialisation)
• Différences et complémentarité des individus: la
division du travail.
• La conscience collective pèse moins sur les
consciences individuelles.
• De la solidarité mécanique à la solidarité organique
= la différenciation
La division du travail,
La spécialisation
Pour Marx:
Économie: système de rapports sociaux entre groupes
concrets qui participent aux processus de production