Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
ENNAKHLI Mohammed
APPRENTISSAGE ACTIF
L’apprentissage actif est une approche qui implique les élèves en les mettant en situation de
progresser et en favorisant leurs interactions avec le groupe. Cette méthode d’enseignement
amène les élèves à construire leurs propres connaissances en se basant sur les expériences
qu’ils ont vécues. Le rôle du professeur est de choisir judicieusement les mises en situation
pour atteindre l’objectif pédagogique le plus rapidement possible.
1. Pédagogies actives
Pour définir les pédagogies actives, il est utile de rappeler les fondements théoriques des
méthodes dites « actives ». Les pédagogies actives sont fondées sur les modèles
constructiviste et socio-constructivistes.
C’est dans ce sens que l’activité de l’apprenant est centrale pour ses apprentissages. L’activité
n’est pas un but en soi, ni un moyen d’occuper mais un détour pour provoquer de
l’apprentissage.
2. Apprentissage actif
Lorsque l’enseignant était la seule référence pour les étudiants en matière d’acquisition de
connaissances, la démarche transmissive prévalait.
Exigeants quant aux qualités de communicateurs qu’ils attendent des enseignants et quant à la
nouveauté des informations qu’ils entendent et passifs parce qu’ils sont habitués à regarder
plus qu’à faire, à zapper pour être mieux distraits plutôt qu’à s’impliquer dans une démarche
réflexive qui exige une concentration soutenue.
MS Technologie Educative
ENNAKHLI Mohammed
En étudiant les démarches d’apprentissages les chercheurs en sciences cognitives ont mis en
évidence l’aspect constructif de l’apprentissage : on apprend en construisant la connaissance.
Un nouveau concept sera vraiment acquis s’il s’articule à un concept acquis préalablement.
L’image couramment utilisée est celle de l’escargot qui construit peu à peu sa coquille en
spirale.
On sait grâce aux nombreuses recherches menées dans ce domaine que les étudiants
apprennent beaucoup les uns des autres, que leur apprentissage se construit grâce aux liens
cognitifs, aux liens sociaux, à l’expérience,…. Ils n’apprennent donc pas exclusivement selon
le modèle écoute - transcription – mémorisation - répétition.
E alors, l’apprentissage actif, quelle que soit sa forme, implique l’étudiant, le met en situation
d’autonomie guidée, encourage l’interaction entre étudiants. L’enseignant conçoit le dispositif
qui permettra aux étudiants d’acquérir de nouvelles connaissances et compétences.
Dans le cas de l’Apprentissage par problème, l’étudiant va de la pratique vers la théorie qui en
découle. Il n’applique pas des connaissances déjà acquises comme il peut le faire avec
d’autres approches actives ou de façon plus traditionnelle dans une situation d’enseignement
transmissif.
La diversité des styles d’apprentissage implique également que les étudiants sont plus ou
moins à l’aise avec telle ou telle méthode, d’où l’intérêt nous semble-t-il de proposer une
variété de situations d’apprentissage.
1. Travail en équipe :
MS Technologie Educative
ENNAKHLI Mohammed
Le travail en équipe prend une si grande place dans l’apprentissage qu’il est nécessaire
d’ajuster les activités pour inclure des mesures favorisant l’interdépendance. Ces mesures se
manifestent entre autres par la répartition des tâches et l’attribution des notes de sorte que le
succès individuel d’un étudiant est assuré ou favorisé par celui des autres membres de son
équipe. Pour favoriser l’apprentissage, on peut aussi exiger des activités d’évaluation du
travail en équipe, proposer des rôles aux étudiants et même des protocoles de communication.
Dans l’apprentissage actif, le caractère actif des étudiants est souvent associé à la manière
dont ils acquièrent les nouvelles connaissances. Par exemple, dans l’apprentissage par
problèmes, ce sont les étudiants qui organisent les connaissances en partant d’une mise en
situation ouverte et complexe proposée par l’enseignant. Plusieurs aspects de la matière sont
alors visités par les étudiants lors de la recherche de solutions pour répondre au problème.
L’enseignant qui utilise cette méthode doit donc se refréner à diffuser des informations sur la
matière. Aussi, les étudiants sont appelés à réfléchir sur leurs stratégies d’apprentissage et à
leurs techniques de travail dans le but de les ajuster continuellement. C’est le cas dans
l’apprentissage collaboratif et coopératif, par exemple, où les étudiants doivent évaluer leur
participation dans l’équipe et développer des stratégies de partage de l’information. Enfin, le
caractère actif est aussi amené par des méthodes comme l’apprentissage par projets où les
étudiants doivent réaliser des expériences et livrer un produit. On dit alors que l’apprentissage
se fait dans l’action ou « Learning by doing ».
Bref, les étudiants héritent d’une plus grande responsabilité dans le rythme et la façon dont les
connaissances sont acquises. En d’autres mots, l’apprentissage est centré sur les étudiants.
Conclusion :
L’apprentissage actif se manifeste dans la pratique par des méthodes d’enseignement centrées
sur l’étudiant où l’apprentissage se fait surtout en équipe et où l’enseignant joue un important
rôle de soutien à l’apprentissage en limitant, et parfois en éliminant complètement, celui de
diffuseur de contenus disciplinaires. De plus, elles amènent une complexification du
processus de planification des cours.
MS Technologie Educative
ENNAKHLI Mohammed
Très peu d'enseignants se disent systématiquement "Un grand nombre de mes élèves ne voient ni
l'intérêt, ni l'utilité des savoirs que je souhaite leur faire apprendre. Je vais donc consacrer une partie
importante de mon travail à développer le désir de savoir et la décision d'apprendre".
Le désir de savoir et la décision d'apprendre sont des facteurs largement hors de portée de l'action
pédagogique. Les enseignants attendent des élèves qu'ils s'impliquent dans leur apprentissage et
leur travail, sans pour autant tenter activement de les impliquer. On tient la motivation pour un
préalable. Et alors on pourrait poser la question : D'où vient-elle ? Du patrimoine génétique, de la
constitution physique, de la personnalité, de la culture du milieu ou de la famille d'origine, des
influences de l'entourage familial, du bon ou du mauvais exemple des camarades ?
Sans doute il existe, à chaque époque, un éventail d'attitudes différentes parmi les enseignants d’où
on trouve les uns ne perdent pas une seconde à développer la motivation des élèves ; ils se bornent à
l'exiger et à rappeler les conséquences catastrophiques d'un manque de travail et de réussite.
D'autres consacrent une partie non négligeable de leur temps à encourager, à renforcer une certaine
curiosité. Le langage des centres d'intérêt, de la libération, des activités d'éveil ou de motivation est
devenu banal, il peut donner l'illusion que susciter ou entretenir l'envie d'apprendre est une
préoccupation largement répandue chez les enseignants.
Si l'école voulait créer et entretenir le désir de savoir et la décision d'apprendre, elle devrait alléger
considérablement ses programmes, de sorte à intégrer au traitement d'un chapitre tout ce qui
permet aux élèves de lui donner du sens et d'avoir envie de se l'approprier. Or, les programmes sont
conçus pour des élèves dont l'intérêt, le désir de savoir et la volonté d'apprendre sont censés
préexister. Les élèves auxquels ces préalables font défaut travailleront éventuellement sous la
menace d'une mauvaise note, d'une sanction, d'un retrait d'amour ou pour faire plaisir aux adultes.
On ne peut donc demander aux enseignants de faire des miracles lorsque leur contrat - le
programme - est basé sur une fiction.
Toutefois, n'attendons pas que les auteurs des programmes les aient allégés pour nous demander
comment on pourrait mieux impliquer les élèves dans leur apprentissage et leur travail. Avoir plus de
temps n'est qu'une condition nécessaire. La compétence requise est d'ordre didactique,
épistémologique, relationnel. On peut en distinguer diverses composantes, qui sont autant de
compétences plus spécifiques :
Hélas, pour la majorité, cela ne suffira pas, même lorsque l'enseignant fait tout ce qu'il peut pour
mobiliser le plus grand nombre. À la majorité des êtres humains, apprendre coûte du temps, des
efforts, des émotions douloureuses : angoisse de l'échec, frustration de ne pas y arriver, sentiment
d'atteindre ses limites, peur du jugement d'autrui. Pour consentir un tel investissement, donc
prendre la décision d'apprendre, puis s'y tenir, il faut une bonne raison. Le plaisir d'apprendre en est
une, le désir de savoir en est une autre.
Enseigner, c'est donc renforcer la décision d'apprendre, sans faire comme si elle était prise une fois
pour toutes. C'est ne pas enfermer l'élève dans une image de la raison et de la responsabilité qui ne
convient pas à la plupart des adultes.
Enseigner, c'est aussi stimuler le désir de savoir. On ne peut désirer savoir lire, calculer de tête,
communiquer en allemand ou comprendre le cycle de l'eau - que si on se représente ces acquis et
leurs usages. C'est parfois difficile, parce que la pratique en jeu reste opaque, vue de l'extérieur.
Comment quelqu'un qui n'imagine même pas ce qu'est le calcul différentiel pourrait-il désirer le
maîtriser ? Et comment pourrait-il saisir ce dont il s'agit sans le maîtriser ?
La compétence professionnelle visée ici fait appel à deux ressources plus pointues :
d'une part, une compréhension et une certaine maîtrise des facteurs et des mécanismes
sociologiques, didactiques et psychologiques en jeu dans la naissance et le maintien du désir de
savoir et de la décision d'apprendre ;
d'autre part, des habiletés dans le domaine de la transposition didactique, des situations, des
compétences, du travail sur le transfert de connaissances, autant de ressources pour aider les élèves
à se représenter les pratiques sociales auxquelles on les prépare et le rôle des savoirs qui les rendent
possibles.
distance entre les élèves et le programme, où l'on codifie des règles, par exemple les "droits
imprescriptibles de l'apprenant". Une série de droits susceptibles d'amender le contrat pédagogique
et didactique :
Les pouvoirs du groupe-classe sont considérables et peuvent jouer un rôle essentiel de médiation : le
rapport au savoir peut être redéfini dans la classe, au gré d'une véritable négociation du contrat
didactique, ce qui suppose évidemment, du côté de l'enseignant, la volonté et la capacité d'écouter
les élèves, de les aider à formuler leur pensée et de tenir compte de leurs propos.
a) Ces choix ne sont offerts que s'ils correspondent à des chemins différents pour atteindre le
même objectif de formation.
b) Les enseignants sous-estiment l'importance de ces choix pour les élèves et ne s'appliquent pas
à les offrir aussi souvent que possible. Ils y renoncent donc chaque fois que cela "complique la
vie" sans profit visible, en raison du matériel requis, de la difficulté du suivi ou de l'évaluation
d'activités dissemblables ou des problèmes de justice qui s'ensuivent.
c) Les choix se concentrent plutôt sur les disciplines secondaires.
d) Ils ne sont aménagés que si l'enseignant maîtrise leurs implications en termes de didactique,
d'évaluation et de gestion de classe.
En bref : la standardisation paraît la règle, la diversification des activités demeure l'exception ; on n'y
pense pas systématiquement et on y renonce si elle pose des problèmes d'organisation.
Faire comme si les élèves avaient un projet et qu'il suffisait d'y répondre est une forme de
supercherie, qui masque le caractère obligatoire de l'instruction.
Comme le dit Delannoy (1997) "Évitons d'abord de démotiver". Aux élèves qui ont un projet
personnel, l'école n'offre guère d'encouragements, sauf si leur projet coïncide miraculeusement avec
le programme et les conduit à faire spontanément ce que le maître avait justement l'intention de
leur demander… Une première facette de la compétence visée consiste donc à identifier les projets
personnels existants, sous toutes leurs formes, à les valoriser, à les renforcer. Le projet personnel
d'un enfant n'est pas nécessairement complet, ni cohérent, ni stable. La meilleure manière de le faire
disparaître est sans doute de lui appliquer une logique d'adulte.
Quant aux élèves qui n'ont pas de projet personnel, le plus grave serait de leur laisser entendre qu'il
leur « manque une case ». Se projeter dans l'avenir n'a guère de sens dans les sociétés où l'identité
ne passe pas par la réalisation de soi et la transformation du monde. On retrouve en partie cette
diversité au sein de chaque société ; dans la nôtre, toutes les familles n'ont pas la même capacité à
faire et réaliser des projets. Cette capacité est fortement liée au pouvoir qu'on exerce sur sa propre
vie, c'est pourquoi les dominés n'ont guère les moyens de former des projets. Exiger d'un enfant qu'il
exprime ou se donne rapidement un projet personnel est donc une forme de violence culturelle qui,
aussi involontaire soit-elle, manifeste un manque de respect de la diversité des rapports au monde.
MS Technologie Educative
ENNAKHLI Mohammed
De nos jours, les nouvelles technologies font partie de notre vie. En effet, presque tout le monde
possède un ordinateur portable un téléphone cellulaire ou encore une tablette électronique avec
une centaine de fonctions. Cependant, l’arrivée des TIC dans les milieux éducatifs a suscité plusieurs
discussions. En effet, plusieurs personnes sont d’accord pour inclure ces nouvelles technologies dans
les classes tandis que d'autres sont tout à fait contre. Dans cette partie du site, nous parlerons des
points positifs et des points négatifs de l’arrivée des TIC en éducation.
2-Un système de communication prof-étudiants qui est un moyen excellent pour être bien organisé
durant les sessions. «Léa, c’est l’environnement de communication Prof-Étudiants intégré à Omnivox
qui permet à chaque professeur de diffuser aisément de l’information à ses classes, d’interagir avec
les classes ainsi qu’avec les étudiants.» Avec ce système, il est facile pour les étudiants de
communiquer avec les enseignants en dehors des heures de cours. Ils peuvent leur poser leurs
questions et leur faire part de message important. De plus, LÉA apporte plusieurs avantages aux
enseignants et aux élèves. En effet, les enseignants peuvent distribuer le plan de cours aux élèves,
distribuer les documents et fichiers donner à chaque classe telle que les notes de cours et les
lectures, partager le calendrier des cours, incluant les dates importantes par exemple date de remise
de travaux et examens et la diffusion des informations sur les absences et retard des étudiants. Ainsi,
il est facile pour les étudiants d’avoir une bonne organisation et d’être à jour.
3- Avec l’arrivée des TICEs, il est fort probable que l’enseignant demande aux élèves de produire des
recherches documentaires. Ainsi, les TICs permettent aux élèves de faire des recherches sur
Internet. En effet, cette méthode de travail est très efficace et surtout très rapide. En quelques
minutes, ils ont accès à beaucoup d’information sur n’importe quel sujet. Cela permet aux élèves
d’être beaucoup plus ouverts sur le monde et d’être au courant de l’actualité. De plus, il est plus
motivant pour les élèves de faire leur recherche sur internet comparativement aux livres, car cela
demande beaucoup plus de temps.
MS Technologie Educative
ENNAKHLI Mohammed
2- Dans le passé, les travaux de recherches se faisaient dans les livres à la bibliothèque, dans les
revues ou encore dans les journaux. Aujourd’hui, avec l’arrivé des TICEs les élèves font leur recherche
principalement à d’ordinateurs à l’aide de moteur de recherche. Cependant, les sites internet ne sont
pas tous crédibles. Ainsi, les jeunes du primaire et même du secondaire ne font pas toujours la
différence entre un site crédible et un site où les informations sont erronées. Donc, les élèves
peuvent bâtir leur recherche et leur jugement sur des informations qui ne sont pas vraies. Il est donc
important que les enseignants vérifient les sites visités par les élèves. Dans ce cas, il serait intéressant
d’établir une liste de critère aux élèves pour qu’ils puissent détecter si le site est crédible ou pas.
3-Il peut être difficile pour certains enseignants d’intégrer les nouvelles technologies dans leur classe.
En effet, ce n’est pas tout le monde qui a de la facilité avec les ordinateurs et surtout les nouveaux
logiciels. Les enseignants plus âgés ne sont pas tous à la fine pointe de la technologie et n’ont pas
tous les habiletés requises pour travailler avec ces nouvelles technologies. Il faudrait alors que ces
enseignants suivent un cours pour les aider à travailler avec les TICEs. Cependant, il faudrait que les
cours soient lieu en dehors des heures de cours et cela apportera une surcharge de travail à ces
enseignants. Aussi, pour l’utilisation des TICEs demandent beaucoup de préparation, donc il est
important de bien savoir s’en servir
Conclusion :
Quelle que soit l’influence des TIC, révèle les modèles de l’enseignant et de l’étudiant, qui
apparaissent souvent complémentaires et réciproques. Les formes pédagogiques introduites par
chaque conception structurent l’environnement d’apprentissage et exercent une influence non
négligeable sur les interactions en situation. Les étudiants tendent à s’engager, à se mobiliser et à
s’investir dans leurs études par le modèle pédagogique proposé par le curriculum et selon des modes
interprétatifs construits en situation.
MS Technologie Educative
ENNAKHLI Mohammed