I s’agit d’un article scientifique écrit par Eric Prairat(Université Nancy 2)
intitulé « l’indiscipline à l’école, comprendre et agir »publié le 16 janvier 2008.Dans cet article, l’auteur interprète la question de l’indiscipline tout mettant en lumière les caractéristique de l’indiscipline contemporaine et en faisant découvrir à ses lecteurs ses formes et effets . Dans un deuxième chapitre il se tient à formuler des éléments d’explications pour donner sens à cette turbulente scolaire de l’indiscipline et enfin dans un dernier chapitre il se permet de proposer quelques proposition d travail à l’usage des enseignants. Dès le début, l’auteur souligne que la questions les questions psychologiques et didactiques cèdent la place dans le discours et les recherches en éducation à la question de l’indiscipline. L’auteur commence à définir ce concept comme « un rapport relâché flottant, distendu aux normes, aux règles et aux rituels constitutifs de l’ordre scolaire » Dans la première partie, l’auteur explique les caractéristiques de l’indiscipline contemporaine tout en mettant l’accent sur son aspect contradictoire de la discipline qui ne vas pas de soi puisqu’ il y’a une demande incessante de la discipline de la part des parents ce qui influence leur choix de l’établissement scolaire, aussi bien que dans le coté des professionnels. Au contraire il y’a un discours assez différent qui considère que parler de la discipline n’est plus de tout actuel e n’appartient de tout à l’actualité pédagogique mais on peut jamais croire qu’une école peut avoir un fonctionnement normal sans discipline. L’auteur dénote que la discipline a une dimension instrumentale et qu’elle autorise et elle permet c’est pourquoi qu’il fait appel à la définition Kantienne selon laquelle l’homme discipliné est celui qui est capable de se donner librement des règles de conduite conformément à des valeurs et à des objectifs. Pour bien montrer cet aspect divergent de la discipline, l’auteur souligne qu’il n’y pas un consensus sur les attitudes scolaires et les normes comportementales c’est pourquoi l’auteur explique davantage qu’il n’’y a plus d’exigible pré -défini puisque on ne peut pas exiger le silence complet pour favoriser la discipline et qu’il faut en définir les règles de jeu et en discuter les exigences de travail . L’auteur pense que les forme d’indiscipline ont changé de nature. il met lest en exergue le chahut traditionnel et le chahuts anomique bien noté par Jacques Testanière ; les chahuts traditionnels sont les transgressions, ritualisées, circonscrites dans le temps et dans l’espace ce qui signifie que c’est une pratique sociale intégrante qui participe de l ‘inculcation des normes et des valeurs dominantes et l’intériorisation des de la règle alors que les chahuts anomique, qui ont lieu partout, et ne sont pas ritualisés témoignent d’une désacralisation des règles, aussitôt il y’on a un autre qui parle du chahut endémique qui signifie une forme de désordre qui a pour fonction d’empêcher la communication en classe d’une façon permanente . L’auteur cite les critères du chahut endémique selon La passade qui sont au nombre de trois et qui confirment aussi les travaux de Testanière . Ce sont des perturbations polymorphes ; bavardages, interpellations bruyantes. Pas d’agressivité à l’encontre du professeur mais peut être associé un acte brusque et violente si y’a une expression de pouvoir de la part du professeur. C’est un désordre quasi-permanant, d’où vient la qualification d’endémique C’est un désordre sans cible. L’auteur ajoute que l’indiscipline est donc plus de l’ordre d’un climat, d’une ambiance que le résultat de transgression est toujours identifiables, il est aussi un ensemble d’attitude et de comportement qui renverse le cadre normatif par le jeu incessant des petits désordres. Dans un deuxième volet, l’auteur désigne les différentes catégories de l’indiscipline : -le premier est de bien vouloir s’engager de l’emprise scolaire du fait qu’il est insignifiant, fastidieux et inintéressant. -l’indiscipline est caractérisé par son fonction d’obstruction des cours et le déroulement du cours tout pervertissant des règles de jeu et les règles de la communication. - l’indiscipline vise à renégocier de nouvelles règles du jeu elle a une fonction d’imposition. En terme de conclusion, l’auteur propose une terminologie des actes de l’indiscipline non seulement selon la forme mais selon la fonction. Eiric Prairat postule que les enseignants se sentent victime et coupable du fait qu’ils subissent négativement les chahuts largement perçues comme une atteinte à l’autorité professorale et touche, douloureusement, leur identité, mais, ils sont coupables parce que l’expression de l’indiscipline est une conséquence d’une faute personnelle et de se sentir incapable de nouer un dialogue constructif avec des élèves. Dans un deuxième titre, l’auteur cherche des éléments d’explications de cette turbulente scolaire. Tout d’abord, il considère que la massification est perçue comme un problème quantitatif et d’ordre qualitatif. L’auteur considère que l’établissement scolaire accueillent des nouveaux lycéens selon une expression de François Dubet qui ignorent la culture scolaire et les usages et rituels qui sont propre à l’école. Une seconde raison, l’auteur affirme qu’auparavant, les études supérieures signifiaient une promesse d’emploi et cela rendait supportable le contrainte scolaire mais aujourd’hui, l’école a du mal à tenir ses promesses. Cette affaiblissement de la valeur instrumentale de l’école produit un décalage entre les contraintes et ce qui est raisonnable d’espérer en termes socio-professionnelle ce qui mène un adolescent sans limite, sans possibilité d’identification peut sombrer dans des chaos sans insensé de la violence et de désespoir. En l’école est faible et elle ne peut pas garantir aux jeunes une vie socio- professionnelle ce qui affecte négativement son avenir par le doute, la crise, le désespoir et on s’attend à rien de l’école. L’auteur met en exergue les effets de la crise surtout pour les familles qui ne peuvent pas suivre la scolarité puisqu’elles ne peuvent assurer le moindre suivi éducatif et les élèves arrivent à l’école avec des comportements d’indiscipline fortement structurés et les familles démissionnaires et démissionnées sont de moins au moins de stratégie que celles de la séductions ou du laisser-faire et les parents se sentent humiliés et disqualifiés socialement pour cette « délinquance de socialisation » . De plus, l’auteur met l’accent sur la violence symbolique du jugement scolaire c’est pourquoi l’indiscipline est alors une attitude de résistance contre une institution qui dévalorise ses élèves et c’est une manière de refuser l’incorporation d’une identité négative, c’est pourquoi l’élève qui souffre des difficultés scolaires est un élève difficile et que l’indiscipline est une manière de survivre psychologiquement à la brutalité symbolique de la sentence scolaire. Pourtant, l’auteur souligne, dans un regard axiologique, le décalage entre les valeurs véhiculées par l’école et celles prônées par la société. Il donne l’exemple d’une société qui fait l’apologie de l’immédiateté, du zapping, de l’hédonisme généralisé…mais une école qui en rappelle au long terme à l’abnégation et à une certaine gratuité de l’effort. Ce conflit de valeurs fait de l’école un lieu exigeant pour certains et que l’expression des actes d’indiscipline n’est qu’une expression d’une distance symbolique et culturelle trop forte entre deux univers très différents. En fait, l’auteur explique que le fait qu’un élève se trouve ennuyé à l’école avec des activités non stimulantes et pose la question sur l ne voir que l’ennui peut générer de l’indiscipline, la question réside dans son avis qu’il faut avoir de compétences pédagogiques fondamentale pour l’exercice actuel du métier et que la pédagogie différenciée et l’évaluation formative sont deux compétences centrale car elle ont tendance d’individualiser ,d’impliquer et de positiver et que savoir proposer des entrées multiples, variées et hiérarchisées dans le contenus d’enseignement et savoir aussi évaluer sans dévaluer . Puis, l’auteur explicite les nuances entre la normativité et la normalisation qui souffre d’un brouillage et donne l’exemple de mathématique qui est une discipline structurée par un ensemble des normes internes qui forme sa normativité fondatrice que je dois obéir à ses règles et ses normes pour bien appropriés la discipline mais ,certainement, confondent entre se mettre à la normativité d’un discipline et à se mettre l’entreprise de normalisation du professeur puisque il s’agit selon leur déclaration qu’une emprise personnelle. En effet, en classe l’élève est confronté à un double altérité croisée qui sont celle de ses pairs et celle du savoir car il est en train de se s’instruire et de se sociales et bien, par effet de ses paires il est obligé de réviser les normes sociales qui sont d’une autre nature que les normes symboliques structurant les champs du savoir. Dns un dernier élément d’explication, l’auteur mentionne que cette crise de la fonction symbolique dévoile tous les problèmes vécus à l’école et qu’elle la dépasser pour toucher les sociétés post- modernes qui révèle que nous vivons une crise de lien et qu’il y’avait un défaut d’articulation. Cette effritement généralisé pèse sur la société est risque de nous faire éclater et disperser, en fait, l’auteur souligne que l’accroissement de l’indépendance sociale des individus et son corollaire psychologique et devenue une source permanente de conflit et d’exacerbation des tensions. Dans un dernier chapitre, l’auteur est à la recherche de quelques éléments de réponses. Il commence par la classe puisqu’il est un lieu privilégié ou se forme la condition enseignante et l’expérience scolaire. D’abord, il faut faire un contrat de travail et de la vie élaboré de façon claire et lisible et dans l’établissement et appeler tout le collectif d’individu à cohabiter. Réfléchir sur les règlements intérieurs et une nécessite professionnelle puisqu’elle comporte des obligations et des droits ; A ce point, l’auteur explique que ce document unique doit être comme un chantier travaillé et retravaillé tout au long de l’année. Ensuite, l’auteur souligne l’importance d’instaurer un temps d’institutionnalisation ; Ace fait, il postule que la classe n’est pas seulement un groupe de travail mais aussi un groupe de base et que cette dimension instituante doit être acceptée par le groupe classe pour éviter les chahuts ,les agitations et les brouillages ‘est pourquoi ,l’auteur souligne l’importance de la réunion de conseil qui une véritable institution par laquelle se noue et se produit des liens sociaux et qu’’une classe s’explicite à elle-même ses problèmes et se donne des procédures et des règles. L’auteur mentionne que l’intérêt est de donner à l’élève l’occasion de s’exprimer et de parler et de donner aussi le pouvoir à ses paroles et ce dans le but de rendre la classe une immunité de parole, c’est-à-dire un lieu où on peut prendre la parole sans prendre de risque. Puis, l’auteur conçoit qu’il faut réintroduire et perpétuer des rituels qui scandent et produisent des liens sociaux qui sécurisent penser que l’école a à inventer de nouvelles formes rituelle et de nouveau modes de régulation infra-juridique. Dans le même ligne d’idée, l’auteur propose qu’il faut avoir un contrat qui est un document personnel entre l’élève et l’enseignant dont figure les comportements inacceptables et les sanctions possibles, ce document peut être visé par le directeur de l’établissement et les parents et c’est à l’enseignant de gérer le contrat mais il peut inviter l’élève à donner son avis sur l’évolution de son attitude. En addition, l’écriture est un moment privilégié pour que un enfant remplit une fiche de réflexion et faire un retour ce qu’il a fait et les conséquences de son acte pour prendre une distance et fait un accès à la maitrise de soi. L’auteur conseille que ses observations peuvent être prise un bon support dans un sens fructueux ou l’élève conscient de ses actes d’indiscipline apprend à s’argumenter afin de restaurer des bonnes conduites de savoir- faire. En effet, les règles d’or à suivre sont de laisser un temps pour que l’élève se calme et ne pas lui provoquer et par des questions et des commentaires. La troisième règle est de ne pas toucher l’enfant ou qu’une forme de répression. Portant, l’auteur souligne l’importance d’instaurer des délégués de classe qui s’inscrit dans une perspective de dévolution de la responsabilité afin de les impliquer dans par exemple l’organisation de la classe. Etant donné que la classe est lieu de socialisation et d’instruction, l’auteur signale l’utilité d’utiliser des procédures pédagogiques positives et impliquantes .En effet, éviter les activités insignifiantes ,les taches frustrantes et ennuyantes, les attentes imprécises et les périodes d’attentes trop longues entre les différentes activités c’est pourquoi souligne fortement l’importance de l’évaluation formative et la pédagogie différenciée pour éviter l’ennui scolaire tout en insistant sur la valeur de ses règles d’or dans toute approche d’enseignement. La dernière solution que l’auteur propose c’est de structurer le rythme de travail tout en annonçant les activités à faire de court et de moyen terme tout en créant de la classe un univers prévisible et du travail scolaire une activité structuré varié les supports, moduler les entrées, changer les types d’exercices bien planifiés dans e temps. En fin, l’auteur dénote que les recherches soulignent l’importance de fixer un climat de travail sécurisant et « un horaire prévisible » et « une routine bien établie » et que la pédagogie différenciée est travail permanant de variation et de diversification à l’intérieur d’un canevas horaire et organisationnel qui pose des régularités et ce dans le but de rendre le temps scolaire une activité structurée et rythmée.
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