Vous êtes sur la page 1sur 17

MÉTHODOLOGIE DE RÉDACTION DE MÉMOIRE DE FIN DE CYCLE

Objectif visé :
Maîtriser la démarche intellectuelle de conception, de construction et d’élaboration d’un
mémoire.
Compétences spécifiques visées :
- Avoir la maîtrise parfaite du processus de la recherche :
- Avoir une parfaite connaissance des techniques de la documentation ;
- Être capable d’enrichir les acquis pour les transposer dans un cadre professionnel.
Pré-requis :
- Maîtriser l’expression écrite et les règles typographiques ;
- Être capable de mettre de l’ordre dans ses idées ;
- Savoir s’imposer une discipline de travail sur plusieurs mois ;
- Avoir déjà réalisé un travail satisfaisant de plusieurs pages.
Programme :
Chapitre1 : Choisir le thème / sujet l’encadreur
Chapitre 2 : Élaborer la problématique et le plan
Chapitre 3 : La documentation
Chapitre 4 : Rédiger l’introduction, la conclusion et la bibliographie
Chapitre 5 : Présenter les résultats, la discussion et les suggestions
Chapitre 6 : Présenter le paratexte (page de garde, remerciements, dédicace)

1
Chapitre1 : Choisir le thème / sujet l’encadreur
1. Le choix du sujet
Une recherche porte sur un sujet particulier, précis, qui s’inscrit dans le cadre d’un thème
général. Par exemple, on peut avoir comme thème de recherche : « Les TIC à l’INP-HB », et
comme sujet : « L’internet et le rapport aux savoir des étudiants ».
La première étape d’une recherche commence par le choix d’un sujet, qui résulte des
lectures, des entretiens, etc. Bien entendu, le chercheur doit se poser une question qui se
décline sous différents angles : « Au fond qu’est-ce que je cherche ? » ou « De quoi je veux
parler ? » ou « Qu’est-ce que j’ai l’intention de montrer ou démontrer ». Le
chercheur s’apprête alors à rechercher « les informations utiles, pertinentes qu’il devra
rassembler et intégrer pour traiter « son » sujet. En explorant les connaissances sur son sujet
pour pouvoir bien le comprendre lui-même, il précise pour lui-même le sujet en question et le
formule mieux. Un sujet est formateur pour celui qui le traite s’il est pour lui un exercice
d’acquisition de compétences véritables, de connaissances assurées, de savoir faire au plan de
l’investigation, de l’analyse, de la discussion des résultats qu’il apprend à rédiger » (Paul
N’Da, 2015 : 45). Le choix du sujet doit obéir aux critères suivants :
 Un sujet passionnant : le sujet doit vous intéresser, présenter un certain intérêt pour
vous.
 Un sujet faisable : le chercheur doit s’assurer de sa faisabilité, de la disponibilité et de
l’accessibilité des documents et matériaux. En d’autres termes, le sujet doit être
suffisamment documenté (vous devez trouver suffisamment de références
bibliographiques accessibles sur la question).
 Un sujet novateur : le sujet doit apporter quelque chose de nouveau. Il faut donc
éviter de paraphraser ce qui a été déjà rédigé.
 Un sujet qui apporte de la valeur : le sujet doit apporter une plus-value au monde
scientifique (si c’est un mémoire de recherche), à l’entreprise dans laquelle vous
travaillez (mémoire à dominante professionnelle).
 Sujet d’actualité : facilité à trouver des références bibliographiques accessibles.
 Un sujet en lien avec votre formation et votre parcours professionnel.
 NB : Éviter les titres bateau
- Ex. : Le Marketing digital / Les TIC à l’université =► Pas de précision (vaste)
- Le Marketing digital dans la PME =► Le titre commence à se construire.
- Le Marketing digital dans la PME ivoirienne =► Le titre commence à se
peaufiner.

2
 Quel élément particulier vous intéresse-t-il ?
Pensez-vous aux contraintes ? Aux enjeux ? Aux avantages ? À la stratégie ?
Il faut le préciser et toucher toujours une seule sphère, un seul point pour y briller.
Thème : Le Marketing digital dans la PME ivoirienne : quels enjeux ?
 Pourquoi choisir particulièrement ce sujet ? (Cette question vous sera posée pendant
la soutenance)
Sujet : Le Marketing digital dans la PME ivoirienne : quels enjeux pour une meilleure
performance ? / … pour une fidélisation client ? / … pour la pérennité de l’organisation ?
Sujet : L’Internet et le rapport au savoir des étudiants de l’INP-HB
NB : Ce sont les mots clés qui vont vous orienter dans la recherche documentaire.

2. Le choix de l’encadreur
Le directeur de recherche est choisi en fonction de ses compétences par rapport au sujet
qu’on veut étudier ; il devrait être le spécialiste le plus indiqué en la matière pour aider à
conduire à bon port la recherche à entreprendre. On peut tenir compte surtout de sa
disponibilité.
Selon Jean-Luc Michel (1999 : 11-12), le directeur de recherche :
- « n’est pas l’auteur de la recherche. Il ne choisit pas le sujet, il ne rédige pas le mémoire, il
n’est pas évalué sur son contenu … » ;
- « Le directeur n’est pas disponible en permanence, ni par sa présence ni par son intérêt. Il
faut l’ « utiliser avec la plus grande productivité possible, préparer les entretiens avec lui, sur
centrer à chaque rencontre sur quelques questions, ne pas tout attendre de lui… » ;
- « Le directeur n’a pas pour rôle de tout vérifier. Demandez-lui de se concentrer sur
l’essentiel, sur ce qui pose réellement problème. Certes, il devrait valider toute votre
production, mais […] il ne s’agit pas de son mémoire (!), faites en sorte qu’il puisse examiner
sereinement les questions délicates et épargnez-lui les relectures multiples de pages […] ».

3
CHAPITRE II : ÉLABORER LA PROBLÉMATIQUE ET LE PLAN
1. Élaboration de la problématique
Qu’est-ce que la problématique d’un mémoire ? Et comment se construit-elle ?
Trois mouvements de pensée s’articulent pour la cerner et la développer.
- l’objet de la recherche, c’est un problème identifié ;
- la formulation du problème réside dans la traduction adéquate de la préoccupation
majeure qui exige une recherche ;
- c’est le problème de recherche qui est problématisé.
=►Formuler un problème, c’est exprimer en des termes sans équivoque, dans un énoncé
affirmatif, (et non interrogatif), la préoccupation qui exige qu’une recherche soit menée (afin
que la lumière dissipe les ténèbres de l’inconnaissance).
=►Il y a problème dès lors qu’on éprouve le besoin d’expliquer, de comprendre une
situation.
Quelques exemples de problèmes ressentis comme nécessité de combler un écart
conscient entre ce qu’on sait et ce qu’on devrait savoir.
-le problème peut partir du constat d’une situation de nouveauté, d’innovation, de
changement. Il peut s’agir par exemple de modifications introduites dans le fonctionnement
habituel d’une institution.
-le problème peut concerner une lacune ou des contradictions repérées dans des travaux
antérieurs portant sur un même sujet. Il peut s’agir par exemple d’une incertitude dans les
conclusions d’une recherche à cause d’un problème d’ordre méthodologique ou d’une absence
de vérification d’une interprétation, d’un modèle théorique.
-le problème peut surgir à la lumière, au croisement de plusieurs constats, glt de deux, un
premier, général, et un second, plus spécifique (le second marque une particularité que l’on
observe dans le champ général, et qui suscite des questions). Il peut s’agir du caractère
exceptionnel d’une situation (constat particulier) par rapport à une situation générale (constat
général).
Sujet : La réussite paradoxale à l’école
Premier exemple simplifié :
Constat général : Dans un milieu pauvre, on s’attend régulièrement à un résultat
défavorable, à l’échec scolaire programmé.
Constat particulier : Mais force est de constater que certains élèves qui triment, en situation
de grande pauvreté, déjouent (comme miraculeusement) les pronostics en leur défaveur. Ils

4
s’en sortent dans les études malgré tout et obtiennent des bonnes moyennes pour passer en
classe supérieure et se font classer au tableau d’honneur.
L’objet de cette étude est cette réussite paradoxale.
Le problème réside dans le caractère surprenant du succès de ces élèves, des disqualifiés
sociaux.
NB : Il faut fournir des données (statistiques, sources documentaires, rapports des ONG, des
Sociologues.
 Objectifs : Il faut examiner de près le contexte d’accueil scolaire et tout ce qu’ils
mettent en œuvre pour réussir coûte que coûte là où bcp de leurs pairs échouent,
comme naturellement, eu égard aux conditions qui sont les leurs.
 Hypothèses :

La problématique
Elle traduit de quelle manière le problème sera abordé, sous quels angles, avec quelles
interrogations. La problématique, c’est le problème identifié, clairement énoncé, agité,
interrogé par des questions correspondant à ses différentes dimensions, à ses différents angles,
sous toutes ses coutures. La problématique est une élaboration du problème de recherche
enrichi, explicité par des questions essentielles, cruciales par rapport à lui. Celles-ci ne
doivent pas être des préoccupations à côté du sujet ou décalées, désaxées par rapport à lui.
Voilà pourquoi l’on parle de questions de recherche, liées nécessairement au problème à
élucider.
=►Des questions surgissent immédiatement à l’esprit.
D’où vient-il que des élèves en situation précaire, qui ne devaient pas en principe réussir
réussissent et parfois parviennent à un niveau de performance auquel on s’attendait pas
nécessairement ? Comment ces élèves se battent-ils avec la vie et l’école pour s’en sortir ?
Quelles stratégies particulières mettent-ils en œuvre ? Les bons résultats à l’école les
stimulent-ils au point de faire passer en arrière plan le quotidien des épreuves matérielles
avec ses incidences sur le plan psychologique et autres ? Bref, comment s’explique leur
réussite ?

5
2. L’élaboration du plan
Le plan doit faire ressortir les aspects suivants :
 La présentation de la structure d’accueil ;
 La méthodologie (outils de collecte des données, matériels et méthodes, etc.) ;
 Les résultats (analyse, interprétation, discussion).
Structure dans la forme de parties avec des chapitres successifs
Première partie : PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL
Chapitre I :
Chapitre II :
Deuxième partie : FONDEMENTS THÉORIQUES ET MÉTHODOLOGIQUES
Chapitre III : FONDEMENTS THÉORIQUES (CADRE THÉORIQUE)
 Justification et intérêt du sujet
 Approche conceptuelle
 Revue critique de la littérature
 Problématique
 Objectifs de recherche
o Objectif général
Etudier la question de la réussite scolaire dans des situations de grande pauvreté matérielle,
donc la réussite paradoxale d’élèves qui ne devaient pas en principe réussir.
o Objectifs spécifiques
-Vérifier la réussite de ces élèves en examinant les notes et les classements dans des livrets ou
les bulletins scolaires ;
-Décrire leurs conditions matérielles de vie et d’étude ;
-Identifier les éléments de motivation et de stimulation à la base de leur réussite ;
-Analyser les moyens (stratégies) qu’ils utilisent ou mettent en œuvre pour contourner ou
affronter les situations difficiles et réussir ;
-Etudier l’effet de leur performance et du sens qu’ils donnent à l’école sur les enseignements
et conséquemment sur leurs résultats scolaires.
 Hypothèses de recherche
o Hypothèse principale
o Hypothèses subsidiaires

6
Chapitre IV : CADRE MÉTHODOLOGIQUE
 Outils de collecte des données ou matériels et méthode
 Echantillonnage (si possible)
 Technique de dépouillement
 Difficultés rencontrées
Troisième partie : ANALYSE ET INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS
Chapitre V : ANALYSE DES DONNÉES
Chapitre VI : DISCUSSION DES RÉSULTATS

Structure dans la forme de chapitres successifs


Chapitre I :
Chapitre II :
Chapitre III : CADRE THÉORIQUE
 Justification et intérêt du sujet
 Approche conceptuelle
 Revue critique de la littérature
 Problématique
 Objectifs de recherche
o Objectif général
o Objectifs spécifiques
 Hypothèses de recherche
o Hypothèse principale
o Hypothèses subsidiaires
Chapitre IV : CADRE MÉTHODOLOGIQUE
 Outils de collecte des données ou matériels et méthode
 Echantillonnage (si possible)
 Technique de dépouillement
 Difficultés rencontrées
Chapitre V : ANALYSE DES DONNÉES
Chapitre VI : DISCUSSION DES RÉSULTATS

7
CHAPITRE III : LA DOCUMENTATION OU LA RECHERCHE DOCUMENTAIRE
La recherche documentaire est l’ensemble des étapes permettant de chercher, identifier et
trouver des documents relatifs à un sujet par l’élaboration d’une stratégie de recherche.
Contexte de surabondance d’informations (infobésité) et de diversité de ses supports =►
Mise en application d’une méthodologie efficace dans les processus de recherche
documentaire et de validation de l’information.
Plusieurs méthodes de la recherche documentaire alliant =► richesse documentaire et
rigueur scientifique.
I. Les buts de la recherche
1. Quelle est la nature du travail à produire ?
=► exposé, mémoire, article, rapport de stage, thèse, etc.
2. Quel est le niveau attendu de l’information ?
=► information de base : un ou deux ouvrages et une encyclopédie suffisent.
=► information plus pointue ou plus développée : se diriger vers des articles de
périodiques, conférences, rapports, thèses, normes, etc.
3. Quelle est la nature de l’information recherchée ?
=► développements sur un sujet, données statistiques, schémas techniques, etc.
4. Quel est le degré d’actualité de l’information recherchée ?
=► des documents d’archives aux derniers résultats connus de la recherche.
II. Les étapes de la recherche documentaire
1. Préparer sa recherche
Principe : aller du général au particulier
Il s’agit de questionner le sujet dans toutes ses dimensions, de le formuler en une
phrase courte, de sélectionner les concepts importants et de chercher des
synonymes.
=►Cette étape permet de poser la problématique, de cerner les besoins
documentaires, et de sélectionner les concepts / mots clés nécessaires à
l’interrogation des sources documentaires.
1.1. Définir le sujet
Quels types de documents consultés ?
=► dictionnaires et encyclopédies (support papier ou en ligne), des manuels ou des
articles de synthèse.
1.2. Cerner le sujet
La méthode QQQOCP :
8
C’est un moyen mnémotechnique permettant de retenir un ensemble de questions simples qui
vont être utilisées pour cerner, préciser et approfondir un sujet :
Qui ? = Quels sont les acteurs, les personnes impliquées ?
Quoi ? = Quels sont les aspects qui m’intéressent ?
Quand ? = Quelle est la période concernée ?
Où ? = Le sujet est-il circonscrit à une zone géographique précise ?
Comment ? = Quelles approches ou points de vue faut-il considérer ? (historique,
sociologique, économique, politique, etc.)
Pourquoi ? = Quelle est l’importance du sujet dans le contexte actuel ?
1.3. Formuler le sujet

Une phrase courte =► sous forme de question si possible, et à l’aide de termes


significatifs. Cet énoncé de recherche doit être le plus précis possible.
Des concepts clés =► chaque terme de l’énoncé est important et va correspondre à des
concepts / mots clés qui vont servir à élaborer les équations de recherche.
Une sélection de termes =► rechercher un ou +rs synonymes ou termes associés (ainsi que
leur traduction en langue anglaise)
1.4. Restreindre ou élargir le sujet

Deux types de difficultés peuvent se présenter :


Difficulté n°1 : le sujet est trop général, vaste.
Risques majeurs :
- Surabondance de la documentation
- Traiter le sujet de manière superficielle en voulant être exhaustif

Que faire ? =► restreindre le sujet en se concentrant sur un aspect de la question, (en


éliminant une zone géo. ou une période donnée. Ce choix ne sera pas sanctionné s’il est
argumenté).
Difficulté 2 : le sujet est trop précis, trop pointu.
Risques majeurs :
- Très ardu à traiter
- Difficulté à repérer la documentation
- Nécessité d’interroger de nombreuses sources

Que faire ? =► Mettre le sujet en perspective

9
Replacer le sujet dans un contexte plus large permet d’aborder des aspects de la question
auxquels on n’aurait pas pensé dans un premier temps et ainsi d’élargir sa portée.
2. Sélectionner les sources d’informations

Après avoir analysé et délimité le sujet, il faut choisir les meilleures sources d’information
pour effectuer la recherche documentaire. Cette étape comporte deux aspects :
2.1. Le type de documents
que l’on recherche : monographies, articles de revue, thèses, etc.
Le type de documents dépend du niveau et de la nature de l’information recherchée :
=► Les dictionnaires et encyclopédies, utiles pour comprendre le sujet et le préciser, surtout
lorsqu’il s’agit de concepts nouveaux.
=► Les livres ou monographies, utiles pour approfondir la recherche. Cette catégorie
renferme :
- les manuels, qui font le point sur une question ;
- les mementos, qui permettent de se faire une idée rapide sur un sujet ;
- les précis qui approfondissent un aspect de la question ;
- les actes de colloques, qui sont les CR d’un congrès ;
- les périodiques généralistes ou spécialisés : ils permettent de se tenir informé des
derniers résultats de la recherche ou de l’actualité d’une question de société ;
- thèses, mémoires, rapports de recherche (la littérature grise) : d’un haut niveau
scientifique, ils sont appropriés pour traiter un sujet pointu ;
- documents spécifiques (cartes, brevets, images, données stat., etc.) : leur usage
dépend du domaine disciplinaire ou de l’approche choisie pour traiter un sujet ;
- la documentation officielle : c’est l’ensemble des documents officiels édités par
l’Etat (lois, décrets, règlements, marchés publics, associations, etc.).
2.2. Le type de ressources
2.3.à interroger : catalogues de bibliothèque, bases de données, moteur de recherche Web,
portails spécialisés, etc.
Le type de ressources dépend de la nature du sujet et du type de document recherché :
=► les catalogues de bibliothèques : pluridisciplinaires, ils sont incontournables pour
trouver la documentation papier :
- le catalogue de la bibliothèque universitaire d’Abidjan ;
- le catalogue collectif des universités (SUDOC : http://www.sudoc.abes.fr) ;
- le catalogue mondial (Worldcat://www.worldcat.org/) ;

10
- le catalogue de la bibliothèque nationale de France (http://catalogue.bnf.fr).
=► les ressources du Web : innombrables, qualité variable, l’information y est volatile.
Des moteurs de recherche spécialisés
- Google Scholar (http://scholar.google.fr) ;
- Google Books (http://books.google.fr) ;
- Economics Search Engine (http://ese.rfe.org/) ;
- Scirus (http://www.scirus.com/) ;
- Isidore (http://www.rechercheisidore.fr/) ;
- Theses.fr (http://www.theses.fr/) ;
- Profusion Chimie (http://www.profusion-chimie.1s.fr) ;
Un répertoire de sites
Open Directory Project (http://www.dmoz.org/World/Fran%C3%A7ais/)
Des portails scientifiques ou thématiques
- WorldWideScience (http://worldwidescience.org) ;
- Université en ligne (http://uel.unisciel.fr) ;
- Sciences.gouv.fr (http://www.science.gouv.fr/) ;
- Legifrance (http://www.legifrance.gouv.fr/) ;
- Centre international de recherche scientifique (http://www.cirs.fr)
3. Evaluer la qualité et la pertinence des sources

Un travail de recherche doit s’appuyer sur des informations fiables. Cela est d’autant
important que les recherches portent souvent sur des sites web. Toute information dont on
ignore la provenance devrait a priori être écartée.
Les principaux critères de fiabilité des sources :
- L’auteur, l’éditeur de la ressource ;
- La date de publication du document ;
- Le domaine de la ressource (adresse URL) ;
- L’objectif du site ;
- La notoriété du site, l’indice de popularité du site ;
- Le contenu de l’information (structuration, argumentation, sources, etc.)

Par ailleurs, une exploration rapide peut suffire pour évaluer la pertinence d’un contenu.
Analyser les éléments suivants :
- Titre du document : pour un livre, il faut regarder celui figurant sur la page de titre ;

11
- Résumé (abstract) : on le trouve dans la plupart des notices bibliographiques tirées
des bases de données, au début ou à la fin des articles de périodiques et souvent au dos
des livres (quatrième de couverture) ;
- Table des matières : elle permet de mieux apprécier le contenu (plan logique de
l’argumentation) et de bien repérer les chapitres qui peuvent être pertinents.
- Tableaux, graphiques, etc. : ils peuvent aider à la compréhension du sujet et être
utiles pour le travail.
- Nature du document : détermine s’il s’agit d’un document pédagogique, de
recherche ou de vulgarisation ;
- Introduction et conclusion : leur consultation permet de cerner la question de départ
et les conclusions que l’auteur en tire.

12
Chapitre IV : L’INTRODUCTION, LA CONCLUSION ET LA BIBLIOGRAPHIE
1. La rédaction de l’introduction

L'introduction est essentielle car elle représente le premier contact avec le lecteur et/ou
correcteur. Elle doit donc l’accrocher et susciter son intérêt.
L’introduction se rédige en un seul bloc (pas de sous-chapitre) et se structure en entonnoir.
Elle doit comporter les éléments suivants :
- généralités en rapport avec le sujet ;
- le problème ou les constats ;
- l’énoncé du sujet ;
- les questions pour résoudre le problème ;
- objectifs ;
- hypothèses ;
- l’annonce du plan.

2. La rédaction de la conclusion
Elle comporte les éléments ci-dessous :
- le bilan (problème initial, question posée, méthode pour répondre à la question,
résultats obtenus) ;
- l’appréciation (les objectifs ont-ils été atteints ? L’hypothèse a-t-elle été confirmée ou
infirmée ?) ;
- suggestions ;
- perspectives.

3. La bibliographie
RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE (nouvelle norme AFNOR)

Classer les références des documents par ordre alphabétique.

 Livre : NOM Prénoms de l’auteur (année de publication du livre), Titre du livre en


italique, Lieu d'édition, Éditeur, nombre de pages.

Exemple : OLIVIER DE SARDAN Jean Pierre (1995), Anthropologie et développement :


essai en socio-anthropologie du changement social, Paris, APAD-Karthala, 221 Pages.

MINTZBERG Henry (1989), Le management : voyage au centre des organisations, Paris,


Éditions d’Organisation, 703 pages.

 Chapitre d'un livre : NOM et Prénoms de l’auteur (année de publication du livre). «


Titre du chapitre » in Titre du livre, Lieu d'édition, Éditeur, pp. 0-1.
Exemple :
MONTOUSSE Marc et RENOUARD Gilles (1997), « la Sociologie de l’habitus de
BOURDIEU » in 100 fiches pour comprendre la Sociologie, Paris, Bréal, pp.62-63.

 Livre à deux auteurs : s’il y a deux auteurs, nous employons la conjonction

13
« et ».
Nom et Prénoms du premier auteur et Nom et Prénoms du deuxième auteur (année de
publication du livre), Titre du livre en italique, Lieu d'édition, Éditeur, nombre de
pages.

Exemple : MARTORY Bernard et CROZET Daniel (2008), Gestion des ressources


humaines : pilotage social et performances, 7ème édition, Paris, Dunod, 317 pages.

 Livre à plusieurs auteurs : s’il y a plusieurs auteurs, il faut écrire le Nom et


Prénoms du premier auteur et utiliser et al. (année de publication du livre), Titre du
livre en italique, Lieu d'édition, Éditeur, nombre de pages.
NB : al. signifie collaborateurs.

Exemple : PAQUET Gilles et al. (2006), Pour une décentralisation démocratique, Québec,
Les Presses de l’Université de Laval, 215 pages.

 Article scientifique : Nom et Prénoms de l’auteur (année de publication de l’article).


« Titre de l’article » in nom de la revue dans laquelle l’article a été tiré en italique,
volume si possible, numéro x, pp. y-z.

Exemple : KOUAKOU Bah Isaac et KOUASSI Konan Séraphin (Septembre 2015),


« Contribution des potières de Kangrassou-Alluibo au développement du département de
Dimbokro (Côte d’Ivoire) », in Journal Africain de Communication Scientifique et
Technologique, numéro 33, pp. 4379-4391.

NB : On peut aussi classer les ouvrages par rubrique ou par spécialité tout
en respectant l’ordre alphabétique des noms des auteurs.

Exemple 1 :

Ouvrages généraux
-
-
-
Ouvrages spécifiques
-
-
-
Mémoires et rapports
-
-
-

14
Exemple 2 :

Mécanique
-
-
-
Agro-alimentaire
-
-
-
Economie
-
-
-
 WEBOGRAPHIE
 Notice d'un site internet : il faut indiquer dans l’ordre les informations suivantes :
- Le nom de l’auteur (s’il y a lieu) ;
- Le titre de la page d’accueil;
- La date, jour, mois, année et heure où le site a été consulté (le tout
entre parenthèse) ;
- Mettre en ligne entre crochets [en ligne] ;
- L’adresse URL (Uniform Ressource Locator).

Exemple :
Agriculture en Côte d’Ivoire, (page consultée le 09 Mars 2012 à 21 H 35 mn),
[En ligne], URL : http://www.agriculture.gouv.ci.

 LES ANNEXES

On insère dans une annexe, de l'information qui aide à comprendre la recherche : des
croquis, tableaux, schémas, statistiques, figures ou questionnaires.
En effet, l’annexe est très utile pour le chercheur car il indique et donne des éléments
d’explication pour la compréhension des résultats de la recherche. Les annexes sont placées
par ordre de mention dans le texte. On les place après la dernière page de texte et avant la
référence bibliographique.

15
 TABLES DES MATIÈRES
La table des matières commence sur une nouvelle page et est placée à la fin du rapport
de stage ou du mémoire de fin de cycle. Elle est plus étoffée car en plus des grandes
articulations figurant dans le sommaire, la table des matières les autres aspects du
développement. Afin d’éviter toute ambigüité, elle doit être faite de manière automatique.

Nous ne saurions terminer ces indications méthodologiques sans mentionner certains


éléments non moins importants dans la structuration d’un mémoire.

BON À SAVOIR

 police : times new roman;


 taille de la police : 12
 interligne : 1,5
 pagination : normal 3 et dans le coin à droite ;
 marges normales : Haut : 2,5 ; Gauche : 2,5 ; Bas: 2,5 ; droite : 2,5

LA SOUTENANCE

Tout l’effort consenti pour la rédaction d’un rapport de stage ou d’un mémoire de fin
de cycle doit aboutir à une bonne soutenance démontrant la maitrise du sujet par son
rédacteur. Pour mieux présenter les résultats d’une étude, il faut donc en maitriser tous les
contours.

Le candidat doit gérer son temps efficacement. Il doit établir un véritable plan de
révision de son travail : il doit être courageux et travailleur, il doit lire et relire suffisamment
son travail pour enlever les coquilles. L’idéal serait de le faire lire par d’autres personnes qui
pourront l’aider dans différents aspects. Il peut solliciter si nécessaire d’autres personnes pour
une présentation en PowerPoint de son travail.
La soutenance est l’épreuve finale. Il s’agit de présenter le travail devant un jury
composé de trois à six membres au moins selon les cas et se soumettre à leurs critiques,
questions et recommandations. L’étudiant/candidat doit préparer un résumé de son travail
pour son exposé oral d’environ quinze à vingt minutes.
Il peut aussi monter un power point pour sa présentation. Celui-ci doit être précis et
traduire de manière lisible et compréhensible l’essentiel de ses résultats. La conception du
power point ne doit pas être trop fantaisiste.
Dans ce résumé, il expose la problématique, la méthodologie, le déroulement du
travail, le traitement des données, les résultats et la discussion. Il expose également ses
recommandations ainsi que les difficultés rencontrées.
Lors de la soutenance, il doit être sous une bonne apparence et s’exprimer clairement
et distinctement avec moins de faute. La prestance orale est très importante lors d’une
soutenance. Aussi doit-il faire l’effort pour répondre aux questions qui lui seront posées par
les membres du jury.
Il doit savoir que le jury n’est pas là pour le condamner mais il cherche à apprécier son
travail au travers de l’écrit et de l’oral.

16
Quelque soit l’issu de la délibération du jury, il doit à la fin saluer l’ensemble du jury pour
avoir évalué son travail.

17

Vous aimerez peut-être aussi