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Mr MesbahAbdelmadjid

Email : mesmad@hotmail.com
Tél : 077167586

PETIT GUIDE A L'USAGE DU REDACTEUR


D'UN MEMOIRE OU D’UNE RECHERCHE & RAPPORT DE STAGE

Mr Abdelmadjid MESBAH
Maitre assistant
Préliminaire..............................................................................................
I - LE SUJET............................................................................................
A - La détermination du sujet.....................................................
a - La recherche personnelle d'un sujet..........................
b - La proposition d'un sujet par le professeur...............
c . Le cas du rapport de stage.........................................
B - Le choix du sujet...................................................................
II - LA COLLECTE ET LE TRAITEMENT DES INFORMATIONS.
A - La collecte des informations bibliographiques....................
B - La sélection des informations utiles.....................................
III - L' ÉLABORATION DU PLAN......................................................
A - A propos des rumeurs...........................................................
B - La relation encadreur- étudiant.............................................
a - la recherche du plan...................................................
b - Le nombre de parties.................................................
c . Des entretiens fréquents.............................................
IV - LA REDACTION ET LA MISE EN FORME...............................
A - La rédaction...........................................................................
a - des remerciements......................................................
b - l'introduction..............................................................
c - "je", "nous", "on" ?.....................................................
d - le corps........................................................................
e - la conclusion...............................................................
f - les notes de bas de page ou de fin de chapitre...........
g . le glossaire des sigles ou termes spécifiques utilisés
h - les annexes..................................................................
i - la confidentialité de l'information fournie.................
B - La bibliographie.....................................................................
C - La dactylographie..................................................................
D - La remise du mémoire..........................................................
V - LA SOUTENANCE..........................................................................
A - Se présenter...........................................................................
B - Présenter son travail..............................................................
C - Répondre aux questions........................................................
V I - CONCLUSION...............................................................................
ANNEXE 1 : forme du mémoire ou du rapport de stage
ANNEXE II : Parties de l’ouvrage
ANNEXE III : Quelques règles typographiques succinctes
ANNEXE IV : Questionnaire diagnostic
ANNEXE V : Déroulement de la soutenance
ANNEXE VI : Directives mémoire
ANNEXE VII : Fiche d’encadrement
Préliminaire
Il appartient à chaque encadreur de mémoire de fixer la méthode qu'il juge la plus adaptée à sa
matière et à ses étudiants.
Ce petit guide simplement proposé aux étudiants, n'est qu'une succession de
recettes. Les conseils qui vont suivre sont en général transmis d'une manière orale et
dispersée. Ils n'ont rien de secret, et la présente rédaction, sans prétention, n'a rien d'une
recette miracle. D'ailleurs, les recettes ne font pas les plats et la même recette peut donner des
résultats très différents. Cela dépend des ingrédients et surtout du cuisinier.
Le mémoire est un travail individuel qui apparaîtra dans le choix du sujet et dans le style de
rédaction.
Cela n'empêche pas d'écouter les conseils de ceux qui vous ont précédé, qui ont été confrontés
à ce travail universitaire.
Le risque de ce petit guide est qu'il pourrait conduire à une standardisation, à ce que l'on
pourrait appeler une normalisation, de la forme de cet exercice. Ce n'est en aucun cas
l'objectif recherché. C'est simplement une aide pour ceux qui la désirent : chercher à
transmettre un savoir n'implique pas que l'on y adhère systématiquement, sinon il n'y aurait
pas de progrès. Ce petit guide ne veut contraindre en aucune façon la liberté de penser,
d'écrire, l'originalité dans la présentation de ses idées.
Seront traités successivement, le choix du sujet (I), la constitution de la
documentation (II), l'élaboration du plan (III), la rédaction proprement dite (IV), et la
soutenance (V).

I - LE SUJET
A - La détermination du sujet
Trois possibilités s'offrent à vous :
-la recherche personnelle d'un sujet,
-la proposition d'un sujet par l'enseignant,
-le cas du rapport de stage.
a - La recherche personnelle d'un sujet
C'est le résultat de votre formation universitaire, de votre curiosité, de votre personnalité.
Dites-vous que vous serez d'autant plus stimulé que vous serez passionné par le sujet.
N'hésitez pas dès qu'une idée apparaît à vous entretenir avec l'enseignant susceptible d'être
Intéressé. Le choix du professeur est guidé par les matières qu'il enseigne et ses autres centres
d'intérêts. Cet entretien crée une motivation psychologique supplémentaire, mais ne soyez pas
déçu si l'enseignant estime que le sujet que vous évoquez est trop ténu ou trop vaste pour vous
permettre de rédiger un texte sans trop de difficultés.
b - La proposition d'un sujet par l'enseignant
Prenez rendez-vous avec un enseignant qui vous proposera un sujet ou une liste de thèmes.
Décidez-vous assez rapidement car vos camarades peuvent aussi réduire vos possibilités de
choix.
c . Le cas du rapport de stage
Le stage dans l'entreprise est l'occasion de contribuer et d'apprendre.
Ici, la difficulté est d'un ordre différent. Il ne faut pas confondre rapport de stage et mémoire
en rapport avec le stage que vous venez de faire.
En effet, dans le cas d'un stage, deux cas de figure :
-soit le travail académique est un rapport de stage qui consiste à décrire une ou plusieurs
tâches effectuées au cours du stage, et bien évidemment, toutes les tâches exécutées dans
votre expérience pré-professionnelle ne méritent probablement pas de figurer dans votre
rapport de stage.
-en premier cycle d'études, le rapport consistera à décrire une ou des tâches que vous avez
réalisées en tant qu'opérateur sous la surveillance de votre maître de stage,
-en deuxième ou troisième cycle, vous bénéficiez d'une plus grande autonomie dans
l'entreprise et il sera fortement apprécié que vous sachiez la manifester. Les tâches confiées
seront plus complexes et demandent une recherche et une réflexion pour l'élaboration des
solutions à proposer à votre maître de stage dans l'entreprise.
La structure du rapport reste toutefois la même.
-soit le travail académique demandé consiste à traiter une question de synthèse en rapport
avec le stage effectué. Il s'agit ici d'un mémoire. La difficulté consiste alors à trouver l'objet
de cette question. Cela nécessite un recul par rapport aux activités réalisées et vous devez
réfléchir à cet objet pendant votre stage. Le sujet doit répondre à une véritable question. Pour
vous aider, il faut vous souvenir de vos enseignements et essayer de retrouver et de
développer une idée, ou de tester de manière empirique une théorie. Une manière de trouver le
sujet consiste évidemment à suivre les suggestions de l'enseignant, à écouter votre encadreur
évoquer des difficultés plus générales, des problèmes liés à l'activité du service, de
l'entreprise, du secteur d'activité, etc. Ici, vous pouvez vous trouver devant un problème trop
vaste ou trop réduit. Trop vaste, vous risquez de vous perdre en voulant tout envisager et il
faut être capable de trier ; trop réduit, vous risquez de tourner en rond et d'être "sec".
B - Le choix du sujet
La rédaction du mémoire est, probablement, la première occasion de choisir qui vous est
Laissée dans votre vie universitaire. On est loin des figures imposées des devoirs
académiques, des compositions d'examen en temps limité. D'abord, la principale différence
est que le mémoire est un texte plus long que celui d'une épreuve d'examen et l'on se demande
comment les prédécesseurs ont fait pour écrire "tout ça". Ensuite, la date de remise du
document est lointaine. Il est fréquent que l'on remette facilement au lendemain et que,
brutalement, l'échéance paraisse très proche. Enfin, ce n'est plus dans un seul document de
cours que l'on va trouver la réponse. Il faut chercher.
N'oubliez pas encore que votre mémoire peut vous servir pour accéder au marché du travail. Il
peut très bien intéresser l'entreprise dans laquelle vous avez fait votre stage, ou bien toute
autre, lors d'une recherche d'emploi. En le mentionnant dans votre CV, vous apportez la
preuve que vous avez été capable de faire autre chose que des compositions d'examen (cf.
supra). On peut très bien alors vous le demander lors d'un entretien d'embauche pour avoir un
aperçu de vos capacités de rédaction, de la synthèse dont vous êtes capable. Vous aurez, dans
votre vie professionnelle, des rapports à rédiger. Le mémoire préfigure le premier de ceux-ci.

II - LA COLLECTE ET LE TRAITEMENT DES INFORMATIONS


A - La collecte des informations bibliographiques
C'est une tâche bien difficile et la rigueur est nécessaire.
Les explorations documentaires fluctuent suivant le terrain d'investigation.
Certains enseignants demandent des efforts importants dans ce domaine afin de déterminer
vos potentialités en matière de recherche.
Où se trouve la limite dans les recherches bibliographiques ? Y a-t-il un contingent à atteindre
ou bien faut-il dévorer tout ce qui se rapproche plus ou moins du sujet ?
A chacun son choix, mais il est préférable d'aller du général au particulier, par étapes, avec
par exemple :
-le plus général : ouvrages, traités, manuels, certains périodiques.
-le plus spécialisé : les revues qui concernent votre sujet. Certaines revues offrent
Périodiquement d'importantes bibliographies sur un sujet particulier, ou, annuellement, font la
recension de tous les articles parus précédemment.
-les banques de données : vous pouvez les consulter à la Bibliothèque
N'oubliez pas, dès le début de vos recherches, de constituer un fichier des références
Complètes trouvées. Le plus simple est de constituer un fichier dans la forme d'une
bibliographie avec la référence et la page de toutes les citations. Il n'est pas superflu de faire
aussi un fichier par thème des documents collectés. Vous gagnerez beaucoup de temps.
B - La sélection des informations utiles
La tentation est grande de rassembler un trop grand nombre d'informations espérant trouver
toute faite telle ou telle partie du mémoire, avec le risque de ne plus maîtriser cette masse
documentaire surabondante. Il ne vous est pas demandé de compiler tous les articles existants
sur le sujet, mais d'opérer des choix et de définir des domaines précis de recherche. Dans les
limites de votre sujet. Cet exercice de compréhension et de choix requiert beaucoup de temps,
aussi évitez de le pratiquer les deux derniers mois avant la remise de votre document.
III - L.ELABORATION DU PLAN
La méthode générale de constitution du plan consiste à :
-chercher, rassembler des idées concernant le sujet,
-les trier (celles qui concernent le sujet, celles qui en sont à la marge, celles qui sont hors
sujet),
-les ordonner pour démontrer une idée plus générale, une thèse.
Dans tous les cas, recherchez la synthèse.
A - A propos des rumeurs
Prenez garde aux stéréotypes et aux préjugés qui circulent envers tel ou tel enseignant, tant
pour les conseils de rédaction que pour la soutenance. Les rumeurs ont vite fait de béatifier ou
d'immoler tel ou tel sur la place publique. Il n'est pas inutile de le rappeler, car, chaque année,
dans les grandes universités, des enseignants sont évités sans pour autant que l'on ait pris la
peine de les consulter.
B - La relation encadreur - étudiant
Le travail de l’encadreur de mémoire consiste à vous diriger par la transmission de certains
conseils. N'oubliez pas que les remarques apportées par les enseignants ont pour objet de vous
aider plutôt que de vous contrarier.
a - la recherche du plan
Posez-vous des questions simples : qui, quoi, comment, pourquoi, quand, etc.
Une fois le sujet cerné, un certain nombre de points opportuns et logiques à traiter jailliront.
Un mémoire aborde un problème et tente d'apporter une solution.
La manière de poser le problème entraîne la manière de le résoudre.
L'approche du plan débute alors.
Un bon mémoire est un mémoire planifié, à tous les sens du terme.
Il n'est pas fécond de s'obstiner sur un premier plan. La solution consiste à travailler à la
lecture des documents, le "squelette" du mémoire, puis de le présenter rapidement à votre
directeur, même si certains points vous échappent.
-Il n'est pas productif de s'entêter à construire un plan "idéal" qui apparaîtrait très logique sur
le papier et qui serait une contrainte très forte dans laquelle vous vous seriez enfermé tout
seul.
-en montrant cette ébauche, votre encadreur peut vous inciter à remodeler certains points.
N'attendez pas, illégitimement, que l'enseignant prenne alors son crayon pour "pondre" votre
plan. Il suffirait alors de lui montrer "quelque chose", plus ou moins bâclé, pour sortir de
l'entretien avec un plan rédigé :
-d'abord, l'enseignant n'est pas votre collaborateur - serviteur,
-ensuite, il est plus facile par la suite de rédiger sur la structure personnelle de son plan. On
peut être bloqué dans le cheminement des idées agencé par un autre, car on n'a pas compris
tous les tenants et aboutissants.
-enfin, si le travail final est mauvais, ainsi que sa notation, on aura toujours le prétexte de dire
que la responsabilité incombe à l'enseignant qui a proposé un plan.
b - le nombre de parties
Dans le cas du mémoire, la question est fréquente : combien de parties doit-on faire ?
Il est clair qu'un plan constitué de quatre parties a peu de chance de soulever l'adhésion de
votre encadreur. Une telle construction amène à un découpage excessif et élimine toute
synthèse. Ce n'est plus un mémoire, mais un catalogue.
Deux ou trois parties, il n'y a pas d' a priori, selon le sujet un choix se dessinera, choix dont
vous devez discuter avec votre directeur. La discussion est nécessaire, ne serait-ce que pour
faire part de vos difficultés.
Dans le cas d'un rapport de stage, il est convenu aujourd'hui que la structure du rapport
contient trois parties (ou chapitres) d'importances et de volumes inégaux.
1 -une introduction situant l'entreprise d'accueil avec un (bref) historique de son (ses)
activité(s), le service dans lequel vous avez effectué le stage, l’objet de votre stage et la
démarche que vous avez adopté pour aborder votre recherche .
2 -le corps du rapport avec, d'abord, l'exposé du problème à la résolution duquel (dans le cas
de problèmes complexes, au début de résolution) vous avez participé, ensuite les méthodes et
techniques mises en .œuvre, enfin, les résultats obtenus et leur analyse. En structurant votre
travail en partie avec bien la mise en évidence de l’entreprise avec la structure de son
organisation (l'organigramme si l'entreprise vous autorise à le produire),
3 -la conclusion dans laquelle on retrouve l'objet du stage et les principaux résultats,
éventuellement ce qui reste à traiter (si le stage est trop court par rapport au travail demandé),
les effets de votre apport et les évolutions à prévoir, ce que le stage vous a apporté et, peut-
être, vos projets.
c - des entretiens fréquents
Ne pas confondre enseignant et encadreur. Un entretien se prépare par une construction
précise des questions à poser. Le défaut de conversations peut engendrer des situations
ambiguës :
-l'enseignant n'ayant pas pu contrôler l'évolution de vos travaux, vous vous risquez à quelques
déconvenues, en particulier, le refus de soutenance.
-les conversations permettent de régler quelques petits problèmes en suspens.
IV - LA REDACTION ET LA MISE EN FORME
A - La rédaction
"Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément",
BOILEAU.
N'oubliez jamais que votre mémoire ou le travail de recherche est destiné à être lu, c'est à dire
que contrairement à l'épreuve orale, le lecteur a la possibilité de revenir en arrière pour
réfléchir au plan, chercher une information qu'il pense avoir lue, vérifier un calcul qu'il juge
indispensable de devoir y trouver, même s'ils ne sont pas à la bonne place. Que si l'on peut
bénéficier d'un instant d'inattention de l'auditeur, il est plus difficile, s'il est attentif, de
tromper un lecteur.
a - des remerciements
Leur lecture est déjà révélatrice : ce qui est excessif est insignifiant, manque de sincérité ou
relève de la naïveté.
Dans le cas du rapport de stage, il n'est pas ridicule de remercier ceux qui vous ont accueilli,
aidé, transmis un savoir, conféré une expérience.
b - l'introduction
L'introduction est rédigée généralement lorsque le corps du mémoire est achevé. Bien trop
souvent, le mémoire ne correspond pas à ce qui est annoncé en introduction. A cela deux
raisons :
-l'absence de documents ne permet pas de traiter une question annoncée, pour que la réponse
figure dans le mémoire.
-le plan peut connaître des bouleversements dans l'ordre des sujets traités.
Il est fréquent que l'on fasse une analogie, déjà probablement entendue, pour décrire la
structure d'une introduction : celle-ci correspond à la forme d'un entonnoir. Vous devez
amener le lecteur à comprendre ce que vous allez raconter, ce que vous allez démontrer. Cela
conduit à restreindre le champ de la question, et à délimiter de façon précise ce que l'on va
traiter.
Une introduction "classique" comprend en général huit points, dont l'importance relative de
chacun est à apprécier en fonction de ce que l'on va développer par la suite :
1° -ce qu'il est convenu d'appeler une entame, une accroche de l'attention. Cela pourra être
une citation bien choisie, un fait d'actualité, etc.
2° - le rappel du sujet. Déjà, qu'il n'y ait pas de contradiction avec le titre.
3° -quelques grandes questions posées par le sujet. Ce sont les principales de celles auxquelles
vous allez chercher à répondre.
4° - la définition des termes ambigus du sujet.
5° - l'intérêt du sujet. Il doit bien y en avoir un puisque vous l'avez choisi ou accepté.
6° -la délimitation du sujet : ce que vous ne traiterez pas. Ce que l'on ne pourra pas vous
reprocher de ne pas avoir traité. Laissez-vous, tout de même, un champ d'investigation !
7° -l'exposé de la problématique du sujet. C'est le nœud du problème. Il est difficile de trouver
une définition claire et opérationnelle de ce terme pourtant couramment employé. Disons que
la problématique relève de la manière de poser le problème et que celle-ci détermine
amplement l'exposé de la solution.
8° - l'annonce du plan.
A la fin de la lecture de votre introduction, le lecteur doit avoir compris avec précision la
question que vous avez l'intention d'aborder, le champ de vos investigations, ce que vous ne
traiterez pas et le déroulement de l'exposé.
c - "je", "nous", "on" ?
A quelle personne écrit-on un mémoire ?
La première personne est prétentieuse et dangereuse : vous risquez, par ignorance, de vous
attribuer une idée, une démarche que d'autres ont eue avant vous. Mais vous pouvez utiliser la
première personne dans le cas d'une idée originale qui vous est personnelle, dans celui d'une
prise de position, d'une thèse que vous soutenez.
Le pluriel de majesté est ridicule.
L'utilisation du neutre, "on", peut être perçu comme désignant tout et rien, et peut être lassante
pour le lecteur dans le cas d'une fréquente répétition. Il vaut bien mieux, et c'est souvent
possible, chercher le véritable sujet du verbe, le mot juste. Cela permet de préciser la pensée,
c'est difficile, mais en cherchant, l'auteur y arrive.

d - le corps
" La perfection est atteinte, non pas lorsqu'il n'y a plus rien à ajouter, mais lorsqu'il n'y a plus
rien à retirer "
A. de SAINT EXUPERY
Votre futur lecteur doit pouvoir cheminer tout au long de vos développements. Il est alors
nécessaire de s'imposer une trame afin de permettre au non initié de comprendre vos propos.
L'un de ces impératifs est de respecter une structure en parties, chapitres, sections,
paragraphes, autant de divisions qui peuvent s'accompagner de A majuscule et de
premièrement et de a minuscule.
N'oubliez pas d'annoncer dans ce qu'il est convenu d'appeler des "chapeaux" les principales
idées que vous allez développer. C'est le cas, par exemple, dans les introductions de chapitre.
Il est extrêmement important d'attacher le plus grand soin aux intitulés de toutes les
subdivisions car ce sont eux qui aident à la compréhension de votre démarche. Ces derniers
posent en effet une question ou une affirmation. Ils sont le premier éclairage qui guidera votre
lecteur et attirera ou non son attention. Méfiez-vous, que vos développements correspondent à
vos intitulés. Relisez les intitulés des chapitres successifs, ensuite ceux des sections d'un
chapitre et appréciez la cohérence des divisions de votre travail. Les intitulés ne sont pas des
phrases et ne comportent pas de point final. Il est souhaitable de s'appuyer sur les documents
que vous avez réunis dans vos recherches. Ils compléteront votre argumentation ou
permettront aux lecteurs de bénéficier de précisions complémentaires.
Vous citerez en utilisant des guillemets, ou vous paraphrasez en renvoyant à une référence
bibliographique en note.
Quand vous utilisez un sigle, traduisez-le d'abord et mettez-le entre parenthèses, il est
utilisable par la suite sans traduction.
A un paragraphe correspond à une idée nouvelle que vous allez développer dans ce
paragraphe.
e - la conclusion
La conclusion est généralement brève, ce qui ne veut pas dire inconsistante.
Dans le cas du mémoire, elle consiste a rappeler l'objet du travail, les résultats auxquels vous
parvenez et à ouvrir le débat sur une question plus large.
Dans le cas du rapport de stage, on trouve le rappel de l'objet du stage, les résultats obtenus,
éventuellement ce qui reste à traiter (si le stage était trop court par rapport aux objectifs), et
les évolutions à prévoir, ce que le stage vous a apporté et, peut-être, vos projets.
Pour la mention de l'apport personnel du stage, évitez d'écrire que l'Université n'enseigne que
la théorie et que vous avez découvert enfin ce qu'est la pratique et sa réalité. On le sait, et ce
n'est pas l'objectif ni les missions de l'université de se transformer en entreprise industrielle,
société de services ou cabinet d'activités libérales. Evitez aussi l'attitude actuelle qui consiste à
imiter l'exhibitionnisme des "stars" du sport et des médias qui nous font part de leurs états
d'âme (leur "mental") avant et après l'épreuve (leur "challenge"). Le lecteur sourirait de la
naïveté de votre découverte de la réalité du travail et de la transcription de vos impressions.
f - les notes de bas de page ou de fin de chapitre
Chaque fois que vous voulez citer un auteur et son ouvrage, faites un renvoi avec un numéro
entre parenthèses. Ce numéro se retrouvera en bas de page (plus commode à lire) ou en fin de
chapitre (plus difficile à consulter, mais qui est l'usage international). Dans cette dernière
solution, la numérotation débute à chaque chapitre. C'est à vous de choisir après le conseil de
votre encadreur. Le renvoi est ainsi organisé :
(...) nom, date de publication, in... référence de l'ouvrage, page, lieu, éditeur.
Les usages internationaux en matière de publications scientifiques consistent aujourd'hui à ne
citer, dans le texte, en manière de référence bibliographiques que le nom de l'auteur et le
millésime de la publication originale, ces deux informations entre parenthèses (l'ajout d'une
lettre après l'année est indispensable dans le cas de références à plusieurs publications du
même auteur faites la même année ; dans le cas d'un nombre de coauteurs supérieur à trois, le
seul nom du premier auteur et la mention et alii) . En bibliographie, ces références seront
regroupées en fin de texte et classées par ordre alphabétique d'auteurs et pour un auteur, par
date croissante. On retrouve l'auteur et la date de la publication, ainsi que les autres
informations structurées conventionnellement de cette partie d'une recherche (cf. Annexe III).
Que cela ne vous empêche pas de citer la page de l'information que vous utilisez. Sinon, la
supercherie n'est pas loin.
Aujourd'hui, tous les traitements de texte permettent de choisir entre la note en bas de page et
celle en fin de chapitre. Cette numérotation s'incrémente automatiquement, ce qui est
formidablement commode quand on veut ajouter une référence au dernier moment.
g . le glossaire des sigles ou termes spécifiques utilisés
L'emploi de sigles et d'acronymes est d'un usage excessivement courant a fortiori dans les
grandes entreprises et administrations. Ils sont, pour la plupart totalement incompréhensibles
en dehors de leur environnement. Il en est de même de l'usage de termes spécifiques à
certaines techniques telle l'informatique où la création de "concepts" est proportionnelle à la
croissance de la vitesse des processeurs. Il est alors indispensable, dans le cas de leur emploi
en grand nombre, d'en réaliser un glossaire. Ils seront triés par ordre alphabétique, et en regard
de chacun, leur développement ou leur signification.
h - les annexes
Dans le courant du texte, vous pouvez renvoyer à des annexes si vous jugez utile de présenter
un document plus long, explicatif de ce que vous cherchez à démontrer : cf. annexe n° X.
Les annexes doivent à l'évidence être numérotées pour que le lecteur puisse les retrouver et
paginées à la suite du texte.
i - la confidentialité de l'information fournie
Dans le cas d'utilisation de documents issus du secteur privé soumis à la concurrence,
(documents comptables, par exemple) il faut absolument rendre anonyme l'information. En
l'occurrence, vous ne pouvez divulguer, par exemple, un chiffre d'affaires, des tarifs, des noms
de clients, de fournisseurs, etc. Pour cela, il faut effacer, ce qui est facile avec les techniques
modernes, ces informations qui n'ont pas à être rendues publiques.
La chose est identique pour des résultats scientifiques : ils n'ont pas à être publiés sans
l'autorisation expresse de l'entreprise dans laquelle ils ont été constitués et recueillis.
B - La bibliographie
Elle est un élément très important du mémoire. Elle est le reflet de votre travail et vient
compléter les informations que vous avez pu donner en références.
La qualité d'une bibliographie s'apprécie non tant à sa quantité qu'à sa diversité, sa
présentation et à son utilité. Elle s'adresse autant au spécialiste qu'au non - initié. Elle
permettra de compléter la connaissance de l'un, ou au contraire, d'initier l'autre. N'oubliez pas
que pour construire votre mémoire vous avez utilisé les bibliographies des autres et pu
apprécier celles qui étaient bien faites.
Il y a aujourd'hui, deux grandes modalités d'organisation des bibliographies :
-une première, relevant des usages internationaux, dans laquelle les auteurs sont classés par
ordre alphabétique, (et, pour un auteur, par ordre chronologique des dates de parution),
-une seconde, applicable en France aux domaines juridiques, qui consiste dans la hiérarchie
suivante de classement des documents suivant leur nature :
-d'abord, les ouvrages généraux et les ouvrages spécialisés. Consultez votre encadreur pour
savoir si vous devez conserver cette subdivision.
-en deuxième lieu, les thèses et les mémoires utilisés,
-en troisième lieu, les documents et rapports officiels utilisés, par exemple, ceux du
gouvernement, de l'Assemblée Nationale, etc.
-en quatrième lieu, les revues qu'il faut séparer des périodiques plus spécialisés en rapport
avec votre thème, par exemple, la revue d'une grande entreprise, d'une profession, d'un
groupement quelconque,
-en cinquième lieu, les articles de presse, quotidien et hebdomadaires,
-enfin, dans le cadre d'un mémoire juridique, les décisions de jurisprudence.
C - La dactylographie.
Si vous le faites vous-même, des ordinateurs sont disponibles sur lesquels vous pouvez
trouver des traitements de texte. Même débutant en dactylographie, on y arrive, et on peut
alors faire la présentation que l'on veut.
Les caractéristiques de présentation sont les suivantes ( sauf si il y a d’autres
recommandations) :
-marge de droite et gauche : 3 cm
-haut et bas de page : 2,5 cm
-police de caractère : 12 points
-l'interligne est simple (ou 12 points, ce qui revient au même)
-ne multipliez pas les polices de caractères, c'est lassant
-les expressions latines sont en italique
-uniquement en recto
-la pagination commence à la première page, après la couverture, même si elle n'est imprimée
qu'à partir de l'introduction, les annexes numérotées sont paginées à la suite sans
discontinuité. Les traitements de texte le permettent. La pagination est indiquée d'une manière
visible.
-les chapitres commencent toujours au sommet d'une page
-les graphes, figures, tableaux ont un titre et une origine. Ils peuvent être numérotés et cette
numérotation sera utilisée dans le texte pour attirer l'attention du lecteur (fig. n°xx). La source
de vos informations est mentionnée (en général, au dessous) de telle sorte que l'on soit
capable de la retrouver.
Source : auteur ou institution (CENEAP ), nom de l'ouvrage, date de publication, page.
Il est fortement recommandé d'utiliser les dictionnaires orthographiques, des traitements de
texte et les autres, et par la suite, de faire relire, plutôt deux fois qu'une, son texte. Le papier
ne s'use pas quand on le lit.
Les informations à trouver sur la page de couverture et la première page sont reproduites ci
après (cf. annexe I). Les informations des pages deux (avertissement), trois (sommaire),
quatre
(introduction) sont en annexe II.
D - La remise du mémoire
Elle doit être faite dans les temps exigés par le service de la scolarité.(bureau des mémoires)
En un nombre d'exemplaires suffisant.
Un pour chaque membre du jury, un pour la bibliothèque, un pour vous. Ceci pour l'usage
universitaire.
S'il est le résultat d'un stage en entreprise, il est élémentaire de l'offrir et le porter à celui ou
ceux qui vous ont accueilli et guidé pendant votre séjour (même si vous estimez qu'ils ne le
liront pas).
V - LA SOUTENANCE

Elle consiste à se présenter, présenter son travail, répondre aux questions des membres du
jury.
A - Se présenter
On n'est pas obligé d'arriver en débraillé, ni de mettre son costume de mariage et la politesse
veut que l'on attende d'être invité à s'asseoir.
B - Présenter son travail
Le candidat arrive avec son document, ce qui lui évite d'avoir les mains dans les poches.
De la même façon qu'à l'écrit, on retrouve une brève introduction avec l'exposé du sujet,
l'intérêt du sujet, et l'annonce du plan de l'exposé et ensuite :
-la méthodologie,
-les résultats.
Ceci se prépare : entraînez-vous devant un jury de condisciples (vos petits camarades). Vous
aurez la surprise de découvrir qu'ils peuvent être féroces, qu'ils ne vous "rateront" pas, et ce,
probablement d'autant plus qu'ils attachent une grande importance à l'épreuve (à moins que
cela ne relève de la pathologie).
Vous vous souviendrez alors de sourires peu amènes lors de certains de vos exposés en cours
d'année.
Vous pouvez également demander à votre encadreur de vous préparer à cet exercice .
Il est inutile de parler avec le débit d'une mitrailleuse, ou à la vitesse d'un cyclone. Les
membres du jury prennent en général des notes et/ou essaient de retrouver dans le texte (et
non de le lire, comme vous le raconterez) ce que vous êtes en train de dire. Ils en ont lu
plusieurs et peuvent s'y perdre. Que pensiez-vous des enseignants qui parlaient trop vite à
votre goût ?
Les apocopes du style "la compta. ana." ou bien "le droit constit" sont proscrites.
De l'attitude : il est inutile de chercher à s'arracher les phalanges pendant l'exposé ou la
réponse aux questions. Ce n'est pas un interrogatoire, mais un examen : les membres du jury
ont bien souvent de la bienveillance pour la timidité et assez peu pour l'arrogance.
Il est dangereux d'être péremptoire en matière scientifique, car on n'est jamais certain d'avoir
envisagé la totalité de la question et tout le monde n'est peut-être pas de votre avis. Les
sciences humaines et sociales ne sont pas les mathématiques ou la physique, et mêmes et
surtout dans ces disciplines, les progrès montrent souvent des remises en cause cuisantes.
De la même manière, il est prétentieux de s'attribuer trop rapidement une idée que l'on peut
croire, peut-être un peu hâtivement, novatrice. Ce n'est pas parce que vous avez compris
quelque chose qui vous paraît nouveau et astucieux, que d'autres ne le savent déjà. N'oubliez
pas que, même sans ordinateurs, ceux de l'Antiquité dont on a retenu le nom, avaient déjà
imaginé et démontré beaucoup de ce que l'on sait aujourd'hui.
Dans le cas ou vous auriez découvert entre la remise du mémoire et sa soutenance des
coquilles grossières, annoncez-les avec modestie au tout début de votre exposé (cela évite au
membre du jury qui s'en est aperçu de se réjouir pendant votre exposé en pensant à la manière
dont il va vous désappointer en commençant le sien), ce qui aura pour effet de désamorcer les
reproches.
Même les plus grands enseignants (ceux dont les noms sont très connus par leurs écrits, dont
on révère l'érudition et la science), présentent leurs exposés avec des notes sous les yeux (un
"antisèche") et ils ne donnent pas une seconde l'impression qu'ils s'en servent. Cela peut tout
simplement rassurer, même si ce n'est pas utilisé. Ces notes sont écrites au recto seulement et
paginées (cela évite de s'y perdre) et surtout ne sont pas lues.
Aujourd'hui, dans une société et une culture d'images, on utilise les transparents et les
rétroprojecteurs. De l'usage des transparents : les transparents doivent être dactylographiés,
clairs, lisibles, sans surcharge, représentant un schéma, un plan d'exposé, etc.
De l'usage des rétroprojecteurs : vérifier avant l'exposé le fonctionnement de l'engin (i.e.
chercher l'interrupteur), le disposer à la bonne distance pour que l'image soit suffisante,
repérer le sens de l'image (à l'envers, c'est illisible), ne pas lire le transparent (le jury a passé le
stade de la petite école) mais le commenter, ne pas se mettre entre le jury et l'image (ça
produit des ombres chinoises et le jury ne peut rien lire). A vous de savoir quand l'usage en
est achevé (laissez au moins le temps de la lecture) et l'éteindre (en général, c'est bruyant, on
ne vous entend plus).
C - Répondre aux questions
Les membres du jury vont vous poser des questions pour vous amener à expliquer vos choix,
à justifier telle ou telle des explications que vous fournissez, fréquemment à revenir sur le
texte lui-même :
"page x, vous avez écrit que...".
Ne vous échappez pas en disant que c'est la pensée d'un autre. Si vous avez jugé bon de le
noter, c'est que l'on peut supposer que vous y avez trouvé un intérêt pour votre raisonnement.
Il peut arriver qu'un membre du jury, a fortiori si sa lecture a été rapide, ( pour vous, elle le
sera toujours trop, comparée à votre temps de rédaction), va utiliser ce que vous avez dit dans
votre présentation pour vous interroger, pour vous faire dire avec plus de précision ce que
vous cherchez à montrer. C'est une raison supplémentaire pour bien préparer son exposé et
chercher à être clair.
Ne mentez pas en faisant semblant de connaître une information, une théorie, etc. Il vaut
mieux dire simplement que l'on ne sait pas, que d'encourir le risque de questions plus précises.
Dites-vous encore qu'un jury n'est pas là pour vous assassiner. Il est là pour estimer si vous
franchissez le niveau minimum de connaissances requises et de travail personnel pour
l'obtention du diplôme. Rappelez-vous que "s'ils" sont là, c'est "qu'ils" ont déjà fait leurs
preuves et que vous devez faire les vôtres.
Ne renversez pas les rôles : ce sont les membres du jury qui posent les questions. Il n'est plus
temps de questionner comme pendant ou à la fin d'un cours.
Ne demandez pas votre note, le jury en délibère après votre départ.
V I - CONCLUSION
Le plus beau compliment que l'on puisse vous faire : " Mademoiselle, Monsieur, vous avez
expliqué simplement quelque chose de bien compliqué ". Vous n'avez alors aucune inquiétude
à avoir quant à la note qui vous sera attribuée.
S'il y a bien quelque chose qui mérite le respect, c'est le travail des autres.

ANNEXE 1 : Forme du mémoire ou du rapport de stage

Page de couverture

Ecole des Hautes Etudes Commerciales eHEC Koléa

TITRE DU MEMOIRE DU TRAVAIL DE RECHERCHE


OU DU RAPPORT DE STAGE
Présenté pour l'obtention Préparé sous la direction de
du " intitulé du diplôme" Prénom NOM, Titre
Option XXXXXX Session
Présenté et soutenu par
Prénom Nom
1-
2-
3-

ANNEXE II : Parties de l'ouvrage


On trouve successivement et en belle page (i.e. en page impaire ou page de droite)
-le faux titre, simple rappel du titre et éventuellement du sous-titre ;
-le titre. Au verso de la page de titre, l'avertissement au lecteur ;
AVERTISSEMENT AU LECTEUR
L'Ecole n'entend ni approuver ni désapprouver les opinions émises dans ce document. Elles
doivent être considérées comme propres à leur auteur.
-la dédicace, s'il y en a une, s'imprime souvent en haut et à droite ;
-les remerciements, éventuellement ;
-le sommaire ;
-le corps du texte qui débute par une introduction ;
-la conclusion ;
-les notes lorsqu'elles sont groupées ;
-le glossaire des sigles et termes utilisés ;
-les annexes ;
-la bibliographie ;
-l'index ;
-la table des matières.
Toutes les pages de l'ouvrage sont comptées dès le début du volume, mais ne sont numérotées
qu'à partir du verso de la première page du texte. La numérotation n'apparaît pas sur les belles
pages des intitulés.
ANNEXE III :Quelques règles typographiques succinctes 1.
Bibliographie
Répertoire d'ouvrages ou de publications sur un sujet déterminé. La bibliographie peut être
sommaire ou exhaustive, signalétique ou analytique, thématique, critique... Elle peut s'intituler
Bibliographie, Orientation bibliographique, Indications bibliographique, références
bibliographiques...
Dans un même ouvrage, il importe de respecter l'unité de présentation des œuvres
mentionnées dans le texte, dans les notes et dans le répertoire bibliographique.
Il faut noter que les usages internationaux en matière de référence tels que décrits dans ce qui
précède, ne s'appliquent pas à toutes les disciplines, par exemple, le Droit.
La présentation de l'imprimerie nationale française pour les travaux courants est la suivante :
1 - Extraites du Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie nationale, 3°
édition, Imprimerie nationale, Paris, 1993.

-pour un ouvrage
DOMENACH (Jean-Luc) et RICHER (Philippe), La Chine, 1949-1985, Paris, Imprimerie
nationale,
coll. " Notre siècle ", 1987, 504 p.
-pour une contribution à un ouvrage collectif
ROTH (François), " Les Luxembourgeois en Lorraine annexée, 1871-1918 ", dans
POIDEVIN (R.) et
TRAUCH (G.), Les relations franco-luxembourgeoises au début du XX° siècle, METZ,
Centre de recherches
Relations internationales, 1978, t. II, p. 175-183.
-pour un article dans un périodiqueWALTER (Rodolphe), " Le parc de Monsieur Zola ", L..il,
n° 272, mars 1978, p. 18-25.
-pour une contribution ou un articleDECLERQ (Gilles). " PERRAULT ", dans Dictionnaire
des littératures de langue française.
Paris, Bordas, 1984, t. III, p. 1736-1738.
WALTER (Henriette), "Toponymie, histoire et linguistique : l'invasion franque en Gaule",
dans les Actes du XIII° colloque international de linguistique fonctionnelle, Corfou, 1986.
Paris, SILF, 1987.
BJÖRKUND (U.), " Ethnicité et Etat-providence ", Revue internationale des Sciences
Sociales, 1987, 39, n° 111, p. 21-33.
La différence fondamentale des usages internationaux avec les exemples présentés ci-dessus
consiste essentiellement dans le placement de la date de publication, immédiatement après
le(s) nom(s) de l'auteur.
Capitale (emploi de)
La capitale n'est pas seulement le signe distinctif du nom propre. On l'emploie aussi :
-au début d'une phrase, après un point final, après les points d'interrogation, d'exclamation ou
de suspension, mais seulement lorsqu'ils terminent effectivement la phrase ;
-au départ d'un alinéa, commençant directement par le texte :
Nous étudierons successivement :
L'illusion de la sécurité collective ;
La diplomatie des coups de force.
-commençant par un numéro ou une lettre de classification :
Le Code pénal français distingue trois catégories d'infractions :
1. Les crimes ;
2. Les délits ;
3. Les contraventions.
-en revanche, la minuscule est de règle après un tiret :
La Grande-Bretagne comprend :
-le Maroc ;
-l'Espagne ;
-le Pays de Galles.
-la minuscule s'impose également après 1°, 2°, 3°, etc., à l'intérieur d'un paragraphe de lignes
pleines :
" La communauté se dissout : 1° par la mort naturelle ; 2° par la mort civile ; 3° par le
divorce, etc. (C. civ., art. 1441.)
Remarques sur l'emploi de la capitale :
-code postal : en capitales non accentuées et sans aucune ponctuation.
-Wilaya: 16 Alger,27 Mostaganem etc….
-Enseignement : employé au sens de " corps enseignant ", le mot Faculté et Université
S’écrivent avec une majuscule initiale, sinon l'université I.
-Etat ou état : ce mot se compose avec une capitale initiale quand il désigne un pays, une
nation, son gouvernement, son administration. Ex : l'Etat-providence, une affaire d'Etat. Dans
ses autres sens, ce mot s'écrit en lettres minuscules : l'état civil, l'état-major.
-Evénements historiques : la Libération, la Révolution (le 05 juillet ), , la
révolution d'Octobre, les Trois Glorieuses,.
-Dinars symbole DA
-Franc Suisse Ecriture : 100 F et 655,80 F
Dans les tableaux, statistiques : millier de DA par kDA, million par MFDA milliard en toutes
lettres.
-Géographie (noms propres de) : dix règles différentes. Ici, un exemple de chacune.
1° l'Europe, 2° le cap Vert mais le Massif central, 3° les îles du Cap-Vert, 4° l'Asie centrale,
5° l'Asie
Mineure, 6° les Pays-Bas, 7° New York mais la foule new-yorkaise, 8° La Rochelle, 9° la
Réunion, 10° la Côte d'Azur.
Cent : cent prend la marque du pluriel dans ses multiples entiers et devant les substantifs
millier, million, milliard :quatre cents, six cents millions.
Il reste invariable lorsqu'il est suivi d'un nombre : quatre cent un
ou de l'adjectif numéral mille : trois cent mille personnes.
Encore invariable dans l'emploi d'adjectif ordinal avec le sens de " centième " : l'an mil neuf
cent(ième). La marque du pluriel dans l'emploi de substantif : mettre en conserve deux ou
trois cents
Chaque élément est représenté par son symbole et ne doit jamais être suivi du point abréviatif.
Les expressions pour "cent ", pour " mille " s'écrivent %, . (ou p. 100 et p. 1000 uniquement
en chimie).Citations
Constituent des citations les passages empruntés à d'autres ouvrages et les paroles et pensées
attribuées à des personnages.
Aucune règle stricte n'assigne un procédé typographique particulier aux différentes formes de
citations.
Toutefois, les citations ordinaires se composent entre guillemets dans le corps et le caractère
du texte.
Les guillemets ayant pour fonction d'authentifier la citation, on veillera à ne les fermer
qu'après la ponctuation, si elle en est indissociable. Il s'ensuit que le point final peut donc être
à l'intérieur ou à l'extérieur des guillemets.
Duhamel écrit du livre qu'il est " l'ami de la solitude ". (à l'extérieur).
Le poète Térence affirmait : " Je suis homme et rien de ce qui est humain ne m'est étranger."
(à l'intérieur).
Dans le cas où une citation comporte une autre citation (citation de deuxième rang) et que la
première citation est elle-même placée entre guillemets, chaque ligne de la seconde débutera
par un guillemet ouvrant.
Si elles se terminent ensemble, on ne composera qu'un guillemet fermant.
L'abréviation etc. interrompant une citation mais n'en faisant pas partie se place après le
guillemet fermant.
On abrège une citation par des points de suspension avant le guillemet fermant.
Si au cours d'une citation, un ou plusieurs mots ne sont pas reproduits, on les remplace par des
points de suspension entre crochets [...].
Coupure des mots ou césure
Elle doit être évitée autant que possible.
Pour les mots simples, elle se fera par syllabe : ac-tion, jus-tice.
Pour les mots composés, la division doit tenir compte de l'étymologie : trans-action, in-justice,
caou-tchouc.
Les mots composés doivent être coupés au trait d'union : tire-[bouchon

Eviter les coupures sur plus de trois lignes consécutives et le dernier mot d'une page impaire.
Les initiales de prénoms et les particules ne sont pas séparées du nom de famille, pas plus que
les titres de civilité (M. et Mme ) du nom qui les suit.
On ne sépare pas un appel de note du mot auquel il se rapporte.
Dates
On n'abrège pas un millésime : la guerre de 1914-1918 (et non : de 1914-18)
On n'abrège qu'exceptionnellement le nom des mois.
Degrés
Les notations de degrés s'expriment en chiffres arabes :
-un angle de 65° ;
-un point situé par 40° 17' 3'' de latitude N ;
-une température de 37 °C, (°K, °F, °R) ; - un vin de 12°,5.
Deuxième ou second
-deuxième, quand l'énumération peut aller au-delà de deux ;
-second lorsqu'elle s'arrête à deux. Avec optimisme, la seconde guerre mondiale.
Echelle cartographique
Une carte au 1/ 200 000 (et non au 1/ 200 000°)
Italique
Le caractère italique est utilisé pour attirer l'attention du lecteur.
La préface, l'avis de l'éditeur et plus généralement ce qui n'est pas de la main de l'auteur
seront préférablement composés en italique, de même que les dédicaces, les citations ou mots
en langue étrangère
(les locutions latines : a fortiori, ex post, grosso modo, idem, in fine, infra, op. cit., sic, vice
versa mais,duplicata, erratum, exeat, intérim, maximum, post-scriptum, référendum, requiem,
solo, veto, visa).
Marques de fabrique, modèles, types (noms de)
Ce nom, qui reste invariable, sera composé avec une capitale initiale : des fermetures Eclair,
trois Renault
25, une Espace, des Mirage III E, six Vaurien.
Mille
Adjectif numéral est toujours invariable : plus de dix mille hommes.
Mille peut s'écrire mil s'il est suivi, mais non précédé, d'autres nombres, i.e. dans les
millésimes de 1001 à
1999. Archaïque.
Mille, nom commun, prend le pluriel : des milles (marins).
Monsieur, madame, mademoiselle
Termes de civilité qui suivent des règles particulières :
-s'abrègent, au singulier comme au pluriel, devant le nom, le prénom ou le titre des personnes
dont on parle ou que l'on désigne ;
M. (et non Mr), MM. (pour messieurs), Mme(plutôt que Mme), Mlle (plutôt que Mlle), Mgr
(plutôt que Mgr) :
MM. les conseillers sont en conférence avec M. le préfet. Mme Durand et Mlles Dupont et
Dubois
-s'écrivent au long avec une initiale minuscule chaque fois qu'ils sont employés seuls, sans
être accompagnés d'un nom propre, d'un titre ou d'une fonction ;
-s'écrivent au long avec une initiale capitale lorsqu'ils constituent un titre honorifique consacré
par l'Histoire, Madame Mère, la Grande Mademoiselle, ou lorsqu'ils constituent le premier
mot d'un titre d'ouvrage : en 1857 paraissait Madame Bovary.
Dans les disciplines juridiques, il est coutume de citer un auteur, de son vivant, par M. Xxxxx
(sans l'initiale

du prénom), et après sa mort, par l'initiale de son prénom et son nom G. Mxxxx (sans titre de
civilité).
Nombres
Problème délicat de l'emploi des lettres et des chiffres dans la composition des nombres.
Les nombres en chiffres exprimant une quantité (ils peuvent exprimer aussi une date, un
numéro d'ordre),
s'écrivent par tranches de trois chiffres tant pour la partie entière que pour la partie décimale,
à partir de la virgule :74 856,150 31
Un numéro de téléphone se compose de groupes de chiffres séparés par un blanc, sans point ni
tiret : (0550173108)
Organismes d'Etat
- organismes multiples : la cour d'appel de Annaba, la direction des services agricoles , lecgaf
de daira .
-organismes uniques : l'Assemblée nationale, la Chambre des députés, le Conseil d'Etat, le
Conseil des ministres, , , la Sécurité sociale, le Sénat, le Trésor, .
-organismes internationaux : l'Assemblée générale des Nations unies, le Bureau international
du travail (BIT), la Commission européenne, le Conseil de l'Europe, la Ligue arabe, les
Nations unies, l'Organisation des Nations unies (ONU), l'Organisation du traité de l'Atlantique
nord (OTAN), le Parlement européen.
Pages
Belle page : page impaire (ou recto du feuillet). Les pages impaires sont toujours à droite.
Fausse page : page paire (ou verso du feuillet).
Pages de garde : deux pages blanches constituant un feuillet que l'on trouve au début et à la
fin d'un volume.
Une page de fin de chapitre, de partie ou d'ouvrage devrait comporter au moins six lignes.
Toutes les pages de l'ouvrage sont comptées dès le début du volume (y compris donc les
annexes) mais ne sont numérotées qu'à partir du verso de la première page du texte. La
numérotation n'apparaît pas sur les belles pages des intitulés.
Particule patronymique
-maintien ou suppression : Honoré de Balzac, Mme de Maintenon, un ouvrage sur Richelieu,
un discours de de Gaulle (classement alphabétique à B, M, G) ;
-rencontre de la particule et de l'article : Jean de La Bruyère, la mort de Du Guesclin
(classement alphabétique à LA, à Du)
-écriture : Charles DE GAULLE, KARAYAN (H. von).
Ponctuation
On ne doit jamais faire suivre "etc." de points de suspension.
Espacement des signes de ponctuation. Une règle simplificatrice consiste :
-à coller au mot précédent le signe unique de ponctuation et à le faire suivre d'un blanc : cas
de la virgule, du point ;
-à faire précéder et suivre le signe double de ponctuation d'un blanc : cas du point-virgule, du
point d'exclamation, du point d'interrogation, de deux-points, des guillemets ouvrants et
fermants.
Le tiret, bien que ne comportant qu'un signe, est précédé et suivi d'un blanc.
-les parenthèses et les crochets ne comportent intérieurement aucun blanc.
Premier, première
Composé habituellement en toutes lettres l'adjectif numéral ordinal premier, première lorsqu'il
accompagne dans un titre les termes : acte, article, chant, chapitre, livre, partie, scène, section,
titre, tome, volume (ces deux derniers étant exceptionnels (!) ou à proscrire dans un mémoire).

Prénoms
Les prénoms français ou francisés se lient par des traits d'union : Louis-Charles-Alfred de
Musset. Ce n'est pas le cas des prénoms étrangers : John Fitzgerald Kennedy.
Même règle pour les initiales : L.-C.-A. de Musset, J. F. Kennedy.
Présentation du texte
Une " ligne creuse " est une ligne qui n'occupe pas toute la justification.
Lors de la mise en page, on s'interdira de placer une ligne creuse en haut de page, de laisser en
bas de page la première ligne d'un alinéa, de terminer une page sur un deux-points ou une
coupure de mot.A proscrire un titre en bas de page s'il n'est suivi d'au moins trois lignes de
texte. De même, la dernière page d'un chapitre, d'un livre, etc., devra comporter au minimum
six lignes de texte.
Sigles
La seule unification possible et applicable à tous les cas est l'emploi de lettres capitales sans
points :
AGENOR, CNES, CNRS, RSTA, SNTA.
Mais ce serait une erreur de supprimer systématiquement les points, ex : L.G.D.J.
Les sigles de sociétés, associations, compagnies seront composés en grandes capitales sans
points. Les sigles longs mais prononçables s'écriront de préférence en minuscule avec capitale
initiale : SPA, Sonatrach, Sogedia.
Idem pour les sociétés étrangères.
Symboles
Deux règles absolues : les écritures de ces abréviations ne prennent pas la marque du pluriel et
s'écrivent sans point final.

ANNEXE IV : LE DIAGNOSTIC D’ENTREPRISE


Ce document peut être utile des lors qu’il constitue une référence pout réaliser un diagnostic rapide et simple
d’une entreprise. l’étudiant peut s’en inspirer durant son stage et l’integrer comme réferent de son travail.

RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX
Nom de l’entreprise : ___________________________________________________________
Personne contact : ___________________________________________________________
Titre / fonction : ___________________________________________________________
Adresse : ___________________________________________________________
Ville, province : ___________________________________________________________
Code postal : _______________________________
Téléphone : (______)________________________
Cellulaire : (______)________________________
Télécopieur : (______)________________________
Site Internet : ___________________________________________________________
Courriel : _________________________________ @ _____________________________
Secteur d’activités : ___________________________________________________________
Activités de l'entreprise : ________________________________________________________
Principaux produits / services :
__________________________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________

Forme juridique :
Entreprise individuelle (EURL)
Coopérative
Société à responsabilité limitée (SARL)
Organisme sans but lucratif (OSBL)
Société par actions (SPA)
Date de constitution : ______________________________________________
Date de début des opérations : ______________________________________________
Date de fin de l’exercice financier : ______________________________________________

FONCTION I : MANAGEMENT
1. Quand avez-vous fait une évaluation des points forts et des points faibles de votre entreprise ainsi que de
l’environnement (opportunités / menaces) dans lequel évolue votre entreprise ?
Moins de 1 an De 1 à 3 ans Plus de 3 ans Jamais
2. Pensez-vous être bien informé du fonctionnement général de votre entreprise ?
3. Pouvez-vous décrire votre marché cible ?
4. Avez-vous une mission précise ?
5. Avez-vous un plan d’affaires écrit ? Le consultez-vous et le révisez-vous régulièrement ?
6. Pouvez-vous nommer des ressources pouvant vous aider dans la gestion de votre entreprise ?
Jamais  À l’occasion  Régulièrement
7. Assurez-vous le suivi de vos ventes ?
8. Procédez-vous à l’analyse de vos états financiers ?
9. Consultez-vous des experts externes ?
10. Participez-vous à des activités de réseautage ?
11. Effectuez-vous une planification stratégique1 ?
12. L'organisation de l'entreprise a-t-elle été récemment perturbée par un événement exceptionnel (par exemple :
maladie, décès d'un proche, divorce, conflit avec un associé, etc.) ?
13. Quel style de gestion préconisez-vous dans la prise de décisions ? Le processus décisionnel est-il centralisé
ou participatif ?

FONCTION II : MARKETING
14. Quel est le principal marché pour vos produits ou services (par exemple : Alger , Oran ..) ?
15. Quels sont les marchés secondaires ?
16. Exportez-vous vos produits ou services ?
16a) Si oui, quel pourcentage de votre chiffre d’affaires provient de vos activités d’exportation ? _______%
16b) Si non, prévoyez-vous exporter vos produits ou services au cours des 12 prochains mois ?
17. Connaissez-vous la demande globale pour vos produits ou services sur le territoire que vous desservez ?
18. Savez-vous dans quelle mesure la demande globale a changé au cours des cinq dernières années ?
19. Connaissez-vous le profil de vos clients ?
20. Savez-vous qui sont vos concurrents ?
21. Vos prix de vente sont-ils plus élevés ou plus bas que ceux de vos concurrents ?
22. Selon vous, la concurrence représente-t-elle une menace pour votre entreprise? (Si non, passez directement à
la question 23)
22a) Quelles menaces, parmi les suivantes, peuvent s’appliquer à votre entreprise ?
Vos concurrents causent une pression à la baisse sur les prix du marché
Produits nouveaux développés par vos concurrents
Produits de meilleure qualité développés par vos concurrents
Vos concurrents ont un meilleur réseau de distribution
Vos concurrents disposent d une meilleure force de vente
Vos concurrents disposent de meilleures publicités et promotions
Autres :
22b) De quels endroits (pays, province, ville ou quartier) provient en général cette concurrence ?
23. Quels sont les principaux avantages de votre entreprise par rapport à la concurrence ?
Prix
Caractère novateur des produits
Réseau de distribution
Délai de livraison
Marketing de niche
Flexibilité : rapidité d adaptation au marché
Force de vente
Outils de promotion
Technologie rare
Ressources humaines
Qualité
Ne sait pas
Autres : ______________________________
24. Comment vos délais de production se comparent-ils à la concurrence ?
25. Comment se compare la qualité de vos produits par rapport à ceux de vos concurrents ?
26. Quel mode de distribution utilisez-vous ?
Vente directe aux clients Réseau de distribution Autre : ___________
27. De quelle façon établissez-vous le prix de vos produits ou services ?
Par rapport à vos coûts
Par rapport aux prix de vos concurrents
Par rapport aux fluctuations de la demande
Par rapport à vos objectifs de revenus
Autres : ____________________________
28. Avez-vous de la difficulté à calculer le prix de vente de vos produits ou services ?
28a) Quel est votre objectif de marge bénéficiaire2 ? ________%
28b) Pensez-vous respecter cette marge cible (pensez aux remises que vous consentez à vos clients, aux soldes,
aux imprévus, etc.) ?
29. Étudiez-vous et révisez-vous votre budget de promotion et de publicité sur une base régulière ?
30. Faites-vous une analyse de l’impact et de la rentabilité de vos activités de promotion ?
31. Savez-vous pourquoi vos clients achètent vos produits ou services ?
32. Avez-vous un moyen de contrôler si vos produits ou services répondent aux attentes de vos clients ?
2 La marge bénéficiaire est la marge en % à ajouter au prix de revient des produits ou services pour établir votre prix de vente.

33. Offrez-vous un service après-vente ?


34. Avez-vous déjà eu des difficultés avec des clients pour des ventes ou prestations mal exécutées ?
Si oui, à combien de reprises ? _______________ fois.

FONCTION III : GESTION DES RESSOURCES HUMAINES


35. Qui est responsable de la gestion des ressources humaines dans votre entreprise ?
36. Quel a été le nombre d’employés maximum au cours des 12 derniers mois ?
37. Quel est le nombre de personnes travaillant actuellement dans l'entreprise :
_______ entrepreneurs ou associés actifs
_______ bénévoles
_______ personnels salariés
_______ conseillers externes (comptable, courtier d'assurance, etc.)
_______ Total
38. Tous vos employés ont-ils un contrat de travail ?
39. Vos employés sont-ils syndiqués ?
40. Pensez-vous que les fonctions de chacun sont clairement définies (ex. description de poste) ?
41. Avez-vous un moyen de contrôler l'activité de chacun ? Si oui, lequel ?
42. Le taux d’absentéisme dans votre entreprise est-il comparable à celui de votre industrie ?
43. Le taux de roulement du personnel est-il comparable à celui de votre industrie ?
44. Au cours de la dernière année, avez-vous vécu des problèmes d’embauche ? (Si non, passez directement à la
question suivante)
44a) Est-ce un problème que vous vivez par période ou durant toute l’année ? (précisez)
44b) Quelles seraient les causes de ces problèmes de recrutement ?
Pénurie de main-d’oeuvre spécialisée
Salaires offerts trop bas
Conditions de travail difficiles
Peu ou pas de possibilités d avancement
Difficulté d accès par le transport en commun
Méthodes de recrutement inadaptées
Autres :
45. Quelles sont les méthodes de recrutement que vous utilisez ?
Journaux et revues
À l interne
Agences de placement
Internet
Foire d emplois
Autres :
46. Vos compétences (formation et/ou expérience) vous permettent-elles de maîtriser toutes les activités de votre
entreprise ? Si non, souhaitez-vous suivre une formation en :
Marketing et ventes
Techniques de production
Calcul des prix de revient
Comptabilité et finances
Informatique
Autres : ________________________
47. Est-ce que votre entreprise offre de la formation aux employés ?
(Si non, passez directement à la question 47b)
47a) Quels types de formation offrez-vous à vos employés ?
Participation à des séminaires, congrès,colloques
Formation ou coaching par un spécialiste
externe (consultant)
Formation à distance grâce à Internet
Cours de formation donnés par un employé interne
Réunions d entraide et de résolution de problèmes
Formations dans les institutions scolaires
Formation en parrainage (un employé enseigne à un autre)
Autres :
_______________________________
47b) Seriez-vous intéressé à offrir plus de formation à votre équipe de gestion ou à vos employés?
(Si non, passez directement à la question 47d)
47c) Quel type de formation seriez-vous intéressé à offrir?
47d) Parmi les éléments de la liste suivante, donnez les raisons pour lesquelles vous n’êtes pas disposé à offrir
davantage de formations?
Manque de temps
Manque de ressources humaines
Manque d expertise
Refus des employés spécialisés de former de nouvelles ressources
Pas besoin de formation
Autres :
____________________________________

FONCTION IV : GESTION DES OPÉRATIONS


IV.1 — APPROVISIONNEMENT
48. Quel est le montant de vos achats de biens et de services destinés à la revente / à la mise en production,au
cours de ces trois derniers mois ? _____________ $
49. Est-ce un niveau normal (vous êtes peut-être en basse / haute saison)
50. Quel type d’arrangement avez-vous établi avec vos fournisseurs ?
Escompte de paiement au comptant
Délais de paiement de vos fournisseurs (spécifiez)
51. D’autres sources d’approvisionnement ont-elles été étudiées ?
52. Quel montant devez-vous aujourd'hui à vos fournisseurs ? _______________$
52a) Dépassez-vous les délais de paiement exigés par les fournisseurs ?
52b) Existe-t-il des litiges avec des fournisseurs ?
53. Quel est le montant actuel de vos stocks ? _______________$
Selon vous, c'est : Trop Beaucoup Normal Faible
54. Au rythme actuel du chiffre d'affaires, votre stock permet de fournir__________ jours de vente.
Tout ce qui est en stock est-il parfaitement vendable ?
55. La variété de votre stock est : Adéquate Inadéquate
56. Disposez-vous de moyens de contrôle des intrants (matériaux, équipements, employés) pour prévenir :
a) L’accumulation ou la rupture des stocks ?
b) Les stocks endommagés, périmés ou le gaspillage ?
c) Le vol ?
57. Votre système d’inventaire est-il informatisé ?

IV.2 — PRODUCTION
58. Y a-t-il des périodes durant lesquelles votre capacité de production n’est pas suffisante pour répondre à la
demande ? (Si non, passez directement à la question suivante)
58a) Quelles sont les causes de ce manque de capacité de production?
Problèmes de recrutement et de formation de la main-d’oeuvre
Contraintes physiques à l agrandissement et au fonctionnement
Machinerie inadéquate
Processus de production inadaptés
Gestion des stocks inadéquate
Périodes cycliques de la demande trop prononcées
Problèmes au niveau de l approvisionnement
Autres :
______________________________________
______________________________________
59. Respectez-vous vos délais de production ?
60. Vos coûts de production sont-ils comparables à ceux de l’industrie ?
61. Disposez-vous de moyens de contrôle des extrants (produits finis) pour prévenir :
a) L’accumulation ou la rupture des stocks ?
b) Les stocks endommagés, périmés ou le gaspillage ?
c) Le vol ?
62. L’aménagement de vos locaux réduit-il au minimum :
a) L’encombrement ?
b) Les mouvements des stocks, des personnes et des marchandises ?
c) Les dommages aux marchandises et aux stocks ?
63. Disposez-vous de méthodes de contrôle et de gestion de la qualité ?

IV.3 — RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT


64. Savez-vous si le développement technologique dans votre entreprise est comparable à celui de vos
concurrents ?
65. Avez-vous effectué des activités de R&D dans les trois dernières années ?
(Si non, passez directement à la question 65b)
65a) Quel pourcentage approximatif de votre chiffre d’affaires est consacré à la recherche et
développement ? ________ % (Passez à la question suivante)
65b) Parmi les éléments de la liste suivante, quelles sont les raisons pour lesquelles vous ne faites pas de R&D?
Manque de temps
Manque de ressources financières
Manque d expertise
Activité non essentielle à l entreprise
Autres :
_______________________________

66. Bénéficiez-vous d’une protection intellectuelle sur vos produits (ex. brevet, marque de commerce, etc.) ?

FONCTION V : FINANCE ET COMPTABILITÉ


V.1 — ENCAISSEMENT
67. Quel était le chiffre d'affaires prévu aux prévisions financières pour les trois derniers mois et quel fut le
chiffre d'affaires réellement réalisé ?
Mois Chiffre d’affaires prévu Chiffre d’affaires réalisé ecart

68. Que représentait la portion des ventes provenant de vos trois plus importants clients ?_________% Avez-
vous un contrat régulier de vente avec eux ?
69. Êtes-vous en retard pour envoyer vos factures à vos clients ?
70. À ce jour, quel est le montant des comptes à recevoir? ____________$
71. Vos ventes sont normalement payées :
Comptant 30 jours 60 jours 90 jours
Le plus ancien compte client impayé est d un montant de ___________ $ et date de ________ jours.
Avez des doutes sur son paiement ?
Avez-vous entrepris des procédures de récupération?
72. Possédez-vous une politique de crédit pour vos clients ?
73. Pensez-vous que le chiffre d'affaires pour les 12 prochains mois sera conforme à vos prévisions ?
Vous prévoyez un écart de + ___________ % ou de - ___________ %

74. Au cours de la dernière année, vos ventes ont-elles augmenté, diminué, ou sont-elles demeurées stables?
75. Au cours de la dernière année, vos profits ont-ils augmenté, diminué, ou sont-ils demeurés stables?
76. Au cours des trois dernières années, en moyenne vos profits ont-ils augmenté, diminué ou sont-ils
demeurés stables?
77. Au cours de la prochaine année, quelles sont les perspectives de vente ?
Prévoyez-vous…
Une croissance du chiffre d affaires (ventes)
Une diminution du chiffre d affaires (ventes)
Le statut quo

V.2 — FRAIS GÉNÉRAUX


78. Quels sont vos principaux postes de frais généraux :
Salaires et traitements
Loyers et charges des locaux
Publicité et promotion
Frais de voyages et de représentation
Autres :
79. Le montant des frais généraux est-il calculé dans les prix de revient ?
80. Êtes-vous en litige avec le gouvernement ?
Impôts : Montant en retard ____________________ $ depuis le ___________________
TPS/TVQ : Montant en retard ____________________ $ depuis le ___________________
Obligations sociales : Montant en retard __________________ $ depuis le _______________
81. Quel est le montant des frais généraux impayés à ce jour ? ____________________ $
82. Êtes-vous en litige avec des fournisseurs impayés ?

V.3 — LIQUIDITÉ
83. Quelle(s) institutions(s) financière(s) utilisez-vous pour vos transactions quotidiennes ?
Les relations avec votre banquier sont-elles : Bonnes Moyennes Mauvaises
84. Votre banquier vous a-t-il donné par contrat une marge de crédit à court terme ?
Si oui, d’une limite de _______________ $.
85. Votre banquier vous a-t-il donné une ligne informelle de découvert de compte ?
Si oui, d’une limite de _______________ $.
86. Faites-vous un suivi régulier de votre compte en banque ?
87. L’endettement de votre entreprise se trouve-t-il dans les limites de votre autorisation de crédit ?
88. Négociez-vous périodiquement vos arrangements bancaires (conditions, taux, caution, nantissement) ?
89. Avez-vous fait des avances d'argent de votre compte privé à votre entreprise ?
Si oui, d’un montant de ________________ $. Cette situation était-elle exceptionnelle ?
90. Ces trois derniers mois, avez-vous pu prélever un montant normal pour vos besoins personnels ?
Si non, avez-vous une assistance financière de votre entourage ?

V.4 — PROJET D’INVESTISSEMENT


91. Quels sont vos projets d’investissement à court terme ?
Acquisition et modernisation des équipements
Agrandissement des locaux ou déménagement
Embauche de personnel
Développer de nouveaux marchés (ex.
Exportation)
Acquérir ou faire construire votre local de
production
Démarrer un nouveau projet d entreprise
Informatisation, achat de logiciels
Fusion, acquisition d entreprises
Projets de recherche et développement
Acquisition ou transfert de technologies
Autres (précisez)
_____________________________________
92. À combien estimez-vous le coût de vos projets ? ___________ $
93. Les questions réglementaires (permis de construire, autorisations d'exploiter, etc.) liées au projet
d'investissement sont-elles réglées ?
94. Cherchez-vous à vous procurer du financement présentement ?
Si oui, quel est le montant du financement recherché ? ___________ $
95. Votre programme d'investissement prévu est-il complètement réalisé ?
Si le programme n'a pu être réalisé de façon complète,
a) Pourquoi ? _________________________________________
b) Quand en est prévue la fin ? _______________________________
96. Vos investissements ont-ils dépassé le budget prévu ?
Si oui, de quel ordre ? _________________ $
À quel niveau (ex. matériel, stock, aménagement des locaux) ? ______________________________
97. Après l'investissement, vous restait-il des liquidités suffisantes pour alimenter le fonds de roulement de
l'entreprise ?
Beaucoup Assez Faible Très insuffisant

V.5 — AUTRES QUESTIONS


98. Avez-vous un système comptable ?
Si oui, votre système comptable est-il informatisé ?
99. Établissez-vous des prévisions de trésorerie à court et moyen terme ?
100. Faites-vous appel à de l’aide externe (comptables, fiscalistes, etc.) ?
ANNEXE V : Comment se déroule la soutenance

Soutenance rapport de stage


Les exigences de la soutenance sont similaires à celles de toute présentation orale mais
comportent également quelques particularités. Les objectifs pédagogiques d’une soutenance
de stage :
Au cours de sa soutenance l’étudiant doit démontrer qu’il :
1- a intégré, compris et qu’il sait utiliser tous les principes fondamentaux dispensés durant sa
formation
2- est à l’aise à l’oral, qu’il a de bonnes aptitudes à communiquer en public
3- a un esprit de synthèse
4- est capable de maitriser un sujet et de le développer
5- sait utiliser et appliquer intelligemment des outils et méthodes de bases pour parfaire sa
présentation
Les objectifs professionnels d’une soutenance de stage :
Au cours de sa soutenance de stage l’étudiant doit démontrer qu’il :
1- est conscient qu’un stage est une véritable opportunité d’apprentissage professionnel
2- a découvert avec intérêt un nouveau domaine d’activité, un métier, qui lui ont apportés de
nouvelles compétences
3- a préparé sa carrière et répondu à ses objectifs quant à son futur professionnel
4- a choisit ce stage de manière cohérente par rapport à ses ambitions professionnelles (bâtir
un plan de formation)
Les critères d’évaluation utilisés pour une soutenance de stage :
On y retrouve les 4 critères de base d’une présentation orale :
1- le fond
2- la forme
3- l’aptitude
Le comportement du stagiaire
Pour une soutenance de stage, d’autres critères sont pris en considération :
1- Le questionnement de départ

2- la formulation de la problématique

3- l’analyse pratique

4- les solutions envisagées et les préconisations

5- les références théoriques pour appuyer l’argumentation

La durée d’une soutenance de stage :


La soutenance orale dure de 20 minutes à une heure selon les stages et leur importance quant
à l’obtention du diplôme.
La présentation orale du stage se structure généralement en deux phases :
1- la présentation de l’étudiant (2/3 du temps)

2- les questions du jury (1/3 du temps)

La composition du jury lors d’une soutenance de stage :

Généralement, le jury se compose de 3 personnes lors d’une soutenance de stage :

Le responsable pédagogique représentant l’école ( enseignant en général);


1-Le responsable ou tuteur professionnel représentant l’entreprise d’accueil du stagiaire ;
2-une personne neutre (ancien élève, professeur, intervenant…) qui découvre le stagiaire et
le sujet au moment de la présentation.
Les questions auxquelles il faut répondre lors d’une soutenance :
Pendant la soutenance de stage, le jury va se poser plusieurs questions auxquelles vous devez
répondre avant même qu’ils daignent vous les poser :
Quelles étaient les hypothèses de travail ? < hypothèses / à la problématique
Que cherche-t-il à démontrer ? < Développement
À quel résultat a-t-il abouti ? < Conclusion chiffrée
Quelles sont les difficultés qu’il a rencontrées ? < Comment vous avez surmonté ces
difficultés
Quels sont les aspects qu’il juge insuffisamment développés ? < Prise de recul,
recommandations et préconisations
De quelle manière pense-t-il que le stage lui sera professionnellement utile ? < bilan de
compétences (avant et après le stage)
Le plan d’une soutenance de stage : ( voir document en annexe )
Voici comment développer votre soutenance de stage :
Présentation de l’entreprise et du contexte du stage (de manière synthétique)
Présentation de votre problématique
Énonciation des objectifs en lien avec la problématique
Présentation synthétique des résultats concrets obtenus, conclusions et préconisations
Développement : comment ? (analyse, études…) et pourquoi ? (données et méthodes
utilisées)
Approfondissements des conclusions, préconisations en réponse à la problématique
Les apports personnels et professionnels du stage
Remerciements (jury, enseignants, tuteur, personnel de l’entreprise…)
Les 4 premiers points doivent être abordés en premier, même si ce style de présentation suit
l’inverse d’une démarche d’analyse en commençant par la fin, c’est la résolution concrète qui
intéresse tout d’abord le jury. Le développement et l’approfondissement viennent après pour
justifier et expliquer vos résultats.
Conseils pour réussir votre présentation orale :
- Formules de politesse :
Dire bonjour
Remercier votre auditoire
Dire au revoir
- Attitude et comportement :
Avoir une tenue sobre, convenable et confortable
Regarder les gens dans les yeux
Bien se tenir
Sourire
Ne pas lire ses notes

- Expression orale :

Éviter de parler avec une voix monocorde, donner vie à votre présentation !
Être dynamique
Éviter les tics de langage (euh, ben…)

Le meilleur conseil pour réussir votre soutenance de stage : préparez-vous !

En effet, la clé de la réussite d’une soutenance est la préparation préalable. N’hésitez pas à
répéter plusieurs fois votre présentation orale. Une fois devant le jury vous serez plus à l’aise
car vous maîtriserez votre présentation et vous aurez anticipé les questions ou les problèmes
techniques liés au matériel utilisé
Annexe VI directives du mémoire

Fiche d’encadrement

Le titre du mémoire :
Les grandes lignes du travail et la démarche
La spécification de l’objet de la recherche
La problématique
La question générale et la question spécifique
La revue de littérature
Le cadre conceptuel et théorique
Les hypothèses
La méthode préconisée
Le plan provisoire
La bibliographie
L’échéancier

Il est entendu qu’on peut regrouper certains de ces éléments en fonction du raisonnement que
l’on développe pour exposer le projet, tel qu’expliqué plus haut. Par exemple, la
problématique, la question générale et la question spécifique pourraient former une
composante unique d’un projet de recherche. Voici quelques commentaires sur chacun de ces
éléments.
Composante et fonctions

Composante Fonctions

Le titre Plus important qu’on ne le pense. Doit aider à voir tant l’objet que
l’orientation. Un titre spécifique est généralement une bonne
chose.

L’introduction Orienter la lecture du projet vers ce qui est essentiel, peut-être


indiquer le point de départ, ainsi que l’objectif de l’auteur-e.

L’objet de la Il permet de circonscrire un objet, soit un ensemble de processus


recherche sociaux sur lesquels on souhaite se pencher. La dimension
sociologique de la recheche doit déjà émerger, par la façon utilisée
pour délimiter l’objet de la recherche.

La problématique Elle répond à la question : où est le problème ? Pourquoi cette


recherche est-elle intéressante ? Il s’agit donc d’un ensemble de
questions connexes dont les liens et démontrent la pertinence de la
recherche proposée du point de vue du savoir ainsi que du point de
vue social. C’est pour cela qu’on parle de problématisation. C’est
cela qui fait tout l’intérêt de la recherche. La problématique
contextualise l’objet et lui donne sa profondeur conceptuelle. Par
exemple, la même question de recherche sur le lien entre
immigration et travail peut être problématisée à partir d’une
réflexion sur les transformations du travail, et sur la place de la
migration dans ces processus, ou alors à partir d’une réflexion sur
la migration, et la place des modalités de l’emploi et de l’accès à
l’emploi dans le processus migratoire. La perspective sera
différente. Le type de réponse qu’on fera, les liens qu’on établira
entre processus sociaux divers seront différents selon qu’on
énonce la question à partir d’une problématique du travail ou de
celle de la migration.

La question générale Elle circonscrit la problématique pour orienter vers une question
spécifique de recherche. C’est l’aboutissement de la problématique
vers une question qui englobe peut-être une large classe de cas.

La question spécifique C’est sur elle que la recherche porte directement, mais elle
s’inscrit dans des préoccupations plus larges (celles de la question
générale et de la problématique) qui donnent à la question sa
profondeur et sa pertinence. La métaphore de l’entonnoir est
souvent évoquée pour expliquer la progression de la présentation
d’un projet de recherche, en partant de la spécification de l’objet
de recherche (plutôt large), en passant par la problématique qui le
circonscrit graduellement, pour aboutir à une question générale de
recherche (plus circonscrite que l’objet de recherche, mais encore
trop large pour une recherche unique) et enfin la question
spécifique qui porte sur un cas, une situation concrète.
La revue de littérature Elle vise à faire le bilan de ce que l’on sait déjà sur la question de
recherche. Elle est analytique dans la mesure où elle ne consiste
pas à faire une liste des auteurs et de leurs idées, mais plutôt à
identifier des tendances, des orientations, et discutant les
conséquences des choix qui fondent ces orientations, en mettant
les auteurs en dialogue entre eux, et en soumettant leurs idées et
leurs travaux à la critique. Elle démontre que l’on sait ce qui a déjà
été fait, de façon à aller un peu plus loin. Évidemment, dans un
projet de mémoire la revue de littérature est plus limitée que
lorsqu’il s’agit d’un projet de thèse de doctorat. Dans ce dernier
cas elle est plus poussée, plus pointue.

Le cadre conceptuel et Il s’agit de spécifier les concepts sur lesquels nous allons nous
théorique fonder pour approcher notre objet, de les définir, de préciser les
limites de nos définitions. Le cadre théorique consiste à énoncer
les liens qui relient les concepts sur lesquels on fonde notre
démarche de recherche. Il spécifie, parmi les différentes approches
que l’on retrouve dans la littérature, celle que nous allons utiliser.
Donc le cadre théorique inclut, en plus des concepts, des relations
entre ces concepts.

Les hypothèses Ce sont des réponses temporaires, à vérifier, aux questions de


recherche posées. Elles orientent la recherche dans leur direction.
Dans la recherche quantitative, la formulation des hypothèses et
leur vérification suivent des règles très précises. Leur invalidation
a une plus grande valeur de savoir (nous avons trouvé de bonnes
raisons de les rejeter) que leur validation (nous n’avons pas de
preuves, mais nous n’avons pas de bonnes raisons de les rejeter).
Dans la recherche qualitative, les hypothèses sont des pistes de
recherche. Démontrer une hypothèse, c’est montrer sa cohérence
avec les données observées et sa valeur heuristique, c’est-à-dire
qui nous aide à faire des découvertes et à mieux comprendre les
phénomènes observés. Les épistémologues distinguent les
hypothèses de recherche (formelles, et à démontrer ou rejeter) des
hypothèses de travail, qui se développent sur la base des données
recueillies et qui ont une valeur heuristique pour l’interprétation.

La méthode Cette composante du projet est plus concrète : comment allons-


préconisée nous nous y prendre pour répondre à la question de recherche ?
Quel type d’informations empiriques allons-nous chercher ? Où
allons-nous les chercher ? Auprès de qui ou de quoi ? En posant
quelles questions ? Sous quelle forme ? Questionnaires ou
entretiens dirigés ou semi-dirigés ? Données d’archives ou
d’enquête ? Quel échantillon ? Analyse de discours ? Comment ?
Analyse d’un courant intellectuel, d’un auteur ? Selon quelles
perspectives ? Bref, tout ce qu’on met en place avant de se lancer
dans la recherche de l’information que nous souhaitons interpréter,
et quelques indications sur la façon de s’y prendre pour analyser et
interpréter ce que nous aurons trouvé.
La bibliographie La liste des ouvrages et des pages web consultés ou cités.

Le plan provisoire Il s’agit ici de prévoir les diverses parties du mémoire, pour être
sûr que rien n’aura été oublié, et pour prévoir aussi l’étendue et
l’importance des diverses parties qui composent le mémoire. Ce
plan changera fort probablement lors de la réalisation du mémoire.

L’échéancier Il vaut mieux le faire sur le mode du compte à rebours : pour


remettre un mémoire à telle date, quelles sont les opérations
nécessaires ? (Ne pas oublier le temps dont le directeur ou la
directrice ont besoin pour le lire…)

Des détails additionnels sur ces éléments se retrouvent dans les paragraphes qui suivent.
Annexe7 Calendrier d’encadrement

Dates Questions examinées Orientations données RDV le


Avis et remarques de l encadreur

Décision finale :
Apte à soutenir : ……………………………………………………………
………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………
Inapte à soutenir pour les raisons suivantes …………………………………
………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………..

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