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En effet, force est de mettre en relief que l’éducation peut être définit comme toute
activité concrète ou abstraite ordonnée à rendre quelqu’un capable d’une recherche autonome,
ce qui est perçue comme son bien. Il est nécessaire de spécifier ici que l’éducation est
généralement utilisée pour les élèves ou pour les enfants alors que la formation est utilisée
pour les adultes.
Dans le but d’appréhender cette assertion de Marcel Postic, il nous est plus que
nécessaire de diviser le travail en trois parties distinctes. En premier lieu, on mettra en relief
les caractéristiques d’un apprenant autonome grâce à la formation. En second lieu, on parlera
de la méthode qui a conduit à cette capacité de l’apprenant. Et en dernier lieu, il convient
d’apporter des explications sur le type de relation qui existe entre le formateur et la
l’apprenant.
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I. L’autonomie de l’apprenant
Selon cette affirmation de Marcel Postic, le but suprême d’une formation consiste à
rendre un individu autonome. La capacité à prendre en charge son apprentissage n’est pas
innée. En effet, elle doit s’apprendre. Plus précisément, l’autonomie est un objectif de
formation. De plus, former, renvoie à l’ouverture des possibilités et à l’aide de l’individu qui
se forme afin qu’il sent ses ressources personnelles. Dans d’autres termes, il s’agit de donner à
cet individu la possibilité d’appréhender ce pour quoi il est venu. C’est lui permettre de
comprendre par lui même l’objet de sa quête.
1. Autonomie de recherche
L’aide à l’apprentissage ne signifie en aucun cas que le formateur prend les décisions
à la place de l'apprenant. Il s’agit en fait que l’on souhaite qu’il en soit responsable. Par
conséquent, le formateur lui suggère les moyens par lesquels il pourra en prendre le contrôle,
c'est-à-dire qu’il sache faire des choix préparés et pertinents quant à ses objectifs
d’apprentissage et à l’organisation de celui-ci.
2. Esprit d’initiative
Toute formation consiste à créer chez les apprenants un savoir être. Un savoir être est
un ensemble d’attitudes et de comportements professionnels pour la réalisation d’une activité.
Il s’agit en fait d’un esprit d’initiative. Selon le dictionnaire Larousse, l’initiative renvoie à
l’action de proposer le premier quelque chose, de faire quelque chose de soi-même, sans
recourir à l’avis des autres.
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tout apprenant sera capable de prendre des décisions seuls sans dépendre des autres. Elle
consiste alors à créer en chaque apprenant la capacité à prendre des décisions nécessaires, à
faire preuve de détermination, d’imagination et de créativité, de spontanéité dans une situation
bien déterminée. Former un individu pour avoir un esprit d’initiative, c’est, pour l’apprenant,
être capable de faire l’équilibre entre l’intelligence de situation, la volonté d’agir et le goût du
risque.
Avoir un apprenant autonome doté d’un esprit d’initiative n’est pas le fruit du hasard.
En fait, chaque formateur doit choisir une méthode pédagogique parmi tant d’autres. Une
méthode pédagogique concerne le moyen pédagogique choisi par le formateur pour optimiser
l’apprentissage et atteindre son objectif pédagogique. En générale, quatre différentes
méthodes sont souvent utilisées par les formateurs. En effet, ces quatre méthodes sont :
De ce fait, le formateur n’a qu’à choisir parmi ces quatre méthodes différentes. Mais
ce qui entre en corrélation avec l’objectif de rendre un apprenant autonome est la méthode
active. Ici, force est de préciser le rôle du formateur. Ce dernier ne joue pas le rôle de celui
qui domine et qui impose sa connaissance sans prendre en considération celle des apprenants,
mais il prend le rôle d’un facilitateur et d’un conseiller. Une autonomie nécessite de l’aide
mais ne signifie en aucun cas une dépendance. L’apprenant a besoin des conseils et de
l’accompagnement du formateur. A titre d’exemple, on peut parler de la pédagogie du coude à
coude. Cette pédagogie a pour objectif d’apprendre à un individu à écrire. Il n’est pas en
permanence en train de tenir la main de l’apprenant pour lui apprendre à écrire. En tout, le
formateur n’est qu’une sorte de guide pour les apprenants.
Cette méthode active se base sur le fait que l’apprenant est acteur de son
apprentissage. Cette méthode coïncide avec le but pour une étude de cas, ou pour une
recherche documentaire demandée par le formateur. Cela est sollicité par le formateur afin
que les apprenants avancent sur des éléments théoriques d’un sujet. Ainsi, ce sujet sera
ensuite exploité en salle de formation. Le mode collaboratif est privilégié, avec
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l’encouragement d’une recherche par l’apprenant. En effet, la situation d’apprentissage est
dite interactive. Dans cette situation, le formateur reste à l’extérieur et regarde l’interaction
des apprenants. Il présente un problème ou une tâche claire à réaliser en lien avec la matière.
Dans cette partie, il est nécessaire de faire appel à l’étude du triangle pédagogique de
Jean Houssaye. Selon ce dernier, tout acte pédagogique tourne autour de trois axes en fait, il
s’agit de l’enseignant, l’étudiant, le savoir. D’abord, le savoir concerne le contenu de la
formation, c’est-à-dire la matière, le programme à enseigner. Ensuite, l’enseignant est celui
qui a quelques connaissances d’avance sur celui qui apprend et qui transmet ou fait apprendre
le savoir. Et quant à l’étudiant, il acquiert le savoir grâce à une situation pédagogique, mais ce
savoir peut être aussi du savoir-faire, du savoir-être, du savoir agir… Par conséquent le
triangle possède trois côtés qui correspondent aux types de relation entre les trois sommets.
Source : Educnet.
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la relation d’apprentissage : le rapport que l’élève va construire avec le savoir
dans sa démarche pour APPRENDRE.
C’est dans ce cadre que s’insère notre étude concernant la formation. Ainsi, le type de
relation qui est essentiel ici est la relation pédagogique, c’est-à-dire, une relation formateur et
apprenant. En effet, le formateur est un animateur qui a pour objectif de faire échanger les
étudiants ; par exemple sur des études de cas, des mises en situation, des textes, des
problèmes…et tous cela pour leur apprendre à chercher, s’exprimer et prendre position sur
des contenus de formation. D’un côté, le formateur peut se mettre à l’écart et joue le rôle
d’accompagnateur et de conseiller. Par conséquent, en animant la participation des
apprenants, il communique avec tous les outils nécessaires (papier, téléphonique, document
pdf, images…), il peut envoyer des informations vers les étudiants ou en demander. D’un
autre côté, les apprenants échangent avec le formateur qualifié de collaborateur (ou
d’animateur-facilitateur) et avec ses camarades des idées concernant le sujet posé.
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CONCLUSION
Après avoir analysé minutieusement cette affirmation de Marcel Postic, on a pu
dégager trois idées forces. D’abord, l’objectif principal que se fixe chaque formateur est de
rendre un individu autonome. L’apprenant acquiert ainsi un savoir être après sa formation. En
effet, cet individu autonome sera doté d’un esprit d’initiative. Ensuite, pour atteindre cet
objectif, le formateur est dans l’obligation de déployer une méthode pédagogique. Ainsi,
parmi les quatre différents types, le formateur doit opter pour la méthode active. Par
conséquent, le formateur incite la participation des apprenants où il endosse le rôle de
facilitateur ou d’accompagnateur. Ici, la situation d’apprentissage est qualifiée de situation
interactive. Et dans la dernière partie de ce travail, on a pu dégager que dans le triangle
pédagogique de Jean Houssaye, la relation adéquat pour susciter chez l’apprenant un esprit
d’autonomie est la relation pédagogique. Il s’agit de la relation Formateur-Apprenant.