Séance,,, Les propositions subordonnées ( analyse de la phrase complexe)

Parcours 2 Il n’est pas si facile d’être la fille de son père…chez Molière !

 Comprendre le fonctionnement syntaxique

Rappel : Une proposition c’est …………………………………………………………………………………………………………………………………….

Dans la phrase complexe, les propositions peuvent être reliées de trois façons différentes, tu en connais
déjà deux : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
La subordination est un autre moyen de construire des phrases complexes.

EXERCICE 1 : Qu’est-ce que des propositions subordonnées ?

A) Soulignez les verbes conjugués dans chaque phrase et indiquez si elles sont simples
ou complexes à côté de chacune : notez « S » (simple) et « C » (complexe).

1. J’observe des élèves qui lisent Le Malade imaginaire.

2. Angélique ne comprit pas tout de suite l’identité du prétendant auquel elle était destinée.

3. C’est un homme charmant !

4. Vous pressez si fort les personnes que je me suis donné un coup de la tête contre le volet !

5. C’est un homme dont le public connaît le nom.

6. Je vous assure qu’il parle bien latin et grec.

B) A l’aide de crochets, séparez chaque phrase en différentes propositions. Le verbe

sera le noyau (le centre de ces propositions).

C) Pour chaque phrase, entourez le mot qui sert à relier les parties de la phrase entre
elles, il est toujours situé au début de la proposition qu’il introduit. On l’appelle
« subordonnant » car il introduit une proposition qui dépend d’une autre (ne pourrait
exister sans elle).

D) A l’aide de la question précédente, souligne, au crayon de bois, les propositions que

tu penses subordonnées.

Je retiens : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
EXERCICE 2 : je m’exerce à repérer les différentes constructions des phrases complexes.

Consigne : observez les phrases suivantes puis répondez aux questions posées.

1. Louison discute avec son père.

2. Louison sent que son secret sera bientôt découvert.

3. Argan est intrigué par le rendez-vous que Louison refuse de lui raconter.

4. Argan aime Béline, Béline aime l’argent.

5. Argan n’est pas malade mais il prend malgré tout bon nombre de traitements !

A) Soulignez les verbes conjugués dans chaque phrase. Indiquez si elles sont simples ou
complexes.
B) A l’aide de crochets, séparez chaque partie de la phrase en proposition.

C) Entourez le mot ou le signe de ponctuation qui sert à relier les propositions.

D) Indiquez le nom complet de chaque proposition sous chacune d’entre elles.

EXERCICE 3 : apprenez à distinguer les propositions subordonnées.

Il existe plusieurs propositions subordonnées. Pour les distinguer, identifier le (s) mot(s) qui se
trouve (nt) devant le mot subordonnant est un premier test que vous allez réaliser.

Consigne : à partir des phrases de l’exercice 1, répondez aux questions ci-dessous.

1. Quelles phrases comportent des propositions subordonnées qui complètent un nom ou un

GN ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

2. Quelle phrase comporte une proposition subordonnée qui complète un verbe ? …………

3. Quelle est la nature (ou classe grammaticale) des mots subordonnants qui introduisent
des subordonnées qui complètent un nom ? Ce sont des ………………………………………………………………..

4.Quelle est la nature (ou classe grammaticale) du mot subordonnant qui introduit une
subordonnée qui complète un verbe ? C’est un ………………………………………………………………………………….

Je retiens : la proposition subordonnée ……………………………………………………… est introduite par

un ………………………………………………………………………………………………………………………….Elle complète un nom, un
pronom ou un GN ( avec un adjectif ou non) appelés antécédents car ils sont placés ( en général)
avant cette proposition. La proposition subordonnée ………………………………….. apporte des précisions
sur son antécédent , elle a donc pour fonction : complément de l’antécédent.

A l’inverse, la proposition subordonnée ………………………………………………………………………………………

est introduite par une conjonction de subordination ( que , qui, quand) . Elle complète un verbe.
 Exercices de la séance… Analyse logique : la phrase complexe.
Compétence travaillée : comprendre le fonctionnement syntaxique.

Exercice 1 *: Je distingue la principale de la subordonnée .

1. C’est une aventure surprenante que je constate ici !

2. Tu vois, Toinette, les desseins violents que l’on fait sur lui.

3. J’ai songé cette nuit au mariage auquel Angélique se destine.

4. Les disputes qui animent Toinette et Argan sont vives.

5. Angélique pense que Cléante est son prétendant et qu’elle pourra l’épouser.

A)Soulignez les verbes conjugués en rouge.

B) Entourez le mot subordonnant qui sert à introduire les subordonnées.
C) Délimitez les propositions entre crochets ( […] )
D) Inscrivez les initiales « PP » sous « les propositions principales » et les initiales « PS » sous
les propositions subordonnées.
E) Reproduisez une flèche qui va de la subordonnée à l’élément qu’elle complète (un nom, un
pronom, un verbe ….)
F) A l’aide de la question E), inscrivez le nom complet de chaque proposition subordonnée sous
chacune d’entre elles.

Exercice 2 **: Lisez le texte suivant et répondez ensuite aux questions.

« Je lis Le Malade imaginaire qui évoque l’histoire d’un hypocondriaque. J’aime partager

le quotidien de cet homme qui se pense malade. Sa fille épousera un médecin, il apprécie

Thomas Diafoirus. Angélique sait que ses prétendants sont différents. Elle préfère

Cléante. Elle s’inquiète à l’idée d’épouser le « benêt » que son père a choisi !

A)Soulignez en rouge tous les verbes conjugués et délimitez les propositions.

B) Soulignez en noir la (les) proposition(s) indépendante(s) juxtaposée(s).
C) Indiquez « PP » sous les propositions principales et « PS » sous les propositions subordonnées.
D) Faites une flèche vers l’élément que les subordonnées complètent et entourez le mot
subordonnant qui sert à les introduire.
E) A l’aide de la question D) distinguez les propositions subordonnées relatives des propositions
subordonnées conjonctives : ajoutez un « R » (pour « relative ») et un « C » (pour conjonctive)
dans leurs noms.

CORRECTION

Exercice 1 *: Je distingue la principale de la subordonnée .

1. C’est une aventure surprenante que je constate ici !

2. Tu vois, Toinette, les desseins violents que l’on fait sur lui.

3. J’ai songé cette nuit au mariage auquel Angélique se destine.

4. Les disputes qui animent Toinette et Argan sont vives.

5. Angélique pense que Cléante est son prétendant et qu’elle pourra l’épouser.

A)Soulignez les verbes conjugués en rouge.

B) Entourez le mot subordonnant qui sert à introduire les subordonnées.
C) Délimitez les propositions entre crochets ( […] )
D) Inscrivez les initiales « PP » sous « les propositions principales » et les initiales « PS » sous
les propositions subordonnées.
E) Reproduisez une flèche qui va de la subordonnée à l’élément qu’elle complète (un nom, un
pronom, un verbe ….)
F) A l’aide de la question E), inscrivez le nom complet de chaque proposition subordonnée sous
chacune d’entre elles.

Exercice 2 **: Lisez le texte suivant et répondez ensuite aux questions.

« Je lis Le Malade imaginaire qui évoque l’histoire d’un hypocondriaque. J’aime partager

le quotidien de cet homme qui se pense malade. Sa fille épousera un médecin, il apprécie

Thomas Diafoirus. Angélique sait que ses prétendants sont différents. Elle préfère

Cléante. Elle s’inquiète à l’idée d’épouser le « benêt » que son père a choisi !

A)Soulignez en rouge tous les verbes conjugués et délimitez les propositions.

B) Soulignez en noir la (les) proposition(s) indépendante(s) juxtaposée(s).
C) Indiquez « PP » sous les propositions principales et « PS » sous les propositions subordonnées.
D) Faites une flèche vers l’élément que les subordonnées complètent et entourez le mot
subordonnant qui sert à les introduire.
E) A l’aide de la question D) distinguez les propositions subordonnées relatives des propositions
subordonnées conjonctives : ajoutez un « R » (pour « relative ») et un « C » (pour conjonctive)
dans leurs noms.