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: La fièvre de consommer
Avec cette séquence, nous abordons une nouvelle thématique qui est « Dénoncer les travers de la
société ».
La problématique est : Quel regard les écrivains et les artistes posent-ils sur la société de
consommation ?
Les objectifs sont :
- Etudier des textes argumentatifs,
- Réfléchir aux dérives engendrées par la société de consommation.
Textes à étudier :
- Séance 1 : « Marcovaldo », Italo Calvino, p. 98,
- Séance 2: “Le Crédo”, Jacques Sternberg, p. 100,
- Séance 3 : « Les Années », Annie Ernaux, p. 104,
- Séance 4 : « La Complainte du progrès », Texte joint,
- Bilan de la séquence : Lire page 114.
Outils de la langue :
- Séance vocabulaire : Des mots pour exprimer une opinion,
- Séance vocabulaire : Les modalisateurs,
- Séance grammaire : La phrase simple et la phrase complexe,
- Séance conjugaison : La concordance des temps.
Sur une feuille simple, vous reprenez le titre de la séquence, les objectifs et la problématique. Pour
chaque texte étudié, vous écrivez les objectifs et la synthèse.
Pour conclure
1. a. En quoi cette chanson est-elle une « complainte » ? b. Quel aspect de la société l’auteur tourne-t-il en
dérision ?
2. Quelle conséquence cet aspect de la société semble-t-il avoir sur le rapport amoureux ?
Je vous transmettrai au début de la semaine prochaine la correction des questions des textes étudiés ci-
dessus.
Outils de la langue
Séance vocabulaire : Des mots pour exprimer une opinion, page 110.
Sur une feuille simple, reprendre les 2 objectifs après avoir écrit le titre de la leçon et faites les exercices
n. 1 à 8.b. Je vous enverrai une correction au début de la semaine prochaine.
Exercices
1. Les propositions suivantes sont-elles coordonnées ou juxtaposées. Puis transforme-les en introduisant
un subordonnant pour obtenir une proposition principale et une proposition subordonnée.
1. Nous devons protéger la nature car la faune et la flore doivent être maintenues en l’état.
2. Les paroles s’envolent, les écrits restent.
3. Cette œuvre d’art a une valeur inestimable : c’est un Van Gogh.
2. Relève l’élément (ponctuation, mot ou groupe de mots) qui fait le lien entre les deux propositions
contenant un verbe conjugué.
1. Hervé entra sans frapper et la surprit devant le tiroir ouvert.
2. Elle sursauta mais se reprit rapidement.
3. Au fond, elle n’avait rien fait de mal : elle avait bien le droit de se trouver là.
4. Hervé vit cependant qu’elle se troublait un peu.
5. Ses mains tremblaient tandis qu’elle refermait le tiroir.
6. Mais elle ne pouvait dissimuler la feuille qui dépassait de sa poche.
7. Elle s’énerva, poussa de son mieux ce maudit tiroir.
8. Quand elle se tourna, il en profita pour lui dérober le papier volé.
3. Complète chaque phrase avec une des conjonctions de coordination suivantes : mais, ou, et, donc, or, ni,
car. Chacune ne se place qu’une seule fois.
1. Elise se demande si elle préfère s’acheter cette jolie robe ................ si elle ferait mieux d’économiser cet
argent.
2. C’est bien ma maison, .................. je n’ai pas les clés.
3. Il ne pleut plus, ....................... nous pouvons y aller maintenant !
4. Yacine ne sait pas encore s’il partira en vacances, ..................... où il ira.
5. Louna lit attentivement la leçon .................... il y a un contrôle demain.
6. Adrien révise aussi sa leçon .................... essaie d’imaginer les questions qu’on peut lui poser.
7. Tu as recommencé, ....................... je t’avais prévenue : te voilà donc punie !
4. Indique si chaque proposition en gras est une principale ou une subordonnée. Pour chaque une
subordonnée, entoure le subordonnant.
1. Je crois que nous avons gagné !
2. L’amie qui viendra demain s’appelle Sandra.
3. Johanna avait mis un imperméable lorsqu’elle s’aperçut que le soleil brillait.
4. Pendant toute la nuit, le chat avait miaulé sous la fenêtre par laquelle il entrait d’habitude.
5. Nous avons attendu jusqu’à ce que Virginie nous dise quoi faire.
5. Repère le mot qui introduit chaque subordonnée entre parenthèses et indique la nature de celle-ci :
relative, conjonctive ou interrogative indirecte.
Promenade en ville
Je ne m’arrête pas au Martouret, (parce que ma mère peut me voir des fenêtres de notre appartement,
perché là-haut au dernier étage d’une maison), (qui est la plus haute de la ville). (...) J’entre dans la cour de
l’auberge du Cheval-Blanc.
De cette cour, je vois la rue en biais, et je puis dévorer des yeux la devanture du bourrelier, (où il y a des tas
de houppes et de grelots, des pompons bleus, de grands fouets couleur de cigare et des harnais) (qui
brillent comme de l’or).
Je reste caché le temps (qu’il faut) pour voir (si ma mère est à la fenêtre) et me surveille encore ; puis,
(quand je me sens libre), je sors de la cour du Cheval-Blanc et je me mets à regarder les boutiques à loisir.
Je n’aborde dans cette leçon que le temps dans les subordonnées à l’indicatif. Il est utile d’ailleurs que
vous révisiez les conjugaisons des temps simples et composés de l’indicatif.
Le temps d’une proposition subordonnée dépend :
- du temps du verbe qu’il complète
Exs : Je sais qu’il est venu. (présent et passé composé)
Je savais qu’il était venu. (imparfait et plus-que-parfait)
- de la situation du fait exprimé par la subordonnée qui peut être antérieur (avant), simultané (en même
temps) ou postérieur (après) à celui du verbe qu’elle complète.
Ex : Il disait qu’il avait vu (fait antérieur) cet homme, qu’il le connaissait (fait simultané) et qu’il le reverrait
(fait postérieur) avec plaisir.
Exercices
1. Réécris le texte suivant en conjuguant le premier verbe à l’imparfait et en appliquant la concordance des
temps.
Le bonheur n’est pas comme cet objet en vitrine, que vous pouvez choisir, payer, emporter ; si vous l’avez
bien regardé, il sera bleu ou rouge chez vous comme dans la vous comme dans la vitrine.