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Devoir à la maison

Un sujet comporte 51 questions, chacune avec 4 ou 5 réponses proposées, repérées par les lettres A, B, C, D
et E. Une seule réponse est correcte pour chaque question à choix multiples. Le candidat doit écrire la lettre
correspondant à la réponse de son choix. Les autres questions, qui ne sont pas à choix multiples, doivent être
rédigées d'une manière claire et nette.

1- Qu’est-ce qu’un professeur de Physique ?


2- Pourquoi l’enseignement de la physique est-il obligatoire (au-delà de la théorie) ?
3- Qu’est-ce qui plait dans la physique à ceux qui les aiment ?
4- Définir la didactique et la pédagogie
5- Quelle est la différence entre didacticien et pédagogue ?

6- Donner le triangle didactique ?


7- Donner le triangle pédagogique ?

8- Donner les concepts de la didactique et de la pédagogie ?


9- Donner une description complète du triangle didactique
Triangle Didactique
1. Introduction
Les principes didactiques sont des principes généraux qui décrivent un design souhaitable du processus
d'enseignement et d'apprentissage. Ce sont des principes directeurs utilisés pour atteindre des objectifs
techniques concrets. Les diverses théories et modèles didactiques sont le résultat d'une conception du
monde spécifique qui peut être modifiée et adaptée de temps en temps pour s'aligner sur les exigences
sociales.
La théorie de l'enseignement et de l'apprentissage est principalement liée à qui devrait apprendre quoi,
avec qui, où, comment et dans quel but.
2. Composantes pédagogiques
L'objectif du processus d'apprentissage est de créer des représentations significatives et cohérentes de la
connaissance, indépendamment de la quantité et de la qualité des données disponibles. Les enseignants
s'efforcent de concevoir leurs cours en fonction de la composition spécifique de ces six composantes. Nous
devons choisir la stratégie d'enseignement appropriée en fonction de cela.
 groupe cible
 lieu
 contenu
 méthodologie
 instruction
 objectifs et buts
3. le triangle didactique
Le triangle didactique dans lequel l'étudiant, l'enseignant et le contenu forment les sommets ou nœuds
d'un triangle est le schéma classique utilisé pour conceptualiser l'enseignement et l'apprentissage,
notamment dans le secteur de l'éducation formelle.

Dans le triangle didactique " Teaching, training, learning" cela se traduit par "Enseignement, formation,
apprentissage".
Teacher/Trainer, Content et Student/Learner. En français, cela se traduit par "Enseignant/Formateur,
Contenu et Étudiant/Apprenant".
Assessment development Curriculum, se traduit par Développement de l'évaluation, Programme
d'études.
Il est généralement représenté sous la forme d'un triangle équilatéral, ce qui montre que les trois relations sont
toutes aussi importantes ou devraient être considérées comme égales en réalité. Les axes peuvent beaucoup
changer si, par exemple, l'attention est exclusivement portée sur le contenu, ou sur le processus, ou sur le
formateur, ou si l'apprenant est occupé par d'autres préoccupations.
Le triangle didactique se compose de trois éléments égaux : l'enseignant, l'apprenant et le contenu.
L'apprenant englobe des aspects tels que la croissance de l'apprentissage et l'interaction sociale. L'enseignant
comprend des éléments tels que votre histoire personnelle et votre éducation. Le contenu comprend tout le
contenu du programme d'études.
Le processus d'enseignement-apprentissage est très sensible. Les enseignants doivent être conscients du fait
que ce qui se passe dans les trois relations entre ces points et dans l'espace pédagogique détermine le succès
ou l'échec du cours.
Les exemples les plus simples pour ces relations sont le jeu de paramètres et de facteurs suivant, qui définissent
le système éducatif et les conditions adéquates pour toute situation d'enseignement-apprentissage :
Paramètre de préparation de l'enseignant ou du formateur, du contenu et du sujet : comment les enseignants
ou les formateurs comprennent-ils personnellement le contenu et le sujet ?
4. Enseignant/Formateur - Contenu/Sujet : Préparation (paramètre)
 Comment les enseignants ou formateurs comprennent-ils personnellement le contenu du programme
ou du sujet ?
 Comment ont-ils acquis des connaissances sur le sujet à discuter ?
 Quel est leur niveau d'expérience et leur expertise dans un sujet donné ?
 Quels sont leurs préférences individuelles et les obstacles rencontrés dans ce sujet ?
Nous devrions garder à l'esprit que la sélection et la présentation des données dépendent des perceptions
individuelles de l'enseignant, de ses antécédents, de ses attitudes et des pratiques en classe.
2- Contenu/Sujet-Étudiant/Apprenant : Apprentissage (paramètre)
 Comment l'apprenant peut-il aborder le sujet ?
 Quelles expériences antérieures a-t-il ou elle avec le sujet ?
 Quels intérêts, peurs et hypothèses le sujet suscite-t-il chez lui ou chez elle ?
 Quelle utilisation concrète peut-il ou elle faire du contenu appris ?
Notez que le processus d'apprentissage de l'élève est soumis à un ensemble de facteurs interdépendants,
principalement l'expérience en classe, l'interaction et l'apprentissage, les perceptions individuelles, les
antécédents, les attitudes, la motivation, les connaissances et les stratégies d'apprentissage.
3. Enseignant/Formateur - Étudiant/Apprenant : Enseignement (paramètre)
 Quelle est la connexion entre les personnes qui se rencontrent ici ?
 Comment définissons-nous nos rôles et que savons-nous les uns des autres ?
 Quelle est notre histoire commune et notre expérience partagée ?
Une telle relation pédagogique repose sur l'interaction, les relations socio-culturelles, la motivation et le
soutien pédagogique.
L'enseignant agit en tant que médiateur et guide plutôt que comme principale source d'information. Les
activités et les chercheurs praticiens soutiennent que promouvoir la communication, la collaboration et
l'apprentissage actif, ou l'apprentissage par la découverte, centré sur l'élève vise à transformer les étudiants en
apprenants indépendants et autonomes en créant et en développant des compétences d'auto-motivation et
d'autorégulation.
De nos jours, l'opinion prédomine selon laquelle le triangle doit être placé dans un contexte social complet qui
lui ajoute une quatrième dimension. Il est généralement représenté par un cercle entourant le triangle, mais ce
dernier peut également être utilisé pour analyser des contextes bien plus complexes.

L'expérience d'apprentissage individuelle est influencée par


 Votre propre parcours d'apprentissage, les expériences
Positives et négatives antérieures avec les examens scolaires, la continuité de l'apprentissage, l'habituation et
la dés-habituation, le habitus appris ou non encore appris, les techniques d'apprentissage telles que la
structuration du contenu, l'interprétation de textes et les références.
 Socialisation et années d'apprentissage dans lesquelles j'évolue. Quel est l'environnement dans
lequel je me déplace ? Quelle est l'importance de l'éducation ici ? Proximité et éloignement
par rapport à certains sujets.
 Conditions personnelles plutôt que génétiques telles que l'intelligence, la mémoire, mais aussi
le canal sensoriel préféré, qu'il soit visuel, auditif, haptique ou interactif.
 Apprentissage multidimensionnel
Suivant cela, nous apprenons en constante évolution et en combinant
 l'apprentissage sensoriel : toucher, saisir, ressentir, voir, écouter, goûter, sentir.
 Apprentissage observatif : regarder, observer.
 Fonction motrice : apprentissage manuel, pratique, faire, essayer, expérimenter.
 Compréhension-analytique : apprentissage par la question, l'explication, la comparaison, l'examen.
 Analyse de la compréhension
 Apprentissage mental eidétique, imagination, réflexion, explication, description.
 Apprentissage efficace émotionnel : ressentir, éprouver.
 Apprentissage efficace social : agir ensemble, réfléchir, discuter, expérimenter.
 Dans chaque situation d'apprentissage, les moyens et les possibilités d'apprentissage qui :
 répondent aux exigences objectives de la tâche
 sont activés et disponibles pour l'apprenant.
Des exemples de conditions d'apprentissage (dans l'éducation non formelle) peuvent être la salle et son
aménagement, le timing, le groupe, le contexte, etc. Enseigner ou former n'est pas simplement un transfert
d'informations ou de connaissances, mais plutôt l'ouverture d'un accès au sujet.
La nouvelle tendance en éducation consiste à centrer les activités en classe sur les besoins des étudiants plutôt
que sur les besoins des autres acteurs impliqués dans le processus éducatif. En impliquant les étudiants dans
le développement de leurs compétences et en encourageant l'initiative et la prise de décision de leur part, les
apprenants sont encouragés à créer et à développer leurs propres styles d'apprentissage.
Conclusion
L’approche centrée sur l'étudiant dans l'enseignement et l'apprentissage diffère de l'approche centrée sur
l'enseignant en termes de fondements théoriques, de rôles des enseignants et des étudiants, de planification des
tâches, de l'environnement d'apprentissage et des procédures d'évaluation. Plutôt que d'être objective et fixe,
la connaissance devient personnelle, sociale et culturelle car elle est construite par l'apprenant. Une des
responsabilités des enseignants est de changer les perceptions des étudiants concernant le concept
d'apprentissage et la valeur de l'acquisition de nouvelles compétences. L'une des tâches les plus difficiles des
enseignants est de susciter l'intérêt et la motivation des étudiants dans le processus de pensée critique,
d'apprentissage et de construction de leur propre style d'apprentissage, ce qui peut également favoriser
l'apprentissage tout au long de la vie.
10- Définir les démarches ; inductive, déductive et d’investigation
11- Donner pour chaque démarche un exemple concert de physique ou chimie
12- Définir le paradigme et donnez deux exemples en physique
13- Comment sont organisés les enseignements au lycée ?
À l'issue du collège, les élèves peuvent poursuivre leur scolarité dans un lycée d'enseignement général et
technologique ou dans un lycée professionnel. La scolarité y a lieu en trois ans : la seconde, la première et la
terminale. La voie générale comprend trois séries (Economique et Sociale (ES), Littéraire (L) et Scientifique
(S).
14- Comment sont élaborés les programmes ? Le Conseil supérieur des programmes. Ce dernier est appelé à
donner des avis et formuler des propositions soit à la demande du ministre, soit en se saisissant d’une
question qui relève de ses compétences. Ses avis et propositions sont rendus publics. Le CSP réunit des
universitaires, des chercheurs, des spécialistes du système éducatif et des représentants élus de la Nation
et de la société.
15- –Qu’est-ce qu’un CPE ? Quel est son rôle ?
Le conseiller principal d'éducation (CPE) est responsable de l'organisation de l'éducation et de la vie
scolaire des élèves. Son rôle consiste à veiller à la discipline et au contrôle des absences et des retards. Il
organise le travail et l’emploi du temps des surveillants et des autres personnels qui sont affectés à la Vie
scolaire dont il est le “chef”. Il participe à l’animation de l’établissement et collabore avec les enseignants
pour assurer un suivi individuel de l’élève. Son rôle consiste également à faire en sorte que les élèves
viennent en cours et qu’ils aient envies d’apprendre. Il est en relation et en contact direct avec les élèves
sur le plan collectif (classe) et sur le plan individuel (comportement, travail, problème personnel) et gère
l’organisation de la concertation et de la formation des délégués de classe.
16- Identifiez la technique d’enseignement par laquelle l’enseignant lance un débat, ensuite les élèves
échangent entre eux en toute liberté et disent tout ce qu’ils savent déjà du débat :
A) L’interview du groupe, B) Le brainstorming, C) Le management,
D) Le travail du groupe, E) Le monitorat.
Réponse B) J'ai choisi "B. Le brainstorming" car c'est une technique d'enseignement qui encourage la libre
expression des idées et la participation active des élèves. Dans le brainstorming, l'enseignant lance un sujet
de discussion et les élèves sont encouragés à partager leurs idées, leurs connaissances préalables et leurs
perspectives de manière spontanée et sans contrainte. Cela correspond à la description donnée dans la
question, où les élèves échangent entre eux en toute liberté et disent tout ce qu'ils savent déjà du débat.
17- Indiquez la pratique pédagogique par laquelle l’apprenant reste l’agent principal de son éducation
et les éducateurs en sont les facilitateurs.
A) Le pédocentrisme, B) Le mode collectif, C) L’activité,
D) Le mode individuel, E) L’intérêt
Réponse C) La pratique pédagogique par laquelle l'apprenant reste l'agent principal de son éducation et
les éducateurs en sont les facilitateurs est l'activité, comme indiqué par la réponse C. Cela implique que
les enfants sont activement engagés dans leur apprentissage, participant à des activités pratiques et
interactives qui les encouragent à explorer, expérimenter et apprendre de manière autonome sous la
supervision des éducateurs.
18- L’Examen National de fin d’études primaires administré aux élèves finalistes du cycle primaire est
dit une évaluation :
A) Magistrale, B) sommative, C) certificative, D) formative, E) prédictive.
Réponse C) l'Examen National de terminale, administré aux élèves finalistes du cycle secondaire, est une
évaluation certificative. Cela signifie qu'il vise à certifier les compétences et les connaissances acquises
par les élèves à la fin de leur parcours scolaire au lycée, en vue de l'obtention du diplôme de baccalauréat.
19- Indiquez la pratique pédagogique par laquelle plusieurs enseignants de même degré d’une
école primaire se mettent ensemble pour des échanges.
A) la consigne pédagogique, B) l’unité pédagogique, C) l’évaluation pédagogique,
D) l’objectif opérationnel, E) la cellule de base.
La bonne réponse est E. la cellule de base.
La cellule de base est une pratique pédagogique dans laquelle plusieurs enseignants de même
degré du lycée se réunissent pour des échanges, des discussions et des collaborations autour des
sujets d'enseignement et des méthodes pédagogiques. Cette approche favorise la coordination et
la cohérence dans l'enseignement au sein d'un même niveau scolaire, permettant aux enseignants
de partager leurs expériences, d'harmoniser les contenus et de mettre en place des stratégies
communes pour améliorer l'apprentissage des élèves.
20- Dans la conception traditionnelle de l’action didactique, un maitre qui enseigne se comporte
de façon à :
A) Enregistre ce qui est transmis, B) Envoyer la matière à l’extrême, C) Faciliter l’apprentissage
réalisé, D) Interagir avec l’enseignant, E) Transmettre les savoirs acquis.
La bonne réponse est E. Transmettre les savoirs acquis.
Dans la conception traditionnelle de l'action didactique, un maître qui enseigne se comporte
généralement de manière à transmettre les connaissances acquises aux élèves. Cette approche met
l'accent sur le rôle de l'enseignant en tant que source principale de savoir et d'information, avec les élèves
étant principalement des récepteurs passifs de ces connaissances. Cela correspond à l'idée de
transmission des savoirs acquis, ce qui est reflété dans la réponse E.
21- Un maitre demande à un élève : « comment te sens-tu ? » lorsqu’il répond : « je suis gai », il
exprime :
A) Une émotion, B) Une passion, C) Une perception, D) Une sensation, E) Un sentiment.
La réponse correcte est E. Un sentiment.
Lorsqu'un élève dit "je suis gai" en réponse à la question "comment te sens-tu ?", il exprime un
sentiment. Les sentiments sont des états émotionnels plus complexes et durables que les émotions, qui
sont généralement des réponses plus immédiates à des stimuli spécifiques. Dans ce contexte, "gai" est
utilisé pour décrire un état émotionnel général plutôt qu'une réaction ponctuelle, ce qui correspond à la
notion de sentiment.
22- lorsqu’un professeur de psychologie générale explique aux élèves l’expérience des chiens de
PAVLOV, il veut qu’ils comprennent l’apprentissage par :
A) Conditionnement simple, B) Conditionnement opérant, C) Essais et erreurs,
D) Insight, E. Représentation
La réponse correcte est A. Conditionnement simple.
Lorsqu'un professeur de psychologie générale explique l'expérience des chiens de Pavlov, il
s'agit de l'apprentissage par conditionnement classique, également appelé conditionnement
pavlovien. Dans cette expérience, Pavlov a conditionné les chiens à saliver en réponse à un
stimulus neutre (comme une cloche) qui était associé à la présentation de nourriture. Cette
association entre le stimulus neutre et la réponse naturelle du chien (salivation) illustre le
processus de conditionnement classique, où un stimulus conditionné déclenche une réponse
conditionnée.
Le conditionnement opérant (réponse B) est associé au travail de B.F. Skinner et implique
l'apprentissage par renforcement et punition dans le contexte des comportements volontaires.
Essais et erreurs (réponse C), insight (réponse D) et représentation (réponse E) sont des
concepts liés à d'autres théories de l'apprentissage mais ne sont pas directement applicables à
l'expérience de Pavlov avec les chiens.

23- lorsqu’un professeur utilise la méthode Maïeutique pour expliquer sur le concept d'énergie : Quelle
est la principale caractéristique de l'énergie selon le principe de la conservation de l'énergie en
physique ?
A) Elle peut être créée à partir de rien. B) Elle peut être détruite complètement.
C) Elle peut changer de forme mais reste constante dans un système isolé.
D) Elle dépend uniquement de la masse d'un objet.
E) Elle est indépendante de la vitesse et de la position.
La bonne réponse est : C) Elle peut changer de forme mais reste constante dans un système isolé.
24- un chercheur mène une étude par méthode expérimentale, la première phase de sa démarche sera :
A) La définition du problème, B) L’expérimentation effective, C) La formulation de
l’hypothèse, D) L’interprétation des résultats, E) Le traitement des données
La réponse définition du problème. A. La définition du problème est généralement la première
étape d'une démarche expérimentale car elle permet de clarifier l'objectif de la recherche et de
définir précisément ce que le chercheur souhaite étudier ou comprendre. Cela implique de poser
des questions claires, d'identifier les variables pertinentes et de délimiter le champ d'étude. En
établissant une définition précise du problème, le chercheur peut ensuite formuler des hypothèses
et concevoir une méthodologie expérimentale adaptée pour répondre à ses questions de recherche.
25- Lorsqu'un maître détermine les finalités de l'éducation, il applique la pédagogie en tant que :
A) Art, B) didactique, C) philosophie, D) science, E) technique.
La réponse est B) didactique.
La réponse B (didactique) est la plus appropriée car la détermination des finalités de l'éducation
et la manière dont elles sont transmises et enseignées relèvent de la didactique. La didactique
concerne l'ensemble des méthodes et des techniques d'enseignement, ainsi que la manière de
concevoir et de structurer le processus d'apprentissage. C'est donc la discipline qui englobe les
aspects pratiques et méthodologiques de l'éducation et de l'enseignement.
26- La transposition didactique est :
A) Le processus selon lequel un savoir savant se transforme en un savoir à enseigner.
B) Le processus par lequel s’établissent les règles de la relation pédagogique entre l’enseignant
(e) et l’élève.
C) Le processus de transmission du savoir en classe avec la participation centrale de l’élève.
D) Le processus de construction d’un savoir chez l’élève à partir de ses représentations
La bonne réponse est :
A) Le processus selon lequel un savoir savant se transforme en un savoir à enseigner.
27- Le manuel scolaire est un outil d’enseignement et d’apprentissage :
A) Pour mettre en œuvre les programmes seulement et aider l’élève dans son auto-apprentissage.
B) Pour mettre en œuvre les directives pédagogiques et dispense l’enseignement € de la
préparation des cours.
C) Pour mettre en œuvre les programmes et les directives pédagogiques sans se substituer à eux.
D) Pour mettre en œuvre les programmes et les directives pédagogiques et s’y substituer.
28- Manuels scolaires :
Années’90, certains entreprennent de la réhabiliter……
 « Le manuel scolaire reste (…) un élément déterminant dans la qualité de l’enseignement »
(ADEB, 1991).
 « un rôle favorable sur le plan de (…) la transmission démocratique des savoirs, l’autonomie
des élèves et la structuration de l’esprit » (conseil du livre, communauté française, 1998)
 Un « vecteur de soutien à l’apprentissage de manuels scolaire » (contrat pour l’Ecole, 2005).
 « le Gouvernement de manuels scolaires » (Déclaration de politique communautaire, 2014)
29- Quel est le rôle du manuel scolaire ?
Le manuel scolaire est destiné à être utilisé en classe comme :
A) Support de cours avec l'aide directe d’un enseignant
B) Support de cours avec l'aide indirecte d'un enseignant.
C) Il doit tenir compte du caractère progressif de l'apprentissage (âge des élèves, capacités cognitives).
D) Un vecteur de soutien à l’apprentissage
E) Un élément déterminant dans la qualité de l’enseignement.
Les manuels scolaires sont des outils pour organiser les activités en classe et en dehors de la classe, il
s’agit d’outils qui conditionnent, en grande partie, le processus d’enseignement-apprentissage. Les
manuels scolaires sont devenus des éléments essentiels des processus d’apprentissage mais également
des méthodes d’enseignement. Ils renferment implicitement, pour chaque cours, une méthodologie à
suivre pour atteindre les objectifs assignés. « Extrait de l’article Revue Marocaine de l’évaluation et de
la Recherche en Education. N°4. Décembre 2020 »
Selon le texte
30- Quel est le rôle principal des manuels scolaires selon le texte ?
A) Organiser les activités en classe.
B) Conditionner le processus d'enseignement-apprentissage.
C) Renfermer les méthodes d'enseignement.
D) Faciliter les activités en dehors de la classe.
E) Atteindre les objectifs assignés.
31- Comment les manuels scolaires sont-ils décrits dans le texte ?
A) Comme des éléments accessoires.
B) Comme des éléments optionnels.
C) Comme des éléments essentiels.
D) Comme des éléments peu utilisés.
E) Comme des éléments de décoration.
32- Comment les manuels scolaires sont-ils liés aux méthodes d'enseignement ?
A) Ils sont opposés aux méthodes
B) Ils sont indépendants des méthodes
C) Ils renferment des méthodes spécifiques
D) Ils ne sont pas liés aux méthodes
E) Ils soutiennent toutes les méthodes.
33- Quel contenu les manuels scolaires renferment-ils selon le texte ?
A) Uniquement des activités.
B) Uniquement des cours magistraux.
C) Une méthodologie implicite.
D) Des théories complexes.
E) Des objectifs non atteignables.
La méthode interrogative : c’est une méthode qui consiste à poser des questions aux apprenants de manière
ciblée, plutôt que de poser des questions de manière aléatoire. L'intérêt de cette méthode est qu'elle permet de
repérer les apprenants en difficulté et de générer plus de motivation. Cependant, elle peut prendre plus de
temps car elle implique une interaction plus importante, ce qui nécessite une certaine prudence dans sa mise
en œuvre. J'apprécie de discuter du rôle du professeur, de l'enseignant ou du formateur. Celui qui transmet le
contenu doit avoir une maîtrise de l'espace et du temps.
34- Quelle est la principale caractéristique de la méthode interrogative selon le texte ?
a. Poser des questions de manière aléatoire
b. Poser des questions de manière ciblée
c. Ne pas poser de questions du tout
d. Poser des questions complexes
e. Poser des questions motivantes
35- Quel avantage est associé à l'utilisation de la méthode interrogative ?
a. Repérer les apprenants en avance
B) Générer moins de motivation
C) Repérer les apprenants en difficulté
D) Impliquer moins d'interaction
E) Générer des réponses aléatoires
36- Quel inconvénient est mentionné concernant la méthode interrogative ?
a. Elle ne prend pas beaucoup de temps
B) Elle nécessite une interaction minimale
C) Elle repère les apprenants en difficulté
D) Elle implique une interaction plus importante
E) Elle ne génère pas de motivation
37- Quel sujet est abordé dans la discussion du texte ?
a. Le rôle des apprenants
b. Le rôle du contenu
c. Le rôle du formateur
d. Le rôle du temps
e. Le rôle de l'espace
Selon Kuhn, la science avance à travers ce qu'il appelle des "paradigmes", qui sont des cadres conceptuels
larges et cohérents guidant la recherche et la pratique scientifiques à une époque donnée. Ces paradigmes
déterminent quelles questions sont pertinentes, quelles méthodes sont acceptables et quelles théories sont
considérées comme valides. L'idée selon laquelle "ce ne sont pas les faits qui créent les paradigmes, ce sont
les paradigmes qui créent les faits" signifie que notre compréhension des faits et de la réalité est largement
déterminée par le cadre conceptuel dans lequel nous opérons. Pour illustrer cette idée, prenons l'exemple d'un
groupe de scientifiques travaillant dans un domaine de recherche particulier, tel que la physique. Ils adoptent
un certain paradigme qui définit les concepts fondamentaux, les méthodes expérimentales et les théories
acceptables dans ce domaine. Supposons que ce "paradigme" soit basé sur la conception de la lumière comme
étant composée de particules. Ces scientifiques mènent leurs expériences en se basant sur cette compréhension
établie de la nature de la lumière. Par conséquent, ils interprètent les résultats de leurs expériences à la lumière
de cette idée. Si ces résultats correspondent à leurs attentes basées sur cette théorie, ils les considèrent comme
des "faits" confirmant la validité de leur paradigme. Maintenant, imaginons qu'un autre groupe de scientifiques
utilise un "paradigme" différent, croyant que la lumière est composée d'ondes plutôt que de particules.
Lorsqu'ils mènent leurs expériences, ils interprètent les résultats à la lumière de leur propre paradigme. Ils
peuvent également trouver des résultats qui confirment leurs attentes basées sur leur compréhension de la
lumière en tant qu'ondes. Ils les considèrent comme des "faits" confirmant la validité de leur paradigme. Ainsi,
dans cet exemple, les "faits" sur la nature de la lumière sont façonnés et interprétés différemment selon les
paradigmes adoptés par les scientifiques. Ce sont les "paradigmes" qui dirigent la manière dont les
scientifiques voient et interprètent le monde, plutôt que les faits qui dictent les paradigmes.
Ainsi, dans cet exemple, les "faits" sur la nature de la lumière sont façonnés et interprétés différemment selon
les paradigmes adoptés par les scientifiques. Ce sont les "paradigmes" qui dirigent la manière dont les
scientifiques voient et interprètent le monde, plutôt que les faits qui dictent les paradigmes.
38- Quelle est la définition de "paradigme" selon le texte ?
A) Des faits scientifiques
B) Des concepts fondamentaux en science
C) Des méthodes expérimentales
D) Des cadres conceptuels larges et cohérents
E) Des théories valides
39- Quelle est l'idée principale exprimée dans l'exemple des scientifiques travaillant sur la lumière ?
A) Les faits créent les paradigmes
B) Les paradigmes créent les faits
C) La lumière est composée de particules
D) La lumière est composée d'ondes
E) Les scientifiques ne sont pas influencés par leurs paradigmes.
40- Comment les scientifiques interprètent-ils les résultats de leurs expériences selon leur paradigme ?
A) Ils les ignorent
B) Ils les rejettent
C) Ils les interprètent à la lumière de leur idée préconçue
D) Ils les discutent avec d'autres scientifiques
E) Ils les publient immédiatement.
41- Quelle est la conclusion principale tirée de l'exemple des paradigmes scientifiques ?
A) Les faits sont objectifs et indépendants des paradigmes
B) Les paradigmes déterminent la manière dont les scientifiques voient et interprètent le monde
C) Les scientifiques doivent toujours remettre en question leurs paradigmes
D) Les faits sont créés par les scientifiques
E) Les paradigmes ne jouent aucun rôle dans la science
42- Donnez deux exemples des paradigmes en physique-chimie.
43- Qu’est-ce que un modèle en physique ?
Les modèles occupent une place centrale en sciences1 (S. Bachelard, 1979 ; Bailer-Jones, 2002 ; Besson, 2010
; Bunge, 1973 ; Canguilhem, 1968). Ils jouent un rôle important dans le développement des disciplines
scientifiques, notamment pour la construction de leurs théories (Sanmartì, 2002). Comme le souligne Sanmartì
(2002, p. 45) : « Le cœur d’une théorie scientifique n’est pas constitué d’un ensemble d’axiomes ou de lois,
mais d’un ensemble de modèles ». C’est par le processus de modélisation que se fait la construction des
modèles ; ce processus dynamique et non linaire étant au cœur du fonctionnement du savoir en sciences.
Au Québec, les modèles et la modélisation font partie des composantes fondamentales d’enseignement et
d’apprentissage des récents programmes de sciences et technologies3 (S & T) au secondaire (ministère de
l’Éducation du Québec, 2004, ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, 2007, 2009). Dès le premier
cycle du secondaire, les élèves sont conviés à acquérir une diversité de modèles qui font partie des contenus
prescrits. Si, au premier cycle du secondaire (élèves âgés de 12 à 14 ans), les modèles sont considérés comme
des outils qui permettent de faire une description qualitative des phénomènes, au deuxième cycle, ils ont pour
fonction de décrire qualitativement et quantitativement les phénomènes. Pour le ministère de l’Éducation, du
Loisir et du Sport (MELS), un modèle « peut prendre diverses formes : texte, dessin, formule mathématique,
équation chimique, programme informatique ou maquette » (Gouvernement du Québec, 2009, p. 24). C’est au
moyen de la démarche de modélisation4 que les élèves sont appelés à construire des modèles : « La démarche
de modélisation consiste à construire une représentation destinée à concrétiser une situation abstraite,
difficilement accessible ou carrément invisible » (Gouvernement du Québec, 2009, p. 24). Cette démarche fait
partie des démarches à caractère scientifique et technologique à faire apprendre aux élèves en lien avec la
première compétence disciplinaire d’ordre méthodologique Chercher des réponses ou des solutions à des
problèmes d’ordre scientifique ou technologique.
Selon le texte ci-dessus répondez aux questions suivantes.
44- Quel rôle jouent les modèles dans le développement des disciplines scientifiques, selon le texte ?
A) Ils sont secondaires et ne contribuent pas à la construction des théories. B) Ils sont essentiels pour la
construction des théories scientifiques. C) Ils n'ont aucun impact sur le développement des sciences. D) Ils
sont utilisés uniquement pour illustrer les concepts théoriques.
45- Selon Sanmartì (2002), qu'est-ce qui constitue le cœur d'une théorie scientifique ?
A) Un ensemble d'axiomes et de lois. B) Un ensemble de modèles. C) Une série d'expériences
empiriques. D) Un cadre conceptuel abstrait.
46- Comment se fait la construction des modèles selon le texte ?
A) Par la simple observation des phénomènes naturels. B) Par l'application directe des lois
scientifiques. C) Par le processus de modélisation. D) Par la spéculation philosophique.
47- Quel est le caractère du processus de modélisation mentionné dans le texte ?
A) Il est statique et linéaire. B) Il est complexe et abstrait. C) Il est dynamique et non linéaire. D) Il
est purement théorique.
48- Quelle est la fonction des modèles au premier cycle du secondaire au Québec ?
A) Décrire qualitativement et quantitativement les phénomènes. B) Fournir une description détaillée
des phénomènes. C) Servir uniquement d'outils d'observation. D) Être des représentations abstraites.
49- Quelles formes peuvent prendre les modèles selon le ministère de l'Éducation du Québec ?
A) Texte, dessin, formule mathématique uniquement. B) Équation chimique, programme
informatique uniquement. C) Maquette, programme informatique uniquement. D) Texte, dessin,
formule mathématique, équation chimique, programme informatique ou maquette.
50- Quelle est la démarche utilisée par les élèves pour construire des modèles au Québec ?
A) Observation passive. B) Analyse quantitative. C) La démarche de modélisation. D) Résolution de
problèmes abstraits.
51- Quelle compétence disciplinaire est associée à la démarche de modélisation selon le texte ?
A) Observer passivement des phénomènes. B) Chercher des réponses ou des solutions à des problèmes
scientifiques. C) Rédiger des équations mathématiques. D) Concevoir des dessins de phénomènes
scientifiques.

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