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Il s’agit d’un extrait textuel [P 19-52]d’un livre intitulé « 

les perception de l’indiscipline


:Malaise à l’école :les difficultés de l’action collective » écrit par les auteurs Raymond
Quivy, Danielle Ruquoy et Luc Van Campenhoudt publié par la maison d’édition
Open Edition Books qui mettent en lumière les différentes perceptions à propos de
l’indiscipline entant donné qu’un phénomène complexe et contradictoire qui demande
plusieurs avis divergents des différents protagonistes de l’acte éducative. C’est pour
cela ils font recours à une collecte des informations à travers des entretiens
authentiques pour mieux affiner la compréhension de l’indiscipline et chercher, par
ma suite, des solutions.

Dans le premier chapitre les auteurs commencent par les élèves qui sont le maillon
fort de l’acte d’apprendre et explorer leurs différents avis de l’école André Legrand.
De plus, à travers une sélection d’extraits d’entretien pour les différents protagonistes
dans le contexte scolaire.

En effet, les auteurs formulent des éléments de réponse aux questions suivantes :
Quelle est la situation concrète de l’indiscipline des élèves ? quelles explications
données par à ce phénomène ? Pourquoi la recherche de solutions apparait- elle
problématique ?

Au début les auteurs expliquent les faits de l’indiscipline et ces différentes manières
de manifestations en classe à travers des témoignages des élèves interrogés. En
fait, l’indiscipline survient lorsque l’enseignant souhaite imploser ses exigences
mais il n’arrive pas et les bavardages et les chahuts envahissent salle de classe et
les transforment en vrai champs de bataille (des croches pieds, des craches dans le
dos, des escalades …) et les professeurs soient, parfois, la cible par des coups, des
farces…ou bien par le langage virulent qu’adoptent les élèves qui reflète leur
personnalité agressive.

Quant à l’indiscipline à l’école, le cadre des personnels se sentent incommodés pour


agir faces aux bêtises et ces jeunes agresseurs et les sensations d’énervement et
de fatigue font place aux sentiments d’inquiétude (P5)

D’après les entretiens recueillis par les auteurs, Philipe un licencié déclare que « la
présence des garçons a augmenté l’agressivité « ce qui cause des blessures et
parfois des de trois à quatre hospitalisations par an.
De plus, les enseignants et les administratifs déplorent aussi l’état de désordre et de
malpropreté des locaux des élèves et le règne de vandalisme (petits dessins
pornographique sur les bancs et les murs, casser les casiers, cadenas…)

Dans la même ligne des idées, les auteurs affirment que les élèves méconnaissent
certaines règles ou agissent comme si elles n’existaient pas.

Ensuite, les auteurs essaient de chercher quelques interprétations de l’indiscipline à


l’école d’André Legrand tout mettant l’accent sur le divorce entre le style de vie
adopté par les jeunes et les normes de système scolaire. Certains enseignants
conçoivent que le discours et la mentalité de jeunes révèle un conflit de valeurs (les
valeurs actuelles et traditionnelles); les jeunes d’aujourd’hui sont révoltés d’office
contre toutes les règles et ignorent toutes les interdictions et les obligations qu’ont
mettent d’avance.

L’entretien avec Andrée montre qu’avant on est caractérisé par l’uniformité et qu’on
est toujours éduqué par la pression morale ou par la répression et qu’ont été des
robots.

Vu que ces jeunes sont démotivés et indociles, les enseignants postulent qu’ils
cherchent toujours à ne pas se plier facilement aux exigences qui sont imposés de
l’extérieur et se montre d’accord pour faire quelques choses sans savoir pourquoi.

De plus, les comportements déviants des jeunes sont expliqués, par des adultes, aux
plusieurs causes (le manque d’affection, la violence des relations familiales ou la
séparation des parents) et considèrent aussi que les conditions de vie à l’école sont
à l’origine de nervosité et de haute tension qui s’extériorisent sous forme
d’agressivité et que les contraintes de temps élaborés en fonction des programmes
chargés compromettent la qualité des relations informelles entre professeurs et
élèves et qu’il n’y a pas de temps pour parler à un élève et effectuer un contact
fructueux avec lui.

Pourtant, les enseignants expliquent l’origine de l’indiscipline au manque de


motivation par rapport au contenus transmis dans les cours qu’on leur propose en
classe et surtout par rapport aux méthodes puisque les élèves cherchent de se
révolter contre tout et pas de moyens de discipline pour les canaliser.
En effet, selon d’autres témoignages que citent les auteurs sur le problème de la
discipline que l’école n’est plus un lieu de détente et d’épanouissement et que les
exigences aux point de vue de la discipline sont de plus en plus grandes et qu’on
accorde plus d’importance aux connaissances en dépit de la distraction et
l’épanouissement.

De même, la vie scolaire s’inscrit dans un cadre temporel donné ce qui mène l’élève
à se déplacer, courent …et subissent des pressions. D’ailleurs, les auteurs de cet
extrait pensent que les classes chargées sont une source de gêne pour les
enseignant ainsi pour les élèves et qu’elles

Une deuxième interprétation réside dans la bureaucratie du système de décision qui


est peu présent sur terrain et qu’il n’est pas impliquer dans la résolution des
problèmes liés à l’indiscipline et cette manque de responsabilité affecte négativement
le fonctionnement de l’école.

En fait, ce constat est expliqué par les auteurs au manque de personnel et la faible
coordination et entre les différents responsables (la façon de contrôler, de sanctions
injustes, l’incohérence dans la décision …) et que les élèves usent de stratégies pour
fragiliser le système et tirer profit de ses points faibles.

Dans une autre interprétation les auteurs mettent de la lumière sur l’attitude des
enseignants vis-à-vis les comportements indisciplinés. En fait, il y’a deux sorte de
professeurs : des tolérants et d’autres qui sont intolérants, de plus, les infractions
commises par les professeurs sont jugées sévèrement puisqu’ils leur reprochent
d’être en retard et de ne respecter l’horaire du cours et que cette déviance de la part
des professeurs fourni un mauvais exemple aux élèves.

D’autre part, dans le milieu des enseignants et administratifs la recherche des


raisons pour ma quelles le système fonctionne mal tente d’aller vers les élèves qui
sont désinvoltes et audacieux pour déjouer l’autorité et montre moins d’intérêt au
matières enseignées soit vers la direction qui se retranche toujours derrière les
règles.

Les auteurs accusent l’école d’être de moins au moins organisée avec des horaires
trop contraignantes et un espace de vie restreint ce qui crée une vie scolaire
perturbante (p 18).
Dans un deuxième temps les auteurs de cet extrait se concentrent sur les
interprétations des élèves vis-vis leurs perceptions de l’école et quelles stratégies
adoptées en fonction de leur intérêt à travers la recueil d’informations à la suite des
quatre interviewes réalisés au sein de groupe. Ce qui a fait le total de vingt-quatre
élèves.

En fait, les élèves interrogés estiment que le rôle de professeur de rendre son cour
attrayant et d’interpeler l’attention de l’élève et qu’ils ne sont responsables de
l’échec de la relation pédagogique puisqu’ils n’ont pas le sentiment de la produire  ; ils
aperçoivent trois dimensions de l’action pédagogique .la première dimension c’est
l’exercice de l’autorité de la part de l’enseignant et qu’il se mettent à travailler si le
professeur est ferme gagner de points, la réussite scolaire ..) et si le professeur fait
son travail indépendamment de ce qui se passe côté de l’élève le travail en classe
est exposé aux plusieurs crises.

Cette dimension centrale de l’exercice de l’autorité comporte plusieurs variables


selon les témoignages tels que la manière de la transmission de cours et les
explications fournies en faveur de l’élève afin de stimuler son attention.

De plus, les élèves interrogés sur l’indiscipline développent plus leur interprétation en
allant vers le fonctionnement de l’école. En fait les élève vivent mal la position
passive dans la construction de leur cours en classe ce qui les amènent à mettre en
question l’intérêt de genre de ce cours.

En fait, les élèves écoutent sagement le professeur, prendre des notes c’est pour
cela ils manifestent un mécontentement de la façon d’apprendre à l’école.

Dans cette même ligne d’idées, les auteurs mettent en lumière que le caractère
impersonnel des relations avec le professeur est également révèle des
caractéristiques de l’école et qu’ils sont mal influencés par la manière bureaucratique
de comportement de quelque professeur surtout pendant d’autres contexte en
dehors de l’école.

Il est clair que pendant une séance de cours les élèves cherchaient des sources
possibles de malaise pour embêter le professeur manque d’autorité.

D’ailleurs, à travers les entretiens récoltés, les élève cherchent une relation de
confiance, de respect mutuel et de considération et s’il se montre dans la posture
d’un vrai pédagogue et non pas de chercher à leur apprendre un cours ennuyant tout
en leur permettant de réagir et d’intervenir sans risque d’être traité d’une manière
désagréable.

Certes, les auteurs de cet extrait mettent l’accent sur ce règlement sévère et les
sanctions injustes de plusieurs de leur comportement qualifié indisciplinés malgré
qu’il se comportent avec spontanéité et que les professeurs se montrent très
sévères.

D’autres élèves considèrent que les professeurs fument pendant les séances de
cours et cela constitue un dérangement pour eux malgré que plusieurs d’entre eux
fument dehors de même les surveillent dérangent le cours sans s’excuser.

En outre, dans certains cas, les élèves estiment que la peine est disproportionnée
par rapport au délit qu’elle leur touche inégalement et qu’ils veulent plus de liberté et
de moins aux moins de sanction du fait que quand les interdictions sont trop
nombreuses l’envie de s’opposer augment surtout avec le renforcement de groupe
classe c’est pourquoi ils signalent les modes et les règles de fonctionnement
déficients de l’organisation du fait qu’ils perturbent la vie scolaire et donnent
l’exemple de la circulation dans l’enceinte scolaire qui pose plusieurs problèmes et
difficultés et les changements de locaux avec des nombreux déplacements qui
mettent les élèves en position de malaise et de gêne .

Vu que la durée de la récréation est très courte, un élève se trouve invalide pour
fréquenter toute l’espace c’est pourquoi il reste dans le couloir plutôt que sortir et il
reste tendu de plus ,l’ennui causé par le temps d’attente dans le réfectoire pendant le
midi est insupportable ..

Les auteurs citent des raisons qui affecte négativement la qualité de vie à l’école et
manifeste leur mécontentement vis-vis l’absence de la vie collective à l’école puisque
les activité artistiques et culturelles sont absentes ce qui leur expose à l’isolement et
le vide. Cette situation est due au manque de professeurs et d’absence d’unité entre
les élèves.

Dans une autre interprétation souligne l’indifférence des élèves pour restaurer la
discipline et que plusieurs d’entre eux ne sont pas impliqués dans la responsabilité
de garnir de l’ordre et de la propreté en classe.
En résumé, les auteurs mettre l’accent que les élèves veulent réussir leurs examens,
avoir une vie scolaire agréable et être impliqués et considérés en classe auprès de
leurs professeurs et demande de tolérance vis-à-vis de juger leurs comportements.

Dans troisième titre de ce premier chapitre, les auteurs de cet article mettent en
lumière les obstacles rencontrées dans le but de rechercher des solutions.

Par ailleurs, les enseignant ont l’intention d’être divisés sur l’attitude de juger les
élèves, leurs collègues et l’école en tant qu’instance organisationnelle et
institutionnelle.

Cette tendance divergente vis-à-vis la discipline nécessite de chercher des mesures


contraignantes pour que tout le monde aperçoit la discipline de la même vision et de
restaurer une meilleure discipline.

De même, les élèves ne sont mis d’accord sur la manifestation de la discipline et


expriment leur perception différente de la politesse qui ne signifie pas de laisser qu’il
faut harmoniser le comportement des enseignant autour de quelque attitude
commune de manière qu’ils respectent leur calendrier de travail et se monter
généreux dans l’application des règles classe et se monter tolérants avec eux pour
éviter la pagaillela rampe au professeur pendant la descente dans l’escalier et que la
mentalité des adultes est provocante

En outre, les auteurs stipulent.

Les auteurs expliquent que les enseignants ont des taches différentes et diverses et
qui sont sollicités pour d’autres multiple affaires immédiat en parallèle avec
l’enseignement (surveiller les élèves, assurer la discipline à l’école etc.) et q’on exige
trops d’eux ,cette situation de diversité de roles à assumer a pour effet d’augmenter
la charge de travail.

C’est pourquoi les auteurs pensent que l’indiscipline dont font preuve les enseignants
est attribuables à plusieurs facteurs dont le malaise lié aux taches à la surcharge de
travail de plus les enseignants en tant q qu’éducateurs pensent que leur rôle est
controversé ; il y’on a ceux qui sont pour et d’autres contre puisqu’ils ne souhaitent
pas exercer un rôle disciplinaire vis-vis les élèves et qu’il ne peuvent pas, aussi,
jouer le rôle d’un responsable d’administration du fait qu’il handicap l’action éducative
et souligne aussi le poids administratif parfois embêtant lorsqu’il s’agit de sortir de
l’ordinaire et de bien vouloir améliorer cette relation professeurs-élèves .en effet les
règles administratives écrasent l’initiative avec un grand nombre des formalité à
remplir.

Néanmoins, les enseignants pensent que la quantité de travail à prester s’est encore
accrue suite aux restrictions budgétaires imposées par le gouvernement et et qu’ils
sont très occupés par les boulots à faire ce qui contribue à oublier une partie de leur
travail, notamment en matière disciplinaire.

Dans le même ligne d’idées, les enseignant ne veulent pas faire preuve de
dynamisme dans le cadre de leur travail parce que leur désir personnel ne sont pas
suffisamment pris en compte ce qui les amène à s’échapper des taches
désagréables à leur regard par tous moyens possible.

Plusieurs enseignants dénotent les conditions de travail dégradante et le conté


humain est absente ce qui rend les relations conflictuelles et accroisent les
mésententes et les tensions dans le travail.

D’autre part, la complexification des taches à l’école et que tout fait un peu de tout
engendre des complication du point de vue hiérarchique et que tous les intervenants
dans l’acte éducative sont débordés ce qui affecte négativement le climat scolaire
entre les personnels administratif et les enseignants dont l’un accuse l’autre pour
avoir détenir quelques brides de pouvoir.

A travers les entretiens, les auteurs de cet article c’est le non-respect de la hiérarchie
et les conflits qui dirigent les relations entre les personnels et les enseignant par des
motifs de jalousie ou sentiment d’infériorité é en ajoutant le pouvoir des parent
d’élèves lorsqu’il est appuyés par la direction.

Cette complexification fait de perception de l’indiscipline des élèves est elle aussi
divergente ce qui aboutit à des sentiments de malaise et de menaces.

En fait dans ce contexte d’incertitude et le poids administratif de travail entravent


l’action collective dans l’école.

En fin, les auteurs signalent l’importance des représentations des concernés vis-vis
le problème de l’indiscipline tout en cherchant une interprétation du discours afin
d’émettre un certain nombre d’hypothèses pour mobiliser les énergies qui permettre
de rendre meilleures les relations éducatives et résoudre les situations de crises
rencontrées dans le lieu travail.

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