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Séquence 5 

: La fièvre de consommer

Manuel à partir de la page 98 (pour les textes à lire et à étudier)

Avec cette séquence, nous abordons une nouvelle thématique qui est « Dénoncer les travers de la
société ».
La problématique est : Quel regard les écrivains et les artistes posent-ils sur la société de
consommation ?
Les objectifs sont :
- Etudier des textes argumentatifs,
- Réfléchir aux dérives engendrées par la société de consommation.

Textes à étudier :
- Séance 1 : « Marcovaldo », Italo Calvino, p. 98,
- Séance 2: “Le Crédo”, Jacques Sternberg, p. 100,
- Séance 3 : « Les Années », Annie Ernaux, p. 104,
- Séance 4 : « La Complainte du progrès », Texte joint,
- Bilan de la séquence : Lire page 114.

Outils de la langue :
- Séance vocabulaire : Des mots pour exprimer une opinion,
- Séance vocabulaire : Les modalisateurs,
- Séance grammaire : La phrase simple et la phrase complexe,
- Séance conjugaison : La concordance des temps.

Histoire des arts :


- Des représentations de la société de consommation : manuel p. 106 à 107.

Ce document vous servira de déroulé, il reprend tout le contenu de la séquence 5.

Sur une feuille simple, vous reprenez le titre de la séquence, les objectifs et la problématique. Pour
chaque texte étudié, vous écrivez les objectifs et la synthèse.

Séance 1 : « Marcovaldo », Italo Calvino.


Objectif :
- Analyser un texte critique.
Répondre à toutes les questions (1 à 8)
Synthèse :
La société de consommation apparaît comme un lieu de plaisirs qui amène les individus à se
comporter de manière grégaire (sens de cet adjectif : se regrouper). Ils sont comme conditionnés par un
système qui leur fait perdre le sens de la mesure, ce que dénonce l’auteur.

Séance 2 : « Le Credo », Jacques Sternberg.


Objectifs :
- Lire une nouvelle à chute,
- Repérer des procédés humoristiques.
Avant de répondre aux questions, quelques mots sure texte. Il s’agit d’une nouvelle intégrale qui
montre la place que la publicité tient dans la vie quotidienne de chacun de nous puisqu’elle fait partie de
notre environnement.
Définition du mot « crédo » : c’est une prière qui rappelle les principaux dogmes (le dogme est un principe
considéré comme une vérité fondamentale dans le langage religieux ou philosophique) de l’Eglise
catholique. Ainsi, la publicité est associée à l’idée d’une religion et à ses préceptes (ses règles) auxquels on
doit obéir.
Répondre aux questions 1 à 7.
Synthèse :
L’auteur critique l’intention manipulatrice à laquelle chacun est confronté. En effet, nous vivons
dans une société de consommation dont le but est de nous faire consommer toujours davantage.
Le personnage (il est caricaturé) qui est mis en scène dans cette nouvelle se montre très naïf et
nous met en garde contre la crédulité dont font preuve de nombreux consommateurs. Il nous invite à
réfléchir à notre façon de consommer et à nous montrer plus critiques à l’égard de la publicité qui nous
conditionne.

Séance 3 : « Les années », Annie Ernaux.


Objectif :
- Etudier le tableau d’une société illusoire
L’époque que l’auteure évoque dans ce texte renvoie aux années 1980-1990.
Répondre aux questions 2 à 6.
Synthèse :
Annie Ernaux évoque des souvenirs qui datent de la société des années 80-90 et invite à remettre
en cause ce choix de société.
Le propos « la liberté avait pour visage un centre commercial, des hypermarchés » résume cet
extrait où l’auteure montre un pays ou les centres commerciaux étaient perçus comme gage de liberté
nationale et individuelle tout en dénonçant l’illusion : la société de consommation est un tyran qui nous
manipule pour nous inciter à consommer davantage.

Séance 4 : « La Complainte du progrès », Boris Vian.


Objectif :
- Lire une chanson qui dénonce la société de consommation.
Vous pouvez écouter cette chanson sur youtube. Cela vous permettra d’en saisir l’humour.
Répondre aux questions qui suivent :
1. a. Quel est le thème de cette chanson ? b. Quelles sont les 2 époques que l’auteur oppose ? Qu’est-ce
qui les différencie ?
2. A qui l’auteur donne-t-il la parole ? Comment ce personnage s’y prend-il pour faire sa déclaration ?
3. Quels sont les 2 moments de la vie amoureuse qui sont évoqués ? Quel semble être le seul enjeu de la
relation ?

Une histoire d’amour


1. a. Quel pronom est employé dans les strophes narratives ? Qui désigne-t-il ? Qui est Gudule ? Que
penses-tu du choix de ce prénom ?
2. Relève dans le 1er couplet le champ lexical de la passion amoureuse. Quel autre champ lexical est
développé dans le couplet qui suit ? Quel est l’effet produit ?
3. Que suggère la répétition finale ?

Une histoire de consommation


1. Quelle figure de style domine dans l’ensemble du texte ? Quel est l’effet produit ?
2. a. Quelle remarque fais-tu à propos des objets cités ? b. Comment évoluent les désignations de ces
objets des lignes 29 à 32, puis des lignes 37 à 40 ? c. Quel niveau de langue est employé ? Que cherche
l’auteur ?

Pour conclure
1. a. En quoi cette chanson est-elle une « complainte » ? b. Quel aspect de la société l’auteur tourne-t-il en
dérision ?
2. Quelle conséquence cet aspect de la société semble-t-il avoir sur le rapport amoureux ?

Je vous transmettrai au début de la semaine prochaine la correction des questions des textes étudiés ci-
dessus.

Séance 5 : Vous lisez le bilan qui se trouve à la page 114.

Outils de la langue

Séance vocabulaire : Des mots pour exprimer une opinion, page 110.
Sur une feuille simple, reprendre les 2 objectifs après avoir écrit le titre de la leçon et faites les exercices
n. 1 à 8.b. Je vous enverrai une correction au début de la semaine prochaine.

Séance vocabulaire : Les modalisateurs, page 111


Sur une autre feuille simple, vous reprenez l’objectif et vous faites les exercices 1, 2, 3 et 4. Je vous
enverrai la correction au début de la semaine prochaine. Attention : vous lisez bien la leçon qui précède les
exercices.

Séance grammaire : La phrase simple et la phrase complexe (leçon : document joint)


Sur une autre feuille simple, vous faites les exercices qui suivent.

Exercices
1. Les propositions suivantes sont-elles coordonnées ou juxtaposées. Puis transforme-les en introduisant
un subordonnant pour obtenir une proposition principale et une proposition subordonnée.
1. Nous devons protéger la nature car la faune et la flore doivent être maintenues en l’état.
2. Les paroles s’envolent, les écrits restent.
3. Cette œuvre d’art a une valeur inestimable : c’est un Van Gogh.

2. Relève l’élément (ponctuation, mot ou groupe de mots) qui fait le lien entre les deux propositions
contenant un verbe conjugué.
1. Hervé entra sans frapper et la surprit devant le tiroir ouvert.
2. Elle sursauta mais se reprit rapidement.
3. Au fond, elle n’avait rien fait de mal : elle avait bien le droit de se trouver là.
4. Hervé vit cependant qu’elle se troublait un peu.
5. Ses mains tremblaient tandis qu’elle refermait le tiroir.
6. Mais elle ne pouvait dissimuler la feuille qui dépassait de sa poche.
7. Elle s’énerva, poussa de son mieux ce maudit tiroir.
8. Quand elle se tourna, il en profita pour lui dérober le papier volé.
3. Complète chaque phrase avec une des conjonctions de coordination suivantes  : mais, ou, et, donc, or, ni,
car. Chacune ne se place qu’une seule fois.
1. Elise se demande si elle préfère s’acheter cette jolie robe ................ si elle ferait mieux d’économiser cet
argent.
2. C’est bien ma maison, .................. je n’ai pas les clés.
3. Il ne pleut plus, ....................... nous pouvons y aller maintenant !
4. Yacine ne sait pas encore s’il partira en vacances, ..................... où il ira.
5. Louna lit attentivement la leçon .................... il y a un contrôle demain.
6. Adrien révise aussi sa leçon .................... essaie d’imaginer les questions qu’on peut lui poser.
7. Tu as recommencé, ....................... je t’avais prévenue : te voilà donc punie !

4. Indique si chaque proposition en gras est une principale ou une subordonnée. Pour chaque une
subordonnée, entoure le subordonnant.
1. Je crois que nous avons gagné !
2. L’amie qui viendra demain s’appelle Sandra.
3. Johanna avait mis un imperméable lorsqu’elle s’aperçut que le soleil brillait.
4. Pendant toute la nuit, le chat avait miaulé sous la fenêtre par laquelle il entrait d’habitude.
5. Nous avons attendu jusqu’à ce que Virginie nous dise quoi faire.

5. Repère le mot qui introduit chaque subordonnée entre parenthèses et indique la nature de celle-ci  :
relative, conjonctive ou interrogative indirecte.

Promenade en ville

Je ne m’arrête pas au Martouret, (parce que ma mère peut me voir des fenêtres de notre appartement,
perché là-haut au dernier étage d’une maison), (qui est la plus haute de la ville). (...) J’entre dans la cour de
l’auberge du Cheval-Blanc.
De cette cour, je vois la rue en biais, et je puis dévorer des yeux la devanture du bourrelier, (où il y a des tas
de houppes et de grelots, des pompons bleus, de grands fouets couleur de cigare et des harnais) (qui
brillent comme de l’or).
Je reste caché le temps (qu’il faut) pour voir (si ma mère est à la fenêtre) et me surveille encore ; puis,
(quand je me sens libre), je sors de la cour du Cheval-Blanc et je me mets à regarder les boutiques à loisir.

Jules Vallès, L’Enfant, 1879

6. Indique la nature des subordonnées en gras.


1. Mardi dernier, avait lieu un évènement que tout le monde attendait.
2. Johnny Hallyday avait demandé si on pouvait lui ouvrir le Zénith pour un concert unique.
3. Michèle arriva alors que le concert venait juste de commencer.
4. Comme il y avait un monde fou, elle décida de rester sur le côté.
5. Elle regarda à droite et à gauche pour voir si elle apercevait ses amis.
6. Mais du côté où elle se trouvait elle ne pouvait voir toute la salle.
7. Finalement, elle se dit que ce n’était pas grave.
8. Puisqu’elle était là, autant en profiter.

Séance conjugaison : La concordance des temps

Je n’aborde dans cette leçon que le temps dans les subordonnées à l’indicatif. Il est utile d’ailleurs que
vous révisiez les conjugaisons des temps simples et composés de l’indicatif.
Le temps d’une proposition subordonnée dépend :
- du temps du verbe qu’il complète
Exs : Je sais qu’il est venu. (présent et passé composé)
Je savais qu’il était venu. (imparfait et plus-que-parfait)
- de la situation du fait exprimé par la subordonnée qui peut être antérieur (avant), simultané (en même
temps) ou postérieur (après) à celui du verbe qu’elle complète.
Ex : Il disait qu’il avait vu (fait antérieur) cet homme, qu’il le connaissait (fait simultané) et qu’il le reverrait
(fait postérieur) avec plaisir.

La concordance des temps dans les subordonnées à l’indicatif

Temps de la principale Temps de l’indicatif Temps de l’indicatif Temps de l’indicatif


dans la subordonnée dans la subordonnée dans la subordonnée
Fait antérieur Fait simultané Fait postérieur
Présent, futur, impératif - Passé composé : que - Présent : que je réussis - Futur : que je réussirai
j’ai réussi
- ou imparfait : que
c’était difficile

Temps du passé - Plus-que-parfait : que - Plus-que-parfait : que - Futur du passé : que je


j’avais réussi je réussissais réussirais

Exercices
1. Réécris le texte suivant en conjuguant le premier verbe à l’imparfait et en appliquant la concordance des
temps.
Le bonheur n’est pas comme cet objet en vitrine, que vous pouvez choisir, payer, emporter ; si vous l’avez
bien regardé, il sera bleu ou rouge chez vous comme dans la vous comme dans la vitrine.

Alain, Propos, 18 mars 1911

2. Réécris la phrase suivante en appliquant les règles de la concordance des temps


On annonce que le train a du retard.
a. On annonce que le train .................................................................... (fait postérieur)
b. On annoncera que le train .................................................................(fait antérieur)
c. On a annoncé que le train ..................................................................(fait simultané)
d. On annonça que le train ..................................................................... (fait postérieur)
e. On annonçait que le train ...................................................................(fait antérieur)
f. Annoncez que le train ..........................................................................(fait simultané)

3. Réécris les phrases suivantes en mettant le verbe de la principale à un temps du passé


a. On sait bien que tu meurs d’envie de nous dire ce qui s’est passé.
.........................................................................................................................................................................
b. L’hiver est si rigoureux qu’on a l’impression qu’il ne finira jamais.
..........................................................................................................................................................................
c. Je pense que tu es capable de jouer par cœur ce morceau que tu as longuement répété et que tu auras
du succès.
............................................................................................................................................................................

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