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Philippe.Clauzard@univ-reunion.fr
Se former à la recherche & Se former par la recherche
Connaître les principes généraux de la recherche
Etudier les outils de la recherche en général et les outils
d’investigation ergonomique en particulier
Se situer dans un champ de la recherche et situer son projet de
recherche
Définir une problématique
Exposer l’avancée de son travail de recherche, mutualiser ses
démarches,
Apprendre de sa situation d’apprenti-chercheur, évaluer
l’avancée de ses travaux et ses besoins pour poursuivre…
Que chaque étudiant sorte du cours sur « se
former à et par la recherche » avec une
problématique:
Construite
Discutée, débattue
Exposée
Ecrite
Connaissance des démarches scientifiques de
recherche, des méthodologies de recherche,
Etude d’une méthodologie épistémique de
recherche : le cadre de l’intervention
ergonomique, de l’analyse du travail et de la
didactique professionnelle
Apprentissage d’une méthodologie technique de
recherche : l’analyse de contenus et le discours
d’explicitation
Zoom méthodologique pour formation à la
recherche (exposé magistral, Ph.C.)
Atelier de problématisation (en individuel)
Ateliers thématiques d’investigation dans la
problématique (travail en groupe)
Exposé des étudiants sur les outils de la
recherche (20 minutes, note de groupe)
Travaux pratiques
Présentation libre du sujet
Test de faisabilité
Expérience de la Lettre au sosie
QQOCP; Brainstorming; C’est/ce n’est pas
Carte de connaissance
Note de progression
…/…
Brainstorming par thématique
Carte de progression
Elaboration d’une grille de mots clefs pour
recherches sur la thématique
Recherches en BU
Exposé collectif des sujets de recherche par
thématiques communes…
Préambule : Apprendre sur le tas: se former à et par la recherche
Finalités de la recherche, du mémoire de master
Gestion des étapes de la recherche
Problématique et hypothèses
Méthodologies, méthodes et outils de recherche
Eclairages théoriques: posture, méthodes, concepts en
sociologie, psychologie et éducation
Présentation de recherches personnelles & Conseils pratiques
(extrait ABCDOC, univ. Toulouse) – Thèse, Desa CNAM,
colloques…
L’observation
L’entretien
Le questionnaire
L’expérimentation
Le récit de vie
L’autoconfrontation
Le traitement des données
Elaboration de grille d’entretien
Entrainement à l’analyse d’entretien
Elaboration de questionnaire
Entrainement à l’écriture : lettre au sosie,
introduction contextualisée du sujet…
Simulation de soutenance: soutenir sa
problématique devant le groupe classe
Prestation orale :Exposer oralement pendant une vingtaine de
minutes un outil de recherche comme l'enquête, l’entretien, le
questionnaire, les statistiques… donnant lieu à discussions et
complément d'information de la part de l'enseignant (travail à
plusieurs, note de groupe)
– Un sujet original
– Un sujet en relation avec les études précédentes de l'étudiant
– Un sujet qui intéresse et motive Étudiants
– Un sujet qui intéresse les professionnels
– Un sujet qui intéresse les enseignants
– Un sujet utile pour l'avenir professionnel de l'étudiant
– Un sujet de proximité qui est facilitateur
– Un sujet qui répond à un critère de forte faisabilité sur le plan temporel, sur le
plan de la collecte des données, sur le plan de la diffusion des données, sur le
plan matériel, le plan conceptuel...
Il existe le mémoire de compilation, le mémoire de
recherche, le mémoire d'analyse d'expérience.
Le mémoire de compilation comme son nom l'indique
rassemble un ensemble d'informations et de données sur un
sujet scientifique : il s'agit d'une large synthèse de l'état de
la recherche dans un domaine donné. L'enquête s'effectue
essentiellement bibliothèque.
Le mémoire de recherche tente de répondre à une
problématique posée dans un domaine donné à partir des
hypothèses fixées par le chercheur. Cela nécessite
généralement une enquête de terrain, une analyse des
données recueillies sur le terrain avec une méthode de
traitement donnée des informations obtenues.
Chaque type de mémoire possède des caractéristiques qui lui sont propres.
Avec le mémoire de stage, il est observé dans une quarantaine de pages la
capacité à décrire le déroulement du stage, prendre du recul et formuler des
critiques et propositions constructives.
Pour ce faire il convient d'effectuer un test par écrit qui forme un dialogue
entre l'objet de la recherche et l'apprenti chercheur qu'est l’étudiant.
Il existe différentes méthodes de recherche qui sont présentées en séminaire.
Les méthodes expérimentales, cliniques, différentielles…
Les recherches peuvent avoir divers objectifs, mais elles sont toujours
menées pour mettre en perspective des phénomènes et les objectiver.
Et de manière à demeurer objectif, il convient de ne pas faire des
interprétations abusives des résultats de ses analyses. Il faut éviter de
confondre causalités et corrélations.
La recherche est généralement entreprise afin de vérifier le bien-fondé
d'une proposition avancée a priori, c'est-à-dire une hypothèse.
La méthode doit donc être reconnue pour que les destinataires de la preuve
aient confiance dans la démonstration écrite dans le mémoire.
Phase 1 : La délimitation d'un champ d'intervention et d'un sujet au moyen d'une
enquête préalable sur le terrain et de la constitution d'une première bibliographie avec
consultation de quelques ouvrages de base,
.
Pour ma part, je préfère lister ces onze étapes qui détaillent davantage le
processus de recherche :
Étape 1 : l'émergence de l'idée
Étape 2 : la recherche d'informations et première lecture
Étape 3 : l'énoncé systématique de l'objet, sur une dizaine de lignes, exprimer
avec beaucoup de précision l'objet analysé…
Étape 4 : l'application d'un test de vérification, à partir de l'énoncé
systématique de l'objet, il convient d'appliquer le test de
praticabilité/faisabilité .
Étape 5 : le choix définitif de l'objet et les lectures complémentaires
Étape 6 : l'élaboration d'un plan opérationnel détaillé
Étape 7 : la réalisation des tâches prévues dans ce plan
Étape 8 : un bilan intermédiaire
Étape 9 : l'élaboration d'un plan de rédaction
Étape 10 : la rédaction
Étape 11 : la mise au point du manuscrit et la diffusion.
La réalisation du mémoire de Master n'est pas un long fleuve
tranquille : les itérations, les retours en arrière, les ruptures sont
très nombreux et sources d'une réelle amélioration.
http//formations.philippeclauzard.net
Décrochage scolaire
Le climat scolaire
Elèves en situation de handicap
Suivis des élèves par adultes
Les enfants différents
L’égalité des chances
L’orientation
L’implication des parents
Les problèmes familiaux
Imaginez que vous êtes en incapacité temporaire d’effectuer votre travail de
recherche et que vous demandez une aide à un/une amie pour accomplir votre
recherche de Master
Du coup, cette personne a besoin d’informations…
Aussi, vous allez écrire votre sujet de recherche pour votre voisin, vous détaillez
sur une demie page
Dans un second temps, votre voisin va lire la lettre et vous demander des
éclairages, des informations complémentaires (si cela est nécessaire) que allez
noter en « vert »
Dans un troisième temps, vous lirez la lettre et les demandes d’information de
votre voisin
Dans un 4e temps, je récupérerai vos lettres pour les lire personnellement, je les
rendrai à la prochaine séance
Interprétation
Hypothèses
Analyse
QQOQCP : Pour amorcer la recherche par des questions que vous allez vous poser en
groupe
Remue-méninges : Pour favoriser l’émergence de nombreuses idées qui seront ensuite
triées et organisées
( En anglais : brainstorming ), à effectuer en groupe
C’est / Ce n’est pas Pour préciser les frontières du sujet. Les méthodes précédentes
permettent de définir le sujet en positif (ce qui fait partie du sujet). Cependant il est aussi très
utile de le définir en négatif (ce qui ne fait pas partie du sujet). Le contraste ainsi mis en
évidence permet une délimitation claire des frontières du sujet.
Quels sont les limites, les ouvertures, les avantages de votre thème? Terrain? Livres sur
le sujet? Intérêt social? …
Un rapporteur un groupe
Décrochage scolaire
Le climat scolaire
Elèves en situation de handicap
Suivis des élèves par adultes
Les enfants différents
L’égalité des chances
L’orientation
L’implication des parents
Les problèmes familiaux
1 - Comment référencer des documents ?
Le lecteur doit pouvoir retrouver facilement les documents cités dans un texte, pour cela il
faut lui indiquer des références exactes et complètes, en observant des règles de références
bibliographiques. Il existe plusieurs façons de rédiger ces références (les différences
portent notamment sur la ponctuation) et chaque rédacteur doit choisir la sienne et s’y
tenir pour l’ensemble du document.
Voici un exemple appliqué à plusieurs types de documents :
> Livre
NOM, Prénom. Titre de l’ouvrage. Lieu d’édition : éditeur, année, nombre de pages.
PEREC, Georges. La Disparition. Paris : Gallimard, 1989, 319 p.
> Article de périodique
NOM, Prénom. Titre de l’article. Titre du périodique, année, volume, numéro, n˚ de pages.
RICHAUDEAU, F. La Génétique du texte ou comment ils écrivent. Communication et
Langage, 1995, n˚ 105, pp. 74-91.
> Thèse
NOM, Prénom. Titre de la thèse. Discipline, lieu de soutenance, université de soutenance, année,
nombre de pages.
ROSTAIN, Stephen. L’occupation amérindienne ancienne du littoral de Guyane. Thèse doctorat
d’histoire, Paris, université de Paris 1, 1994, 568 p.
> Article dans une encyclopédie
NOM, Prénom. Titre de l'article. In Titre de l'Encyclopédie. Lieu d'édition : éditeur, année, n˚ de
pages.
THOMPSON, D.P. Nitride. In TRIGG G.L. Encyclopedia of applied physics, Uptade. Weinheim :
Wiley, 1999, pp. 65-79.
> Article sur Internet
NOM, Prénom (ou ORGANISME). Titre de la page d'accueil [en ligne]. Disponible sur : <URL>
(date de consultation).
DOC'INSA - INSA de Lyon. GENIES : Génie ENergétique et Environnement, Informations et
Etudes Scientifiques (Projet 3GEN) [en ligne]. Disponible sur : <http://docinsa.insa-
lyon.fr/gen2000/projetenr.htm> (consulté le 28.06.2001).
> Publication dans une conférence ou congrès
NOM, Prénom. Titre de la conférence, date de la conférence, lieu de la conférence. Lieu d'édition : Éditeur, année de
publication, nombre de pages.
DANESY, D. Ed. 8th European space mechanisms and tribology symposium, 1999 sept, Toulouse, France.
Noordwijk : ESA publications Division, 1999, 345 p.
2 - Comment appeler les références bibliographiques ?
> Toutes les références citées dans le document doivent être rassemblées dans la notice
bibliographique qui figure en fin de document.
> On peut les numéroter ([1], [2], [3], etc.) par ordre d’apparition dans le texte, les références
complètes étant alors détaillées dans la notice bibliographique en fin de document.
> On peut aussi faire un appel avec le nom de l’auteur et l’année ([Dupont, 1995]), les références
complètes étant alors détaillées dans la bibliographie en fin de document.
> On peut insérer une note de bas de page contenant la référence complète, mais il reste
recommandé de reprendre l’ensemble des références dans une bibliographie complète en fin de
document.
> Toute citation doit figurer entre guillemets et être accompagnée de sa référence.
Les mots clefs permettent d’exprimer le thème exploré sous une forme
adaptée aux outils de recherche documentaire.
On se limite à 3 mots clefs assez généraux pour commencer.
Le choix des mots clefs est ensuite à affiner en fonction des premiers
résultats :
> Si les résultats non pertinents sont trop nombreux ou ne sont pas pertinents
(on parle alors de bruit), il faut restreindre le champ de recherche en utilisant
des mots clefs plus précis.
> Si les résultats sont en nombre insuffisant (on parle alors de silence), il faut
élargir le champ de recherche en utilisant des mots clefs moins restrictifs ou
des synonymes (les dictionnaires de synonymes sont ici très utiles, par
exemple celui du laboratoire CRISCO de l’université de Caen
(elsap1.unicaen.fr/cherches_b.html).
La recherche peut aussi être élargie en utilisant d’autres langues que
le français ; dans le domaine des sciences et techniques, la
traduction des mots clefs en anglais élargit favorablement les
sources d’information. Voir par exemple le dictionnaire
WordReference.com.
Qu’est-ce qu’un bon mot clef ?
> Un mot précis : par exemple les noms propres ou un terme technique.
> Un terme synthétique : préférer un mot unique à une paraphrase.
> Un terme ayant un seul sens (non polysémique). En effet, les termes
polysémiques génèrent naturellement du bruit.
> On peut aussi lancer une recherche sur une expression exacte qui devra être
mise entre guillemets (par exemple : "tourisme vert")
1 Le fonctionnement
> Des robots naviguent en permanence sur le web et archivent les pages qu’ils
trouvent. Les pages sont ensuite indexées dans une base de données.
> Lorsque l’internaute accède au moteur de recherche et formule une requête, la
base de données est interrogée pour chacun des mots qui composent la requête ; les
résultats, classés par niveau de pertinence, sont affichés sous la forme d’une liste de
liens vers des pages web.
5 - Les répertoires et annuaires pour la recherche d’informations sur le web, il existe d’autres outils, par
exemple les répertoires (ou annuaires) qui sont des catalogues de sites donnant accès à des ressources hiérarchisées et
classées en catégories et sous-catégories. Ce sont des experts et/ou des éditeurs qui valident les ressources et en
assurent le classement.
Spontanément, on a tendance à saisir un ou deux mots clefs séparés par un espace.
L’espace est interprété par le moteur comme « et » puis comme « ou ». Il est possible de
faire une recherche mieux ciblée et donc plus efficace en utilisant les opérateurs et outils
spécifiques décrits ci-dessous.
Opérateurs booléens
> ET
Pour faire une recherche concernant plusieurs mots clefs associés (par exemple la
requête tourisme ET vert limite la recherche aux articles sur le tourisme à la campagne,
et exclue ceux qui ne traitent que du tourisme en général ou que de la campagne).
Suivant le moteur, différentes syntaxes sont possibles : ET, +, AND.
> OU
Pour faire une recherche concernant deux mots de sens voisins, voire synonymes (par
exemple : randonnée OU trecking).
Attention cet opérateur peut produire un très grand nombre de résultats.
Suivant le moteur, différentes syntaxes sont possibles : OU, OR.
> SAUF
Pour éliminer des résultats situés en dehors du champ de recherche (par exemple :
randonnées SAUF pédestre).
Cet opérateur permet d’alléger la recherche en éliminant des résultats inutiles.
Suivant le moteur, différentes syntaxes sont possibles : SAUF, NOT, –, AND NOT.
Opérateurs numériques
Ils permettent de limiter la recherche à une période donnée (par
exemple : randonnée > 12 juillet fait une recherche sur les randonnées
organisées après le 12 juillet).
Syntaxe : = égal, > supérieur, >= supérieur ou égal,
<= inférieur ou égal, : intervalle de temps.
1 - Trouver les documents
Dans les bibliothèques tous les documents proposés sont répertoriés dans un
catalogue. Ils sont organisés suivant une classification qui identifie chaque
sujet ou domaine par un code repris dans la cote au dos du document.
Certains ouvrages sont directement accessibles et librement consultables ; les
autres doivent faire l’objet d’une demande de prêt ou de consultation auprès
du personnel de la bibliothèque.
Il est conseillé de procéder de deux façons complémentaires.
> Explorer les rayons de la bibliothèque
parcourir les ouvrages présentés peut être l’occasion de faire des découvertes.
> Consulter le catalogue de la bibliothèque
s’intéresser à la liste complète des documents permet d’éviter des oublis
majeurs.
Au-delà de leur propre catalogue, les bibliothèques permettent d’élargir la recherche en accédant à d’autres
catalogues. Voici quelques exemples :
> Catalogues nationaux
Sudoc, catalogue de l’agence bibliographique de l’enseignement supérieur
corail.sudoc.abes.fr
> Catalogues internationaux
catalogue de l’université de Karlsruhe (Allemagne)
www.ubka.uni-karlsruhe.de/kvk/kvk/kvk_fr.html
> Liste des principaux catalogues
les signets de la bibliothèque nationale de France
signets.bnf.fr/html/categories/c_017cat_bib.html
Chaque catalogue indique les modalités d’accès aux documents.
Quels sont les mots clefs qui définissent votre thématique ou sujet
général? Les définir et les hiérarchiser. Discussion sur le thème.
Quels sont les mots clefs pour démarrer une première recherche
bibliographique à la bibliothèque ou sur internet?
Connaissez-vous des auteurs? Des titres d’ouvrages, des revues en relation avec
votre sujet?
Un rapporteur un groupe
1 - Pourquoi faire des fiches de lecture ?
> Elles permettent l’appropriation de l’information en la reformulant.
> Elles facilitent la remise en mémoire en livrant l’essentiel et en le
visualisant.
> Elles servent de base à la conception du document final.
2 - Que faire figurer dans une fiche de lecture ?
> Les références bibliographiques complètes du document.
> Sa localisation (bibliothèque universitaire par exemple).
> Son sujet, quelques mots clefs.
> Le lien avec le thème de travail.
> Les idées les plus importantes.
> Quelques extraits significatifs (clairement repérés dans le document).
> Des commentaires personnels.
3 - Comment s’organiser en pratique ?
> Choisir un modèle de fiche et le conserver pour toutes les fiches, pour
retrouver rapidement les informations.
> Choisir une présentation qui permet de rajouter des notes
complémentaires en cours de travail (marges, espaces libres).
> La visualisation de l’information sera renforcée grâce à l’utilisation de
couleurs, de styles particuliers, et à une mise en page harmonieuse.
4 - Fiches thématiques
Il est possible d’élaborer simultanément des fiches par documents et des
fiches par thèmes. Ces dernières permettent de commencer le travail de
synthèse en regroupant les documents relatifs à un même thème à
l’intérieur du sujet d’études.
Effectuer une recherche en bibliothèque BUIUFM de
14h30 à 15h30
Au moyen des mots clefs, effectuer une première
recherche bibliographique, relever les ouvrages de
référence et spécifiques relatifs à la « question de départ »
De retour en classe : rapporter les résultats de ses
premières recherches au groupe, quels sont les livres à
consulter en priorité par groupes thématiques? quelle
serait la programmation de vos lectures ?
Document à remplir, travail individuel
Assistance individuelle de l’enseignant
Document à rendre pour étude à l’enseignant qui
sera remis au dernier cours
Séance 3:
- le questionnaire: Mélissa + Amandine + Stéphanie
- l’entretien directif: Elodie + Chloé + Julie
Séance 4:
- l’observation: Vladimir + Jessica + Anne-Lucie
- l’autoconfrontation: Muriel + Laurent + Caroline
Séance 5:
-l’entretien semi-directif : Séverine + Johnny + Laetitia
- le récit de vie : Mihaela + Johan
Formation
À et par la
recherche
Prestation orale :Exposer oralement pendant une vingtaine de
minutes un outil de recherche comme l'enquête, l’entretien, le
questionnaire, les statistiques… donnant lieu à discussions et
complément d'information de la part de l'enseignant (travail à
plusieurs, note de groupe)
Relire l’ensemble du classeur de temps en temps pour voir s’il n’est pas
nécessaire de faire évoluer le plan de départ : il suffit alors de réorganiser les
documents dans le classeur suivant le nouveau plan.
> Utiliser des pochettes transparentes perforées pour pouvoir intégrer tout
format de documents.
> Écrire uniquement au recto des feuilles pour pouvoir les déplacer aisément.
> Ménager des espaces libres sur les feuilles afin de pouvoir les compléter en
cours de travail.
Rédiger c’est aussi rendre le document agréable à lire, or ce n’est pas seulement
l’affaire d’une mise en page attrayante.
Pour éprouver du plaisir à lire le document il faut que l’on arrive à le comprendre
facilement. Voici donc quelques éléments susceptibles d’aider à la compréhension.
1 - Structuration du texte
Un paragraphe développe une seule idée qui doit apparaître clairement dans la
première phrase, le reste du paragraphe amenant des précisions.
Ménager des transitions entre les paragraphes plutôt que les juxtaposer permet de
mettre en évidence le fil conducteur ; les connecteurs logiques (en effet, ainsi, c’est
pourquoi, bien que, mais, or, pourtant, cependant, etc.) sont ici particulièrement
utiles.
Les phrases sont simples et courtes, chacune d’elles amène un élément nouveau
tout en étant cohérente par rapport à la précédente.
2 - Qualité de la rédaction
Éviter un style pompeux (phrases longues, vocabulaire précieux) qui nuit à la
fluidité de lecture et peut être jugé prétentieux.
Privilégier la forme active (plutôt que passive) pour donner du dynamisme au texte.
Adopter un vocabulaire simple, mais précis.
Préciser les définitions des termes n’appartenant pas au langage courant (on peut
rassembler ces définitions dans un glossaire en fin de document).
Poser clairement les notations utilisées et rester homogène tout le long du document
(on peut aussi les rassembler dans un index en fin de document).
Expliciter tous les acronymes et les abréviations lors de leur première apparition
dans le document.
Utiliser le correcteur orthographique pour éliminer toutes les fautes, car celles-ci
dégradent énormément la qualité de lecture.
3- Illustrations
Une illustration est souvent plus parlante qu’un long discours : les illustrations
peuvent être utilisées sous toutes leurs formes (photos, graphiques, schémas,
tableaux, etc.).
Leur source (s’il s’agit d’un emprunt) doit être clairement identifiée (« extrait
de … »).
Elles doivent être impérativement accompagnées d’une légende qui précise leur
contenu.
Elles doivent être numérotées de manière continue tout au long du document.
Elles sont là pour compléter le texte qui doit les commenter et y faire référence.
En petit groupe, réfléchissez à vos difficultés
pratiques et conceptuelles (théoriques)…
De manière à les lister
Et voir ainsi quelles réponses, quelles aides
possibles…
L'orthographe est un critère important dans l'évaluation d'un devoir
scolaire.
Voir ouvrage « stylistique française », et « l’art d’écrire », présenter
quelques conseils
Veiller aux règles d’accord du participe passé avec l’auxiliaire « avoir »,
aux règles d’accord masculin/féminin
Respecter les règles générales de la ponctuation
Observer les accords de l’adjectif
En cas de doute, consultez le dictionnaire pour l’orthographe lexicale ou
le manuel de grammaire pour l’orthographe grammaticale.
Ne vous contentez pas d’utiliser les correcteurs orthographiques: ils
oublient ou créent des formes fautives !
Noms
absence, acrostiche, addition, ambiguïté, apogée, ascension, cauchemar, classicisme,
digression, dilemme, échappatoire, effervescence, espèce (une espèce de…), événement,
exutoire, for intérieur, hasard, impressionnisme, maintien, métonymie, paroxysme, prémisses
versus prémices, recueil, ressort, soutien, synonyme, tranquillité, vraisemblance.
Adjectifs
abscons, ambiguë (fém.), cohérent, concomitant, critiquable, disgracieux, elliptique, enclin,
erroné, exigeant, indicible, indissociable, inhérent, insensé, intéressant, intrinsèque, irréel,
nécessaire, rationnel, soi-disant, subtil, susceptible, vraisemblable.
Verbes
accommoder, acquérir, acquiescer, aggraver, annihiler, assujettir, bouleverser, il convainc,
discerner, bien qu’il faille, obnubiler, occuper, pallier (*pallier à), requérir, il résout,
ressusciter.
Lire la suite sur :
http://www.etudes-litteraires.com/langue-francaise/fautes-orthographe.php#ixzz2OdYlm100
Adverbes, prépositions, pronoms et locutions
avoir affaire à, a fortiori, apparemment, a priori, au-delà, constamment, davantage, aux dépens
de, différemment, à bon escient, eux-mêmes, excepté, maintes fois, malgré, néanmoins,
notamment, en l’occurrence, aller de pair, parmi, faire partie de, quant à, sine qua non, tout
entière, avoir trait à, vice versa.
Noms propres
Amphitryon, Anouilh, Apollinaire, Aymé, Roland Barthes, Lewis Carroll, Dionysos, Michel
Foucault, Théophile Gautier, José-Maria de Heredia, Huysmans, L’Iliade, Iphigénie, Lévi-
Strauss, Mérimée, Montherlant, Nietzsche, L’Odyssée, Orwell, Poe, l’abbé Prévost, la
Renaissance, Salammbô, Sisyphe, Madame de Staël, Stendhal, Tartuffe.
Accents circonflexes
accroître, il clôt, il connaît, il disparaît, il entraîne, extrême, grâce, ôter, il paraît versus il
parait (verbe « parer » à l’imparfait), prôner, théâtre.
Lire la suite sur :
http://www.etudes-litteraires.com/langue-francaise/fautes-orthographe.php#ixzz2OdasfD8Q
Pléonasmes
achever complètement
ajouter en plus
car en effet
comparer ensemble
puis ensuite, puis après
répéter de nouveau
pour terminer enfin
préparer d’avance
voire même
Confusions
censé (= « supposé ») / sensé
compréhensible / compréhensif
davantage (adverbe) / … d’avantage(s) (substantif, « gain », « profit »)
démystifier (« détromper ») / démythifier (« faire perdre son caractère de mythe à »)
dessein (« intention ») / dessin
différend (nom) / différent (adjectif)
empreint / emprunt
exaucer (« accueillir favorablement une demande, un vœu ») / exhausser (« surélever »)
inclinaison / inclination
participer à (« prendre part à ») / participer de (« tenir de, être de même nature / de
même origine que »)
personnaliser / personnifier
près de / prêt à
prodige / prodigue
satire / satyre
Lire la suite sur :
http://www.etudes-litteraires.com/langue-francaise/fautes-orthographe.php#ixzz2OdasfD
8Q
Ponctuation
Où mettre la majuscule ?
Au début d’une phrase, d’un vers ou d’une citation ;
Aux noms propres (personnes, lieux, œuvres, peuples, etc.) ;
À certains termes de politesse (Monsieur, Madame, Mademoiselle) ;
Titres ou qualités de certaines personnes (Monsieur le Maire) ;
À certains termes historiques ou géographiques (la Cinquième République) ;
Où mettre la virgule ?
Entre des mots de même nature ou de même fonction ;
Après un complément circonstanciel en tête de phrase ;
Avant et après une proposition incise ;
Points de suspension : il n’y en a que trois : …
Lire la suite sur :
http://www.etudes-litteraires.com/langue-francaise/fautes-orthographe.php#ixzz2OdcA9OZs
Le critère d'évaluation d'une soutenance, c'est l'intérêt.
Il ne s'agit donc pas de faire un résumé de ce que le jury vient de lire, ni
une séance de cinéma avec des projections animées, ou pire des
photocopies de pages de texte.
Il s'agit de raconter une histoire de recherche.
L'histoire chronologique, une histoire avec des moments de doute, de
choix, de désarroi, de fatigue, de crainte, de bonheur.
Il peut être présenté un schéma résumant les résultats en évitant toutefois
des redites qui pourrait ennuyer le jury.
Il convient de ne pas saturer le canal visuel de redondances avec des
diapositives de type PowerPoint inutiles.
Le jury regarde et écoute le locuteur. Et il faut aussi regarder le jury et
non les notes qui pour être efficaces devront consister en quelques mots
inducteurs qui déclencheront des idées.
Ne lisez surtout pas les notes.
Dans la plupart des institutions, le mémoire doit être soutenu à l'oral.
Chaque institution fixe les règles concernant ce moment important.
Une fois tout cela éclairci, il faut se projeter au jour de la soutenance.
Des simulations sont le meilleur moyen de régulation.
Le candidat doit exposer en une seule fois avec sa personnalité et devant
les membres du jury qui ont la leur. Il s'agit de vivre une heure
ensemble.
Et de répondre aux questions : qu'avez-vous voulu voir ? Pourquoi ?
Comment avez-vous fait ? Qu'avez-vous vu ? Quelle suite à donner ?
La soutenance orale d'un mémoire ne doit pas être un résumé du
document écrit que les membres du jury viennent de lire. Il est
préférable de procéder sur le mode du récit.
Accomplir un travail de recherche formalisé est une forme d’aventure, la
faire partager sur un mode vivant est essentiel.
La soutenance doit surajouter de l'information à l’écrit sous une forme
plus simple, plus sensible, plus humaine.
Le jury doit avoir le sentiment qu'il apprend encore quelque chose en
écoutant le candidat, qu'il va mieux comprendre ses difficultés, son
cheminement intellectuel singulier, ses raisons, et cetera…
Mais l'oral demeure protocolaire et il est vivement conseillé de suivre
certaines règles de civilité comme saluer, se présenter, remercier le jury
et en particulier le directeur de mémoire.
Éviter de lire ostensiblement le document, ne pas regarder non plus le
tableau, ni le public, mais parlez au jury.
Annoncer brièvement le plan de la soutenance.
Parler lentement et distinctement.
Faire une courte pause en cas d'émotions trop fortes.
Ne pas prendre le jury à témoin encore moins à parti.
Respecter le temps imparti. Et ne pas oublier de conclure clairement par
rapport au questionnement de départ tout en donnant des perspectives.
Il est préférable que le diaporama soit très visuel et présente tout ce qui
ne peut pas se dire comme des schémas, des tableaux, des graphiques ou
bien de simples repères sous forme de mots-clés ou de titres.
Une grande sobriété est appréciée. Évitez absolument d'insérer des
pages de textes entiers ! Ne visez pas l'exhaustivité, mais la fluidité.
N'interrompez pas les membres du jury dans leurs remarques ou
questions que vous prendrez soin de noter.
Organisez votre réponse selon votre choix.
Éviter les réfutations brutales.
Le jury souverain délibère en l'absence du candidat. Il n'a jamais
lieu à contestation.
Le diaporama est un support de présentation : il doit guider l’exposé oral, mais ne le
reproduit pas dans tous ses détails.
Il ne faut donc pas hésiter à trier l’information et à la présenter de manière très
schématique.
L’exposé sera là pour amener tous les compléments nécessaires et focaliser l’attention de
l’auditoire sur l’orateur.
Source à consulter :
http://www.analyse-du-discours.com/l-analyse-de-contenu-du-discours
L’analyse du discours est une technique de recherche en sciences sociales permettant de questionner ce qu’on fait en parlant, au-delà de ce qu’on dit. Du point de vue
de Maingueneau (2005), il s'agit de l'analyse de l'articulation du texte et du lieu social dans lequel il est produit.
Les principales questions auxquelles l’analyse du discours est censée répondre, sont celles du "Comment" et du « Pourquoi » de l’activité langagière, par opposition
aux méthodes traditionnelles d’analyse qui plaçaient au centre de leur problématique les questions "Qui ? Quoi ? Quand ? Où ? ».
L’analyse du discours est née dans les années 50 à la suite de la publication de l’article de Zellig Harris "Discourse Analysis" dans la revue ''Language #28, 1952'',
[trad. fr. Langages #13, 1969].
L’analyse du discours se veut en réaction, d’une part, à la tradition philologique des études de textes et, d’autre part, à la linguistique de la langue cantonnée dans la
description de la phrase en tant que plus grande unité de la communication.
Dans la conception traditionnelle, un sens stable et unique est attribué au discours/texte. Cette logique fait du discours un objet clos.
Dans la conception linguistique classique assortie de l’œuvre de Saussure, l’attention porte sur les structures de langue : phonologie, syntaxe, morphologie,
sémantique structurale. Aucune considération n’est faite du sujet de la communication. La fonction objective du langage est mise au premier plan. La linguistique
classique se veut donc descriptive et immanentiste.
Par contre, avec l’analyse du discours, l’accent porte sur l’articulation du langage et du contexte, sur les activités du locuteur.
Dans cette approche, le sujet est considéré comme un acteur sociohistorique agissant par le langage, et la fonction subjective est considérée comme fonction
fondamentale de la communication langagière.
Il existe diverses approches d’analyse du discours, chacune prenant en considération des aspects particuliers de l'objet discours.
Le champ de l’analyse du discours est d'autant plus vaste et morcelé qu'on pourrait même parler d’éclatement dans ce domaine.Par exemple, Benveniste s’intéresse
aux phénomènes d’énonciation, Austin et Searle aux actes de langage, Ducrot aux connecteurs, à la présupposition et la polyphonie, Sperber et Wilson aux processus
inférentiels, le Groupe Saint-Cloud au lexique, pour ne citer que ceux-là.
De plus, dans certains modèles, l'analyse du discours porte sur des énoncés isolés et/ou fabriqués pour les besoins de la démonstration. C’est le cas des analyses de
Ducrot, de la théorie des actes de langage et de la théorie de la pertinence, entre autres. Pour les tenants de cette dernière théorie, le discours 'n’est pas une catégorie
pertinente" (Moeschler et Reboul, 1998, p.40), en sorte que l’analyse de la production langagière doit porter sur des énoncés, de manière indépendante.
Dans d'autres modèles, comme le modèle modulaire de l'école de Genève, l'analyse porte sur le discours dans sa globalité.
Étant donné ces difficultés, l’analyse du discours a un défi de taille à relever : celui de constituer son unité. Toutefois les problèmes de vues divergentes n’empêchent
pas que l’analyse du discours soit possible en tant que technique permettant de questionner ce qu’on fait en parlant au-delà de ce qu’on dit.
Parmi les approches du discours les plus en vue ces 50 dernières années, on peut retenir l’analyse textuelle du discours, l’analyse de contenu du discours, l’analyse
énonciative du discours, l’analyse modulaire du discours, l’analyse pragmatique du discours …
Questionner un spécialiste du thème de travail choisi permet d’accéder à une
information plus ancrée au réel que celle que l’on trouve dans un ouvrage ; il
est à noter qu’elle est aussi nécessairement plus subjective.
Il faut donc l’analyser à la lumière des autres informations dont on dispose.
1 - Comment préparer une interview ?
> Prendre un rendez vous précis (date, heure, durée, lieu), en expliquant le
contexte de la demande.
> Si la personne contactée n’a pas la disponibilité nécessaire, il est possible de
demander à rencontrer l’un de ses collaborateurs.
> Une interview peut être réalisée à plusieurs étudiants, cela permet en
particulier une meilleure prise de notes ; cependant pour ne pas être trop
envahissant le binôme parait une bonne solution.
> Il est nécessaire de préparer une grille de questions afin de mener l’entretien
efficacement ; il faut penser à la répartition des questions entre étudiants.
> Les questions fermées (auxquelles on répond par oui ou par non) permettent
d’obtenir ou de vérifier une information précise et ponctuelle. Il faut penser à
inclure aussi des questions ouvertes qui laissent un espace de liberté à la personne
interrogée, elles peuvent amener à découvrir des éléments nouveaux.
> Préparer le matériel pour la prise de notes (par exemple une grille de
questions/réponses). En demandant l’autorisation il est souvent possible
d’enregistrer l’entretien.
2 - Comment se comporter pendant l’interview ?
> Pour débuter, il faut se présenter et rappeler le contexte de l’interview.
> Pendant l’entretien, l’attitude doit rester polie, attentive et montrer l’intérêt
accordé aux réponses.
> Une grille de questionnement constitue un guide qui rassure et permet de ne pas
perdre contenance pendant l’interview, cependant en étant attentif aux réponses on
peut également identifier d’autres questions qui enrichiront l’interview d’éléments
nouveaux.
> Il faut respecter le temps prévu.
> À la fin de l’entretien on remerciera la personne interrogée pour le temps et
l’attention accordés.
3 - Comment exploiter l’interview ?
> Lister les éléments recueillis pendant l’entretien pour les intégrer au reste de
la recherche d’information ; certains confirment les résultats de recherche
antérieurs, d’autres peuvent les compléter ou les modifier.
> Pour valoriser l’interview on peut en extraire des citations (à mettre entre
guillemets) ; il faut toutefois qu’elles aient été notées intégralement.
> Ne pas oublier de citer et de remercier la personne interrogée dans le
document final (après s’être assuré de son accord).