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Susciter l’intérêt des élèves et interpeller leur attention sont deux missions
d’importance majeure pour qu’enseignement efficace fonctionne en classe.
Paul R. Pintrich dans son article publié en 2003 intitulé comme suit « A
motivational Science Perspective on the Role of Student Motivation in Learning
and Teaching Contexts « énumère sept questions de fond qui ont été suggérés
comme des orientations importantes pour les efforts actuels et futurs de
recherche en sciences de la motivation. Ces questions sont les suivantes : « (1)
Que veulent les élèves ? (2) Qu'est-ce qui motive les élèves dans les salles de
classe ? (3) Comment les élèves obtiennent-ils ce qu'ils veulent ? (4) Les élèves
savent-ils ce qu'ils veulent ou ce qui les motive ? (5) Comment la motivation
conduire à la cognition et la cognition à la motivation ? (6) Comment la
motivation change-t-elle et se développe-t-elle ? et (7) Quel est le rôle du
contexte et de la culture ?»(Pintrish,PR,2003,p
Pour sa part Benoit Galand conçoit dans son livre intitulé « La motivation en
situation d’apprentissage, les apports e la psychologie de l’éducation » que
plusieurs questions semblent être au cœur des défit que confronte tous les
acteurs en domaine de l’éducation. L’auteur cite les questions
suivantes : « Comment susciter ou soutenir l’intérêt des élèves pour les matières
scolaires ? Comment aider les apprenants à gérer leur engagement dans les
activités d’apprentissage ? Comment construire en classe un climat favorable à
l’apprentissage ? Comment prévenir l’absentéisme et le décrochage scolaire ? »
(Galland, B,2006, p5)
Etant donnée cette pluralité des questions qui cherchent des réponses, il est
indéniable de définir la motivation qui est selon Rolland Viau .
Cette définition comporte des mots clés qui semble être au cœur de la
motivation scolaire :
S’engager : degré d’effort mental déployé par l’étudiant lors de l’exécution d’une
activité d’apprentissage (être attentif, à l’écoute, concentré : utiliser des stratégies
de haut niveau s’inscrivant dans les résolutions des problèmes, poser des questions,
trouver d’autre façon de réponse) .
Persévérer (ne lâcher pas dès le premier obstacle, consacrer des teints à
leurs études.).La persévérance se traduit par le temps que l’élève consacre à
accomplir une activité pédagogique.
La réussite (conséquence finale de la motivation résultante de la
persévérance et les stratégies d’apprentissage)
Plus on apprend, plus on réussit, plus nos sources de motivation vont
augmenter, on se sent davantage compétent, on va trouver plus valorisant ce
qu’on propose, on va se sentir davantage maitre de son apprentissage et
plus on va s’engager et persévérer.
Dans la mesure où, cette source est très faible (ou à 0), il y aura faible
engagement principe minimax (minimum d’efforts pour maximum de
points,) on fait le strict minimum : élèves démotivés, au moindre obstacle ou
échec, ils vont abandonner. Rolland Viau appelle ce phénomène dynamique
motivationnelle dysfonctionnelle.
En somme, la dynamique motivationnelle est interne, propre à chacun de nous,
variable (forte, faible…), animée par l’interaction entre ses perceptions et des
facteurs liés à son environnement scolaire, familial et sociétal.
Pour sa part Viau met en lumière L’indice choix en tant qu’une manifestation
c’est-à-dire un résultat de la motivation puisqu’il se manifeste par le désir de
l’apprenant à apprendre (l’élève désirant est facilement reconnu selon son choix
d’apprendre)
* la perception de sa compétence.
* la perception de la contrôlabilité.
Un étudiant aura une perception de la valeur s’il considère que l’activité
d’apprentissage proposée est utile ou bien importante.
Un élève qui ne voit pas aucune utilité ou intérêt aux activités qu’il doit
accomplir est généralement démotivé (exemple : élève ne voit pas l’intérêt ou
l’utilité de lire, écrire ou s’exprimer oralement, il y a fortes chances qu’il ne
s’engage plus dans ces activités sous prétexte qu’elles ne lui apportent rien)
Cette perception tire ses origines dans les buts poursuivis par l’élève:
* buts sociaux (liés du fait que la socialisation des élèves est un fait majeur à
l’école)
Atout prendre, Si l’activité n’a aucun sens pour l’élève, il ne s’investira pas pleinement.
L’enseignant va devoir apporter une signification à la tache demandée.
Bref, l’activité motivante proposée par l’enseignant doit remplir plusieurs conditions :
relever un défi, est interdisciplinaire, donne des choix à effectuer, ressemble à ce qu’il
fait dans la vie courante.
4) Perception de la compétence :
demandée. Si elle est positive, l’élève sera beaucoup plus disposé à s’engager
dans l’activité et à persévérer par la suite. (Perception qui s’évolue le plus au fil
des années).
Ces performances se rapportent, également avec ses succès et ses échecs passés
(lorsqu’un enseignant propose à un élève une activité qui comporte un degré
élevé d’incertitude quant à sa réussite, ces réussites et ces échecs deviennent
rapidement des points de référence.)
Référence bibliographique
(MARYLOU,B, La motivation scolaire : comment l’enseignant peut-il susciter l’engagement et
la persévérance de l’élève dans une activité ? 2018)
Paul R. Pintrich ,A Motivational Science Perspective on the Role of Student Motivation in
Learning and Teaching Contexts , Journal of Educational Psychology Copyright 2003 by the
American Psychological Association, Inc. 2003, Vol. 95, No. 4, 667–686
Benoit Galand conçoit dans son livre intitulé « La motivation en situation
d’apprentissage, les apports e la psychologie de l’éducation »