Vous êtes sur la page 1sur 3

À travers les années, et de différentes manières, divers critères ont pris une place importante

dans le développement et la solidification des travaux de recherche. L’intention de


développement de critères c’est d’offrir des balises aux chercheurs et de les guider pour juger
et assurer que les recherches conduites (par eux ou par d’autres) respectent les standards de
qualité́ et de rigueur du domaine. En bref, les critères permettent d’évaluer la fiabilit é́ et la
valeur des recherches et des résultats obtenus.

En fait c ce qui s’applique à L’approche ethnographique qui doit se soucier de la fiabilité des
observations faites sur le terrain et s’assurer qu’elles reflètent la réalité que l’on tente
d’observer, Elle doit s’assurer aussi de décrire en profondeur le phénomène étudié et que la
collecte des données a atteint un point de saturation. (Lorsque la collecte d’information
n’apporte plus de nouveaux résultats ni de nouvelles analyses).

Pour répondre aux exigences de scientificité, McReynolds proposent neuf critères :

1. traçabilité des données (accès aux données brutes) ;

2. la prise de notes de terrain (description détaillée des situations observées)

3. rédaction de mémos (réflexions sur les biais, les pistes d’interprétation et les impressions
du chercheur) ;

4. triangulation (la même information est obtenue de sources différentes et variées ) ;

5. recours à plusieurs chercheurs (chaque chercheur apporte sa propre expertise et un regard


qui lui est propre sur l’interprétation des résultats) ;

6. recours à de multiples sources de données (entrevues, observation, documents


audiovisuels,) ;

7. recherche de données contraires (certaines données soutiennent ou discréditent une


hypothèse de recherche, les données contraires aident à raffiner et à modifier une théorie
émergente) ;

8. vérification des résultats auprès des participants (les participants se reconnaissent-ils dans
les résultats présentés ? C’est également une occasion d’apporter des précisions aux données
recueillies) ;

9. discussion entre pairs qui ne font pas partie du projet (autres perspectives, distance critique
par rapport au terrain).

Conclusion :

L'ethnographie demeure une approche très intéressante pour départager les éléments discursifs
de l'expérience des éléments non linguistiques (gestes, expressions faciales, tenues
corporelles, etc.) et pour leur donner un relief qui n'apparait pas dans la seule entrevue. Elle
permet aussi d'explorer, de décrire et d'analyser des situations qui échappent au regard
quotidien. Elle peut contribuer ainsi à mieux cibler les interventions, celles qui sont les plus
propices à être acceptées par les bénéficiaires ou, en revanche, celles qui sont susceptibles de
rencontrer une résistance.
Slide 1 et 2 :

Bonjour chers professeurs, bonjour chers collègues, notre présentation d’aujourd’hui cernera
« L’approche Ethnographique » qui sera présenté par El HANAFI Mohamed, RAHMOUNI
Imane et moi-même BENAAMAR Achraf. Le plan s’articule autour de 4 principaux
chapitres, bien sûr après avoir introduit notre thème, nous passerons ensuite au premier
chapitre, Définition, objectifs, origines et fondements théorique de la méthode, dans un
deuxième chapitre nous présenterons la procédure de la réalisation de la méthode, le
troisième chapitre cernera les critères de scientificité. Quant au quatrième et dernier chapitre
nous allons présenter les forces et les limites de cette méthode. Et finalement une
conclusion pour clôturer notre présentation.

Slide 3 :

Introduction :
Cinq grandes méthodes de recherche qualitatives à dénombrer les études narratives, la
phénoménologie, la théorisation ancrée, les études de cas et l’ethnographie. Certaines de ces
approches sont déjà présentées la séance précédente et les autres seraient présentées après
celle-ci. Quant à notre présentation nous nous pencherons sur l’ethnographie qui nous semble
moins connue. La complexité de nos sociétés contemporaines et des comportements de
consommation en particulier, à l’heure de la mondialisation et de la numérisation des
pratiques, amène les chercheurs en sciences de gestion à s’interroger sur les méthodes à
employer afin d’appréhender des phénomènes. Parmi l’ensemble d’outils à disposition des
chercheurs, l’ethnographie apparaît de plus en plus comme une démarche d’investigation
pertinente pour saisir de façon fine les pratiques de consommation et le contexte socioculturel
dans lequel celles-ci naissent, se diffusent et se transforment donc Quelles sont les
définitions, les objectifs, les origines et les fondements de cette méthode ? Quelle est la
procédure de sa réalisation ? Quelles sont ces critères de scientificité et Quelles sont ces
forces et ces limites ?
Ces les questions auxquelles vous auriez des réponses après que notre présentation aura fin.

Slide 4 :

Avant d’entamer ce premier chapitre il faut signaler que l’ethnographie est appelée aussi «
observation participante ». Pourquoi cette dénomination ou cette désignation ? je laisse la
réponse à cette question après la définition. Je reviendrai sur la question après avoir défini
l’ethnographie.

Slide 5 :

Avant de citer les définitions ci-après, j’attire votre attention sur le terme ethnographie qui est
comme vous voyez composé d’un préfixe « Ethno » qui signifie peuple ou nation et d’un
suffixe « Graphie » qui signifie écrire pour signifier écrire sur des peuples ou à vrai dire
décrire des peuples.

Définition :

Le terme ethnographie peut désigner deux choses : ...

Agar …
Bogdan et Taylor définissent comme suit l'observation participante : …

Alors maintenant nous connaissons c’est quoi ethnographie, je reviens sur la question de
dénomination de cette dernière, pourquoi l’ethnographie est appelée observation participante ?
Car de façon traditionnelle, dans cette discipline, il s’agit de vivre dans des groupes humains
pour mieux saisir leurs caractéristiques propres. Donc qui dit ethnographie, dit observation
participante ou observation sur terrain.

Slide 6 :

Objectif :

Autrement dit le chercheur ou l’ethnologue tente de comprendre par quels processus et dans
quelles circonstances se construit le sens ou la représentation d’une situation donnée.

Slide 7 :

Origines et fondements théorique :

L'anthropologie est une science qui étudie l'être humain et les groupes humains sous tous leurs
aspects, à la fois physiques et culturels. Et qui dit physiques dit (anatomiques, biologiques,
morphologiques, physiologiques, évolutifs, etc.) et culturels (social, religieux, linguistiques,
psychologiques, etc.). Alors pour mener cette étude une observation sur terrain est nécessaire
ou apparaît obligatoire. Les anthropologues faisaient des longs séjours sur le terrain autrement
dit des observations participantes pour étudier les habitudes ou à vrai dire les us et les
coutumes des peuples avec lesquels ils étaient en interactions. Parfois ces anthropologues se
focalisait sur des phénomènes précis comme la musique, la religion populaire, etc.

L’ethnographie est une méthode qui a été employée par des anthropologues comme Erving
Goffman (1961) et Gregory Bateson (1972). Goffman est connu par son séjour dans une unité
de psychiatrie, dans les années 1950, son livre ASYLUMS 1961 fait une description
ethnographique de ce milieu. L’apport de cet anthropologue réside dans l’humanisation des
services en santé mentale. Quant à Bateson il a collaboré, notamment avec des psychiatres et
des psychologues, au développement d’une nouvelle théorie de la communication et des
relations interpersonnelle et c’est grâce à cette forme de recherche qualitative que l’approche
systémique, bien connue des intervenants et des thérapeutes en santé mentale, a été
développée.

De nos jours, l’ethnographie n’est plus une chasse gardée de l’anthropologie sociale et
culturelle ni des autres sciences sociales. D’autres diverses sciences de la santé tentent de
s’approprier ses principes et ses exigences pratiques afin de mieux cerner les modes de vie des
personnes dites vulnérables ou qualifiées parfois de « marginales », de même que les
exigences sociales à leur égard dans les milieux urbains.

Vous aimerez peut-être aussi