Vous êtes sur la page 1sur 62

Introduction à la sociologie

Introduction à la sociologie
• Bibliographie
• BARBUSSE, B. et GLAYMANN, D. (2004). Introduction à la sociologie, Vanves:
Foucher.
• BERTHELOT, J.-M. (2005). La construction de la sociologie, Paris: Presses
universitaires de France.
• BOUDON, R., BESNARD, P., CHERKAOUI, M., et LÉCUYER, B.-P.(dir.) (2005).
Dictionnaire de sociologie, Paris: Larousse.
• DURAND, J.-P. et WEIL, R. (2006). Sociologie contemporaine, Paris: Vigot.
• FERRÉOL, G. et NORECK, J.-P. (2007). Introduction à la sociologie, Paris: Armand
Colin.
• FLEUTÔT, D., BARBUSSE, B., GLAYMANN, D., LETESSIER, J.-Y., et MADELAINE, P.
(2006). Sociologie: analyses contemporaines, Vanves: Foucher.
• MOLÉNAT X.(dir.) 2009. La sociologie. Histoire, idées, courants, Auxerre:
Sciences Humaines.
• RIUTORT, P. (1996). Premières leçons de sociologie, Paris: Presses universitaires de
France.
• ARBORIO, A.-M. et FOURNIER, P. (1999). L'enquête et ses méthodes: l'observation directe, Paris: Nathan - 128.
• BARBUSSE, B. et GLAYMANN, D. (2004). Introduction à la sociologie, Vanves: Foucher.
• BEAUD, S. et PIALOUX, M. (2005). Retour à la condition ouvrière, Paris: 10/18.
• BEAUD, S. et WEBER, F. (1998). Guide de l'enquête de terrain, Paris: La Découverte.
• BEAUD, S., CONFAVREUX, J., et LINDGAARD, J. (2006). La France invisible, Paris: La Découverte.
• BECKER, H.S. (1985). Outsiders: études de sociologie de la déviance, Paris: A.-M. Métailié.
• BECKER, H.S. (1986). "Biographie et mosaïque scientifique." Actes de la recherche en sciences sociales, n.62/63, p.
105-110.
• BECKER, H.S. (2002). Les ficelles du métier, Paris: La Découverte.
• BERNARD DE RAYMOND, A. (2003). "Le marché aux fruits et légumes de Rungis (entretien)." terrains & travaux, n.4,
p. 82-110.
• BERTHELOT, J.-M. (2005). La construction de la sociologie, Paris: Presses universitaires de France.
• BLANCHET, A. et GOTMAN, A. (1992). L'enquête et ses méthodes: l'entretien, Paris: Nathan - 128.
• BOLTANSKI, L. (1982). Les cadres: la formation d'un groupe social, Paris: Editions de Minuit.
• BOUDON, R., BESNARD, P., CHERKAOUI, M., et LÉCUYER, B.-P.(dir.) (2005). Dictionnaire de sociologie, Paris:
Larousse.
• BOURDIEU, P.(dir.) (1993). La misère du monde, Paris: Seuil.
• BOURGOIS, P. (2001). En quête de respect. Le crack à New York, Paris: Seuil - Liber.
• BOZON, M. et HERAN, F. (2006). La formation du couple: textes essentiels pour la sociologie de la famille, Paris:
Découverte.
• DE SINGLY, F. (1992). L'enquête et ses méthodes: le questionnaire, Paris: Nathan.
• DESROSIÈRES, A. (1998). "L'opposition entre deux formes d'enquête: monographie et statistique." p. 1-9 in Justesse
et justice dans le travail, sd BOLTANSKI, L. et THÉVENOT, L. Paris: PUF.
• DURKHEIM, E. (2007 [1895]). Les règles de la méthode sociologique, Paris: PUF/Quadrige.
• FOOTE WHYTE, W. (1996). Street corner society, Paris: La Découverte.
• FOURNIER, P. (2001). "Attention dangers! Enquête sur le travail dans le nucléaire." Ethnologie française, vol.37, n.2, p.
69-80.
• GIRARD, A. (1964). Le choix du conjoint, Paris: Presses universitaires de France.
• HUGHES, E.C. (1996). "La place du travail de terrain dans les sciences sociales." p. 267-279 in Le
regard sociologique, sd HUGHES, E.C. Paris: Editions de l'EHESS.
• JASPARD, M. et EQUIPE ENVEFF. (2001). "Nommer et compter les violences envers les femmes: une
première enquête nationale en France." Population et sociétés, n.364.
• KAUFMANN, J.-C. (1996). L'entretien compréhensif, Paris: Nathan - 128.
• KAUFMANN, J.-C. (2001). Corps de femmes, regards d'hommes: sociologie des seins nus, Paris:
Pocket.
• MARRY, C. (2004). Les femmes ingénieurs: une révolution respectueuse, Paris: Belin.
• MARUANI, M. (2006). Travail et emploi des femmes, Paris: La Découverte/Repères.
• MERTON, R.K. (1965). Eléments de théorie et de méthode sociologique, Paris: Plon.
• MICHELAT, G. (1975). "Sur l'utilisation de l'entretien non-directif en sociologie." Revue française
sociologie, vol.16.
• PENEFF, J. (1992). L'hôpital en urgence, Paris: Métailié.
• PERETZ, H. (1998). Les méthodes en sociologie: l'observation, Paris: La Découverte - Repères.
• RIUTORT, P. (1996). Premières leçons de sociologie, Paris: Presses universitaires de France.
• SAINSAULIEU, R. (1977). L'identité au travail, Paris: Presses de la FNSP.
• STOUFFER, S.A. (1949). The American soldier, Princeton: Princeton University Press.
• STRAUSS, A. et CORBIN, J. (2003). "L'analyse de données selon la grounded theory. Procédures de
codage et critères d'évaluation." p. 363-379 in L'enquête de terrain, sd CEFAÏ, D. Paris: La
Découverte.
• WEBER, M. (1992 [1904]). Essais sur la théorie de la science, Paris: Plon - Agora Pocket.
• WEBER, M. (1997 [1971]). Economie et société., Paris: Plon.
Objectifs du cours
• Compréhension de la démarche sociologique
• Familiarisation avec les méthodes d’investigation empirique
• Connaissance des grands auteurs et des grands courants
• Compréhension de quelques questionnements transversaux à la discipline
Des savoirs et savoir-faire utiles d’un point de vue sociologique
Pour l’universitaire:
– Des bases définitionnelles indispensables pour la suite du cursus en
sociologie
– Capacité de réflexion, de lecture critique, de synthèse
– Comprendre la pluralité d’approches possibles sur un même objet
– Compétences rédactionnelles
• Partie 1 : Qu’est-ce que la sociologie ?
Axe 1 :
La sociologie, une démarche d’analyse scientifique
du social

Axe 2 :
Grands auteurs et grands courants (1) – La
naissance de la sociologie
Axe 3 :
Grands auteurs et grands courants (2) - Les grands
courants de la sociologie moderne
• Partie 1 : Qu’est-ce que la sociologie ?

Axe 1 : La sociologie, une démarche d’analyse scientifique


du social

Étymologie:

socius
Sociologie
logos

• socius: celui qui est capable de mettre de l’ordre dans ce qu’il regarde, de
communiquer et d’interagir.
• Logos : parole, discours, théorie, logique
Axe 1 : La sociologie, une démarche d’analyse scientifique du social

I. Diversité des objets, spécificité de la démarche


A. Une pluralité d’objets et de questionnements
Ex. d’objets : les relations familiales, les pratiques sportives, les loisirs, l’éducation, l’habitat,
les croyances religieuses…
Ex. de questions: les personnes qui votent à gauche ont-elles un profils social particulier?
l’école donne-t-elle des chances égales de réussite à tous les individus?
Quels sont les mécanismes de l’exclusion sociale?
Qui détient le pouvoir dans une organisation?
Donc, la sociologie couvre un domaine plus large.
B. Un regard spécifique
Un domaine très large…dont la sociologie n’a pas le monopole: des questions débattues dans
les médias, dans les conversations ordinaire… D’où l’impression de « déjà savoir ».
Or, le regard sociologique conduit bien souvent à remettre en question ce savoir immédiat,
ces préjugés ou idées reçues.
Trois exemples:
En sociologie de l’école
En sociologie du couple
En sociologie urbaine
• Ex. de l’homogamie sociale
– La mise en couple: généralement associée dans la société contemporaine à un
choix libre, au phénomène du « coup de foudre », à une affinité entre deux
personnalités, deux individualités…
- Dans les faits : la foudre ne tombe pas au hasard. Les études sociologiques
montrent une forte tendance à se mettre en couple avec une personne d’un milieu
social identique ou proche du sien (homogamie sociale)
Donc, un choix en réalité contraint par l’appartenance sociale.
• Par conséquent:
• Dans ses exemples, le savoir sociologique remet en question les préjugés, les
prénotions, les idées reçues sur le sujet considéré?
Par-delà la diversité des objets, spécificité de la démarche sociologique:
une démarche d’analyse scientifique du social.
II. Comment est effectué cette démarche d’analyse scientifique du social
A. Quelques définitions de la sociologie (voir ci-doussou )
Bilan:
- Dimension scientifique, aspiration à l’objectivité
- Une démarche de connaissance: production de données sur le social
- Une démarche d’analyse: interprétation et explication du social, élaboration de
théories.
B. Une démarche scientifique
- La sociologie se distingue des jugements de valeur sur le social.
- Démarche d’investigation empirique, importance des méthodes.
C. La production de connaissances empiriques
Deux types de connaissances:
- Des données chiffrées
- Des données quantitatives (données brutes, pourcentage, Graphiques…)
D. Une ambition théorique
- Une ambition d’explication et d’interprétation du social.
- Montée en généralité à partir de concepts, modèles, théories..
Données
quantifiées
Une démarche de
connaissance: production
de données empiriques Matériaux
La sociologie comme sur le social (dimension qualitatifs:
démarche d’analyse empirique entretien,
scientifique du social descriptions
-Aspiration à plans….
l’objectivité
-Absence de
jugements de valeur
-Démarche Explications et
méthodique et compréhension
systémique Une démarche d’analyse:
explication et
compréhension du social
élaboration de théories
Concepts,
(dimension théorique)
modèles,
théories
Résumé

• Par-delà la diversité de ses objets et des questionnements qui la


guident, la sociologie peut se définir comme une démarche
d’analyse scientifique du social.
• En tant que science, la sociologie se caractérise par une aspiration
à l’objectivité, et par la mise à l’écart des jugements de valeur sur
les objets qu’elle se donne.
• Le savoir scientifique produit par la sociologie consiste en deux
choses :
- des connaissances empiriques, (expérimentales)
- et des analyses, des savoirs à dimension plus théorique.
 On peut distinguer deux grands types de connaissances empiriques ainsi
fournies :
 d’une part des données chiffrées sur la société (par exemple, taux de
nuptialité, répartition de la population active selon les différentes
catégories socioprofessionnelles) ;
 d’autre part des données à teneur plus « qualitative » : entretiens,
descriptions de lieux ou d’activités particulières…
 Outre la production de données, la sociologie est dotée d’une ambition
théorique ; elle est porteuse d’une ambition de compréhension et
d’explication du social.
 La montée en généralité peut se faire à partir de concepts, modèles, théories.
Résumé
• L’inscription de la sociologie dans le domaine des sciences implique par ailleurs le
recours à des méthodes systématiques d’investigation empirique.
• On distingue deux grands types de méthodes, qui correspondent aux deux grands
types de données précédemment décrits :
les méthodes quantitatives et les méthodes qualitatives.
 Le questionnaire est la principale méthode de collecte des données dans une
perspective quantitative.
 l’entretien et l’observation directe du côté des méthodes qualitatives, sont les
principales méthodes utilisées. On parle souvent de façon générique d’ «
enquête de terrain » pour désigner l’usage de ces méthodes qualitatives.
 Souvent présentées comme antagoniques, méthodes quantitatives et
méthodes qualitatives sont en réalité complémentaires dans le travail de
recherche.
 Elles permettent de produire des types de données différents, et de répondre à
des questions différentes : mise en relation de données chiffrées à un niveau
macro en vue d’expliquer des faits sociaux d’un côté, compréhension plus fine
des pratiques, des processus, des trajectoires et des représentations des
acteurs de l’autre.
• Pour aborder la sociologie, il faut la replacer dans un corpus de termes
scientifiques que l’on retrouve dans toutes les sciences.
• Epistémé (grec): science. En philosophie, ce terme signifie la configuration
du savoir rendant possible les différentes formes de sciences à une époque
donnée.
• Epistémologie: étudie les sciences. Etudie l’histoire, les méthodes ou les
principes des sciences.
• Science (latin) : ensemble cohérent de connaissances relatives à certaines
catégories de faits, d’objets ou de phénomènes obéissants à des lois.
Connaissances vérifiées par des méthodes expérimentales.
• Expérimentation : soumission à des expériences ou à un certain nombre
d’essais pour étudier un phénomène.
• Sciences humaines : renvoient à des disciplines ayant pour objet l’homme
et ses comportements individuels et collectifs, passées et présents.
• Concept : représentation intellectuelle d’un objet conçu par l’esprit.
• Notion : conception élémentaire que l’on a de quelque chose. Conception
de base.
Grands thèmes de la sociologie
• Culture et civilisations
• Structures et hiérarchies sociales
• Sexes, parenté et famille
• Lien social: échange, pouvoir et organisation
• Socialisation, déviance et régulation sociale
• Action collective et conflits sociaux
• Croyances, valeurs et idiologies
• Théories et méthodes
Étienne J.& Mendras H. (1999). Les grands thèmes de la sociologie par les grands
sociologues.
• Reprenons quelques questions fondamentales:
• Savez-vous ce que sont les sciences humaines ?
• Les sciences humaines et sociales sont un ensemble
de disciplines qu'on oppose habituellement aux
sciences de la nature et de l'environnement, et aux
sciences dites «exactes », non seulement à cause de
leur statut épistémologique spécifique (difficulté de
définir une méthode objective et scientifique dans ce
domaine), mais surtout à cause de leur objet d'étude
spécifique : les cultures humaines, leur histoire, leurs
réalisations, leurs coutumes, représentations et
comportements, concernant aussi bien les individus
que les sociétés.
Science de la nature Sciences humaines
Réalité temporelle.
Réalité objective Importance de l’intuition.
Elimination de la personnalité. Concert et vécu.
Abstraction et généralisation Fondées sur des événements.
Fondées sur des faits. Expérimentations difficilement
Expérimentations renouvelables voire impossible
renouvelables. Causalités indéfinies, rapport au
Expliquées par des causes contexte.
Indépendance, spécialisation Interdépendance des
des recherches recherches entre les disciplines.

• Pouvez-vous nous citer deux disciplines considérées


comme étant des sciences humaines ?
• Science administrative
• Anthropologie
• Archéologie
• Criminologie
• Démographie
• Géographie
• Histoire
• Indicamétrie
• Linguistique
• Mémétique
• Musicologie
• Muséologie
• Philosophie
• Psychologie
• Sciences de la religion
• Science politique
• Sociologie Urbanisme
• Et la sociologie dans tout ça ?
• La Fille des Révolutions.
• « Maintenant que l'esprit humain a fondé la physique
céleste, la physique terrestre, soit mécanique, soit
chimique; la physique organique, soit végétale, soit
animale, il lui reste à terminer le système des
sciences d'observation en fondant la physique
sociale. Tel est aujourd'hui, sous plusieurs rapports
capitaux, le plus grand et le plus pressant besoin de
notre intelligence : tel est, j'ose le dire, le premier
but de ce cours, son but spécial ».
Auguste COMTE Cours de philosophie positive, 1ère
et 2ème leçons ̧ p.39,
• Donc la sociologie:
- Un discipline des sciences humaines.

- «c’est la discipline scientifique qui vise à comprendre comment


fonctionne et comment se transforme la vie collective, à travers les
interactions qui existent entre les acteurs qui la constituent –
individus – et ce, au-delà de toute référence à un absolu quel qu’il
soit et au-delà de la compréhension qu’ont ces mêmes acteurs »
Voyé L. (1998). Sociologie. Construction du monde, construction
d’une discipline, p. 16.

- Les sciences humaines étudient les hommes en société et ont un


regard différent selon la discipline.

- La sociologie elle veut saisir l’action sociale des hommes par


rapport au contexte social dans le quel elle se place.
• Raymond ARON parlait de la « difficulté de définir la sociologie
».
• C’est l’étude des hommes vivants en sociétés, leurs normes,
valeurs, comportements, institutions qui composent cette
société.
• Le caractère dans un espace et un temps donné.
• Sociologie et sens commun
• Savoir non scientifique
• Savoir répandu
• Savoir partagé
• Façon d’expliquer les choses au quotidien
Trois exemples:
• la famille monoparentale
• La violence dans le couple
• La criminalité ….
• Écart entre sociologie et sens commun
Construire scientifiquement son objet d’étude: double mouvement
= éloignement du sens commun et de tous les mythes qui l’alimentent
= rapprochement du sens commun, en raison des informations utiles qu’il véhicule
sur la société analysée.

• Sociologie et autres sciences humaines


Droit , ethnologie, anthropologie, géographie, politique, psychologie, économie,
histoire,…

Le cercle bleu c’est l’objet d’étude: le phénomène social

• Lectures différentes d’un même objet;


• Complémentarité
• Synergie
• Interdisciplinarité
pour une meilleure compréhension des phénomènes sociaux
III – la démarche scientifique autrement?
• BUT: comprendre qu’est-ce que la société et
qu’est-ce que le processus d’objectivation et
de subjectivation.
• Donc deux composantes:
– Les composantes de la société
– objectivation et subjectivation
– la question de la sociologie
1. Les éléments constitutifs de la société
individus, groupes, clans, clubs, associations, sectes,
normes, valeurs, idéologies, religions, organisations,
institutions, hiérarchies sociales, pouvoirs, statuts,
rôles, conflits, sociaux , contrôles…
• Les composantes de la société
- cultures
- instances de socialisation
- individus }sociologie
- organisation ↓
- contrôles interactions sociales
faits sociaux
La culture
Ensemble de normes et de valeurs qui correspondent à un ensemble
d’institutions
Les instances de socialisation
- socialisation = processus à travers lequel un individu intériorise les normes,
les valeurs et les modes de comportement de sa société
- instances : familles, camarades, peer groups, école, mass-media, travail,…
Les individus
- personnalité sociale
- identité sociale
Les organisations
→ la structure sociale
Les contrôles
- contrôle social = ensemble de pratiques mises en œuvre dans une société
pour encourager ou contraindre ses membres à en respecter les normes et à y
adopter les comportements conformes
- contrôle formel, informel;
- contrôle interne, externe
• La totalité du social
= le social est irréductible à la somme de ses parties

analyse des inter-relations entre les cinq composantes de la
société

• L’influence du milieu sur l’individu et la réflexion/action de


l’individu
Individu
groupes
organisations
société
idées

Les sociologues classiques: Durkheim, Marx, Weber,..


2. Objectivation et subjectivation
individu socialisé:
= individu qui porte attention à son environnement
= il lui attribue un sens
= il le regarde: le classe et y met de l’ordre
groupes primaires:
= groupes avec lesquels l’individu entretient des relations directes et, la
plus part du temps, quotidiennes
= familles , camarades, collègues de travail…
• Organisation sociales:
– structures dans lesquelles les individus qui interagissent peuvent se
connaître ou pas
– les rapports sont plus ou moins formels et médiatisés.
• société et culture:
c’est par exemple le domaine de la politique générale, de la politique
économique, de la politique sociale,…
• Idées et idéologiques:
– visions, représentations du monde
– elles font partie de la culture
– elles prônent des comportements de manière absolue,
sans les vérifier
– Elles sont formulées de manière très générale
• Pour répondre le schéma 3: donc l’influence du milieu sur
l’individu et la réflexion/action de l’individu ( toute les
flèches mènent vers l’individu)
• Objectivation ( →bleu) et subjectivation (→ vert ): les objets de
recherche de la sociologie

• = ensemble des influences des groupes primaires, des organisations


sociales, de la société et la culture, des idées et idéologies sur l’individu
= ensemble des influences du milieu sur l’individu
• Subjectivation
• Capacité de l’individu de réagir aux influences
des groupes primaires, des organisations
sociales, de la société et de la culture, ainsi
que des idées et idéologies.
= les objets de recherche en sociologie
- ils n’existent pas à l’état pur
- ils se combinent dans un système complexe
d’interdépendances
- objectivation > explication
- subjectivation> compréhension
• 2 – Ou se situe cette société dans l’histoire
humaine? Quelle est la mécanique de ses
transformations? Quelle place occupe-t-elle
dans le développement de l’humanité toute
entière, et quel rôle y joue-t-elle? Quelles sont
les influences tour-à-tour subies et exercées
par les aspects étudiés, au sein de la période
historique ou ils gravitent? Et cette période,
quelles sont ses caractéristiques?
3. Les questions du sociologue
1- les questions compréhensives: comment?
2- les questions explicatives: pourquoi?
3- les questions comparatives
4- les questions de changement.

• 1- quelle est la structure d’ensemble de la


société étudiée? Quelles sont ses
composantes et comment s’organisent leurs
rapports? En quoi se distinguent-t-elle des
autres espèces d’ordre social? Au sein de cette
société, quels aspects contribuent à sa
survivance, à ses transformations?
• 3- Quels hommes, quelles femmes trouve-t-
on essentiellement dans la société et dans la
période étudiée? Quelle majorité y domine?
Comment ces êtres sont-ils choisis, formés,
émancipés, réprimés, sensibilisés, immunisés?
Quelles sorte de « nature humaine » voit-on
apparaître dans la conduite et le caractère de
cette société, à cette période-la?
Axe 2- la naissance de la sociologie
• La sociologie est née dans un contexte historique et idéologique
particulier: la seconde moitié du 19è siècle.
• Changement fondamentaux en France, des hommes s’intéressent aux
transformations de la société.
• Révolution industrielle, exode rurale, urbanisation, nouveaux faits
économiques, bouleversement de l’ordre social.
• Bouleversements politique d’ampleur: La Commune 1871, Révolutions
1830-1840.
• La Commune: Pour Karl Marx, c’est la première insurrection
prolétarienne autonome. La Commune de Paris qui dura deux mois
environ.
• Cette insurrection contre le gouvernement issu de l’Assemblée nationale,
qui venait d’être élue au suffrage universel, établit une organisation
proche de l’autogestion pour la ville.

• La Commune de Paris est néanmoins proclamée le 28 mars 1871 et le Comité central lui remet ses pouvoirs. Son nom fait à la
fois référence aux traditions communales et à la Commune insurrectionnelle qui renversa la royauté le 10 août 1792.
• La société change et se posent des questions sociales.
• Des auteurs s’intéressent aux nouveaux problèmes de
la société (comme le manque de place dans les villes
et l’augmentation de la pauvreté).
• La naissance de la sociologie est indissociable de ce
contexte historique.
• Qu’est-ce que le regard sociologique?
• Remettre en cause les évidences sociales.
• Depuis notre naissance la société impose un cadre de
vie avec des normes et des valeurs que l’on prend
souvent pour notre réalité.
• La sociologie interroge cette réalité qui semble aller de
soi: les codes, comportements et normes de politesse.
• Remise en cause : les individus ne sont pas tous différents,
uniques.
• Leurs comportements sont souvent dictés par leur entourage,
milieu. Nous sommes influencés.
• Formes de contraintes: le collectif nous impose des règles.
• Les Hommes sont malgré tout soumis a des règles dictées par
la société.
• BUT:
• Déconstruire ce qui est évident et aller chercher plus loin. Ces
phénomènes sont caractéristiques d’une époque et d’une
société? Le sociologue cherche a rompre avec les idées
reçues, les prénotions et les met a distance.
• Note: les prénotions ne sont pas forcément fausses mais il
faut comprendre pourquoi.
• Lectures plurielles de la société.
• Il existe des lectures plurielles de la société c’est pourquoi la
sociologie peut être différente selon les pays, auteurs,
époques, méthodes,…Beaucoup de sociologues se
demandent ce qui est le plus important l’ACTEUR ou le
SYSTEME.
• Acteur: Individus sont autonomes, ils doivent par eux même
trouver les solutions. Philosophie libérale.
• Système: la société détermine nos actions. Elle n’est certes
pas la seule responsable des Hommes mais les influence.
• A quoi sert la sociologie?
• Le sociologue est dans une situation délicate car il est lui-
même issu de cette société par laquelle il a été influencé. On
doit donc mettre a distance toute opinion pour rester neutre.
• Notre but n’est jamais d’émettre un jugement mais d’essayer
de comprendre.
• Refus catégorique de l’Ethnocentrisme : être centré sur ces
propres valeurs sociales, les autres sont inférieures. Peut
mener a l’intolérance.
Axe 3- les grands courants de la sociologie

1. LES PRECURSEURS de la sociologie


- Montesquieu (1689 – 1755):

- Il introduit les notions de sociologie et publie en 1748 : "De l’esprit des lois".
Dans cet ouvrage, il établit des relations stables entre les institutions juridiques
et politiques et les conditions de vie des individus en société.
- Il se penche sur le pouvoir politique et expose une théorie en mettant en
relation les principales formes de pouvoir politique avec l’idéal social dominant.
- Il montre que quand l’idéal social diminue, le régime se corrompt.
- Pour palier cela, il propose le principe de séparation des pouvoirs qui nécessite
la notion d’indépendance entre eux.
 Exécutif
 Judicaire
 Législatif
- La conception positive de la loi de Montesquieu (humaniste par excellence)
intéressera Durkheim qui dira de lui : "non seulement Montesquieu a compris
que les choses sociales sont objets de science, mais il a établi les notions clés
indispensables à la constitution de cette science".
• Rousseau (1712 - 1778)
• Il croit en la bonté originelle de l’homme. Il
publie en 1762 : "Du contrat social" dans
lequel il rappelle combien l’état civil est
souhaitable en ce qu’il substitue en l’homme
la justice à l’instinct, la raison à l’impulsion
physique.
• Il propose une nouvelle théorie pour fonder la
légitimité du pouvoir politique : "Liberté,
égalité, fraternité" (Etait-ce un idéalisme ?)
2. Les pères fondateurs de la sociologie
• Emile Durkheim(1858 - 1917) :
Sociologue français, né dans une famille juive pratiquante. A l'issue de
l'Ecole Normale Supérieure, il enseigna le droit et la philosophie avant
d'entreprendre la rédaction d'ouvrages de sociologie et d'enseigner
cette matière nouvelle à Bordeaux, puis à la Sorbonne à partir de 1902.

- Emile Durkheim est considéré comme le fondateur de la sociologie


moderne pour avoir réussi à associer la théorie et la recherche
empirique.

- Influencé par le positivisme, il énonça la spécificité du fait social,


indépendance du groupe par rapport aux hommes qui le composent et
considère les faits moraux comme des faits sociaux.

- Ses cours et ses écrits traitent de la solidarité sociale, du suicide, du


fait moral et religieux, des méthodes pédagogiques…
- Pour lui, les phénomènes religieux sont caractérisés par le
sacré, représentation collective et impersonnelle qui correspond
à une transfiguration de la société qui s'adore elle-même.
- Emile Durkheim, républicain et universaliste laïc, pense que la
morale civique, enseignée à l'école, doit se substituer à la morale
religieuse pour faire des enfants des êtres sociaux.
Emile Durkheim Bibliographie : - De la division du travail social
(sa thèse, 1893) - Règles de la méthode sociologique (1894) - Le
Suicide, étude de sociologie (1897) - Représentations
individuelles et représentations collectives (1898) - L'éducation
morale (1903) - Les formes élémentaires de la vie religieuse
(1912) - Education et Sociologie (1922) - Sociologie et
Philosophie (1925) - L’Évolution pédagogique en France (1938) -
La Science sociale et l'Action (posthume, 1970).
• L’essentiel du travail de Durkheim consiste à promouvoir
l’idée d’une sociologie autonome aux côtés (et donc en
compétition) des disciplines déjà établies.
• Son travail trouve sa reconnaissance en 1913 lorsque la chair
qu’occupe Durkheim à la Sorbonne prend le nom de "chaire
de sociologie". Mais la sociologie Française ne trouve sa
cohérence théorique et idéologique qu’avec la véritable école
formée par Durkheim autour de "l’année sociologique". De là
découlera ce que l’on appellera "l’école française" de
sociologie.
Il emploie une méthode identique dans ses 3 études :
• Définition du phénomène.
• Réfutation des interprétations antérieures.
• Explication proprement sociologique du phénomène
considéré.
• Le concept d’existence de la sociologie nécessite 2 éléments
essentiels :
D’une part, l’objet de cette science doit être spécifique et non
l’objet d’autres sciences.
• D’autre part, l’objet doit être observé et expliqué de manière
semblable à celle dont les faits de toutes les autres sciences
sont observés et expliqués.
2 formules à retenir :
• "il faut considérer les faits sociaux comme des choses »

• "La caractéristique du fait social, c’est qu’il exerce une


contrainte sur l’individu"
• Mais qu’est-ce qu’un « fait social »?
• Le fait social est l'objet d'étude de la sociologie selon Émile Durkheim.
En résumé, sont des faits sociaux tous les phénomènes, tous les
comportements, toutes les représentations idéologiques, religieuses,
esthétiques qui répondent à ces 4 critères :
- La Généralité
- l'Extériorité
- Son, Pouvoir Coercitif
- Le Critère Historique
Selon Durkheim, le fait social dans une société est donc un phénomène
suffisamment fréquent pour être dit régulier et suffisamment étendu
pour être qualifié de collectif, qui est au-dessus des consciences
individuelles et qui les contraint.
Cette définition purement théorique fut une révolution pour l'époque.
En effet le concept du fait social proposa une méthodologie empirique
posant un regard nouveau sur la société et permit d'étudier une
certaine catégorie de fait humain, les faits sociaux.
• Qu’est-ce qu’un paradigme?
• Dans les sciences sociales, le terme est employé pour décrire l'ensemble
d'expériences, de croyances et de valeurs qui influencent la façon dont un
individu perçoit la réalité et réagit à cette perception.
• Ce système de représentation lui permet de définir l'environnement, de
communiquer à propos de cet environnement, voire d'essayer de le comprendre
ou de le prévoir.
• Le paradigme holistique d'Émile Durkheim « Une approche holiste est une
approche qui considère que ce sont les structures sociales qui influencent et
expliquent les comportements individuels.
Elle s’oppose à une démarche individualiste qui considère, au contraire, que les
phénomènes collectifs sont le résultats d’actions, de croyances ou d’attitudes
individuelles ».
BARBUSSE, B. et GLAYMANN, D. (2004). Introduction à la sociologie, Vanves:
Foucher, p.30.
La société est un Holon, un tout qui est supérieur à la somme de ses parties, elle
préexiste à l’individu et les individus sont gouvernés par elle.
Dans ce cadre, la société englobe les individus et la conscience individuelle n'est
vue que comme un fragment de la conscience collective. L'objet des recherches
sociologiques est le fait social.
• Le Paradigme atomistique de Max Weber
Chaque individu est un atome social. Les atomes agissent en fonction de motifs,
intérêts, d’émotions propres et sont liés aux autres atomes. Un système
d'interactions constantes entre les atomes produit et reproduit la société.
L'objet des recherches sociologiques est l'activité sociale, définie en deux temps
par le sociologue :
- Une activité est un comportement humain qui a un sens aux yeux de celui ou
celle qui l’adopte, c’est-à-dire que ce comportement n’est pas purement réflexe
(comme le fait d’éternuer), mais a une signification particulière pour l’individu :
par exemple, alors que je suis en train de marcher dans la rue, j’ouvre mon
parapluie parce qu’il s’est mis à pleuvoir.

- Deuxième étape : une activité est une activité sociale si le sens que je lui donne
se rapporte au comportement d’autrui, c’est-à-dire qu’à un certain degré, cette
activité est influencée par la situation des autres, par ce que font les autres autour
de moi.

Pour comprendre l’activité sociale, il faut donc comprendre le sens que les
individus assignent à leurs actions. Le point de départ de l’analyse est donc
individuel : on parle d’individualisme méthodologique.
• But : comprendre les deux grands paradigmes sociologiques à partir des
thèses de Durkheim, Marx et Weber
• Le paradigme sociologique
• Le paradigme déterministe et le paradigme actionniste
• Le paradigme sociologique
• « ensemble d’énoncés portant, non sur tel ou tel aspect des sociétés,
mais sur la manière dont le sociologue doit procéder pour construire une
théorie visant à expliquer tels ou tels aspects des sociétés ». Boudon R.
et Bourricaud F. (2000). Dictionnaire critique de la sociologie.
• Une vision du monde
• Un langage, un vocabulaire
• Un ensemble de théories qui sont compatibles avec cette vision du
monde
• Un ensemble de problèmes, de questions descriptibles dans le langage
théorique considéré
• Un ensemble de techniques pour résoudre ces problèmes
• Des modèles, des solutions
• Le déterminisme
• Le fait social est extérieur et oriente le comportement des
individus
• Le fait social ne s’explique que par des phénomènes qui lui sont
antérieurs ou préexistants
• L’accent est mis sur l’action de la société, de ses principales
institutions et de ses structures sur le comportement des individus
• La société prime sur les individus
• Cf? Durkheim et Marx

• L’actionnisme
• Le fait social est une action posée en fonction des actions
des autres
• Le fait social s’explique par les signification que les
individus attribuent à leurs comportements, expériences et
actions.
• L’accent est mis sur l’action des individus sur la structure
• Les individus sont conçus comme des acteurs individuels ou
collectifs qui peuvent créer ou modifier les principales
institutions de la société. Cf Weber
• L’interactionnisme
• Le fait social se construit dans les interactions entre les
individus
• Le fait social se construit à travers le sens que chaque individu
donne à ses actions et aux actions des autres.
• L’accent est mis sur l’action des individus sur la structure
• Durkheim
• Thèse:
La modernisation de nos sociétés repose sur un processus
de différenciation sociale. Durkheim (1893, de la division du
travail social

La solidarité:
= un ensemble de liens grâce auxquels les membres d’une société
assurent et maintiennent une cohésion
- la solidarité mécanique ;
- la solidarité organique
la solidarité mécanique
- sociétés préindustrielles, traditionnelles
- Similitude entre les individus qui partagent les mêmes valeurs et les
mêmes compétences
- La conscience collective domine fortement les consciences individuelles
• La solidarité mécanique
• Conscience collective = « ensemble des croyances et
des sentiments communs à la moyenne des membres
d’une société (qui) forment un système qui a sa
propre vie ».

• La solidarité organique
• Sociétés modernes techniquement avancées
(spécialisation)
• Différences et complémentarité des individus: la
division du travail.
• La conscience collective pèse moins sur les
consciences individuelles.
• De la solidarité mécanique à la solidarité organique

= la différenciation

La division du travail,
La spécialisation

Pour Marx:
Économie: système de rapports sociaux entre groupes
concrets qui participent aux processus de production

rapports sociaux de production.


• Analyse des inégalités sociales
• Société industrielle capitaliste: les rapports sociaux se
caractérisent par le salariat
• Bourgeoisie : propriétaire des forces productives (usines,
machines)
• Rapports sociaux de production = rapports entre les
personnes
• Rapports techniques de production = rapports entre les
personnes et les outils de travail.
• Forces productives
• Rapports techniques de production rapports sociaux de
production

infrastructure économique de la société


• Travail nécessaire: travail nécessaire pour produire la
valeur des salaires
• Sur – travail: quantité de travail fournie par les travailleurs
au-delà du temps nécessaire = ce qui produit la plus-value
• Plus-value: différence entre le coût des salaires et la valeur
produite par le travail collectif des ouvriers.
• Donc
• Organisation de plus en plus efficace du travail collectif
(machinisme)

Croissance de la plus –value

Antagonisme entre la bourgeoisie et la classe ouvrière


• Les classes sociales
• Elles se définissent par leur position dans un mode de
production et dans un contexte historique spécifique
(dans le capitalisme industriel du XIX siècle: classe
ouvrière et bourgeoise)
• Elles sont indispensables et antagonistes
• Les classes sociales sont analysées l’une par rapport à
l’autre (le social comme totalité)
• La richesse des bourgeois ne procède pas d’une loi
naturelle, elle n’est pas une réalité en soi: elle est un
rapport social (explication du social par le social,
contrainte structurelle)
• Weber
• Sociologie: science de l’action sociale
• Action sociale = action significativement effectuée en fonction
d’autrui
• Travail sociologique: comprendre le sens de ces actions sociales.
• Le type idéal:
= construction volontairement lacunaire de la réalité sociale
destinée à dévoiler des relations inattendues entre
phénomènes sociaux.
- La construction du type idéal:
Elle s’opère en trois temps:
- sélection de ces traits
- Articulation de ces traits pour former un tableau de pensée
cohérent.
• 4 types idéaux d’action sociale
- l’action rationnelle en finalité
- L’action rationnelle en valeur
- L’action traditionnelle
- L’action affective
- l’action rationnelle en finalité
- L’individu se fixe un but extérieur qu’il cherche à atteindre
ou à préserver, en mettant en œuvre les moyens qu’il juge
en anticipant les conséquences possibles.
- L’action rationnelle en valeur
- L’individu suit ce qu’il se définit comme étant son idéal ou
comme les valeurs auxquelles il veut rester fidèle et ce,
quelles que soient les autres conséquences de son action
et quels que soient les risques qu’il prend en la réalisant

Vous aimerez peut-être aussi