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Gestion du changement et innovation 3
Par SHANGA KAPINGA OSHANGA DENIS
Docteur en Psychologie et Sciences de l’éducation.
Chapitre I
I. QUELQUES DEFINITIONS.
Les définitions de l’innovation n’ont pas cessé d’évoluer avec les
recherches effectuées sur ce sujet : Un premier volet de la littérature s’est
intéressé aux différences essentielles entre l’innovation et le changement
organisationnel et notamment à situer l’innovation comme un moyen d’adaptation
au changement, ou comme un moyen pour créer le changement. Un deuxième,
a donné des définitions de l’innovation axées sur la perception de nouveauté.
Gestion du changement et innovation 4
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1
Becker S. et Whisler T.L. (1967), The innovative organization: A selective View of Current Theory and Research”,
The Journal of Business, Vol. 40, N°4, 462-469
2
Les différences au niveau du coût de la recherche et le degré de risque
3
Knight, K. (1967), “A descriptive Model of the Intra firm Innovation Process”, Journal of Business, Vol. 40,
Octobre, p.478
4
Kanter R.M (1983 :22) définit l’innovation comme « la génération, l’acceptation et l’implémentation d’idées, de
processus, de produits ou services nouveaux » Cette définition balaie toutes les phases du processus de l’innovation
de la proposition à l’implémentation, englobant une large variété d’innovations
5
Alice Guilhon (1998), “Le changement organisationnel est un apprentissage”, Revue Française de Gestion,
septembre-octobre, 98-107
Gestion du changement et innovation 5
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I.2. La perception de nouveauté
6
Zaltman Gerald, Duncan Robert et Holbeck Jonny (1984), Innovations and organisations, Robert E. Krieger
publishing company
Gestion du changement et innovation 6
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Whipp et Clark(1986 :1) dans Andre Hatum (1999), op.cit
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variations sont relatives à des modifications (plus ou moins légères) du produit
qui n’affectent pas la structure organisationnelle. Les réorientations impliquent
des changements radicaux au cours desquels des dimensions du produit sont soit
éliminées soit remplacées. Les nouveaux produits provoquent généralement des
changements au niveau des connaissances, des spécialisations et des structures
de pouvoir. Les réorientations sont plus complexes que les variations,
puisqu’elles font intervenir la perception de l’environnement et les changements
internes.
D’autres auteurs8 ont aussi insisté sur l’innovation des produits en la
définissant comme « le moyen central par lequel les organisations s’adaptent et
parfois même se transforment dans des environnements changeants ». Dans
cette optique l’innovation des produits est le principal instrument qui permet aux
entreprises de s’adapter aux nouvelles exigences du marché et aux changements
technologiques9.
Des développements théoriques conséquents se sont alors intéressés
aux problèmes de succès ou d’échec des nouveaux produits et notamment les
facteurs de succès 10 , les processus de conception et l’impact du succès des
nouveaux produits sur la performance de l’entreprise.
Les développements actuels sur les innovations de produits critiquent les
modèles de planification conventionnelle et leur inadéquation avec le niveau
actuel des turbulences dans l’environnement de l’entreprise, et insistent sur les
axes suivants11:
L’importance de l’improvisation faisant appel à un travail d’équipe
et à plus d’intégration entre les fonctions de l’entreprise.
8
Eisenhardt et Tabrizi (1995 : 84), dans A. Hatum (1999), op cit
9
L’exemple de Hewlett-Packard, qui s’est transformée d’une entreprise d’instruments, en une entreprise
d’ordinateurs moyennant l’innovation des produits, illustre ce courant de pensée.
10
Cooper Robert G. (1994), “New products: The factors that drive success”, International Marketing Review,
Vol.11, N°1, 60-76
11
Poolton Jenny, Ismail Hossam (2000), « New developments in innovation », Journal of managerial psychology,
Vol 15, Issue 8, 795-811
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12
Normann (1971) ; Whipp et Clark (1986) ; Eisenhardt et Tabrizi (1995)
13
Damanpour et Evan (1984), op. cit , p.394
14
Szeto Elson (2000), « Innovation capacity: Working towards a mechanism for improving innovation within an
inter-organisational network”, The TQM Magazine, Vol 12, Issue 2, p.150
Gestion du changement et innovation 12
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en aval 15. La première concerne l’incorporation plus ou moins importante d’une
technologie ou d’un processus nouveau de production. La deuxième est relative
à l’étendu avec lequel l’innovation procure au marché un profit en terme de
réponse à un ou des besoins clefs des clients16. Lorsque le degré de technologie
nouvelle incorporée dans l’innovation (produit ou processus) est minime et le
profit du consommateur (par unité monétaire) dû à cette innovation est faible, il
s’agit alors d’une innovation incrémentale. Par contre, les innovations radicales
sont plus profondes dans la mesure où elles incorporent des technologies
significativement nouvelles et procurent au client un profit important en répondant
mieux à des besoins clefs du marché17.
L’innovation radicale est différente également de l’innovation stratégique,
qui se définit comme étant l’innovation, qui entraîne la modification d’au moins un
des éléments suivants : le produit, les processus ou l’organisation du travail 18. Les
implications d’une innovation stratégique sont plus étendues que celles d’une
innovation radicale, et ce parce que l’innovation stratégique entraîne plus de
changements au niveau organisationnel. Avant d’entreprendre une innovation
stratégique, celle-ci doit être précédée par des innovations moins importantes,
des discussions sur les conséquences sur les autres parties de l’organisation et
le développement des capacités managériales. Cette distinction entre l’innovation
stratégique, radicale et incrémentale sert à nuancer les différents effets de
l’innovation sur la performance de l’entreprise.
Une autre distinction entre les innovations managériales qui touchent les
processus de gestion et les innovations techniques relatives au processus de
production, offre l’avantage de présenter d’une manière dichotomique deux
15
Cette catégorisation du champ de l’innovation est reprise dans l’étude des aspects spécifiques du rôle de
l’orientation marché dans le succès des innovations dans le cas des activités artistiques.
16
Clark K (1987), Investment in new technology and competitive advantage, The competitive challenge, Teece
D.J., Harper and Row
17
CHANDY Rajesh. K et Tellis Gerard J. (1998), “Organizing for radical product Innovation: The overlooked
role of willingness to cannibalize ”, Journal of marketing research, vol.25, (Novembre ), p476
18
Ces trois derniers éléments définissent alors ce qu’ont appelé whipp et Clark, le triangle des dimensions.
Partie 1, Chapitre1, Section2, Paragraphe 1, Sous paragraphe 3
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composantes exclusives et complémentaires, cette présentation est jugée
adaptée à l’optique de recherches marketing en matière d’innovation19, et fondera
la démonstration de la complexité et la non linéarité du processus de
l’innovation20.
Enfin, la distinction entre les innovations absolues et les innovations
relatives est faite selon que la nouveauté soit par rapport au marché (les
consommateurs et les concurrents) ou par rapport à l’unité d’adoption (l’idée, le
produit ou le processus est nouveau pour l’unité d’adoption, mais il est déjà
adopté par certains concurrents)21. Ces notions sont à la base de la classification
des innovations dans le cas de l’activité artistique, le secteur choisi dans le cadre
de cette étude pour sa pertinence quant au rôle de l’orientation marché dans le
succès des innovations.
Bien que le champ de l’innovation est élargi, les approches se limitent soit
à une perspective analysée (perspective individualiste ou organisationnelle), soit
à un stade bien déterminé de l’innovation (telle que la création, l’adoption ou la
mise en œuvre), le risque avec ces différentes approches est d’avoir une analyse
ponctuelle et non une vision globale du processus de l’innovation. En outre, ces
analyses considèrent que l’innovation est un processus linéaire où chaque stade
succède l’autre au sens stricte du terme.
19
Han Jin K., Kim Namwood et Srivastava Rajendre K.(1998), “ Market orientation and organizational
performance : Is Innovation a Missing Link ”, Journal of marketing, vol.62, (Octobre), 30-45
20
Partie 1, Chapitre1, Section1, Paragraphe 4, Sous paragraphe 2
21
J. Gadrey, F. Gallouj (1994), « L’innovation dans l’assurance : Le cas de l’UAP », rapport pour la direction
de l’UAP , CLERSEIFRESI, Université de LilleI dans Gallouj Camal et Gallouj Faïz (1997), « L’innovation
dans les services et le modèle du cycle du produit inversé », Revue Française de Gestion, Mars Avril Mai, p95
29
Partie1, Chapitre 3
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4. La notion de processus de l’innovation
22
Tidd et al (1997 : 24) dans Andre Hatum (1999),op.cit
23
Van de Ven, Andrew H. (1986), “Central Problems in the Management of Innovation,” Management Science,
32, mai, p. 591
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4.1. Un processus complexe, non linéaire et dont les stades sont inter
reliés.
24
Zhuang Lee, Williamson David et Carter Mike (1999), «Innovate or liquidate- are all organisations
convinced ? A two-phased study into the innovation process», Management Decision , Vol 37, Issue1, 57-71
33
Le cas de l’adoption de l’informatisation qui débouche sur de nouveaux problèmes de communication
interne et de dépendance technologique
25
Vrakking Willem J. (1995), “The implementation game”, Journal of Organisational Change Management, Vol.8,
N°3, 31-46
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de référence permettent de porter certaines rectifications et recommandations
pour arrêter la décision finale d’adopter l’option. Un plan détaillé de mise en
œuvre arrête les décisions nécessaires à cette étape. Un questionnaire sert à
évaluer continuellement la bonne marche de la mise en œuvre et les ajustements
nécessaires sont apportés pour corriger des éventuelles défaillances. Cette
présentation est schématique, et ces étapes se déroulent généralement d’une
manière non ordonnée et dynamique : Toute étape peut mettre en cause les
étapes précédentes et implique un ensemble de choix au niveau des étapes
suivantes, et le tout est influencé par les changements de l’environnement et les
modes d’organisation dans l’unité d’adoption.
26
Cette dimension historique a été dégagée dans les recherches de Whipp et Clark (1986) sur l’entreprise Rover
qui a été étudiée dans le contexte de l’industrie britannique
27
Clark (1995), le cas d’une multinationale, ayant une grande taille (Pirelli General en Angleterre) a été pris
comme exemple dans l’étude
Gestion du changement et innovation 17
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plus large, qui est la politique au niveau national et au niveau sectoriel 28 . Les
politiques gouvernementales, l’éducation, les valeurs de la société, les relations
industrielles, l’organisation du secteur, les innovations radicales dans le secteur,
les connections et les pénétrations majeures29 sont des facteurs qui interviennent
dans le processus de l’innovation. Les institutions gouvernementales et non
gouvernementales telles que les universités, les laboratoires de recherche, les
firmes multinationales sont indispensables pour le développement technologique
au niveau national et sectoriel. Ces institutions contribuent largement à une sorte
de background technologique pour l’organisation, et justifient les différences au
niveau des capacités et des stratégies d’innovation entre les entreprises
appartenant à des environnements différents au niveau technologique 30.
La capacité de l’innovation de l’organisation dépend de la continuité et du
lien entre l’externe et l’interne, les connaissances qui sont accumulées de
l’extérieur sont stockées comme une partie de la base des connaissances de
l’organisation et utilisées par ceux qui sont impliqués dans le développement de
nouveaux produits 31 . Certains problèmes de mise en œuvre des innovations
peuvent mener dans certains cas à l’échec du processus de l’innovation, les
résultats des études empiriques sur ces cas montrent l’importance de la
participation des membres de l’organisation concernés par la mise en œuvre dans
les activités de conception et d’adoption ‘‘Ceci constitue la première étape dans
la mise en œuvre’’32, cette méthode garantie l’intégration des connaissances d’un
plus grand nombre des membres de l’organisation et l’adhésion de tous les
concernés par l’innovation, ce qui minimise les résistances potentielles dans la
phase de mise en œuvre. Ces développements montrent également le caractère
28
Walton (1987) dans Andre Hatum (1999), op.cit
29
Whipp et Clark (1986), op. cit
30
Cooper Charles (1994), Technology and innovation in the international economy, United Nations University
Press, p.20
31
Szeto Elson (2000), op.cit, p.150
32
Ces développements sont très détaillés dans l’article de Vrakking Willem J. (1995), “The implementation
game”, Journal of Organisational Change Management, Vol 8, N°3, 31-46
Gestion du changement et innovation 18
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dynamique 33 du processus de l’innovation, et introduisent la section suivante
présentant la notion de succès du processus de l’innovation.
L’étude des relations entre les différentes étapes du processus d’une part
et l’influence du contexte interne et externe sur ces étapes montre que l’innovation
est un processus complexe, non linéaire et dont les stades sont inter-reliés : Les
idées d’innovation se développent, se réinventent, et se jettent, plusieurs
personnes interviennent et en même temps, il y a un chevauchement avec
d’autres activités accomplies par ces mêmes personnes. En outre, les forces du
contexte extérieur tels que l’état, le marché, les facteurs régionaux et
internationaux, interviennent aussi dans le processus et sont eux même en
changement permanent. Il ne s’agit donc pas d’une voie progressive de
développement de l’innovation, mais plutôt un processus itératif34 formé de flux
continus d’informations et des bases de connaissances donnant lieu à des stades
qui se chevauchent pour arriver à une forme et une identité finale du processus
de l’innovation .
L’innovation est l’introduction d’une nouveauté pour l’organisation, et
apprendre de nouvelles choses peut stimuler l’innovation. L’innovation et
33
Divry Christine , Debuisson Sophie et Torre André (1998), « Compétences et formes d’apprentissage : Pour une
approche dynamique de l’innovation », Revue Française de Gestion, Mars Avril Mai, 115-127
34
Pérez-Bustamante Guillermo (1999), « Knowledge management in agile innovative organisations », Journal
of Knowledge Management, Vol 3, Issue 1, 6-17
Gestion du changement et innovation 19
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l’apprentissage sont donc deux concepts étroitement liés. Une organisation
apprenante est celle qui facilite l’apprentissage de ses membres et se transforme
continuellement. L’apprentissage permet donc de maintenir et d’améliorer les
compétences, la productivité et la capacité d’innovation dans un environnement
technologique et des circonstances de marché incertains 35 . En tant qu’une
composante de l’apprentissage organisationnel, l’innovation est un processus
d’acquisition, de traitement, de stockage et de récupération qui peut être étudié à
partir de cinq perspectives : la création des connaissances en général,
l’apprentissage recherches et développement, l’apprentissage au niveau de la
production, l’apprentissage commercial et l’apprentissage pour survivre.
L’innovation en tant que processus itératif d’apprentissage, fait intervenir
des activités de recherches internes et externes à l’organisation, et fait appel aux
réservoirs de connaissances scientifiques, technologiques et commerciales. Les
liens entre ces activités de création des connaissances et les espaces
organisationnels (conception, production, distribution) sont activés tout au long
des différentes phases de la chaîne centrale (idée, invention, développement,
innovation) de l’innovation. Le processus peut être déclenché à n’importe quelle
étape de la chaîne centrale, et peut avant de parvenir au marché avec succès,
reprendre certaines étapes antérieures en incorporant soit des avancées dans les
recherches scientifiques ou commerciales soit des informations sur le marché soit
encore en apprenant un certain savoir-faire développé lors de la production.
35
Beckett Ronald C. (2004), “Stimulating and evolving knowledge oriented improvement processe in a business
enterprise”, Journal of Manufacturing Technology Management, Vol 15, N°4, p. 325
Gestion du changement et innovation 20
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Après avoir présenté les différentes définitions, il paraît clairement qu’il n’y
a pas un concept unique de l’innovation, la signification diffère selon les auteurs.
Seulement, certains traits communs peuvent aider à comprendre ce qu’est
l’innovation.
L’innovation implique généralement l’idée de la perception de nouveauté
par l’organisation qui entreprend ce processus : Les membres de l’organisation
dans laquelle l’innovation sera appliquée doivent percevoir que le produit, le
service ou encore le processus qui sera adopté, soit nouveau pour eux. Ce qui
veut dire que l’innovation pourra être une copie ou une adoption de quelque chose
qui existe déjà, l’essentiel est qu’elle soit perçue comme nouvelle par l’unité
d’adoption.
Sur quoi peut porter l’innovation ? Bien que cet objet a été limité dans
certaines études au produit (Whipp et Clark, 1996 ;Eisenhardt et Tabrizzi, 1995 ;
Brown et Eisenhardt,1997), son domaine a été élargie pour englober les produits,
les services ou les processus (Thompson, 1965), les idées, les pratiques ou les
artefacts (Zaltman et al, 1973).
Il est à noter enfin que les frontières de la définition de l’innovation ne sont
pas toujours bien tracées, et il est probable que ce manque de précision
conceptuelle soit à l’origine de ce que Downs et Mohr (1976) ont appelé «
instabilité » des résultats. Il convient donc de bien définir le terme innovation au
début de toute recherche. Pour ce qui suit, l’innovation signifie toute idée, produit
ou processus perçu comme nouveau pour l’unité d’adoption. Elle est supposée
être un processus complexe et non linéaire influencé par le contexte interne et
externe de l’unité d’adoption. L’objectif du chapitre suivant est d’étudier la relation
entre l’innovation et la performance en insistant sur les facteurs qui influencent la
performance du processus de l’innovation.
Gestion du changement et innovation 21
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Chapitre II