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Résumé :
Le processus de recherche emprunte un cheminement ordonné qui part de l’observation d’un constat et la formulation d’une problématique
,l’analyse et l’interprétation de données collectées pour répondre à cette problématique en passant respectivement par une revue de littérature,
un objectif de recherche, une définition des concepts utilisés et une méthodologie à adopter .
Ce processus peut être regroupé en trois grandes phases:
- La phase de conception : c’est le plan du PDCA, avec l’activité savoir lire une ressource, on a pu ressortir les étapes de la conception)
- La phase méthodologique de mise en œuvre : c’est le Do du PDCA, c’est le comment faire, les outils de collecte de données (outils Mangement =
30 outils et outils de collecte de données ( 8 outils)
-La phase de rédaction et de communication orale.
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Méthodologie de recherche / Nehla + Ahlem
I- La différence entre mémoire professionnel et mémoire de recherche (elle a abordé ce point dans le meet)
(ce qui est en noir : suggérer par le prof et en bleu par un étudiant)
Mémoire professionnel Mémoire de recherche
Objectif -Induire un changement significatif au sein de l’entreprise d’accueil -Production d’un savoir nouveau
- Problématiser une situation Professionnelle -Une mémoire de recherche est nécessaire pour obtenir un diplôme de troisième cycle.(Initiation
-Passage de la théorie à la pratique à la thèse )
-Un mémoire professionnel est parfois utilisé comme qualification pour accéder à un -rédaction à l’intention de collègues universitaires (plutôt de bibliothécaires ou de spécialistes)
programme de troisième cycle.
Point - Observation du Terrain -La problématique (ou contexte théorique et expérimental ou cadre théorique) est
- Repérage d’une situation-problème : l'approche ou perspective que l'on décide d'adopterpour traiter le problème posé par
de Dysfonctionnement ; la question de départ. (Question derecherche posée) lequel les
départ Amélioration souhaitée ; phénomènes vont être étudiés.
Innovation, Projet.
Résultat - Un exercice de formalisation de savoirs et d’expériences, visant à démontrer que - Enseignements susceptibles degénéralisation.
l’étudiant a réussi sonprocessus de professionnalisation et sa préparation à un -la retranscription écrite d’un travail de réflexion conceptuelle, appuyée par des
métier au sein d’une entreprise – qui est, en soi, le but d’une formation vérifications de terrain
professionnelle (« empiriques ») des hypothèses, visant à apporter une contribution scientifique : fournir
- Le souci de promotion des résultatsn’est pas majeur bien qu’il ne soit pasexclu. un modèle de compréhension et d’explication à unequestion particulière
- contribution à l’enrichissement et la progression des connaissances en explorant undomaine peu connu ou en abordant un thème sous un angle originale Fournir un
modèle d’explication et de compréhension à une question particulière.
- Maitrise de la démarche de compilation d’informations de sources diverses, demise en perspectives et de synthèse.
- Maitrises des modes d’investigation et des techniques de bases de collecte de données(observation, entretien, questionnaires, etc.)
Intérêt scientifique : Combler une lacune dans les connaissances scientifiques existantesen examinant ce qui n’a pas encore été étudié.
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7/ Problématique C’est un enjeu, un défi ou un problème spécifique qui nécessite une réflexion approfondie une discussion argumentée. Elle peut être sous forme de question.
(Selon des études et des statistiques, selon un constat, je vais exprimer cela sous forme de question)
La différence entre problème et problématique :
La problématique génère des questionnements (à partir d’un constat)
Le problème rencontré dans une entreprise quand peut le résoudre par plusieurs manières
Un cas évoqué par la prof : exp du sujet : Mise en place un système de management de la qualité, la question de recherche : comment le système de Mgt qualité
contribue t-il a amélioré la performance de l’entreprise
Concepts : SMQ, performance (il faut les définir, comment la mesurée, à la fin il faut avoir un état de la performance avant et après)
8/ Les concepts Sont des idées ou des notions abstraites qui sont utilisées Ex : la santé des opérateurs, changement organisationnel, ergonomie, …
(Selon Mme Yosr c’est le vocabulaire que je vais utiliser)
9/ L’hypothèse L’hypothèse d’une recherche est une proposition préliminaire ou une supposition émise par le chercheur avant de mener son étude
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II- Les outils de collecte des données de cherche : (source : 30 outils pour innover du cours)
Pour générer des idées : Pour Animer une réunion :
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solutions proposées et a
ajoute la sienne
1. Modérer et donner
des idées : Le
modérateur ne doit pas
donner des idées.
2. Modérer et juger : Le
modérateur peut
éliminer une bonne idée
ou de démotiver les
participants.
3. Mélanger des
groupes qui pourraient
tenter de prendre le
dessus : éviter toute
tentative de domination
de la discussion.
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Annexe : Examen 2016 + correction
I.S.E.T CHARGUIA
Nom……………................................................................Prénom…………………………….
N° CIN…………………………………………………..N° Inscription……………………...
Groupe …………………………………………..... Salle …………………………….....
Année Universitaire : 2016-0217
Mastère Pro
Module : Méthodologie, mémoire ISETCH
et missionGroupe : M2
Enseignant(e) : Mme Yosr Salhi
Date :14 Décembre 2016
Durée : 1h 30
Documents autorisés : Non Examen Final
Nombre de pages : 4 Session Principal –
Décembre 2016
Transformation du travail, transformation du métier : quels impacts sur la santé des opérateurs et surl’activité
collective ?
Avec le processus d’ouverture à la concurrence engagé depuis le début des années 1990, les services postaux européens se
modernisent en profondeur : réorganisation du réseau de traitement du courrier, délocalisation et construction de
nouvelles plates-formes de tri en dehors des centres-villes, automatisation des chaînes de production, etc. Ces mutations,
qui nécessitent que les opérateurs développent de nouvelles compétences et reconstruisent leur activité, sont susceptibles
d’avoir des répercussions sur leur santé. [...] Les travaux sur le thème du changement proviennent de disciplines très
variées : management, gestion, psychologie du travail, sociologie, économie, et bien d’autres champs encore. [. ] En
ergonomie, les études peuvent se positionner en aval ou en amont de ces processus de transformation.
L’ergonome intervient souvent a posteriori, à la demande des entreprises, pour évaluer « après coup » les conséquences des
changements apportés aux différentes dimensions de l’activité et sur la santé des opérateurs (Pavageau, Nascimento et
Falzon, 2006 ; Bobillier Chaumon et Dubois, 2007). Il peut aussi intervenir en amont, et prendre part à la conception des
systèmes de travail : c’est d’ailleurs parfois lui qui impulse des changements au travers des recommandations qu’ilformule
(Lamonde, 2004 ; Daniellou, 2004 ; Béguin, 2004). Mais les études ergonomiques sont rarement focalisées sur l’impact des
processus de changements sur la santé des travailleurs et sur l’activité collective. Car « la myopie » de l’ergonome (Darses et
de Montmollin, 2006) ne l’incite pas à aborder cette notion de « changement » dans sa globalité. L’originalité de cette «
recherche-action », menée dans un centre de tri et de distribution du courrier, est d’être basée surle suivi d’un changement
organisationnel et technique majeur. Du jour au lendemain, une équipe de 37 facteurs et sonencadrement ont déménagé
dans de nouveaux locaux et ont dû s’adapter à l’implantation d’une machine de tri et de nouveaux outils (en particulier
des nouveaux casiers de tri du courrier).
Dans ce contexte, la demande à laquelle nous avons répondu était portée par la médecine de prévention professionnelle qui
s’interrogeait sur les liens potentiels entre les changements effectués (en particulier l’introduction d’un nouveau casier
de tri) et la santé des facteurs. La problématique des troubles musculo-squelettiques (TMS), pathologie prépondérante
dans l’entreprise, fut plus particulièrement pointée. La phase de conception du changement et des dispositifs techniques,
réalisée au niveau national de l’entreprise, n’a pas pu être observée. Seule l’activité de travail sur lecentre de tri, avant, pendant
et après la mise en œuvre du changement a été analysée. L’analyse de la demande auprèsdes différents acteurs a conduit
à reformuler les objectifs de l’intervention de la façon suivante : cette étude vise à caractériser l’impact du changement
sur la santé des opérateurs, la santé étant à définir « au sens large » - physique, cognitive, psychologique et sociale - en
incluant le sens et la valeur du métier, afin d’en dégager une réflexion sur la conduite des projets futurs. En effet, le site
où nous avons mené cette étude était un site pilote permettant d’élargir la démarche de changement à d’autres sites. Cette
approche globale de la santé tient en particulier compte des dimensions collectives de l’activité (cf. État de l’art). Ainsi,
l’évolution des contraintes biomécaniques et organisationnelles sera décrite et les répercussions de cette évolution sur la
santé et sur l’activité réelle (activité collective notamment) serontexaminées.
Source : Lucie Cuvelier et Sandrine Caroly. Perspectives interdisciplinaires sur le travail et la santé, janvier 2011.
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thème(s) de la recherche
Le sujet de recherche
Le sujet : Transformation du travail, transformation du métier : quels impacts sur la santé desopérateurs et sur
l’activité collective ?
La problématique
NB/ Il est à noter que la problématique est très bien explicitée au niveau de l’article ; ce qu’il faut retenir :
Ce constat confirme qu’afin de gérer ces effets, minimiser et maitriser les risques éventuels, l’apport de
changements organisationnels devrait faire appel au préalable à plusieurs expertises qui relèvent du domainedu
management, de la psychologie, de la sociologie, de la gestion, de l’ergonomie, etc.
Partant du fait que « les études ergonomiques sont rarement focalisées sur l’impact des processus de
changements sur la santé des travailleurs et sur l’activité collective », c et article s’intéresse au volet ergonomique qui
devrait se situer en amont et en aval d’un processus de changement organisationnel , c’est dans ce cadre quele
sujet du présent articule s’intitule « Transformation du travail, transformation du métier : quels impacts sur la
santé des opérateurs et sur l’activité collective ? »
LA QUESTION DE RECHERCHE EST : Qu’elles sont les impacts de changement sur la santé destravailleurs
et sur l’activité collective ?
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Pour l’entreprise :
Cette recherche a été effectuée pour montrer les impacts de changement sur la santé des travailleurs pour
permettre aux acteurs de différents niveaux hiérarchiques de l’entreprise de réquisitionner leur façon d’apporter
des changements organisationnels
Pour l’étudiant :
• Validation de votre diplôme;
• Développer des compétences d’analyse, de réflexion et de problématisation en relation avec une
expérience professionnelle.
• .Montrer l’approbation des compétences à mettre en œuvre dans l’exercice du métier et la
mobilisation des compétences méthodologiques et de connaissances en management QHSE au
services des pratiques professionnelles (Ferrand, 2021).
• Une clé pour votre entrée ou une promotion dans la vie professionnelle.
Cette étude vise à caractériser l’impact du changement sur la santé des opérateurs
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Transformation du travail, transformation du métier : quels impacts sur la santé des opérateurs et sur
l’activité collective ?
L’analyse développée est essentiellement qualitative. Des observations ouvertes de l’activité des 37 facteurs du
site ont été menées avant et après le changement, durant les phases de tri et de distribution du courrier. Des
observations systématiques (45 heures au total) des activités de tri et de distribution ont aussi été conduites
auprès de 15 opérateurs. Cette analyse est complétée par des éléments quantitatifs, avec la diffusion d’un
questionnaire. [...]
Il a fait l’objet de deux passations : l’une deux semaines avant le changement et l’autre, quatre mois et demi
après le changement. [...] les réponses aux questionnaires permettent de dresser « deux photographies » de
l’état de santé des opérateurs sur le site, avant et après changement, dans le but d’une comparaison
quantitative, complémentaire aux analyses qualitatives. [...]
En parallèle, des entretiens individuels « informels » et deux entretiens collectifs ont été conduits afin de
mieux comprendre les motifs de l’activité et les logiques qui la sous-tendent. La première était un entretien
collectif de coanalyse des premiers résultats. Son objectif était d’observer comment, à travers les échanges
dans l’équipe, les contraintes liées au changement avaient été intégrées et s’inséraient dans une dimension
collective du travail. Le second entretien fut un entretien de « confrontation collective ».
Source : Lucie Cuvelier et Sandrine Caroly. Perspectives interdisciplinaires sur le travail et la santé, janvier 2011.
Les outils d’investigation utilisée dans le cadre de cette recherche sont les questionnaires et les entretiens :
deux modes de collecte de données primaires
Les questionnaires : L’enquête par questionnaire est une forme d’entretien: il s’agit d’un entretien directif
(standardisé): l’enquêteur conduit l’entretien selon une suite de questions standardisées, l’enquêté doit
souvent choisir parmi des réponses préétablies
L’entretien: est un dispositif de face à face où un enquêteur a pour objectif de favoriser chez un enquêtéla
production d’un discours sur un thème défini dans le cadre d’une recherche
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Définissez deux risques d'ordre déontologique et éthique à éviter lors de la rédaction d'un mémoire de
recherche
La falsification : la falsification des données c’est la publication de données fausses pour arriver aux résultats
espérés
Plagiat : est celui qui s'approprie indûment ou frauduleusement tout ou partie d'une œuvre littéraire
Comment vous allez mentionner cet article à la fin du rapport en bibliographie, selon le modèle APA 6ème édition,
si vous l'avez consulté le 05 décembre 2016sur le lien suivant: https://pistes.revues.org/1732.
Lucie, C. & Sandrine C. (2011), « Transformation du travail, transformation du métier : quels impacts sur la santé des
opérateurs et sur l’activité collective ? », Perspectives interdisciplinaires sur le travail et la santé. Repété à URL :
http://pistes.revues.org/1732
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Activité donné en 2016 elle ressemble à l’article qui nous a donné mais plus simple :
Jacqueline Dionne-Proulx, Jean-Bernard Carrière et Yves Beauchamp La certification ISO et la SST
: étude empirique et résultats terrain
[…] Dans le contexte où la certification aux normes de la série ISO 9000 connaît un essor considérable depuis une dizaine
d’années,[…] les promoteurs croyaient qu’en supprimant les dysfonctionnements du processus productif elle contribuerait à
diminuer les accidents de travail et les maladies professionnelles. Or, les études ont révélé un impact nul voire négatif de la
certification sur la SST. Dans ce contexte, il est utile d’accumuler plus d’évidences empiriques pour confirmer ce diagnostic et
comprendre les mécanismes à l’œuvre, […]
Déjà, plusieurs auteurs ont examiné l’importance d’une gestion intégrée de la SST. […] Warrack et Sinha (1999) ont aussi analysé la
« corrélation » entre qualité et sécurité dans le contexte canadien, à partir de la perspective de Adams (1995) qui montre que les deux
champs relèvent d’une même logique. Ainsi, si les méthodes d’amélioration qualitative cherchent à minimiser la variabilité de la qualité
des produits, la gestion de la sécurité minimise les probabilités d’incidents dangereux pour les travailleurs. Warrack et Sinha (1999)
démontrent en recourant aux sept critères du Malcolm Baldridge Quality Award que l’amélioration de la sécurité et de la qualité relève de
forces motrices similaires. Ils affirment que : « L’intégration est la clé. » (p. 785). Puis, Manzella (1997) et CudneyetReinbold (2002)
décrivent également comment il est possible d’intégrer le principe d’amélioration continue de la sécurité des procédés à la stratégie
centrale de l’organisation dans une perspective préventive, plutôt que comme réponse à des exigences externes. […]
Si la littérature relate des bienfaits potentiels en ce qui a trait à l’intégration ISO/SST, plusieurs recherches ont tenté d’établir les
bénéfices de la certification à l’une ou l’autre des normes de la série ISO 9000 sur la SST. Une étude de cas menée par Smith (1995) auprès
d'une filiale d'IBM à Charlotte, N.C., révèle que cette entreprise a connu, après sa certification ISO9002, une amélioration de ses
statistiques d'accidents de travail. Ainsi, le nombre de lésions professionnelles avait diminué de 24 % annuellement sur une période
de 2 ans suivant la certification. Cependant, il faut noter qu’il s’agit d’un cas particulier d’intégration volontaire avec un
accompagnement très poussé de la part d’ergonomes et qui s’est soldé par des améliorations des méthodes et des procédés de travail.
Une autre étude américaine conduite par Smith et Larson (1991, dans Drury, 1997) montre une corrélation positive entre la SST et les
résultats de qualité dans les onze années qui ont suivi l'implantation d'un système de qualité.
[…] D’autres études portant sur les accidents et les maladies du travail révèlent aussi des résultats inquiétants. Askenazy (2001)
obtient une forte corrélation entre le développement des démarches et des normes de qualité totale et une hausse permanente de20
% des accidents et maladies du travail dans le secteur manufacturier comme dans les services. […] Askenazy et Caroli (2003), avec l’enquête
française sur les Conditions de travail 1998, trouvent qu’en moyenne les individus mettant en œuvre des normes de qualité ont une
probabilité d’accident du travail 23 % plus élevée que l’ensemble des salariés présentant des caractéristiques similaires (autres
que d’être touchés par les normes de qualité). En fait, les salariés touchés dans les normes de qualité rapportent 50 à 100 %
plus souvent avoir eu un accident dans les 12 derniers mois. Puis, Abord de Chatillon (1995) conclutdans une étude empirique,
conduite auprès de firmes françaises, que les firmes certifiées aux normes ISO 9000 sont moins performantes en SSTque les firmes
non certifiées. […]
Devant de tels résultats et le fait que la nouvelle tendance soit à une gestion intégrée de la SST et de la qualité, une recherche terrain est
largement justifiée pour confirmer le diagnostic et comprendre les mécanismes à l’œuvre. Les objectifs de cette étude sont doubles,
soit de vérifier : 1) si le processus de certification ISO 9000 a un impact sur la performance en SST dans l’entreprise, celle-ci étant
définie à partir de trois indicateurs principaux, soit le nombre de lésions déclarées, le taux d’incidence et l’indice degravité, et 2) de
regarder, de façon approfondie, la dynamique d’ensemble du processus de normalisation en regard des changements opérés en SST
au cours du processus au moyen d’une approche qualitative.
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Le thème de la recherche
Le sujet de recherche
La problématique
Constat et problématique: avec l’essor des normes ISO 9000, les entreprises croyait qu’en supprimant les
dysfonctionnements du processus productif les accidents de travail et les maladies professionnelles vont diminuer.
Or, les études ont montré un impact nul voir négatif de la certification sur la SST.
Question de recherche: La certification des entreprises aux normes de la série ISO 9000 entrainera-t-elle une
diminution des accidents de travail et des maladies professionnelles?
1- Vérifier : si le processus de certification ISO 9000 a un impact sur la performance en SST dans
l’entreprise
2- Regarder, de façon approfondie, la dynamique d’ensemble du processus de normalisation en regard
des changements opérés en SST au cours du processus au moyen d’une approche qualitative
La certification à l’une des normes de la série ISO a un impact positif sur la performance en SS
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Conclusion
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Cette recherche visait à vérifier si 1) le processus de certification ISO 9000, dans son ensemble, a un impact sur
le bilan SST des firmes, et 2) de regarder, de façon approfondie la dynamique d’ensemble du processus de
normalisation en regard des changements opérés en SST au cours du processus au moyen d’une approche
qualitative. Deux échantillons d’entreprises certifiées et non certifiées (n = 317 pour chacun) ont été comparés,
et des entrevues sur terrain ont été réalisées auprès des firmes ISO en vue d’approfondir l’analyse.
En ce qui concerne l’analyse quantitative, les résultats ne montrent aucune différence significative entre les
deux groupes d’entreprises (certifiées et non certifiées ISO), tant au niveau du taux d’incidence que de l’indice
de gravité pour l’année de certification et pour les deux années subséquentes. Également, ils montrent que la
certification ISO n’a pas eu d'impact positif sur le nombre de lésions déclarées et les débours totaux.
Quant à la démarche qualitative, son but était de regarder, de façon approfondie, l’étendue de l’intégration de la
SST au processus de certification ISO. Les entrevues terrain ont permis de confirmer que le processus de
certification ISO a eu un impact positif surle fonctionnement général de l’entreprise, dont sa fonction SST. La
certification aurait entre autres permis une révision des procédures d’entretien préventif et d’inspection
préventive, une amélioration de la communication dans deux entreprises sur troisoù les répondants notent des
rencontres plus fréquentes, un meilleur suivi et une plus grande responsabilisation des travailleurs. […]
Par ailleurs, les entrevues révèlent que la grande majorité des entreprises a approché le processus de
certification ISO de façon cloisonnée, sans spécifiquement tenir compte de la dimension SST lors de
l’implantation. De plus, il ressort qu’elles n’ont pas nonplus instauré une véritable participation de leurs salariés
au cours du processus.
Mais, est-il possible d'améliorer les performances en SST dans les entreprises certifiées compte tenu de ce qui
précède ? En se basant sur les résultats de Laplante (2000) et de Simard et Marchand (1996) qui, pour leur part,
précisent que la décentralisation de la prévention, lorsqu'elle s'accompagne d'une participation aux activités de
prévention, favorise le développement d'une certaine culture sécurité dans l'atelier, on peut croire qu'en augmentant
la participation des travailleurs lors du processus de certification, ces derniers se sentiront davantage concernés par
les diverses facettes de leur entreprise, incluant la SST. Il est à souhaiter que les entreprises qui choisiront la
certification ISO dans l’avenir puissent s’inspirer de ces résultats et s’assurer davantage de la participation des
travailleurs afin de tirer plus de bénéfices de la certification principalement sur le plan de la SST.
Source : Perspectives interdisciplinaires sur le travail et la santé ,2005.
D- Remarquons que les auteurs ont combiné les deux approches de recherche :
l’approche quantitative et l’approche qualitative.
1) Quels sont les principaux résultats dégagés par ce travail de recherche.
En ce qui concerne l’analyse quantitative :
Les résultats ne montrent aucune différence significative entre les deux groupes d’entreprises
(certifiéeset non certifiées ISO) sur les accidents de travail et les maladies professionnelles (dans
le cadre SST) La certification ISO n’a pas eu d'impact positif sur le nombre de lésions déclarées
et les débours totaux.
En ce qui concerne l’analyse qualitative :
Les résultats montrent que l’intégration de la SST au processus de certification ISO a eu un impact
positifsur le fonctionnement général de l’entreprise, dont sa fonction SST (tel que la révision des
procédures d’entretien préventif et l’inspection préventive, l'amélioration de la communication, un
meilleur suivi et une plus grande responsabilisation des travailleurs)
E- les auteurs ont avancé une recommandation pour une amélioration des performances
en SST dans les entreprises certifiées. Sur quelle hypothèse repose cette
recommandation.
En se basant sur les résultats de Laplante (2000) et de Simard et Marchand (1996) qui
stipulent qu’une participation des travailleurs au processu de certification permettrait de
développer une culture sécurité et de tirer profit des bénéfices de la certification sur le plan
SST.
F- Supposons que vous allez vous référer à cet article dans le cadre de votre mémoire de
mastère.
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