Vous êtes sur la page 1sur 11

METHODOLOGIE DE TRAVAIL UNIVERSITAIRE

Objectifs du cours :

- Faire découvrir le monde universitaire aux nouveaux bacheliers


- Former et préparer les étudiants à être autonomes dans leur vie professionnelle
- Fournir les bases essentielles, utiles aux études universitaires
- Maîtriser les méthodes de travail efficaces qui aideront à la réussite universitaire
- Former et développer l’esprit critique
- Approfondir les connaissances et développer la curiosité

PLAN DU COURS

INTRODUCTION

I- La méthodologie
II- La gestion du temps
III- La prise de notes
IV- Les techniques de lecture et la fiche de lecture
V- L’utilisation d’internet
VI- La bibliographie
VII- Les publications scientifiques : comment rédiger ? comment argumenter ? comment
faire une analyse critique ? comment mettre ses idées en évidence ?
1°) La dissertation
2°) Le commentaire de texte
3°) Le résumé
4°) La synthèse

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE
INTRODUCTION

Ce qu’il faut avant tout se mettre en tête, c’est que l’apprentissage ne récolte pas son lot d’avantages
sans l’implication active des apprenants. La plupart des jeunes universitaires se perdent dans leurs
méthodes de travail lorsqu’ils arrivent en première année d’université. Cette situation change
complètement lorsqu’ils arrivent à se situer dans un contexte de « vouloir acquérir les connaissances
et fournir les efforts nécessaires ». Ainsi, l’étudiant devra avant tout s’intéresser, être curieux, et
pratiquer davantage dès qu’il en a l’occasion (écouter ou lire un cours ne suffit pas, il faut un travail
de mémorisation qui passe par une activité régulière et continue). Un travail universitaire nécessite
de la volonté, mais c’est surtout un travail de longue haleine qui s’opérationnalise à travers la
pratique, les exercices et l’habitude. K

Des conseils et stratégies vous seront proposés tout au long de ce cours pour vous aider à
échelonner vos priorités et utiliser à bon escient toutes les ressources dont vous disposez. Nul n’est
sans savoir que la Technologie de l’Information et de la Communication se développe à une vitesse
incroyable à l’heure actuelle. Cela s’avère être très avantageux pour les universitaires vu la masse
gigantesque d’information qu’elle procure. Mais faut-il encore savoir en faire bon usage car elle peut
être poisonneuse si elle n’est pas maîtrisée.

I- Qu’est-ce-que la méthodologie ?
La méthodologie est la manière dont vous allez organiser vos pensées ainsi que vos actions. Elle
incombe à tout un chacun lorsqu’il y a des objectifs à atteindre et diffère selon les individus. Elle
constitue également l’ensemble des moyens agencés petit à petit pour ne pas avoir recours à un plan
de secours. Savoir gérer son temps, être capable de décoder, d’utiliser et de traiter des informations,
savoir prendre des notes mais aussi fournir des travaux entrant dans les normes universitaires
constituent des éléments de la méthodologie. Quelques soient les mauvaises habitudes déjà forgées
antérieurement, il est fort possible de les renverser grâce à de bons outils méthodologiques.

II- Comment gérer efficacement son temps ?


Pour réussir ses études, il est impératif de savoir s’organiser. Aussi, savoir ajuster ses créneaux pour
concilier travail, loisirs, activités sociales et culturelles influe sur l’équilibre de l’individu. Faire les
choses à la dernière minute n’est jamais avantageux, le parcours universitaire ne doit pas être une
course et le temps de repos doit être respecté pour que la productivité puisse augmenter. C’est
pourquoi, une planification est indispensable dès le début de l’année universitaire.

Il vous est important de choisir un rythme de travail constant et continu. Dans la journée, prenez
quelques heures pour effectuer une lecture, des recherches, des devoirs,…, etc deux fois dans la
semaine par exemple. Pratiquer quotidiennement, de manière à ce que ça devienne automatique est
le but. Pour éviter de rendre un travail à la dernière minute ou réviser un cours de 100 pages à un
jour de l’examen, mesurez l’importance et l’ampleur du travail que devez encore réaliser. Posez-vous
les questions suivantes ; combien d’ouvrage devrais-je encore lire ? Quel est le degré de réflexion ?
Sur quels barèmes corrigerait-on mon travail ?etc. Afin d’éviter également tous les petits accidents
imprévus, ayez l’habitude d’anticiper, il se peut que tout ne se déroule pas comme vous l’avez
envisagé.

Voici quelques outils qui vous aiderons à la gestion de votre temps :

- Un agenda : puisqu’il vous est impossible de faire tout en même temps, classez et ordonnez
les tâches à réaliser par ordre de priorité dans un agenda. A chaque fois une tâche
accomplie, cochez-la et passez à la suivante.
- Les notes de cours : Parfois minimisées alors qu’elles constituent des informations qui
garderont votre mémoire en éveil, elles serviront de repère pour réaliser des recherches plus
rapides.
- La concentration : est un élément clé dans la gestion du temps. Se concentrer et travailler
dans le calme pendant quelques minutes est dix fois mieux que de travailler et se connecter
en même temps sur facebook pendant des heures. Il s’agit d’une vraie perte de temps dans
la mesure où le cerveau a tendance à encaisser une diversité d’informations en même temps.

III- La prise de notes


La prise de notes est un travail personnel. Il s’agit de retenir tout ce qui est, et seulement ce qui est
essentiel. C’est l’une des techniques les plus efficaces pour mémoriser. Chacun utilise à sa guise les
abréviations et codes lors de sa prise de note tout en gardant une certaine logique. Il ne s’agit pas de
noter à l’écrit tout le discours mais de garder essentiellement les mots clés et les idées de base. Pour
trouver ces idées de base, il faut d’abord repérer les répétitions et itérations dans le discours ou dans
le texte. Il s’agit pour l’étudiant de simplifier et de supprimer ce qui gêne à la compréhension, donc
pas la peine de s’attarder sur des détails futiles.

Pour une bonne prise de notes, il est intrinsèque d’écouter, puis de comprendre, ensuite, d’écrire et
de synthétiser. Dans cette dernière action, il s’agit de retravailler sur ses notes, de les classifier et de
chercher à savoir où l’interlocuteur voulait en venir.

Pour mieux appréhender un discours ou un texte, il est aussi indispensable de repérer la structure.
C’est-à-dire avoir une oreille et une vue attentive sur l’intonation et les connecteurs utilisés par
l’interlocuteur ou l’auteur. Dans un texte argumentatif par exemple, il s’agit de repérer les causes, les
conséquences, les oppositions ou encore les ressemblances. N’hésitez pas à souligner, entourer,
numéroter les mots clés s’il le faut.

Voici quelques exemples d’abréviations courantes :

« = » pour égal à « € » pour appartient à «csq » pour conséquence

« t° » pour tion «pcq » pour parce ‘que « qté» pour quantité

« Ω » pour homme «E » pour Etat «± » pour plus ou moins

IV- Les techniques de lecture et fiches de lecture


Les techniques de lecture

Une lecture efficace passe par quelques étapes essentielles :

Peut-on tout lire en si peu de temps ? Telle est la question qui se pose. Ce qu’il faut savoir avant tout,
c’est que la rapidité de lecture passe par une habitude et une pratique régulière. Mais pour acquérir
ce rythme, il faut prendre d’autres facteurs en considération. Le lieu de lecture par exemple. Si l’on
veut lire, il est important d’avoir un lieu pour soi, un endroit calme, car n’oublions pas que le texte
peut être difficile à comprendre et requiert une grande concentration. Il faut ensuite limiter la durée
et se de lecture et se demander combien de temps on a devant soi pour achever tel ou tel ouvrage.
Les facteurs physiques, mentaux et psychologiques viennent également s’ajouter à la liste. Un bon
lecteur devra être disponible physiquement et moralement, car sa motivation en dépend
grandement.

Il existe 4 types de lectures.

a) La lecture sélective
- Lorsqu’on réalise un triage d’ouvrages
- Lorsqu’on a une idée précise de ce que l’on recherche (thème précis)
- Lorsqu’on se documente en ligne

b) La lecture en diagonale
- Survol rapide des pages
- Repérer les chapitres, parties et titres qui nous intéressent

c) La lecture de base
- Chercher les nouvelles définitions
- Lire attentivement pour avoir une bonne compréhension

d) La lecture active
- Lorsqu’on veut critiquer, comparer, analyser
- Repérer les mots clés et dégager les idées principales

L’établissement d’une fiche de lecture

Les éléments suivants doivent figurer dans une fiche de lecture ;

● Identification de l’ouvrage : biographie de l’auteur, titre, édition, année de parution,


idées centrales et secondaires du livre, style utilisé par l’auteur
● Résumé de l’ouvrage : réitérer l’essentiel avec ses propres phrases
● Evaluation critique : présenter les apports et limites de l’ouvrage
V- L’utilisation d’internet
Les NTICs prennent de plus en plus en place dans la vie quotidienne et estudiantine, écrans,
tablettes, réseaux sociaux sont aujourd’hui de grands incontournables. Quelque soit la filière de
l’étudiant, qu’il soit en droit, en économie, en anglais, ou en médecine, l’usage d’internet est très
prisé pour effectuer des recherches et téléchargements. Au premier abord, internet paraît être une
solution facile aux problèmes de recherches universitaires. Cependant, faut-il encore que ce dernier
sache en faire bon usage pour ne pas se heurter à de fausses informations ou encore à la pratique du
« copier-coller ».

Coulon avait d’ailleurs affirmé que : «s’affilier au monde universitaire serait, du point de vue
intellectuel, savoir identifier le travail non demandé explicitement, savoir le reconnaître et savoir
quand l’accomplir. Pour réussir, il faut comprendre les codes de travail intellectuel, cristallisés dans un
ensemble de règles souvent informelles et implicites, être capable de voir la praticabilité du travail
demandé et savoir le transformer en savoir pratique »1

Lors d’une étude menée par Courtcuisse, ce dernier n’a pas manqué également de souligner que :
« la majorité des étudiants ne connaissent que « Google » et accordent un crédit important aux
premiers résultats qu’ils jugent pertinents. La validation des sources et des informations, malgré les
recommandations enseignantes, demeure sommaire pour les étudiants des premières années »2

Vu le nombre illimité d’informations qui circule sur internet, la question qui se pose est de savoir
comment les étudiants en font usage et sur quelles méthodes s’appuient-ils pour récolter les
données essentielles ?

Les informations que l’on décide ou non de retenir sur internet sont relatives au réservoir cognitif,
intellectuel et émotionnel. En effet, avant d’effectuer des recherches, l’étudiant devra avoir une idée
à priori et précise de ce qu’il recherche, avoir des mots clés en tête pour pouvoir ensuite trier tout ce
lot d’informations et, ajuster ses connaissances par rapport à ce qu’il a trouvé. Il se peut que
l’étudiant trouve des informations inutiles, barbantes, il devra les trier et prendre tout ce qu’il juge
utile à son thème de recherche.

Pour vérifier la fiabilité d’une information, il est nécessaire de considérer les points suivants :

- Le titre
- L’auteur ou l’éditeur de la source
- La date de publication du document
- L’adresse URL
- Les objectifs du site
- Le contenu de l’information (agencement des idées, les argumentations utilisées, les sources)

VI- La bibliographie
Savoir établir une bibliographie est indispensable lorsqu’on arrive à l’université. Celle-ci permet de
rendre compte la véracité et la fiabilité d’une source.

Une bibliographie est généralement composée des éléments suivants en fonction du type de
document ;

- Un Ouvrage : Auteur, Prénom(s). Titre de l’ouvrage. Edition. Lieu de publication : éditeur,


année. Nombre de pages. Collection.
1
A.Coulon, Le métier d’étudiant. L’entrée dans la vie universitaire. Paris, PUF, 1997
2
Mohamed Dendani, Les usages d’internet dans le travail universitaire, In 5ème Colloque JOCAIR,Jun 2014, Paris,
France
- Un chapitre ou une contribution à un ouvrage : Auteur, Prénom. Titre de la contribution. In
Responsable de l’ouvrage. Titre de l’ouvrage. Lieu de publication : édition, année. Pagination.
- Communication dans un congrès ou colloque avec actes : Auteur, Prénom. Titre de la
communication. In : Auteur Titre de la conférence, date de la conférence, lieu de la
conférence. Lieu d’édition : Editeur commercial, année de publication, nombre de pages.
- Publication en série : Auteur, prénom, Titre général. Lieu de publication : édition, année(s).
- Article de revue : Auteur, Prénom. Titre de l’article. Titre du périodique, année, volume,
numéro, pagination.
- Revue entière : Titre de la revue : Titre du numéro. Année, n°. Pagination.
- Travaux universitaires (Thèses et mémoires) : Auteur. Prénom. Titre. Nature de la thèse :
établissement de soutenance, année. Nombre de pages.
- Rapport : Auteur, Prénom. Titre de l’ouvrage. Edition. Lieu de publication : éditeur, année.
Nombre de pages.
- Article en texte intégral tiré d’un périodique : Auteur, Prénom. Titre de l’article. Titre du
périodique. Année de publication, volume, numéro, pagination.
- Partie du site : Auteur, Prénom. Titre de la contribution. Titre du site. Disponible sur : <URL>
(date de consultation)

VII- Les publications scientifiques

1°) La dissertation

La dissertation est souvent une bête noire pour les étudiants en première année d’université. C’est
un travail intellectuel nécessitant un esprit synthétique et méticuleux. Il est vraiment important pour
l’apprenant de mobiliser tout son réservoir de connaissances et faire appel à son esprit scientifique.
La condensation des idées, la façon dont les idées seront défendues, le positionnement face u sujet,
mais aussi le style littéraire seront pris en compte lors de la correction.

Avant de penser à la manière dont l’introduction sera rédigée, il faut lire attentivement le sujet et se
poser les questions suivantes ; de quoi parle le sujet ? S’agit-il de démontrer ou de mettre en
relation ? Qu’est-ce qui serait intéressant d’aborder ?

Une dissertation se structure généralement comme ci : (Introduction - développement- conclusion)

A/ L’introduction

L’introduction est agencée comme « un entonnoir ». C’est-à-dire, partir d’un contexte général (les
statistiques sont permises à condition de mentionner les sources) et tenter ensuite d’aborder
spécifiquement le sujet. Après avoir relevé la thématique à étudier, il va falloir poser la
problématique. Le choix de la problématique ne doit pas être fait à la légère car celle-ci va orienter le
travail tout entier. Elle doit inéluctablement être reliée au contexte général et spécifique du départ.
Bien que la plupart d’elles soient formulées sous forme de questions, elle peut aussi bien être
affirmative. L’annonce du plan vient clôturer la partie introductive de la dissertation. Une formulation
simple et claire est souhaitée. Généralement, une dissertation contient deux ou trois grandes parties
en fonction du sujet.

B/ Le corps du devoir

Le corps du devoir ne doit être ni trop long ni trop court, une à deux pages pour chaque grande
partie fera parfaitement l’affaire.

Dans chaque partie, il faut montrer clairement où veut-on en venir et avec quels arguments va t-on
défendre nos idées. Il faut des arguments qui tiennent la route, il est possible de citer des œuvres, ou
renvoyer à des idées d’auteurs pour consolider les affirmations faites. Il est toujours préférable de
faire des phrases simples et claires tout en les nuançant à l’aide de connecteurs logiques, les phrases
lourdes sont la plupart du temps, difficiles à comprendre. A la fin de chaque argument, il faut illustrer
par des exemples concrets. Ces derniers doivent être variés et correspondre aux idées avancées. Ils
permettent au lecteur de voir si le sujet est réellement compris par l’étudiant.

C/ La conclusion

La conclusion consiste à résumer brièvement tous les points saillants du devoir, donner des réponses
à la problématique posée au départ et rouvrir le sujet. L’élargissement du sujet doit être pertinent et
intéressant sinon il n’y a pas de raison de le faire. Souvent, la conclusion se termine par une nouvelle
question qu’il serait intéressant d’en faire un nouvel objet d’étude.

2°) Le commentaire de texte

Comme son nom l’indique et à la différence de la dissertation, le commentaire est basé sur un texte.
Il s’agit donc de se conformer aux idées avancées par l’auteur, de discuter de celles-ci et d’en faire
une synthèse.

Elle contient tout comme la dissertation, une introduction, un développement et une conclusion.

A/ Introduction

Partir du général et en venir au concret est toujours la règle à suivre. Il est possible de parler de
l’auteur, de ses œuvres, mais également du genre ou du mouvement littéraire du texte donné.
Ensuite l’idée centrale avancée par l’auteur et la présentation du texte doivent figurer dans
l’introduction. C’est par cette idée générale que la problématique va être formulée. Le plan proposé
devra correspondre au nombre de paragraphes ou au nombre des idées générales du texte.

B/ Développement
Le principe est le même qu’en dissertation, il s’agit d’affirmer, d’argumenter et d’illustrer. Seulement
en commentaire, il faut rester dans le cadre du texte et ne pas en sortir. Il ne s’agit pas d’inventer
mais de discuter des idées de l’auteur. Ainsi, les exemples pris doivent également être tirés du texte.

Toutefois, il faut être impersonnel et rester dans un ton neutre lorsqu’on parle de l’auteur et de ses
idées. Les affirmations telles que « Il exagère en disant… », « Il a tort de dire que… », « L’auteur dit
que… » sont à éviter.

Les paraphrases sont également inutiles dans un commentaire de texte. Elles sont sanctionnées et
figurent comme des marques de non maîtrise du sujet.

C/ Conclusion

La conclusion est identique à celle proposée dans la dissertation. A la seule différence et comme déjà
dit antérieurement, il est obligatoire de rester dans le cadre du texte.

3°) Le résumé

Un résumé se définit comme étant la réduction à l’essentiel. Tous les types de textes peuvent être
résumés qu’il soit argumentatif, explicatif ou informatif. L’étudiant est amené à faire beaucoup de
lecture durant son cursus universitaire. C’est pourquoi, il lui est très bénéfique de maîtriser la
technique de résumé.

Après avoir réalisé une lecture intégrale d’un texte, se poser les questions suivantes ; qui ? Quoi ?
Comment ? Quand ? Pourquoi ?etc. Cela vous aidera à trouver l’idée directrice du texte.

Il sera nécessaire d’effectuer une seconde lecture, plus même s’il le faut pour une meilleure
compréhension. Si le texte est trop long, attardez vous sur les débuts et les fins de paragraphe, les
idées essentielles s’y trouvent souvent. Diviser le texte en petites parties et travailler un à un sur
celles-ci peut rendre la tâche plus facile. Ainsi, vous aurez à résumer un à un ces petites parties et
pourrez suivre la progression du texte en entier. La prochaine étape est un travail de sélection et de
combinaison des idées qui peuvent être associées.

4°) La synthèse

La synthèse de document est un écrit d’environ 3 à 5 pages qui contient une introduction, un
développement et une conclusion. Il s’agit d’avancer des idées concises, agencées et neutres de
plusieurs documents. Ces derniers seront comparés, confrontés et analysés.

A/ Introduction
L’introduction commence par une phrase qui va susciter la curiosité du lecteur. Elle doit être liée au
document à synthétiser. Ensuite, il faudra présenter l’ouvrage : le titre, l’auteur, la revue, mais aussi
le contenu. La problématique doit être formulée en une phrase et doit englober les problèmes de
chaque document. Enfin, l’annonce du plan toujours formulé de manière clair et concis.

A la différence du résumé, on peut se permettre une certaine liberté en synthèse. Néanmoins c’est
un travail demandant beaucoup d’objectivité et de savoir-faire en reformulation et remaniement des
données disponibles.

B/ Corps du devoir

Chaque partie du devoir devra aborder un document spécifique. Les parties ne doivent pas excéder
de 4. A chaque début de paragraphe, le lecteur devra trouver une idée développée relative au
document, il importe d’appuyer les idées qui s’y trouvent et de développer les pensées de l’auteur. Il
n’est pas nécessaire de rédiger un devoir top long, les idées maîtresses sont ce que l’on attend des
étudiants. Le dernier paragraphe doit rendre compte d’une conclusion partielle ou d’un bilan, cela
montrera que le travail est progressif et suit une suite logique. La citation des références est permise,
cela aide le lecteur à se situer dans la synthèse présentée.

C/ Conclusion

Dernière partie et non la moindre, il faut savoir que la conclusion est obligatoire lorsque l’on effectue
une synthèse de documents. La conclusion comporte deux parties essentielles.

La première consiste à faire un constat ou un bilan objectif des documents. On y décortique les
positionnements des auteurs, les incertitudes et oppositions des documents sur le problème posé.
Ceci peut se faire en 3 ou 5 lignes au maximum.

La deuxième consiste ensuite à donner sa conclusion personnelle. C’est une occasion pour l’étudiant
de démontrer qu’il est doté d’un esprit critique et scientifique. Il peut parler des portées et limites du
document sans pour autant dénigrer l’auteur, il peut également insérer quelques exemples pour
mieux argumenter ses idées.

CONCLUSION

Ce cours ne présente qu’une petite partie des méthodes de travail universitaire. Pour réussir,
l’étudiant devra continuer à creuser et effectuer des recherches personnelles. En effet, l’attitude
face au travail est très décisive en matière de réussite universitaire. Les efforts ne s’arrêtent pas lors
des cours magistraux et cours reçus. Ces derniers ne présentent qu’une infime partie des
informations. C’est pour cela que les travaux de recherche doivent se poursuivent durant les heures
libres. Pendant le cours, l’étudiant devra écouter, être impliqué en posant des questions, en
discutant avec ses camarades, il devra également travailler sa mémoire que cela soit visuelle ou
auditive. Toute l’année, il devra s’exercer et répéter la matière afin qu’il puisse habituer sa mémoire.
Une relecture est conseillée avant d’aller dormir ou au réveil. Après les cours, il est indispensable de
relire, d’essayer de comprendre, de compléter les définitions ou rajouter des informations
supplémentaires s’il le faut. Se construire une image mentale aide également à retenir et mieux
comprendre le cours. Comme le disait Claire David ; « self-monitoring », clé d’accès à de meilleures
performances, dans la suite de sa formation. »

BIBLIOGRAPHIE

Claire David. Méthodes et méthodologie : de l’apprentissage universitaire. 2015. <hal-01134066v6>


A.Coulon, Le métier d’étudiant. L’entrée dans la vie universitaire. Paris, PUF, 1997

Mohamed Dendani, Les usages d’internet dans le travail universitaire, In 5 ème Colloque JOCAIR,Jun
2014, Paris, France

Service Formation des Publics, Université D’Avignon, Méthodologie de la recherche documentaire :


principes clés

REBOUL O., Qu’est-ce qu’apprendre, 3eme édition, Presses Universitaires de


France, Paris 1988

DIONNE, B. (2004). « Rédiger et expliquer les textes - Résumer un texte », dans Pour réussir :
guide méthodologique pour les études et la recherche, 4 e éd., Laval, Québec, Beauchemin, Sites
internet

Licette, C. (2014). Guide de la lecture rapide et efficace. Paris: Studyrama. 210 p.

Vous aimerez peut-être aussi