Université virtuelle

institut supérieur de l’ éducation et de la formation continue

La motivation des élèves en difficulté d’apprentissage

une problématique particulière pour des modes

d’intervention adaptés

Sous la direction: Dr. Leila Jmel

Exposé réalisé par: Mourad Lahmer

Amna Younsi
Mohamed Salah

Année universitaire 
2021/2022
 Plan 2

01 Introduction

02 Présentation de l’auteur et ses ouvrages

03 la motivation selon Viau

Comment faire en sorte que les activités en classe,
l’évaluation et l’enseignant
les principaleslui-même
sources de suscitent la ses élèves en
04
motivation des élèves
difficultéen difficulté
d’apprentissage 
démotivation

d’apprentissage?

05 Qu’est-ce que la dynamique motivationnelle ?

les facteurs qui influent sur la dynamique motivationnelle de

06 l’élève 

07 Quels sont les critiques de l’approche de Viau ?

 
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 3

Introduction
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Devant l’ampleur de problème de démotivation des élèves et des étudiants dans les
pays occidentaux, les recherches sur la motivation ont pris un essor considérable, Il
n’est donc pas surprenant qu’on trouve dans les banques de référence informatisées
on répertorie plus de 700 écrits scientifiques sur la motivation à apprendre ,

En effet la baisse de motivation, démotivation, décrochage, désintérêt, ennui… des

élèves, autant de termes qui désignent ce qui passe aujourd’hui pour un des problèmes
majeurs auxquels sont confrontés les acteurs éducatifs .Ce qui mène Rolland Viau en
tant que chercheur en domaine de l’éducation à donner sa contribution pour bien
comprendre la démotivation des élèves et à bien gérer les difficultés d’apprentissage.

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Problématique
 Comment peut-on expliquer la
démotivation des élèves qui ont
des difficultés d’apprentissage
selon Rolland Viau ?

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 Présentation de l’auteur
Rolland Viau est un canadien né en 6 Février 1954,Il
est professeur émérite à la faculté d’éducation de
l’Université de Sherbrooke. .

Il est chargé d'enseignement et chercheur dans le

département de pédagogie à l'
Université de Sherbrooke (faculté d'éducation).

Il a obtenu un baccalauréat en sciences de l'éducation

 de l'Université de Montréal en 1973, une maîtrise en 
recherche en éducation, et un doctorat dans la même
discipline en 1988. Il a suivi une 
formation postdoctorale à l'
Université de Californie à Los Angeles en 1994-1995

.
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Présentation de l’auteur
Son enseignement se déroule auprès des enseignants en exercice qui désirent se
perfectionner sur la motivation à apprendre.

Depuis 30 ans, ses recherches portent sur les problèmes de motivation à l’école. En
plus d’avoir publié de nombreux articles dans des revues scientifiques et
professionnelles à ce sujet, il a rédigé en 2009, chez De Boeck, une édition
complètement révisée de son ouvrage « La motivation en contexte scolaire » destinée
aux enseignants.

Monsieur Rolland Viau anime des ateliers aux enseignants et des conférences en ligne
au sujet de la motivation

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 Présentation de ses ouvrages
Ses deux axes de recherche portent sur : « La
motivation qui anime les grands chercheurs
dans la création scientifique » et « Le profil
d'apprentissage des étudiants universitaires ».
Pour susciter la motivation scolaire, il
condense des points concrets pour les
activités en classe et les activités
d’apprentissage dans La motivation dans
l'apprentissage.

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 Présentation de ses ouvrages

Rolland Viau a publié plusieurs essais de recherche en pédagogie :

* La Motivation en contexte scolaire, Éditions du Renouveau pédagogique (1997 et révisé en 2009)

* La Motivation dans l'apprentissage du français (1999).

*Les Façons d'apprendre des étudiantes et des étudiants de baccalauréat à l'École Polytechnique
de Montréal, en collaboration avec Prégent R. et Forest L (2004)

•L'Apprentissage et l'enseignement dans les écoles de génie : Analyse de la littérature portant sur
la réussite et la persévérance dans les études.(2005)

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•Le Profil d'apprentissage des étudiantes et des étudiants de l'École de technologie
supérieure de Montréal, en collaboration avec Josée Bouchard( 2006)

•A Model to Explain the Motivational Dynamics of Eminent Scientists (2006).

* La motivation dans la création scientifique (2007).

*La Motivation : condition essentielle de réussite(2011). 

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Les théorie de la motivation

1. La théorie de l'attribution (Attribution Theory)

   La théorie de l'attribution de Weiner (1985) a
dominé la recherche dans la motivation à réussir
durant les trente dernières années. Elle met
l'accent sur les interprétations que donne un
individu de ses résultats dans une activité. L'étude
de la causalité des résultats (qui sert à déterminer
les causes d'un résultat) est importante en
motivation car ces causes auront un impact sur les
comportements et sur les futures activités d'un
individu

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2 . Théorie de l'auto efficacité (Self Efficacy Theory)
   La théorie d'auto efficacité de Bandura (1994) met l'accent sur la
perception que les individus ont de leur capacité à produire un effet
désiré dans une tâche. Dans ses études, Bandura a déterminé deux
types d'espérances :
les espérances de résultats : la croyance que certains comportements,
comme le fait de s'entraîner, vont provoquer certains résultats tels
qu'une amélioration des performances ;
les espérances d'efficacité : la croyance que l'on peut réaliser les
comportements nécessaires pour produire le résultat.
   
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3. Théories en lien avec les buts individuels (Goal Theories)
   Plusieurs
recherches sur la motivation à la réussite ont porté sur les buts d'un
individu (Nicholls, 1979). Ce chercheur a déterminé trois types de buts :
L'individu cherche à maximiser les évaluations favorables de ses performances.
L'individu cherche à maîtriser une tâche et améliorer ses compétences.
L'individu cherche à minimiser ses effort

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Définition de la motivation

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Définition de la motivation
• La motivation est défini comme le processus qui détermine comment
l’énergie est utilisé pour satisfaire des besoins (PRITCHARD & PAYNE,
2003).
• « Le concept de motivation représente le construit hypothétique utilisé
afin de décrire les forces internes et/ou externes produisant utilisé afin de
décrire les forces internes et/ou externes produisant le déclenchement, la
direction, l’intensité et la persistance du comportement » (VALLERAND &
THILL, 1993).

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La motivation se divise en deux catégories: la motivation intrinsèque et la motivation extrinsèque (Hagborg, 1992)

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Motivation intrinsèque
• Elle se définit comme étant le désir d’apprendre. Elle est
influencée par des facteurs personnels tels la satisfaction ou
le plaisir issu de l’activité en soi (Plante, 1994). En effet, les
élèves qui sont motivés intérieurement sont intéressés par
les activités dans lesquelles ils s’engagent. Ils le font de leur
propre gré, et non pas dans le but d’obtenir des
récompenses externes

Motivation extrinsèque
• Elle réfère aux comportement qui sont dérigéré par des
compenses externes (Plante, 1994). Les élèves motivés
extrinsèquement s’engagent dans des activités par le biais d’un
élément extérieur, comme une punition, une récompense, une
pression sociale ou l’approbation d’un adulte (Deci, Vallerand,
Pelletier & Ryan, 1991)

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 4-Qu’est-ce que la dynamique motivationnelle?

Le modèle sociocognitif, à qui appartient Rolland Viau, a émergé avec une conception
nouvelle: le comportement humain est dirigé par des facteurs internes, mais que ces
derniers ont une origine dans l’environnement .Etant donné les capacités de communication
de l’Homme, c’est surtout l’environnement social qui est considéré.

→ Rolland Viau se propose étudier la dynamique motivationnelle scolaire-mentionnant

qu’il s’est intéressé aussi à la motivation au niveau universitaire- et se défend de lui
prêter une nature statique et, encore moins, innée.

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 En 1994, Viau propose un modèle de la motivation à apprendre propre au
niveau primaire et secondaire accordant une importance particulière au
contexte et à la salle de classe.

→ il définit la motivation en contexte scolaire comme « état dynamique qui

a ses origines dans les perceptions qu’un élève a de lui-même et de son
environnement et qui l’incite à choisir une activité , à s’y engager et à
persévérer dans son accomplissement afin d’atteindre un but » ( 1994/p7)
A retenir: *la dynamique motivationnelle est interne, propre à chacun de
nous, variable(forte, faible….), animée par l’interaction entre ses perceptions
et des facteurs liés à son environnement scolaire, familial et sociétal.

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 A/Equation de la motivation

-perception qu’un élève motivation scolaire choix de s’engager.

a de lui-même. Choix 1 décision de s’engager

apprendre pour réussir dans l’activité performance.

choix 2 +

Perception de la valeur éviter les conséquences décision de persévérer

de la tache. de l’échec. Pour atteindre le but.

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 B/ Manifestation de la motivation
d’apprendre:

L’indice choix= une manifestation / un résultat de la motivation puisqu’il se manifeste par le désir de
l’apprenant à apprendre (l’élève désirant est facilement reconnu selon son choix d’apprendre)

Viau (1994-p.23) indique que le choix est le 1er indice de la motivation de l’apprenant, l’élève motivé
choisit de faire l’activité d’apprendre, tandis que l’apprenant non motivé se dirige vers l’éviter.

indice de persévérance: résultat fatal de la motivation.

indice d’engagement cognitif: l’attention et la concentration sont son noyau.

indice de la performance: les résultats observables de l’apprentissage.

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 Selon l’approche sociocognitive de l’apprentissage :

La motivation de l’élève est influencée principalement par ses perceptions qui

déterminent la motivation. Donc, il est important de comprendre le concept de
perception de soi, puisque le modèle de la dynamique motivationnelle selon Viau
est constitué de deux perceptions qui font partie de la perception de soi, à savoir:

* la perception de sa compétence.

* la perception de la contrôlabilité.

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C/ le concept de la perception de
soi:
Les perceptions de soi sont organisées dans la mémoire de la personne en réseaux
d’information: se sont des connaissances qu’une personne a sur lui-même .

ces connaissances découlent de l’interprétation subjective qu’une personne fait

de la réalité et qui peuvent être erronées dans certains cas.

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 C/1/ Perception de lui-même:
-commentaires des enseignants.

-commentaires des membres de la famille.

-commentaires des pairs ou comparaison Perception que l’élève a de lui –

Avec eux. meme

-sa propre expérience d’échec et de réussite .

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 C/1/ Perception de la tache:

-La tache est-elle intéressante pour l’élève?

Perception que l’élève a de la tache.

tache.
-L’issue de la tache est-elle « contrôlable » par l’élève?

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 5-Principes sources de démotivation des élèves
en difficultés d’apprentissage:

« pour apprendre, il faut le pouvoir(capacité), le vouloir(motivation) et en

avoir l’opportunité »
les trois conditions les plus importantes pour apprendre

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 5*1* Perception de la valeur:

Perception que l’étudiant porte à l’égard des activités d’apprentissage qu’on lui propose d
’accomplir
(est-ce que c’est important ce que l’enseignant me demande de faire?)
un étudiant aura une perception de la valeur s’il considère que l’activité
d’apprentissage proposée est utile ou bien importante.
un élève qui ne voit pas aucune utilité ou intérêt aux activités qu’il doit accomplir est
généralement démotivé ( exemple: élève ne voit pas l’intérêt ou l’utilité de lire, écrire ou
s’exprimer oralement, il y a fortes chances qu’il ne s’engage plus dans ces activités sous
prétexte qu’elles ne lui apportent rien)

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cette perception tire ses origines dans les buts poursuivis par l’élève:
* buts sociaux (liés du fait que la socialisation des élèves est un fait majeur à
l’école)
* buts scolaires (composés des buts d’apprentissage visant l’acquisition
d’apprentissage et/ou les buts de performance visant l’obtention de la meilleure
note afin de montrer aux autres ses capacités)
* buts éloignés (sont liés à la perspective future de l’élève= le fait de connaitre sa
perspective future entrainera un engagement plus au moins élevé dans certains
domaines)
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Si l’activité n’a aucun sens pour l’élève , il ne
s’investira pas pleinement dedans et ne persévéra
pas.
L’enseignant va devoir apporter une
signification à la tache demandée.

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l’activité motivante:

-relève un défi.

-est interdisciplinaire.

-donne des choix à effectuer.

-ressemble à ce qu’il fait

dans la vie courante.

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 5*2* Perception de la compétence

Il s’agit de la perception qu’a l’élève sur sa capacité à réussir l’activité

demandée. Si elle est positive , l’élève sera beaucoup plus disposé à
s’engager dans l’activité et à persévérer par la suite . ( perception qui s’évolue
le plus au fil des années).
L’élève se demande : est-ce que je suis capable de faire ce que le professeur me demande?

perception importante pour savoir s’ il va s’engager dans l’activité.

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 5*2*A* Sources de la perception de sa compétence:

1/performances antérieures d’un élève: ses succès et ses échecs passés( lorsqu’un enseignant
propose à un élève une activité qui comporte un degré élevé d’incertitude quant à sa réussite,
ces réussites et ces échecs deviennent rapidement des points de référence.)→relation forte avec
les perceptions attributionnelles.

2/lL’observation de l’exécution d’une activité par d’autres: l’élève doit souvent assister à une
démonstration donnée par un professeur ou un pair avant d’exécuter lui-même une activité.
→apprendre comment réaliser la tache +évaluer ses compétences à l’accomplir adéquatement.

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3/ Persuasion: interventions des enseignants et des autres intervenants en milieu
scolaire →le but= convaincre un élève de ses capacités à accomplir une
activité( interventions avant le début l’activité + peuvent se transformer en
encouragements lors de l’exécution).

4/Les réactions physiologiques et émotives: si un élève réagit nerveusement

/soudainement trop chaud en accomplissant une activité (ex.: examen), il risque
d’interpréter ses réactions comme incapacité de sa part à réussir ce qu’on lui
demande de faire.

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 5*3* Perception de la contrôlabilité

L’élève se demande: est-ce que j’ai mon mot à dire?

le degré de contrôle qu’un élève croit exercer sur le déroulement d’une
activité. L’élève doit pouvoir avoir une certaine liberté dans son apprentissage
= plus il pourra effectuer de choix et plus sa perception de contrôlabilité aura
tendance à etre élevée .
cette perception s’exprime d’abord sur le déroulement des activités
pédagogiques et porte aussi sur les conséquences qui résultent des activités.

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 La perception de la contrôlabilité d’une activité est inséparable des perceptions
attributionnelles : ces dernières sont l’origine de la première et explique des
situations complexes de perception d’ incontrôlabilité.

-choix de la théorie attributionnelle de Weiner car la majorité de ses études sur la motivation ont
porté sur des élèves(résultats concernant directement la motivation en contexte scolaire.)

le comportement d’une personne est influencé par la façon dont elle perçoit les causes de
ce qui lui arrive ( un élève peut attribuer ses succès en mathématiques à son talent, alors qu’un
autre les attribuera aux efforts qu’il a déployés à étudier)

*la perception qu’un élève a du degré de contrôle qu’il peut avoir sur une activité dépend en grande
partie de ses perceptions attributionnelles.

*la dimension attributionnelle aide à mieux circonscrire la perception de la contrôlabilité de l’élève.

*l’impuissance apprise est la forme la plus négative de perception de la contrôlabilité qu’un élève
puisse avoir.

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Si ces trois perceptions sont élevés , il
y aura apprentissage qui se manifeste
par le choix de s’engager et de
persévérer . résultat : réussite , c’est
la dynamique motivationnelle
fonctionnelle (positive).
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S’engager: degré d’effort mental déployé par l’étudiant lors de l’exécution d’une activité
d’apprentissage (etre attentif, à l’écoute, concentré: utiliser des stratégies de haut niveau
s’inscrivant dans les résolutions des problèmes, poser des questions, trouver d’autre façon
de réponse)

Persévérer ( ne lâcher pas dès le premier obstacle, consacrer des teints à leurs études.)

La persévérance se traduit par le temps que l’élève consacre à accomplir une activité pédagogique.

La réussite (conséquence finale de la motivation résultante de la persévérance et les stratégies d’apprentissage)

Plus on apprend, plus on réussit, plus nos sources de motivation vont augmenter , on se sent davantage
compétent, on va trouver plus valorisant ce qu’on propose, on va se sentir davantage maitre de son
apprentissage et plus on va s’engager et persévérer.

≠ si une source est très faible (ou à 0), il y aura faible engagement principe minimax(minimum
d’efforts pour maximum de points,) on fait le strict minimum: élèves démotivés, au moindre obstacle ou échec,
ils vont abandonner. Dynamique motivationnelle dysfonctionnelle

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Les perceptions de l’élève sont donc à
l’origine de sa motivation.

SELON VIAU, UN ÉLÈVE MOTIVÉ S’ENGAGE SUR LE PLAN

COGNITIF, C’EST-À-DIRE QU’IL FAIT APPEL À DES
STRATÉGIES D’APPRENTISSAGE EFFICACES POUR
ACCOMPLIR UNE ACTIVITÉ PÉDAGOGIQUE, PRÉSERVE
DANS SON ACCOMPLISSEMENT ET FAIT GÉNÉRALEMENT
LES APPRENTISSAGES SOUHAITÉS

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les stratégies d’apprentissage: Viau les classe
en 2 catégories=
* stratégies cognitives (stratégies d’apprentissage) = stratégies de répétition

stratégies d’organisation

stratégies d’élaboration

* stratégies d’autorégulation = stratégies métacognitives

stratégies de gestion

stratégies motivationnelles

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1/Stratégies de répétition: lorsqu’il s’agit d’encoder des informations factuelles
en mémoire, afin d’en faciliter le rappel ultérieur(répéter mentalement ou oralement
l’information à mémoriser, à la répéter par écrit ou en prenant note sur une feuille
mais sas chercher à en saisir la signification profonde)

2/stratégies d’organisation: structurer l’information donnée à l’aide de tableaux

de synthèse(regroupement en catégories, points communs et différences …) ou de
schémas( montrant les relations entre concepts ces stratégies ne sont pas
employées spontanément avant l’âge de 10 ans ou 11 ans mais on peut les enseigner
à des élèves de 9 ans et enregistrer des résultats positifs sur les apprentissages.

3/stratégies d’élaboration: réalisation des inférences entre différents concepts

afin de créer en mémoire de nouveaux réseaux d’informations.

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 Stratégies d’autorégulation selon Zimmerman(1986)
adapté de Viau (1997,p.85)

Stratégies métacognitives Stratégies de gestion Stratégies motivationnelles

Planification. Organiser le travail dans le Se fixer des buts à atteindre.

temps.(choisir un rythme
d’apprentissage)

Monitoring. Choisir un lieu d’apprentissage. Se donner des défis à relever.

Autoévaluation Choisir des ressources humaines Se récompenser.

et matérielles.

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Les facteurs qui influent sur la dynamique

motivationnelle de l’élève selon Viau 
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 20

Comment faire en sorte que les activités en classe, l’évaluation et l’enseignant

lui-même suscitent la motivation des élèves en difficulté d’apprentissage? 
 6

1- Les activités en classe

? 2- L’évaluation  

3- l’enseignant
 1- Les activités en classe

1.Les activités d’enseignement, où

Pour bien
l’enseignant est l’acteur principal et a pour
comprendre les
rôle de communiquer la matière aux élèves.
effets que les
activités en classe
ont sur la
motivation des 2.Les activités d’apprentissage, où l’élève est
élèves, il importe de acteur principal. Lors de ces activités, son
distinguer: rôle n’est plus de recevoir l’information
mais d’appliquer les compétences et les
connaissances qu’il a acquises.

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 Les activités  Commencer son enseignement par une anecdote ou un problème à
d’enseignement solutionner qui suscitera et éveillera l'intérêt et la curiosité des élèves,
 Présenter le plan de l’exposé (p,ex, : sous forme de questions ou d’objectifs)
 Avant d’expliquer un concept ou un phénomène, faire appel à leurs
connaissances antérieures en les interrogeant pour savoir comment ,eux se
l’expliquent
Pour  Illustrer les relations entre des concepts par des schémas, des tableaux ou
des dessins,
minimiser les  Donner des exemples issus de leur quotidien ou de leurs intérêts
effets souvent  Demander de proposer eux-mêmes des exemples qui soient tirés de leur
quotidien
démotivants,  Faire des analogies ou des métaphores avec des domaines qui les intéressent
l’enseignant  S’offrir comme modèle en faisant devant eux chaque étape qu’on leur
doit: demande de franchir
 Utiliser différents moyens pour enseigner ( supports audiovisuels, affiches,
etc,,,)

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 Les activités d’apprentissage

Rolland Viau a dégagé à partir de travaux des principaux chercheurs sur la

motivation (Stipek, 1998 ; Paris et Turner, 1994 ; McCombs et Pope, 1994 ;
Brophy, 1998) dix conditions propices à l’accroissement de la motivation
intrinsèque des élèves.
Pour qu’une activité d’apprentissage suscite la motivation des élèves, elle
doit respecter les conditions énumérées ci-après.

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Tout d’abord, l’activité doit
être signifiante aux yeux des
élèves. Pour qu’elle soit
signifiante, celle-ci doit
correspondre à leurs champs
d’intérêt, se coordonner avec
leurs projets personnels ainsi
que répondre à ses
préoccupations. (Viau, 2000)

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Ensuite, être diversifiée et
s’intégrer aux autres
activités. Pour qu’une
activité soit motivante aux
yeux des écoliers, elle ne
doit pas contenir qu’une
seule tâche et être
répétitive puisque cela est
peu stimulant pour eux. De
ce fait, elle doit contenir
différentes tâches à
accomplir et être variées.
 (Viau, 2000)
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Par la suite, l’activité doit représenter un
défi pour les élèves, elle ne doit pas être trop
facile ni trop difficile.
Un élève qui réussit une tâche sans avoir fait
d’effort se désintéresse rapidement de celle-ci, ou
encore, c’est le même effet qui se produit pour
un élève qui trouve la tâche beaucoup trop
difficile et qui est incapable de la réussir. Il est
important que les écoliers réussissent des défis
qui leur sont appropriés afin qu’ils attribuent
leur succès à leur capacité d’effectuer la tâche et
à leurs efforts. (Viau, 2000)

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Puis, l’activité doit être authentique.
Une activité qui ressemble à celles que l’on retrouve dans
la vie courante facilite l’apprentissage
Par exemple, cela peut être de fabriquer des affiches, des
articles de journaux, un site Internet, une pièce de
théâtre, une entrevue, une chanson, etc. Toutes ces
réalisations peuvent aider à la motivation des élèves.
Cependant, il faut éviter que les apprenants aient le
sentiment que leur travail est sans intérêt et qu’il soit
seulement utile à des fins d’évaluation. (Viau, 2000)  

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Une tâche qui exige un engagement cognitif des
écoliers est motivante.
Il est beaucoup plus gratifiant et stimulant,
lorsque la tâche nécessite les éléments suivants
•Les écoliers doivent utiliser des stratégies
d’apprentissages afin de les aider à comprendre
davantage la tâche qui leur est présentée
•Ils doivent faire des liens avec des notions
antérieures pour réorganiser l’information
•Ils sont amenés à formuler des hypothèses et à
reformuler leur pensée.
 (Viau, 2000)   

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Aussi, il est important de responsabiliser les
écoliers en leur permettant de faire des
choix. 
Différents aspects d’une activité peuvent
permettre de rendre les élèves autonomes.
Par exemple, en leur laissant choisir leur
thème de travail, le matériel, les membres
de leurs équipes, la durée du travail, le
mode de présentation (affiche, livret, site
Internet), en leur donnant le choix parmi
une sélection de livres,  etc.     
 

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Également, pour qu’une activité
d’apprentissage soit favorable,
elle doit se dérouler dans un
climat de collaboration.
L’apprentissage collaboratif
permet de motiver les écoliers,
car il les aide à améliorer la
perception qu’ils ont de leurs
compétences ainsi que de leurs
capacités à maitriser leurs
apprentissages. (Viau, 2000)   

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Ensuite, il faut avoir un caractère interdisciplinaire. Pour
amener les écoliers à constater la nécessité d’une matière,
il est favorable que les activités d’apprentissage regroupent
plusieurs disciplines. Par exemple, si l’on souhaite
démontrer l’importance du français, on doit l’introduire
dans d’autres matières telles que l’histoire, les
mathématiques ou encore la philosophie et vice-versa.
Utiliser l’interdisciplinarité aide les apprenants à se rendre
compte de la nécessité des matières et qu’elles peuvent
être utiles pour les autres. (Viau, 2000)

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Lorsque les apprenants exécutent
une tâche, elle doit comporter des
consignes claires. Il est important
que les consignes soient claires et
précises pour réduire l’anxiété et
le doute chez certains. De ce fait,
il est pertinent de vérifier la
compréhension qu’ont les élèves
des consignes.  

02/07/2023
Enfin, l’activité doit se dérouler sur une
période de temps suffisante. Pour savoir si
une activité est d’une bonne durée en
classe, il faudrait se fier au temps réel
qu’une tâche semblable nécessite dans la
vie courante.
En leur accordant le temps utile pour
réussir une tâche, cela leur permet d’avoir
un jugement positif sur leur capacité à
réaliser ce qui est exigé d’eux.

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02/07/2023
 2- L’évaluation  

L’évaluation est L’évaluation axée sur la

performance risque de
aussi un élément clé produire un effet de L’objectif de l’évaluation
dans la classe compétition dans la devrait se centrer sur des
puisqu’elle peut classe et ainsi miner la processus d’apprentissage, ce
motivation de plusieurs qui a un effet beaucoup plus
engendrer des buts positif sur la perception que
qui se détournent élèves, surtout les plus
faibles, qui ont une les élèves ont de l’activité et
de ceux faible perception de sur la capacité à la réaliser.
d’apprentissage leur capacité à
auprès des élèves. performer.

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  Choisir des critères d’évaluation sur:
- les apprentissages réalisés,
- le progrès accompli,
- l’éffort déployé
Les - les améliorations à apporter,
 formuler des commentaires sur les travaux plutôt que se
recommandations contenter de les noter
générales qui  Donner la possibilité à l’élève de savoir non seulement ce sur
peuvent aider les quoi il a échoué, mais aussi ce qu’il a bien réussi et ce qu’il
enseignants à doit améliorer
 Utiliser un objet d’évalaution qui démontre le processus
relever ce défi selon
d’apprentissage et le progrès accompli par l’élève (p.ex.: le
Viau: portfolio)
 Fournir à l’élève des outils qui lui permettent de
s’autoévaluer
 Adopter une pratique évaluative qui élimine le plus possible
la compétition et la comparaison

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 l’enseignant
L’enseignant est l’un des
principaux facteurs de
motivation ou de démotivation.
 
Un enseignant qui désire
susciter la motivation de ses
élèves se doit être compétent et
motivé à enseigner, ce qui n’est
malheureusement pas toujours
le cas.

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Les recommandations proposées par Viau, pour , les enseignants qui se retrouvent
face à des élèves qu’ils considèrent faibles ou démotivés,
Être confiant Créer des situations Les valoriser Avoir des Leur donner Démontrer
qu’ils ou ils peuvent réussir auprès de attentes autant de
peuvent et éviter de toujours leurs réalistes et d’attention( les l’enthousias
apprendre et maitre dans situations camarades et éviter de leur interroger, me à leur
leur compétitives dans éviter de les exprimer de la répondre à enseigner
exprimer, lesquelles ils peuvent réprimander pitié devant un leurs question,
difficilement sortir devant ces échec les regarder,
gagnants, derniers leur sourir, etc

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Conclusion
Donc, les enseignants peuvent être des mentors pour aider à
mettre l’enfant sur la bonne voie.
Dans ce rôle, l’enseignant peut encourager l’élève à être le
meilleur possible, et aussi être une source d’inspiration et de
conseils pour les élèves.
Aussi bien , Viau dans cette article donne un cadre de référence
qui permet à l’enseignant de lieux connaitre les perceptions des
élèves en difficulté d’apprentissage.
Enfin, il a examiné brièvement les facteurs relatifs à la classe
que l’enseignant a le pouvoir de modifier et d’aménager afin
qu’il influent de façon positive sur la dynamique
motivationnelle des élèves en difficulté d’apprentissage .

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 Grille d’évaluation
Piliers de la dynamique Éléments observés oui non
motivationnelle
Perception de la valeur Prise en compte des conceptions initiales.

Présence du problématique

Informations présentées ont un intérêt et une utilité

L’exposé représente-il un défi à relever ?

Le public est-il amené à poser des questions?

Le public semble-il prendre plaisir de l’exposé?

L’exposé comprend des informations nouvelles?

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Perception de sa Supports différents?
compétence
Outils d’aide?

Etayage?

Temps de l’exposé assez long?

Conscientisation des progrès?

Le public est-il au courant des critères d’évaluation?

Instrument d’évaluation variés?

Feed-back de l’enseignant

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Perception de la Conscientisation des procédures
contrôlabilité utilisés

Mise en mots des procédures?

Développement de l’autonomie: le
public peut faire des choix?

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