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COURS DE MÉTHODOLOGIE DE RECHERCHE

Grade: Master
Parcours : informatique et Réseaux

Dr OLANLO Tini K.

1
Sommaire

Introduction ............................................................................................................ 3

1.Plan de Présentation des mémoires ................................................................ 5

2. Cas d’un mémoire en informatique ............................................................. 11

3. Rapport de Stage ............................................................................................ 18

4. Règles de présentation des mémoires ......................................................... 21

5. Règles de mise en page ................................................................................. 23

6.Ordre dans lequel apparaissent les composantes ..................................... 35

Conclusion ............................................................................................................ 36

Liste des références ............................................................................................. 37

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Introduction

La méthodologie de la recherche scientifique définit des exigences


théoriques, opératoires, d’observation et d’élucidation, permettant
aboutir à des connaissances sur un sujet. La production de connaissances
au travers d’un mémoire de recherche suppose un certain nombre de
connaissances:

 La maîtrise d’un ensemble de connaissances liées à une discipline,


à un champ de savoirs partagés par une communauté
scientifique ;
 La maîtrise de théories explicatives issues des grandes théories des
sciences humaines ;
 La maîtrise d’instruments de collecte de données ;
 La maîtrise d’outils de traitement et d’analyse de données
quantitatives et qualitatives.

La méthode scientifique est garante d’une certaine rigueur et cohérence,


permet la mise en œuvre tout en conférant aux résultats un fondement
légitime.
La qualité d’une discipline ou d’une science passe par son aptitude à
décrire, à analyser et à mettre à l’épreuve un phénomène, un système,
un processus…

Le recours à la méthode scientifique permet de comprendre la


construction de la démarche de recherche mais aussi les résultats de
l’étude.
Le cheminement intellectuel est clair et d’une certaine façon
transparente, donc reproductible, critiquable, perfectible.

Pour une recherche, quatre éléments éssentiel sont à retenir :

 Il constate un fait ;

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 A propos de ce fait une idée nait dans son esprit ;
 En vue de cette idée, il raisonne, institue une expérience,
en imagine et en réalise les conditions matérielles ;
 de ce résultat, résultent de nouveaux phénomènes, qu’il
faut observer et ainsi de suite.

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1-Plan de présentation des mémoires

Tout manuscrit de mémoire doit respecter des conditions précises


concernant ses éléments constitutifs et sa forme. Ces conditions visent à
harmoniser et à faciliter la présentation des mémoires. L’étudiant doit
aussi tenir compte, s’il y a lieu, de certaines particularités propres à sa
discipline ou à son champ d’études.

1.1. Sommaire

Le sommaire fait état des grandes lignes de votre travail. Cette rubrique
s’interesse plus aux parties, chapitres et les premieres sections,
contrairement à la table des matières qui ressort toutes les numérotations
structurant le document.

1.2. Remerciements
Ils représentent l’expression d’appréciation ou de reconnaissance envers
des personnes ou des organismes.

1.3. Dédicace
Il s’agit d’un hommage rendu par l’auteur à des personnes de son choix.

1.4. Liste des sigles et abréviations


Les sigles et abréviations doivent être utilisés en respectant les règles
généralement admises. On les présentera par ordre alphabétique en
indiquant leur signification.

1.5. Avant-propos
Il sert à rappeler les raisons qui ont motivé l’auteur dans son choix de sujet
de recherche et de l’approche utilisée pour l’aborder. il permet de situer
l’ouvrage dans le contexte de la discipline ou du champ d’études.

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1.6. Résumé

Le résumé doit permettre au lecteur de prendre rapidement


connaissance de l’objectif de la recherche poursuivie, de l’essentiel de la
méthodologie et des principaux résultats obtenus. Le résumé du mémoire
ou de la thèse devrait comporter normalement un maximum de 500 mots.

1.7. Introduction

Cette partie ne devrait pas dépasser 10 % de l’ensemble du mémoire. Ici,


l’étudiant expose le cadre général de la question abordée et le
problème qu’il entend résoudre, c’est-à-dire le sujet de la recherche, les
objectifs visés et la procédure de recherche envisagée. Sous cette
rubrique, l’étudiant présente également la structure de la dissertation
comme telle.

Bref : Présenter le contexte de la recherche ; Montrer l’actualité du sujet ;


Expliciter votre implication personnelle, la genèse de votre
travail de recherche; Présenter le plan de votre mémoire.

L’introduction n’est pas un résumé de votre mémoire; elle vous permet de


poser le décor.

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1.8. La partie theorique

 Qu’est-ce que le cadre théorique d’un mémoire ?

Le cadre théorique est l’un des éléments les plus redoutés par les
étudiants. Un cadre théorique bien construit vous offre une base de
recherche solide et un bon support pour le reste de votre mémoire. Mais
qu’est-ce qu’un cadre théorique ? Et comment le rédiger ?

 Cadre théorique : son rôle

Après avoir établi la problématique et la (ou les) question(s) de


recherche, il est important de déterminer les théories, concepts clés et les
idées préexistantes en lien avec le sujet choisi.

Ces informations donnent « un cadre » à vos recherches et prouve que


vous connaissez les éléments théoriques liés à votre sujet, comme :

 Les concepts.

 Les théories.

 Les données et chiffres clés.

 Les auteurs centraux et leur thèse…

Le cadre théorique amène également une justification scientifique à vos


recherches : il démontre que celles-ci ne « sortent pas de nulle part » et
qu’au contraire, elles possèdent de solides fondations scientifiques.

 Comment déterminer le contenu d’un cadre théorique ?

Deux mots : citer et définir !

Il est important de citer les théories et idées pré-existantes pertinentes


dans le cadre théorique.

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Vous devez également définir les termes clés de votre problématique
ainsi que vos questions de recherche ou hypothèses. L’une des premières
étapes est donc d’identifier ces concepts.

 Exemple d’une problématique et de questions de recherche:

La société Y éprouve des difficultés à fidéliser ses clients qui achètent en


ligne. Le manager souhaite que les clients reviennent sur le site pour
effectuer un second achat et pense qu’en augmentant la satisfaction du
client, celui-ci reviendra.

Pour étudier ce problème, nous avons décidé d’établir la problématique,


les questions de recherches et l’objectif suivants :

Problématique : Les clients qui effectuent un second achat sur le site sont
peu nombreux.

Objectif : Augmenter la fidélité des clients et ainsi générer plus de


revenus.

Question de recherche : « Comment améliorer la satisfaction des clients


de la société Y en ligne afin d’améliorer leur fidélité ? »

Sous-questions:

1. Quel est le lien entre la fidélité du client et sa satisfaction ?

2. Quels sont les niveaux de satisfaction et fidélité de la clientèle de la


société Y actuels ?

3. Quels facteurs affectent la satisfaction et la fidélité des clients de la


société Y en ligne ?

4. Quels sont les concepts clés dans cet exemple ?

Les concepts théoriques de « fidélité client » et « satisfaction client » sont

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essentiels pour cette étude. Ce sont donc des concepts clés à définir
dans le cadre théorique.

 Ajouter d’autres éléments à votre cadre théorique

Selon votre sujet et votre discipline, il peut être intéressant d’intégrer à


votre cadre théorique un état des lieux des sujets et affaires en lien avec
votre sujet.

Suivre ces étapes vous permettra de vérifier si vous offrez à votre lecteur
une bonne vue d’ensemble:

 Décrivez les acquis existants dans les écrits sur le sujet.

 Expliquez quels sont les modèles, méthodes et théories appliqués


par les autres auteurs (expliquez toujours pourquoi telle théorie ou
tel modèle est approprié ou non à votre recherche).

 Analysez les similarités et les différences entre votre recherche et


celles d’autres auteurs.

 Expliquez quelles connaissances votre étude apporte sur le sujet.

1.9. La problématique de recherche

«L’élaboration du discours argumentatif ou problématique cernant le


problème requiert de réunir des matériaux de différents types et origines
et de les assembler de manière à bâtir un raisonnement qui en atteste
l’intérêt et la pertinence. Les arguments peuvent provenir directement de
la situation observée. Ils peuvent provenir d’autres sources relatant des
observations similaires faites ailleurs.

La problématique doit progresser de façon à circonscrire et décrire de


manière pertinente :

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 l’objet de recherche;

 le(les) objectif(s) de recherche ;

 le(les) problème(s) ou la(les) question(s) de départ à étudier.

1.10. Objectifs de recherche

Les objectifs de recherche sont le point de départ d’un projet de


recherche: ils indiquent pourquoi vous voulez entreprendre cette étude et
ce que vous pensez pouvoir accomplir en la réalisant.

Les objectifs de recherche indiquent l’intention de l’étude, l’idée


principale. Cette idée principale est issue d’un besoin (le problème de
recherche) et affinée dans des questions spécifiques (les questions de
recherche). D’où le besoin de formuler clairement les questions de
recherche pour pouvoir faire ressortir l’idée centrale de ces objectifs de
recherche. Dans un projet de recherche, il est important de formuler les
objectifs de recherche dès l’introduction afin d’aider le lecteur à situer
votre étude. Selon la méthodologie que vous utilisez (qualitative,
quantitative, mixte), la formulation de cet objectif sera sensiblement
différente.

1.11. Questions de recherche

Les questions de recherche sont le résultat de:

 vos objectifs initiaux (qu’il vous faudra éventuellement reconsidérer)

 la (première) revue de littérature

Tout ce que vous prévoyez de faire, dans votre projet de recherche, doit
être formulé dans la question de recherche centrale

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2-Cas d’un mémoire en informatique

1.7. Contexte de l’etude


Cette partie a pour objectif de présenter notre sujet. Nous y présenterons
la structure d’accueil, la problématique et le contexte du sujet.
Ensuite, nous présenterons les concepts liés au sujet.

2.1.1. Contexte général du sujet


Dans ce chapitre, nous présenterons la structure d’accueil et nous
situerons le sujet d’une façon générale.

 Structure d’accueil (presentation, organisation et l’organigramme)


 Contexte du sujet (pourquoi une telle étude)
 Enoncé du sujet
 Problématique

Exemple :
La problématique de notre sujet d’étude est celle-ci. Il s’agit d’analyser et
de concevoir un système de gestion de mains courantes c’est-à-dire
d’entrés et de sorties dans les immeubles administratifs. Il faut donc
ensuite coupler celui – ci avec un système de gestion des rendez – vous.
Ceci afin de gérer :

 Les dates et heures d’entrées et de sorties ;


 L’objet de la visite, la direction, le département ou le service visité ;
 Les rendez-vous des visiteurs et visités ;
 Un système de communication (Mail, SMS, etc.).

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2.1.2. Généralités liées au sujet

 Architecture logicielle
Nous présentons ici, quelques-unes des différentes architectures logicielles
qui existent afin de permettre de choisir celle qui est le mieux adaptée à
notre étude. C’est à ce niveau qu’il faut ressortir les points forts et faible
de chaque architecture et montrer s’elle est adaptée à votre étude.

Exemple :
Modèle client-serveur,

 les designs patterns (patron de conception)

 MVC (applications Web)

2.2 ANALYSE, CONCEPTION ET REALISATION


Dans le processus de développement de toute application informatique,
il y a deux phases qui sont essentielles, celles de l’analyse et de la
conception

2.2.1. Choix des outils de modélisation

 Les différentes familles de methodes

Vous citerez les différentes méthodes qui ont existé depuis les débuts du
développement logiciel (méthodes systemiques, objets, agiles, RAD (rapid
application developpement) de même que les languages etc…)

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2.2.2. Analyse et conception
Ici il est question de l’analyse et la conception du système que vous
allez à mettre sur place.

 Phase d’initialisation

 Critique de l’existant
Exemple:
La gestion des flux d’entrée/sortie dans les entreprises et autres bâtiments
est très délicate. Cette gestion de mains courantes est un élément de
sécurité très important dans le dispositif de sécurité. Toutefois, il est
courant de remarquer que cette gestion se fait encore de façon
manuelle. Ce remplissage de registre devient de plus en plus dépourvu
d’utilité puisque les informations qui y sont recueillis sont difficilement
utilisables.
D’autre part, les visites rendues aux agents sont consignées dans ces
mêmes registres. Les agents, quant à eux, gèrent difficilement les rendez-
vous. En plus de cela, les registres sont appelés à connaitre des
intempéries et les recherches y sont difficiles.
Toutes ces difficultés rendent la sécurité dans les bâtiments moins
performante et les relations avec certains visiteurs de haut rang moins
professionnelles.

 Collecte des besoins


Les différents acteurs du système à developer (administrateur,
receptionniste, un agent et un chargé des évements)

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 Solutions proposees par le systeme
Nous proposons de concevoir une application web qui va permettre de
gérer les flux d’entrée et sortie mais aussi les rendez-vous des agents ainsi
que les événements de sécurité qui se passent au sein du bâtiment.
L’application devra garantir une cohérence des données vu le risque de
sécurité que présentent les mains courantes et respecter toutes les
conventions concernant ces dernières. Il sera donc question ici
d’implémenter une certaine sécurité afin de protéger au maximum la
main courante contre les modifications, les suppressions, de gérer avec
efficacité les événements de sécurité et de maintenir cohérents les
rendez-vous des agents.

 phase de Cadrage
C’est à ce niveau qu’il faut définir le modele de fonctionnalité, modèle
d’audience et la phase de Design

2.3. Etude technique


Après avoir fait l’analyse et la conception, ce chapitre abordera les
aspects techniques de l’étude de notre sujet. Le choix des outils sera
guidé par leur performance sur le marché et surtout par la facilité de
maintenance qui pourra y être faite dessus.

2.3.1. Environnement de développement


Le choix de notre environnement de développement a été guidé par
plusieurs facteurs. Aux facteurs de coût, il a fallu allier des facteurs de
performance, des questions d’habitude des développeurs et de facilité
de maintenance.
2.3.2. Architecture matérielle
2.3.3. Architecture logicielle
2.4. Mise en œuvre

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Dans ce chapitre, nous allons présenter les aspects pratiques de notre
travail.
2.4.1. Phase de construction (affiner le prototype)
On fait allusion dans cette partie aux outils de modelisation et réalisation

2.4.2. Finalisation
(écran de connexion d’un utilisateur, écran d’enregistrement etc.

2.5. Conduite de projet

La conduite de projet fournit des moyens pour suivre et assurer le bon


déroulement d’un projet. Nous présenterons donc dans ce chapitre
quelle planification nous avons fait pour notre travail, les estimations des
ressources que nous avons eu à utiliser et nous terminerons par un bilan et
les apports de ce stage

2.5.1. Conduite et gestion de projet

La conduit du projet s’interesse aux aspects liées au decoupage du


projet, les intervenants et les estimations des charges (exemple ci-
dessus).

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Dans cette rubrique, on eput inserer égalements le bilan du stage et
les difficultés rencontrées

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3- Rapport de Stage
3.1. Exemple page de garde

Voici un exemple / modèle de page de garde (couverture) de rapport


de stage à répliquer dans word ou autre logiciel texte (openoffice etc).

LOGO ETABLISSEMENT LOGO


ENTREPRISE

RAPPORT DE STAGE

Votre NOM Prénom et qualification

Période de Stage

Tuteur en entreprise :
Tuteur académique :

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Plan

Remerciements

INTRODUCTION

Annonce du stage (durée, lieu et secteur économique)

Bref descriptif de l’entreprise et du déroulement du stage

Problématique et objectifs du rapport [Analyse sectorielle]

Annonce de plan

1.L'entreprise et son secteur d'activité : [•]

1.1. Le secteur : [Nom du secteur de l'entreprise]

1.1.2. Historique du secteur

1.1.3. Le secteur économique aujourd'hui

1.2. L’entreprise par rapport au secteur

1.2.1 Historique de l’entreprise

1.2.2. L’entreprise aujourd’hui

2.Le cadre du stage : [•]

2.1. Description de la structure sociale de l'entreprise / organisme

Services communs à toutes les sociétés

Services propres au secteur de [nom du secteur]

2.2. Fonctionnement du service


Description du service dans lequel le stage a eu lieu

3.Les travaux effectués et les apports du stage

3.1. Les travaux effectués

3.1.1. Les outils mis à ma disposition

3.1.2 Les Missions du poste occupé

Présentation

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Le [nom du métier] en question :

3.2 Les tâches périphériques

3.3. Les apports du stage

La vie en société

La [nom de l'entreprise] et les affaires

Conclusion

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4. Règles de présentation des mémoires

4.1. Le titre du chapitre

Les chapitres d’un mémoire ou d’une thèse contiennent habituellement


les composantes d’un travail de recherche c’est-à-dire la problématique,
les objectifs de la recherche, la méthodologie, la présentation et l’analyse
des résultats. Leur structure épouse la forme de présentation suggérée
dans la présente rubrique. Ainsi, les pages suivantes montrent comment
les titres, sous-titres et paragraphes peuvent être agencés. Elles
contiennent également les règles principales de présentation des
dissertations traditionnelles de même que, les règles de mise en page et
l’ordre dans lequel apparaissent les composantes.

Il est à noter que les composantes du travail peuvent varier selon les
disciplines.

4.2. Langue d’usage

Les mémoires et les thèses sont rédigés en français, sauf dans le cas où
l’étudiant a reçu l’autorisation de rédiger dans une autre langue. Cette
disposition s’applique conformément à la réglementation sur les études
de cycles supérieurs de l’INRS.

La qualité du français demeure une des exigences fondamentales de la


présentation d’un mémoire ou de la thèse. À cet égard, l’étudiant doit
faire la preuve qu’il maîtrise le langage technique et scientifique propre à
son domaine d’étude, et qu’il respecte les règles qui déterminent l’usage
de la langue. Il se doit également d’utiliser un style clair, juste et précis.
Voici quelques recommandations concernant la rédaction scientifique :

- L’emploi du pronom « je » est déconseillé; il est plutôt recommandé


d’utiliser la première personne du pluriel « nous ».

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- L’emploi de « on » dans le sens de nous est également déconseillé.

- L’emploi de « il » est requis par souci d’objectivité, de neutralité et, en


plus, il permet au texte de conserver un caractère impersonnel.

- L’usage de la forme passive est aussi déconseillé.

Il est fortement conseillé à l’étudiant de recourir à des dictionnaires


spécialisés dans son champ d’études.

4.3. Longueur des documents

Dans le cas d’un mémoire de Master, le document devrait comporter, au


maximum, une centaine de pages.

Ceci afin d’alléger le travail d’évaluation effectué par les examinateurs.

4.4 Format du papier

L’étudiant doit utiliser un papier blanc, non transparent et de format 215


mm par 279 mm. Toutes les pages du texte ne pouvant répondre à cette
exigence, par exemple des cartes, devront être mises dans des pochettes
qui feront partie des appendices à la fin du document.

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5. Règles de mise en page

La presentation matérielle d’un travail universitaire nécessite le respect de


plusieurs normes. Il s’agit de normes de mise en page, d’édition, de
même que de présentation des références bibliographiques. Voici la
description successive de ces trois catégories de normes.

5.1 Pagination, marges, interlignes, caractères, justification et citations

Les rubriques suivantes ont pour principal objet d’informer l’étudiant des
différentes formes de présentation possibles.

De plus, des exemples pratiques accompagnent chacune des rubriques


en question.

5.1.1. Pagination

Toutes les pages du mémoire traditionnel sont comptées dans la


pagination.

À l’exception de la page de garde ou titre de la dissertation, toutes les


pages doivent être paginées.

Les pages préliminaires sont paginées en chiffres romains alors que celles
du texte principal sont paginées en chiffres arabes. Cette pagination
permet de distinguer le texte préliminaire du texte principal. Elle offre en
outre la possibilité d’effectuer des changements dans les pages
préliminaires sans que la pagination du reste du document en soit
affectée.

5.1.2. Les marges

L'original de l’ouvrage ainsi que ses copies doivent être imprimés sur du
papier blanc, opaque et de bonne qualité. La dimension du papier est

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21,5 cm sur 28 cm.

Habituellement, le texte d’un travail universitaire est imprimé au recto des


feuilles. Cependant, par respect pour l’écologie, il est désormais suggéré
que le travail universitaire respecte la formule d’impression recto verso.
Les marges (haut, bas, gauche et droite) sont de 2,5 cm et ce, pour
toutes les parties de l’ouvrage, incluant les zones d’insertion des tableaux
et des figures.

L’ouvrage est soit agrafé au coin supérieur gauche (moins de 15 pages)


soit relié, idéalement avec une spirale noire, dans le cas d’un plus grand
nombre de pages. En aucun cas, un travail universitaire n’est attaché par
un trombone.

5.1.3 Interligne, caractères typographiques et justification

L’étudiant doit utiliser un espacement d’un interligne et demi entre les


lignes du texte. L’espacement qui prévaut dans les notes de bas de
page, les titres et les notices bibliographiques sera, par contre, d’un
simple interligne.

Selon les moyens disponibles à l’étudiant et le logiciel de traitement de


texte utilisé, nous recommandons le choix d’une police d’impression de
type TIMES NEW ROMAN, ou une autre d’un style comparable. La
justification du texte (alignement des marges), doit être faite à gauche et
à droite.

5.1.4 Citations

Un emprunt de texte à un auteur doit être fidèle à l’original, qu’il


comprenne des fautes ou non. Si les citations sont courtes (moins de trois
lignes), elles sont insérées dans le texte, placées entre guillemets, en plus

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d’être accompagnées de l’appel de notes ou de la référence entre
parenthèses, selon la méthode de présentation des références utilisée. Si
le texte cité dépasse trois lignes, il est mis en double retrait et il est espacé
d’un interligne et demi du texte de l’étudiant, et l’espacement du texte
cité est réduit à un interligne. Par exemple,

Ce paragraphe démontre de quelle façon procéder dans le


cas où le texte cité dépasse trois lignes. Tout d’abord, le texte
subit un espacement d’un interligne et demi par rapport à la
dissertation de l’étudiant…………….

La citation est le report textuel des propos tenus par un auteur


consulté alors que l’emprunt d’idées est la présentation d’une
synthèse des idées de cet auteur. La citation peut concerner les
idées générales sur un sujet donné (opinions, résultats) ou la
définition d’un concept. Dans un travail universitaire, un concept
est toujours défini par report intégral du texte le concernant.
Toutefois, la citation des propos textuels d’un auteur doit être
utilisée avec parcimonie.

Que les idées évoquées par un auteur soient reportées


textuellement (citation) ou non (emprunt d’idées), il importe de
préciser l’origine de ces idées, d’une part pour indiquer au lecteur
la provenance de vos écrits (crédibilité de ce qui est avancé) et,
d’autre part, pour rendre ce qui revient à l’auteur de ces idées.

Dans le cas d’une citation, il s’agit d’indiquer, entre parenthèses, le


nom de l’auteur, la date de publication ainsi que le numéro de la
page où cet extrait paraît dans son ouvrage (voir la citation
précédente). Si le report n’est pas textuel, c’est-à-dire que vous
présentez une synthèse des idées lues dans un ouvrage, seuls le

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nom de l’auteur et la date de publication sont précisés (p. ex :
[Tremblay, 1988]). Les deux exemples précédents font référence à
la présentation d’un ouvrage écrit par un seul auteur.

Lorsqu’il s’agit d’un ouvrage écrit par deux auteurs, le mot « et » est
ajouté entre le nom de famille des auteurs (p. ex : [Tremblay et
Grenier, 1988]).

Lorsque plus de deux auteurs ont participé à l’écriture d’un


ouvrage, il est d’usage de préciser le nom de tous les auteurs. La
première fois qu’on y fait référence dans le travail universitaire (p.
ex : [Tremblay, Maltais, et Grenier, 1988]). Cependant, à partir de la
seconde fois que vous renvoyez le lecteur à cet ouvrage, seul le
nom du premier auteur est mentionné, suivi de l'expression et al.
écrite en caractère italique (p. ex : [Tremblay et al., 1988]).

Dans le cas où plusieurs ouvrages appuient une partie des propos


que vous tenez dans votre travail (synthèse de plusieurs ouvrages
consultés), les références y correspondant sont présentées par
ordre alphabétique et séparées d’un point-virgule (p. ex : [Martin,
2002; Tremblay, 2006; Vachon et Henry, 2006]).

Lorsque ces propos sont tirés de plusieurs œuvres réalisées par un


même auteur, deux situations peuvent se présenter. Leurs règles
d’édition sont :

1) Si l’année de parution des ouvrages est différente :


l’identification de ces années suivra celle de l’auteur, séparée
d’une virgule (p. ex : [Simard, 1972, 1981, 1992]);

2) Si les ouvrages ont été publiés la même année : une lettre


minuscule distinguera ces ouvrages (selon le mois de la publication)

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lettres qui seront séparées d’une virgule sans espacement (p.ex :
[Gagnon, 1987a,b,c]).

Autant que possible, l’usage de références secondaires est à éviter.


Toutefois, il arrive qu’une des sources auxquelles fait référence
l’auteur que vous consultez, ne soit plus disponible ou soit
introuvable. Dans ce cas, la présentation de la référence fait
mention de l’ouvrage consulté (référence principale) de même
que de la source des propos tenus (référence secondaire) (p. ex :
[Martin, 2003, voir Gagnon, 1977]).

Dans les exemples précédents, la référence est inscrite à la fin du


propos ou du résumé et placée entre parenthèses. Toutefois, une
phrase peut très bien débuter par l’identification de la référence.
Dans ce cas, seule l’année de la parution est placée entre
parenthèses (et le numéro de la page, s’il s’agit d’une citation).

Voici quelques exemples.

1.Selon Duperré (2005), il convient de retenir les caractéristiques


suivantes
2. Thomas (1999) définit un concept comme « une donnée

3.Comme le propose Martin (2001), plusieurs des effets de;


4. Pour sa part, Desbiens (2007) propose plutôt de tenir compte de
(voir Fortier, 2001).

5.1.5 La note

La note a pour objet d’expliquer, de préciser ou de commenter


brièvement une partie du texte ou bien un concept. Voilà pourquoi celle-
ci est souvent appelée note documentaire.

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La note n’étant pas obligatoire à la compréhension du texte, il est donc
recommandé de l’utiliser avec parcimonie. Elle peut être présentée à la
fin de chaque chapitre ou à la fin de l’ouvrage, mais généralement en
bas de page. Le logiciel Word de Microsoft offre cette fonction.

5.1.6 Le nombre

Habituellement, un nombre inférieur à 10 s’écrit en lettres alors que celui


supérieur à neuf s’écrit en chiffres. Il existe quelques exceptions à cette
règle.

Le nombre s’écrit en chiffres et non en lettres lorsqu’il s’agit :


1. D’un nombre faisant partie d’une énumération (p. ex : les matricules 3
et 9);

2. D’une comparaison (p. ex : 4 des 8 finalistes se sont mérités une bourse,


les étudiants de 3e et 9e année [...]; les chiots âgés de 1 à 8 mois seront
[...] ; l’ensemble contient 2 oreillers et 4 couvertures);

3. D’un pourcentage (p. ex : 3 %);

4. D’un nombre placé devant une abréviation de mesure (p. ex : 6,3 km);
5. De la référence à un chapitre, à un tableau ou à une figure (p. ex : le
chapitre 7 comprend le tableau 8 et la figure 5);

6. D’une fonction mathématique (p. ex : si nous divisons le chiffre 8 par le


chiffre 2, nous obtiendrons [...]; cette maison est 2 fois plus grande que la
mienne);
7. De l’heure et d’une date (p. ex : la visite est répétée tous les jours à 9 h
et à 10 h);

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8. De la page de référence d'une citation (p. ex : Lemieux [1998, p. 4]).

Par contre, le nombre s’écrit en lettres lorsqu’il a) débute une phrase (p.
ex : soixante journalistes étaient présents [...]) et b) concerne une fraction
(p. ex : il a mangé le quart du gâteau).

L’unité de mesure est habituellement abrégée, écrite en lettres


minuscules et invariables.

Dans la langue française, la virgule est utilisée comme séparateur des


unités et des décimales, mais l’espace 1) remplace la virgule souvent
utilisée pour séparer les milliers des centaines et 2) est placée entre le
dernier chiffre du nombre et le signe du dollar (p. ex : ce terrain mesure
6,2 km de long et est évalué à 33 500 $)

5.1.7. L’abréviation

L’abréviation est le raccourcissement d'un mot ou d'un groupe de mots.


Lorsqu’il y a manque d’espace, notamment dans un tableau ou une
figure, il est d’usage courant de remplacer ce mot par son abréviation.
Dans ce cas, quelques-unes des lettres finales qui le composent sont
remplacées par un point.

Par exemple, le mot scientifique peut être abrégé par « Sci. ». Certaines
expressions présentées de manière abrégée sont acceptées dans la
langue française, comme c’est le cas pour « par exemple » (p. ex.). À la
suite du tableau ou de la figure, la signification de l’abréviation devra
être précisée.

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Lorsqu’un groupe de mots revient souvent dans l’ouvrage, l’usage de son
abréviation permettra de réduire la lourdeur de sa lecture. Dans ce cas,
l’abréviation est formée de la première lettre de chacun des mots qui la
constituent. Les modalités de présentation d’une abbreviation sont :

1) la première fois que l’abréviation parait dans l’ouvrage, l’auteur écrit le


groupe de mots, suivi, entre parenthèses, de l’abréviation qui le
représentera (p. ex : processus d’amélioration continue [PAC]); 2) par la
suite, seule l’abréviation sera utilisée lorsque cette expression reviendra
dans l’ouvrage (p. ex : le PAC est définit comme [...]).

5.1.8 La ponctuation

Connaître et appliquer, de manière adéquate, les normes relatives aux


signes de punctuation permet à l’auteur d’apporter des nuances à son
texte et d’en faciliter la compréhension par le lecteur. Voici une
présentation succincte des normes relatives au point, à la virgule, au
point-virgule, au deux-points, au tiret, aux guillemets, aux parenthèses et
aux crochets.

Le point.

Le point marque la fin d’une phrase et d’une énumération. Le point est


placé immédiatement après le dernier mot, sans espace, alors qu’une
espace de ponctuation le sépare de la phrase suivante. Le point est
largement utilisé dans la présentation des références bibliographiques.

La virgule.

Dans une longue phrase, la virgule est utilisée pour séparer certaines de
ses composantes qui ne sont pas essentielles à sa compréhension (sujet,

30
verbe, complément). Lors d’une lecture à voix haute, la virgule permet au
lecteur de faire une courte pause.

Voici quelques-unes des nombreuses normes d’application de la virgule.


Sans espace avec le mot qu’elle suit, la virgule sépare les éléments d'une
énumération (p. ex : les fleurs sont bleues, roses, jaunes et blanches).

Aussi, la virgule peut précéder, suivre et encadrer; en voici quelques


exemples. La virgule précède :

a) Les coordonnants comme mais, car, donc (p. ex : je voulais vous parler,
mais vous […]);

b) La proposition subordonnée de condition ou d’opposition si, tandis que


(p. ex : j’irai à l’université, si tu reviens à la maison; […], tandis que Charles
ira au cinéma).

La virgule suit :

a) Le marqueur en début de phrase (p. ex : ainsi, vous avez cru à la


véracité des propos […]);

b) La mise en apostrophe en début de phrase (p. ex : Charles, viens dîner


[…]);
c) Les expressions et ce, et ceci, et cela (p. ex : vous disiez tout et ce,
depuis le tout début […]).

Le point-virgule.

Lors d’une lecture à voix haute, le point-virgule permet au lecteur de faire


une pause de durée moyenne, c’est-à-dire plus courte que celle du

31
point, mais plus longue que celle de la virgule. Le point-virgule est utilisé
pour séparer deux phrases liées de près par le sens, qui pourraient être
totalement séparées, mais dont le lien peut être renforcé. Ce lien peut
être renforcé a) par une opposition (p. ex : quelques personnes lisent
silencieusement dans un coin; d’autres sautillent un peu partout dans la
pièce) ou b) par une explication (p. ex : ma mère n’est pas allée chez son
cousin hier; probablement qu’elle a eu un malaise et est restée au lit).

Le deux-points.

Le deux-points est utilisé devant une phrase finale ou une clause qui
explique, prolonge ou amplifie l’énoncé précédent (p. ex : les couleurs
étaient dans l’ordre suivant : vert, bleu, orange). Si la partie finale de la
phrase est complète, celle-ci débute par une lettre majuscule (p. ex : les
analyses effectuées affirment : Les étudiants ayant déjeuné le matin
réussissent mieux en classe). Le deux-points est également utilize pour
indiquer une proportion ou un ratio (p. ex : les proportions « lait : sucre »
étaient 2 : 5 et 2:7).

Le tiret.

On utilise le tiret pour attirer l’attention sur un passage en le glissant dans


une phrase (p. ex : ces deux étudiants – l’un le meilleur de sa classe,
l’autre le deuxième – ont agi de la même manière). Bien qu’intéressant, le
tiret doit être utilisé avec parcimonie, car il réduit la fluidité du texte.

Les guillemets.

La fonction la plus fréquente des guillemets consiste à indiquer le début et


la fin d’une citation. Également, les guillemets sont utilisés pour 1) attirer

32
l’attention sur une expression ou un terme inventé (p. ex : ce directeur a
proposé le terme « Rarsmouche »); 2) situer un article ou un titre de
chapitre ou de livre (p. ex : il est possible de lire un bon article sur ce sujet
au chapitre « Vie de rêve »). Un texte écrit en langue française nécessite
l’usage des guillemets français (« ») et le point de fermeture de la phrase «
se place après le guillemet ».

Les parenthèses.

Les parenthèses visent à mettre en évidence les éléments d’une phrase


qui sont indépendants de l’idée principale, mais qui ajoutent des
informations secondaires. Lorsqu’une phrase complète est placée entre
parenthèses, le point final est placé à l’intérieur de celles-ci, comme p. ex:
les éléments de ce chapitre seront vus au cours suivant seulement (Il est
tout de même possible de lire la matière avant le prochain cours.) Aussi,
la première lettre de la phrase placée entre parenthèses est une
majuscule. Toutefois, si une seule partie de la phrase est placée entre
parenthèses, le point se place à l’extérieur de celle-ci comme, par
exemple: Il est interdit de boire dans la salle de conférence (sauf lors
d’occasions spéciales).

Les crochets.

Les crochets sont souvent utilisés lorsqu’un mot ou une portion de texte est
inclus dans une phrase déjà placée entre parenthèses (p. ex : Lemieux
[1998, p. 4]). Les crochets sont aussi utilisés pour indiquer qu’une partie du
texte, rapporté dans l’ouvrage, est soustraite de la phrase à laquelle il est
fait référence; le but étant de s’en tenir à l’essentiel (p. ex : pour une
citation ou une définition [...] celle-ci est écrite à simple interligne [...]). Les
crochets sont également utilisés pour clarifier l’identité d’une personne à

33
l’intérieur d’une citation, comme p. ex: « Il [le père] a demandé à son fils
[Pierre] s’il était le responsable, mais ce dernier a tout nié.»

5.2 Disposition des parties, chapitres et sections

Les mémoires ou les thèses se composent de chapitres qui, parfois,


peuvent être regroupés par thèmes à l’intérieur de deux ou trois parties
plus générales. Habituellement, un chapitre contient plusieurs subdivisions.
Ces dernières doivent être numérotées et titrées.

34
6.Ordre dans lequel apparaissent les composantes

L’étudiant doit présenter les composantes de son mémoire ou de sa thèse


selon l’ordre suivant :

6.1 Les pages préliminaires

Les pages préliminaires comprennent : une feuille de garde blanche, une


page de titre, le résumé, l’avant-propos et/ou les remerciements, la table
des matières, ainsi que la liste des figures et des tableaux.

6.2.L’introduction

6.3.Le développement

Cette partie devrait normalement comporter plusieurs chapitres, ceux-ci


devant être conformes aux règles de présentation prescrites dans les
parties 1, 2 et 3 du présent chapitre.

Les pages annexes comprennent : les appendices, les notes et la liste des
références.

35
Conclusion

La rubrique Conclusion sert à dégager l’essentiel des connaissances ou


des constats que les travaux du mémoire ou de la thèse ont permis de
mettre en lumière. Dans ce cadre, l’étudiant doit rappeler brièvement
l’état du problème tel que conçu au début de la recherche, ainsi que les
objectifs fixés. Ensuite, il doit regrouper et synthétiser les principaux
résultats de sa recherche, et traiter de leur incidence en regard de
l’avancement des connaissances.

36
Appendice A ou Annexe : Titre de l’appendice

Les appendices sont des éléments facultatifs au mémoire ou à la thèse,


leur présence peut cependant fournir des informations très pertinentes.
Les documents présentés peuvent être des cartes, un questionnaire utilisé
pour une enquête, certains documents juridiques, des listes de définitions,
divers comptes rendus, etc. Les appendices font suite à la conclusion
dans l’ordre de présentation et sont identifiés par une lettre (A, B, C, etc.).
On y réfère directement dans le texte, en indiquant entre parenthèses la
lettre de l’appendice. Par exemple, (voir Appendice A).

Liste des références

II existe plusieurs méthodes de présentation i) des références des sources


citées et ii) de la bibliographie correspondante dans les mémoires. Parmi
celles-ci, l’INRS en retient deux : la méthode de présentation des
références « auteur-date » et la méthode « numérale ». Le choix relève
essentiellement de l’étudiant.

Dans la méthode « auteur-date », la Liste des références présente les


notices bibliographiques complètes des auteurs et des œuvres cités dans
le mémoire. Dans cette liste, les notices bibliographiques sont présentées
en ordre alphabétique de nom d’auteurs et en ordre chronologique de
parution pour les ouvrages d’un même auteur. Les références
apparaissant dans le texte du mémoire ou de la thèse se présentent de
façon abrégée et entre parenthèses, et comprennent le nom de l’auteur,
l’année de publication et, s’il y a lieu, la ou les pages correspondantes.
Leur présentation s’effectue de plusieurs façons, selon que l’on réfère à
un ou plusieurs auteurs, ou à la date de publication :

- si l’on fait référence à un auteur, il faut écrire : (Tremblay, 1994 : 55);

37
- si l’on fait référence à un ouvrage produit par deux auteurs, il faut
écrire : (Tremblay et Dionne, 1994 : 54);

- dans le cas où il y a trois auteurs : (Tremblay, Dionne et Paquet, 1994 :


12).

- s’il y a plus de trois auteurs, il faut retenir le nom de l’auteur-directeur


de l’ouvrage et ajouter l’expression latine abrégée « et al. » (de « et alii
» qui signifie « et les autres ») : (Tremblay et al., 1994: 34);

- dans le cas d’un organisme comme auteur, il faut écrire : (Université du


Québec à Trois-Rivières (UQTR), 1994 : 41). lors de la première
apparition de la référence. Pour les fois suivantes, il faut écrire (UQTR,
1994 : 41).

- de façon générale, on doit inscrire la ou les pages exactes du texte ou


de l’ouvrage cité : (UQTR, 1994 : 34); (UQTR, 1994, vol. 2 : 55-63).

38
La méthode « numérale » constitue, quant à elle, une alternative qui
répond aux exigences de certains secteurs des sciences expérimentales
ainsi qu’aux comités de rédaction de certains périodiques. Cette
méthode emploie une liste des références numérotée qui présente les
citations appelées dans le texte par un numéro mis entre crochets carrés
[13]. La liste des références peut être disposée, soit par ordre
alphabétique de nom d’auteur, ou selon l’ordre d’apparition des sources
dans le texte. Toutefois, le principal désavantage de ce modèle de
présentation des références est que l’on ne peut ajouter ou soustraire une
source sans devoir modifier l’ensemble de la numérotation dans le texte
et dans la Liste des références (à moins d’utiliser un logiciel comme par
exemple Endnote).

Pour l’une et l’autre des méthodes de présentation des références décrites


ci-dessus, voici comment les notices bibliographiques de la liste des
références devraient apparaître :

La référence à un livre ou à une monographie devrait comprendre les


renseignements suivants : nom et prénom de l’auteur ou des auteurs;
contribution de l’auteur (ex. éditeur), s’il y a lieu; année de publication;
titre souligné; nom de l’éditeur ou traducteur, s’il y a lieu; nom de la
collection, s’il y a lieu; lieu de publication; la maison d’édition; et le
nombre de pages (facultatif):

Le style numérique (Vancouver)

Le système dit de "Vancouver" utilise des citations numériques qui


renvoient à un numéro d'apparition dans la liste bibliographique
(classement par ordre d'apparition dans le texte). La référence
bibliographique n'utilise pas le binome auteur-date. La date est placée à

39
la fin de la référence.

En science exacte, la tendance est plutôt au style "auteur-date" bien que


des revues prestigieuses (comme Science ou Nature) maintiennent
l'utilisation d'un style numérique plus généralement utilisé en sciences
humaines.

16.1.3. Le style Auteur-Date (Harvard)

Le système dit de "Harvard" utilise le principe de la citation "Auteur-Date".


Le même binôme (auteur + date) est utilisé pour la citation dans le texte
et pour les références dans la liste bibliographique (par ordre
alphabétique et chronologique).

La structure de base

Effectuer une liste en ordre alphabétique par nom de l’auteur principal


(c'est-à-dire le nom de famille qui apparaît le premier dans les travaux
cités).

Bien que les conventions d’usage des italiques, citations, etc. soient
différentes selon les médias utilisés, la structure de base est la suivante:

 Nom de famille, initiales

 (année de publication)

 Titre

 Editeur, lieu de publication, périodique, etc.

 Référence exacte.
Mettre les références dans l’ordre

Les notes en référence doivent figurer en ordre alphabétique par nom de


famille des auteurs.

 S’il existe plus d’une référence pour le même auteur, les insérer par
ordre de date de publication.

 Si un auteur a écrit plus d’une de vos références pendant une


même année, il convient d’utiliser la formule 2000a, 2000b, etc.

40
Les références à plus d’un auteur suivent toujours les références aux
auteurs uniques.

 Trier par ordre alphabétique en utilisant en premier le nom de


l’auteur principal, puis le second auteur, ensuite le troisième, etc.

 Trier ainsi par nom est plus important que trier par date.

La ponctuation devrait adopter le modèle suivant:

 Pour deux auteurs, séparation par «and», sans virgule

 Pour des auteurs multiples, séparation par une virgule, mais le


dernier nom devrait être relié par «and» sans la virgule
Exemple

Richardson, A. (1988)

Richardson, A. (1989a)

Richardson, A. (1989b)

Richardson, A. and Brown, B., (1988)

Richardson, A. and Smith, S., (1986)

Richardson, A., Brown, B. and Smith, S. (1983)

Agbéyadzi, K. 2014 : La ville de Kpalimé face à l’afflux des touristes. Thèse


de doctorat de Géographie humaine, LARDYMES, Université de Lomé,
Lomé, 305.

Folio, F. et Derroisne, A., 2010 : « Ecotourisme et parcs naturels :


innovations et contradictions sud-africaines, le cas de HIP (Hluhluwe-
Imfolozi Park) », EchoGéo, URL, <http://echogeo.revues.org/11769>, n° 13.

Koumantiga, D., Wala K., Batawila, K. et Akpagana, K., (2012) : Les


potentialités écotouristiques dans la préfecture de Doufelfgou (Togo,
Afrique de l’Ouest). In : Etudes caribéennes, n°23, 1-21.

41
UNE PARENTHÈSE SUR LES SCIENCES SOCIALES

Définition de quelques termes

Objectif : Dans la gestion de projets, l’objectif peut être, en référence à


un but, un résultat à atteindre ; en d’autres termes c’est la contribution
que les chercheurs espèrent apporter en étudiant un problème donné.
Hypothèse: L’hypothèse peut être considérée comme une solution
provisoire.
Indicateur : Un indicateur est un outil d’évaluation ou d’aide à la décision.
Il est observable par ses signes et traces sur un phénomène.

Les outils permettant la collecte d’information


Entretien
Questionnaire
Observation
Documentation
L’entretien : L’entretien est un outil de collecte d’informations susceptible
de clarifier une situation constituant une problématique
Il existe trois types d’entretien :
 Entretien non directif;

 Entretien semi-directif (élaborer un questionnaire);


 Entretien directif (questions auxquelles on doit donner des réponses
plus ou moins possibles, la largesse n’est plus considérée : ‘‘Pas de
débordement’’ )
Le questionnaire : Le questionnaire est un ensemble de questions identifié
et organisé en vue de collecter avec une acuité relative des informations
ou données précises.

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Il existe deux types de questionnaires : Questionnaire fermé (questions
d’ordre oui/non ou des réponses précises).
Questionnaire ouvert (questions ouvertes / répondre par des phrases)
L’observation:
Il existe deux formes d’observations:
Observation directe
Observation indirecte

La documentation: La documentation est une collecte de données basée


sur la question étudiée. Ces données peuvent être écrites ou orales et
permettent d’avoir une idée sur la question étudiée en relation
avec le temps.

Bibliographie
Une œuvre est un ensemble de publications ou ouvrages d’un même
auteur
Webographie
Ensemble d’adresses (sites) web consultés
Exemple: www.W3c.com (le 12/12/2018 à 11h30)

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