Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Cours de français
Classe de 6è
1 sur 47
COURS DE Français 6è
Programme
2 sur 47
COURS DE Français 6è
8) Conjugaison : les verbes du 3ème groupe au passé simple
9) Orthographe : les adverbes en –ment
10)Expression écrite : la structure du conte
11)Grammaire : les types de phrase
12)Expression écrite : la reconstitution d’un conte
13)Grammaire : les types de phrases
14)Expression écrite : production d’un texte narratif ; la grille d’évaluation
3 sur 47
COURS DE Français 6è
Appoint
4 sur 47
COURS DE Français 6è
OBJECTIF FEDERATEUR N°1 : écrire une lettre privée
Texte
OUILMA Karim
Cher Francis,
Enfin, j’ai un peu de temps pour répondre à ta dernière lettre. Mes parents et
moi, nous nous portons bien et je souhaite que ce soit la même chose pour toi et les
tiens.
Côté nouvelles, je commence par la plus triste. Notre voisine immédiate que tu
connais très bien est décédée du sida qu’elle a contracté en lavant le linge taché de
sang de sa nièce qui a accouché. En effet, elle avait une plaie à la main et comme
elle ne l’avait pas protégée avec des gants, elle a donc été contaminée par le virus
au contact des habits souillés par le sang. Sa nièce qui souffrait de cette maladie l’a
transmise à son enfant. Tous les deux en sont morts. C’est vraiment triste ! Cette
maladie est très dangereuse et il faut tout faire pour l’éviter. Dis à tes parents et à ton
entourage de faire très attention et de prendre beaucoup de précautions pour ne pas
contracter cette maladie qui est inguérissable pour le moment.
Je termine par une nouvelle gaie : mon grand frère est reçu à son BEPC. Je suis
très content pour lui. Papa et maman ont promis lui donner de l’argent pour fêter ce
succès. J’attends impatiemment le jour de l’ « arrosage » ! A nous aussi de bien
travailler pour décrocher ce diplôme dans quelques années.
Karim
5 sur 47
COURS DE Français 6è
Vocabulaire :
Contracté
Inguérissable
Test de dépistage
Synthèse globale
Karim à travers sa lettre qu’il adresse à Francis parle des modes de transmission
du SIDA. Il précise que cette maladie inguérissable peut être transmise de la mère à
l’enfant, le contact d’une personne blessée avec les objets infectés par le virus, les
rapports sexuels non protégés, l’utilisation des lames et des seringues déjà utilisées.
Ainsi , il conseille à Francis que pour éviter la maladie, il doit s’abstenir de toute
relation sexuel jusqu’au mariage et faire le test de dépistage. Enfin il l’annonce le
succès au BEPC de son grand frère.
-deux interlocuteurs ; l’un est l’émetteur (celui qui émet le message ; celui qui parle) ;
-un moyen de communication appelé canal (voix orale, téléphone, lettre, son, image,
gestes) Et un langage commun
Pour qu’il ait une véritable situation de communication, il faut que les deux
interlocuteurs aient les mêmes référents et qu’ils emploient la même langue, même
signification donnée aux mots et utilisation du même code grammatical ; d’où
l’importance d’une bonne connaissance de la langue et la nécessité de s’exprimer
sans erreur sur le sens des mots et leur construction.
Orthographe : la ponctuation
- De séparer, pour des besoins de clarté, les phrases entre elles en distinguant
certaines propositions relatives ou circonstancielles par des points, des deux
points, des points virgules
- D’indiquer les survivances de la pensée de la personne qui écrit par des
parenthèses, des points de suspension, des guillemets.
6 sur 47
COURS DE Français 6è
- De citer des textes encadrés de guillemets, de transcrire des dialogues, des
intonations au moyen de tirets, de guillemet de point d’interrogation ou
d’exclamation.
I) Les signes qui organisent la phrase :
1 Le point : marque la fin d’une phrase et sépare les suites de phrases
dans un texte. Le mot qui le suit commence toujours par une lettre
majuscule. Exemple : Paul est rentré hier soir. Il est reparti ce matin.
2 Le point virgule : sépare deux phrases quand la seconde est liée à la première,
dont elle exprime un aspect, un détail, une explication. Le mot qui le suit commence
par une minuscule. Exemple : Paul est rentré tard hier ; il était très fatigué.
Elle permet aussi d’isoler un élément : Paul, qui est rentré tard hier soir, était très
fatigué.
4 Les deux points : indique qu’une explication va être donnée ; Paul est allé se
coucher dès son arrivée : il était très fatigué.
Il peut annoncer une conséquence : Paul était très fatigué : il est allé se coucher tôt.
Il introduit aussi le début d’une citation dans un discours, dans ce cas le premier mot
de la citation prend une majuscule : Edwige s’écria : « Fais attention au trou ! »
Quand le point d’interrogation termine une phrase, celle qui suit commence par une
majuscule. Exemple : Que veux-tu ? Du fromage ? Du café ? Du riz ?
7 sur 47
COURS DE Français 6è
4) Les points de suspension : indiquent l’inachèvement de la phrase ou de la
pensée ; ils peuvent avoir le sens de etc.
- L’en-tête comprend :
le nom et prénom de l’émetteur, son adresse,
le lieu et la date de rédaction de la lettre,
le nom du récepteur
la formule d’appel
- le corps de la lettre comprend :
le contenu de la lettre,
la formule finale
- la signature : comporte le nom et prénom de l’émetteur.
Vocabulaire : la lettre
Pour écrire une lettre privée, il faut un certains nombre d’éléments très utiles pour la
lettre de l’émetteur puisse parvenir au destinataire. On a besoin :
Celui qui parle ou qui écrit peut utiliser un ton, un vocabulaire différents pour
transmettre une information. Il utilisera des registres ou encore des niveaux de
langue différents en fonction de la situation (en fonction de l’interlocuteur, la
circonstance, le lieu, la nature du message)
8 sur 47
COURS DE Français 6è
- Le registre courant ; on l’utilise dans une situation ordinaire, en classe, pour
transmettre un message de la vie courante. Exemple : est-ce que vous avez
mangé le matin ?
- Le registre soutenu ; on l’utilise chaque fois que l’on veut marquer une
différence, un écart avec la langue courante, soit parce que les circonstances
l’imposent (discours officiel, une lettre officielle), soit parce que l’on veut se
distinguer. Exemple : comment a-t-il fait pour réussir ? j’ai été berné.
Exercice à corriger en classe avec les élèves et porter les propositions au tableau
comme trace écrite
Il existe quatre temps simples et quatre temps composés de l’indicatif qui sont : le
présent, le passé simple, le futur simple, l’imparfait, le passé composé, le passé
antérieur, le futur antérieur et le plus-que parfait. Le verbe avoir et être sont des
auxiliaires car ils permettent de conjuguer d’autres verbes aux temps composés. Le
verbe avoir se conjugue aux temps simples de la façon suivante :
9 sur 47
COURS DE Français 6è
Il y’a quatre temps composés de l’indicatif qui sont : le passé composé, le futur
antérieur, le passé antérieur et le plus que parfait. L’auxiliaire être et avoir se
conjuguent de la façon suivante aux temps composés de l’indicatif :
Avoir
On utilise la majuscule dans les textes en début de phrases, après un point, un point
d’interrogation ou d’exclamation.
Dans la lettre privée, les différentes phrases commencent par une lettre majuscule ;
ainsi que :
Les verbes du 1er groupe se terminent par er et leur participe présent se termine par
ant.
Les verbes du 2ème groupe se terminent par ir et leur participe présent se termine par
issant
Pour conjuguer un verbe du 1er groupe au présent, on ajoute au radical du verbe les
terminaisons suivantes : e, es, e, ons, ez, ont.
10 sur 47
COURS DE Français 6è
Pour conjuguer un verbe du 2ème groupe au présent de l’indicatif, on ajoute au radical
du verbe les terminaisons suivantes : s, s, t, ssons, ssez, ssent.
Présent de l’indicatif
Manger Finir
Je mange Je finis
Tu manges Tu finis
Il mange Il finit
Orthographe : à, a et as
On écrit a sans accent quand on peut le remplacé par avait ; c’est le verbe avoir au
présent de l’indicatif à la 3ème personne du singulier : il a un bic.
On écrit à avec accent grave quand on ne peut pas le remplacé par avait ; c’est une
préposition et est toujours invariable : il habite une maison à étage.
Le pronom personnel est un mot qui sert à remplacer un nom dans la phrase pour
éviter les répétitions. Il existe plusieurs sortes de pronoms ;
Les pronoms personnels sujets sont : je, tu, il/elle, nous, vous, ils/elles.
11 sur 47
COURS DE Français 6è
Vocabulaire : présentation matérielle de la lettre privée
Son adresse
Formule d’appel,
Corps de la
lettre---------------------------------------------------------------------------------------------------
----------------------------------------------------------------------------------------------------------
----------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------------------
Formule finale
signature
&&&
La lettre est ensuite mise dans l’enveloppe sur laquelle on écrit au recto :
Au verso on écrit :
12 sur 47
COURS DE Français 6è
- formule d’appel
Le corps de la lettre - le contenu de la lettre
-
- la formule finale
La signature Le nom et prénom de l’émetteur
Texte : LE SAHEL
Tout avait commencé par une chaleur atroce consécutive à un manque chronique de
pluies. Pour se consoler, les Karmoyens s’accordaient à croire qu’elle serait
passagère, car cela arrivait de temps à autre. « Les années se succèdent mais ne se
ressemblent pas » disait-on. Mais deux, trois ans s’écoulèrent et la chaleur persistait
toujours. Du ciel, elle tombait et foudroyait toutes formes de vie dans l’immense et
morne étendue sahélienne. Le jour, des mirages embuaient les yeux et il était
impossible de voir à plus de cinq cents mètres devant soi. La nuit, des entrailles de la
terre, sortait la chaleur asséchante qui éloignait le sommeil du lit des hommes. Ce fut
alors que les vivres commencèrent à manquer dans certaines familles. Les
troupeaux de bœufs dont les cornes en spirale faisaient la fierté des éleveurs
offraient un spectacle affreux à la vue. Pourtant les Karmoyens ne désespéraient
pas : « Bientôt tout cela ne serait plus qu’un triste souvenir, la pluie se remettrait à
tomber, la vie reprendrait et avec elle, l’abondance ». Ils ne prirent réellement
conscience de la gravité de la situation que quand un petit berger surprit une vache
qui mangeait du sable… la nouvelle se répandit comme une traînée de poudre. On
accourait de tous les coins pour voir la pauvre bête qui frémissait en avalant des
« bouffées de sable ». C’était la quatrième année consécutive sans pluie. « La vache
mangeuse de sable » était la préfiguration de la longue épreuve d’endurance qui
s’annonçait pour tous.
L’année qui suivit ne fut pas des moins rudes : elle fut placée sous le signe du
manque généralisé, tout manquait hormis le sable, le soleil et le vent… Les derniers
évènements avaient accéléré le nomadisme bien connu dans la région. Des récits
inimaginables circulaient dans Karmoy. Les voyageurs qui arrivaient racontaient
qu’ils avaient découvert sur leur route des cadavres d’hommes et d’animaux,
victimes de la soif et de l’inanition…
Vocabulaire
13 sur 47
COURS DE Français 6è
Synthèse globale
Sanou Damou Jean de DIEU à travers son texte décrit les conséquences d’une
longue sécheresse dans un village du sahel. En effet cette situation désagréable
avait rendu la vie difficile de la population ainsi que les animaux en causant leur mort
et leur déplacement vers d’autres localités.
On forme l’imparfait des verbes du 1 er groupe en ajoutant au radical des verbes les
terminaisons ais, ais, ait, ions, iez, aient.
On forme l’imparfait des verbes du 2ème groupe en ajoutant au radical des verbes les
terminaisons ssais, ssais, ssait, ssions, ssiez, ssaient.
Je mangeais je grandissais
Tu mangeais tu grandissais
Il mangeait il grandissait
14 sur 47
COURS DE Français 6è
Vous mangiez vous grandissiez
L’adjectif qualificatif est un mot qui se rattache à un nom où il précise sa qualité. Son
genre et son nombre varient en fonction du genre et du nombre du nom auquel il se
rattache. Il s’accorde donc en genre et en nombre avec le nom qu’il qualifie.
Exemple : les élèves sont contents à midi.
Deux antonymes sont deux mots de même classe grammaticale dont les sens
s’opposent. Exemple : parler= se taire/ Ouvert= fermé
Les antonymes peuvent appartenir à la même famille de mots. C’est le préfixe qui
introduit l’opposition : débarquer (dé-=sortir de) et embarquer (em-=entrer dans) ;
exportation (ex-=vers l’extérieur) et importation (im-=vers l’intérieur).
Faire la description, c’est donner plus de détails sur quelque chose, sur un lieu, une
personne. Décrire c’est apporter des précisions sur un lieu, sur l’époque où se
déroule l’action. On peut aussi décrire une personne en faisant son portrait physique
et son portrait moral.
15 sur 47
COURS DE Français 6è
Faire le portrait d’une personne c’est montrer comment est la personne, c’est-à-dire
son comportement, son physique ; c’est donner plus de précisions sur la personne.
On peut, dans un texte, décrire l’aspect physique de la personne c’est-à-dire les
aspects visibles de la personne : son âge, sa tête, sa taille, ses yeux, le nez : c’est le
portrait physique.
Comme le nom, l’adjectif qualificatif quelle que soit sa fonction peut avoir des
expansions avec lesquelles il forme le groupe de l’adjectif. L’expansion de l’adjectif
peut être :
Le comparatif : il est formé de l’adjectif précédé des adverbes aussi, moins, plus. Il
permet de comparer selon trois degrés
16 sur 47
COURS DE Français 6è
Le verbe s’accorde en nombre avec son sujet aux temps simples comme aux temps
composés : à la 3è personne du pluriel, la terminaison est toujours –nt.
Aux temps composés avec l’auxiliaire être, le participe passé s’accorde en genre et
en nombre.
Lorsque le groupe nominal sujet commence par : une foule de, une troupe de, une
assemblée de, une bande de, etc. le verbe peut se mettre au singulier ou au pluriel.
On utilisera le singulier pour indiquer que l’ensemble des personnes ou des objets
est considéré comme un tout : une troupe de jeunes passait dans la rue.
On utilisera le pluriel si ce sont les différents objets ou personnes qui sont
concernés : une multitude d’oiseaux se mirent à chanter
- Si le groupe nominal sujet est introduit par : beaucoup de, la plupart de, bon
nombre de, peu de, etc. le verbe se met en général au pluriel : peu de gens
savent la vérité/ La plupart des gens savent lire et écrire.
17 sur 47
COURS DE Français 6è
de Maïmouna n’étaient pas faites de riches étoffes, elles donnaient pourtant à son
teint plus d’éclat et de fraîcheur.
Le présent fait partir des quatre temps simples du mode indicatif ; il exprime une
action en cours d’accomplissement au moment où l’on parle, où l’on écrit.
- Une idée générale, vraie de tous les temps : le sage réfléchit avant d’agir,
- Une action qui se répète habituellement : Alima se lève chaque matin à 6h
- Une action passé que l’on veut rendre plus vivante (le présent de narration)
- Une action qui se produit dans un passé récent : il vient de partir
- ou un futur proche : je reviens tout de suite
-
18 sur 47
COURS DE Français 6è
- Lorsqu’un adjectif qualifie plusieurs noms, il se met au pluriel. Exemple : un
homme et un enfant beaux comme un dieu.
- Lorsqu’un adjectif qualifie plusieurs noms de genres différents, il se met au
masculin pluriel. Exemple : le chat, la souri et la panthère semblèrent atterrés.
L’accord des adjectifs composés dépend de la nature des mots qui les composent :
Les adjectifs se terminant par on, ien double leur consonne finale au féminin : bon=
bonne, ancien= ancienne.
Le complément du nom fait partie du groupe nominal, c’est une expansion du nom
qui peut en général être supprimée : les enfants de ce village sont turbulents.
19 sur 47
COURS DE Français 6è
- Une proposition subordonnée relative : jacques tient un Bic qui appartient à
Laurentine.
Le complément du nom se construit dans la plupart des cas à l’aide d’une préposition
(de, à). Le sens du complément du nom varie en fonction de la préposition : un verre
de vin ; un verre à vin. Le complément du nom peut être précédé ou nom d’un
déterminant (article).
20 sur 47
COURS DE Français 6è
Séquence didactique n°3 : construire un récit
Il y avait un méchant homme qui aimait bien tromper les pauvres gens. Un jour, il
embaucha un jeune garçon pour travailler chez lui :
- Si tu travailles bien, lui dit-il, je te donnerai cinq mille francs à la fin du mois,
mais à une condition : avant de recevoir ton argent, tu devras aller me
chercher deux choses. Si tu ne me les apportes pas, tu n’auras pas un sou.
Es-tu d’accord ?
Le pauvre garçon, déjà bien content à l’idée de gagner cinq mille francs, accepta
sans plus réfléchir. Durant tout un mois, il travailla d’arrache-pied et, quand le dernier
jour fut arrivé, il alla trouver son patron et lui dit :
- Eh bien, dites-moi à présent quelles sont les deux choses que je dois vous
apporter, et donnez-moi mes cinq milles francs.
- Voilà, dit-il, Ha ! et Hi !
Le méchant homme regarda la bouteille et demanda : Qu’est-ce qu’il y a là dedans ?
Le passé simple est l’un des quatre temps simples du mode indicatif. C’est le temps
du récit ou de la narration.
Les verbes du 1er groupe conjugués au passé simple se terminent par : ai, as, a
âmes, âtes, èrent
Les verbes du 2ème groupe conjugués au passé simple se terminent par : is, is, it,
îmes, îtes, irent
Exemple
Manger Finir
Je mangeai Je finis
Tu mangeas Tu finis
Il mangea Il finit
Nous mangeâmes Nous finîmes
Vous mangeâtes Vous finîtes
Ils mangèrent Ils finirent
Les compléments circonstanciels de temps sont des mots qui situent l’action dans le
temps, expriment la durée, la date. Ils répondent aux questions : quand ? Combien
de temps ? A quel moment ? Exemple : chaque jour les élèves sont à l’école pendant
les heures de cours.
Les compléments circonstanciels de lieu sont des mots qui expriment le lieu où l’on
va, d’où l’on vient, par où on passe et répondent à la question où ? Exemple : les
enfants qui sont au champ ont faim.
22 sur 47
COURS DE Français 6è
Vocabulaire : les indicateurs de temps et de lieu
Les indicateurs spatio-temporels sont des mots qui indiquent le temps et le lieu où se
déroulent les actions dans le récit. Ils peuvent être des adverbes, des groupes
nominaux et sont employés dans les textes narratifs pour mieux situer les différentes
étapes du récit. Ils sont donc des compléments circonstanciels de temps et de lieu.
Exemple : hier soir, le maître n’était pas à l’école.
On écrit ses quand au singulier on peut dire son ou sa ; c’est un adjectif possessif : il
a porté ses chaussures.
S’est est la 3ème personne du singulier d’un verbe pronominal au passé composé. On
l’écrit quand on peut mettre il ou elle devant s’est : il s’est lavé les mains.
Ces est un déterminant adjectif démonstratif au pluriel. On peut le remplacer par ce,
cet, ou cette : tous ces livres sont brochés.
Faire un récit c’est raconter des évènements réels ou imaginaires, dans le but de
divertir, d’informer ou de faire réfléchir le lecteur.
Tout récit exige la présence d’un ou plusieurs personnages (désignés par leurs
noms et par les pronoms il, elle, ils). Parfois le principal personnage est le narrateur
lui-même (qui se désigne alors par le pronom je)
Ces personnages sont placés dans des situations et confrontés à des obstacles
qu’ils doivent affronter seuls ou avec une aide extérieure
23 sur 47
COURS DE Français 6è
Un texte narratif est caractérisé par la présence des indicateurs spatio-temporels
(compléments circonstanciels de temps et de lieu) ; le temps de la narration est le
passé simple et aussi l’imparfait. Dans un texte narratif on retrouve la description ;
elle consiste à faire ressortir des détails sur un lieu, une chose, une personne. Dans
la description, on emploi des adjectifs qualificatifs, des compléments de noms, des
adverbes de manière. L’imparfait est le temps de la description. Quand dans un texte
narratif on retrouve de la description, on parle de récit intégrant ou comportant une
description.
Le passé simple et l’imparfait sont deux temps simples du mode indicatif. Ils
expriment tous des actions qui se déroulent dans le passé :
Les verbes du 3ème groupe peuvent se conjuguer au passé simple comme tous les
autres groupes de verbes
Les verbes du 3ème groupe conjugués au passé simple se terminent par : is, is, it,
îmes, îtes, irent ou us, us, ut, ûmes, ûtes, urent
Exemple :
Les adverbes qui se terminent par le suffixe –ment sont formés à partir d’adjectifs
qualificatifs ; on les formes à partir du féminin des adjectifs
24 sur 47
COURS DE Français 6è
Exemple :
Bas=basse=bassement
Lorsque l’adverbe se termine par une voyelle (ai, i, u), l’adverbe ne conserve pas le
–e du féminin
Pour savoir s’ils s’écrivent avec un e ou un a, il faut trouver l’adjectif dont ils sont
issus. Les adverbes en –amment correspondent aux adjectifs en –ant
Utiliser un texte support à travers lequel l’élève identifiera les différentes parties d’un
texte narratif.
I) La phrase déclarative
Elle énonce une information, exprime un jugement, expose des faits. Elle commence
par une lettre majuscule et se termine par un point. A l’oral, elle est caractérisée par
une intonation montante puis descendante. Exemple : l’école est trop fatiguant.
Elle sert à poser une question ; à l’oral elle est caractérisée par une intonation
montante. A l’écrit, elle commence par une lettre majuscule et se termine par un
point d’interrogation. L’interrogation peut être totale ou partielle.
1) L’interrogation totale
L’interrogation est totale quand elle porte sur toute la phrase et quand on doit
répondre par oui ou par non. Exemple : ne vas-tu pas à l’école ?
25 sur 47
COURS DE Français 6è
2) L’interrogation partielle
L’interrogation est partielle lorsqu’elle porte sur une partie de la phrase ; on ne peut
pas répondre par oui ou par non. Pourquoi tu n’aimes pas l’école ?
La phrase exclamative exprime un sentiment une émotion ; elle se manifeste par une
intonation particulière à l’oral variant en fonction des sentiments exprimés. A l’écrit,
elle commence par une lettre majuscule et se termine par un point d’exclamation.
L’exclamation peut être un cri ou une interjection, un mot ou un groupe de mots : Eh !
Oh !
26 sur 47
COURS DE Français 6è
Expression écrite : production d’un texte narratif ; la grille d’évaluation
27 sur 47
COURS DE Français 6è
- Tra la la ! fit Albert, tu ne vas pas imiter la cousine, tout de même ?
Ils allaient ainsi depuis près d’une heure, lorsqu’un nouveau bruit les cloua sur
place : une sorte de martèlement régulier, de « poc, poc, poc ». Presque aussitôt,
Rose reçut un coup violent sur la tête et elle distingua, juste au-dessus d’elle, un
grand oiseau aux yeux démesurés qui voletait lourdement en choquant ses ailes
l’une contre l’autre. Elle hurla. Albert hurla plus fort, et leur propre voix leur fit si peur
qu’ils se ruèrent dans l’épaisseur du bois, d’un même élan.
Colette Vivier
Vocabulaire:
Synthèse globale
Dans un récit, oral ou écrit on est souvent amené à rapporter des paroles des
personnages. C’est ce que l’on appel le discours.
28 sur 47
COURS DE Français 6è
- Modifications des temps des verbes :
Lorsque le verbe introducteur est au présent, le temps
des verbes au discours indirect ne change pas : Jean
déclare : « je chante tous les jours à midi »= Jean déclare
qu’il chante tous les jours à midi
Lorsque le verbe introducteur est au passé, les verbes au
discours indirect se mettent au passé : Jean déclara : « je
mange tous les dix minutes »= Jean déclara qu’il
mangeait tous les dix minutes.
Ici Là
Hier la veille
Aujourd’hui ce jour-là
Demain le lendemain
29 sur 47
COURS DE Français 6è
Dans un texte de dialogue, il y’a des signes de ponctuation pour mieux présenter
l’échange des personnages ; on peut avoir : les tirets, les deux point, les
guillemets.
- On emploi les deux points dans un texte pour annoncer une énumération, une
citation, une explication, une précision, une conséquence. Les deux points
sont présents dans les discours, les dialogues. Exemple : les trois parties du
corps humain sont : la tête, le tronc et les membres.
- On emploie les guillemets quand on veut rapporter un discours, faire ressortir
un mot, une expression, dans une citation ; « on ne développe pas, on se
développe » Joseph Ki-Zerbo.
- On emploi les tirets dans un texte de dialogue pour faire parler plusieurs
personnages ; pour détacher un mot ou pour couper un mot en fin de ligne : il
me fallut plusieurs jours de travail- de travail acharné- pour en venir à bout.
Le présent de l’indicatif est un temps utilisé dans le discours. Il est employé dans les
textes de dialogue et sert à exprimer des actions en cours d’accomplissement au
moment où l’on parle, où l’on écrit ; c-est là dit-il à sa sœur.
Le passé composé est un temps qui exprime des actions passées. C’est le temps de
l’action et du discours. Pour conjuguer un verbe au passé composé, on emploi
l’auxiliaire être ou avoir au présent plus le participe passé du verbe ; tu as entendu ?
Le futur simple est un temps employé dans le discours ; il exprime des actions à
venir. Les verbes conjugués au futur simple se termine par : ai, as, a, rons, rez, ront.
Ex : elle jeta un coup d’œil furtif dans l’entrée / elle jeta un coup d’œil discret dans
l’entrée.
On utilise les synonymes pour éviter des répétitions, pour apporter une information
complémentaire ou une appréciation différente.
30 sur 47
COURS DE Français 6è
Expression écrite : les caractéristiques d’un texte de dialogue
On utilise le dialogue tous les jours pour communiquer. Il peut être utilisé dans les
pièces de théâtre, dans un récit. Un texte de dialogue est caractérisé par :
Leur pronom personnel se place toujours devant ou après un verbe. Il est invariable
et peut être remplacé par lui si le groupe nominal qu’il remplace est au singulier :
Zoenabo parle à Jean= Zoenabo lui parle ; Nadège parle aux élèves= Nadège leur
parle.
31 sur 47
COURS DE Français 6è
Conjugaison : les verbes du 3ème groupe au passé composé
Le passé composé est l’un des temps composés du mode indicatif. Il se forme avec
l’auxiliaire être ou avoir au présent plus le participe passé du verbe. Les verbes du
troisième groupe se conjuguent au passé composé comme les autres verbes.
Le participe passé des verbes du 3ème groupe peut se terminé par : i (suivre=suivi), is
(mettre= mis), it (dire= dit), u (venir= venu) ou t (ouvrir= ouvert)
En général, un nom s’emploi précédé d’un petit mot que l’on appel déterminant. On
distingue six classes de déterminants :
- Les articles ;
- Les démonstratifs ;
- Les possessifs ;
- Les numéraux ;
- Les indéfinis ;
- Les interrogatifs et exclamatifs
I) Les articles
Masculin féminin
Singulier Pluriel
Masculin Ce, cet Ces
Féminin Cette Ces
32 sur 47
COURS DE Français 6è
III) Les adjectifs possessifs
Singulier Pluriel
Masculin Quel Quels
Féminin Quelle Quelles
Pour faire parler les personnages, on utilise le dialogue. Dans un dialogue, on utilise
des tirets et les guillemets. Dans un texte de dialogue, on emploi des verbes
introducteurs tel que dire. Pour éviter les répétitions et de ne pas voir apparaître dire
à tout moment, nous employons des verbes introducteurs qui sont des synonymes
de dire. Dire possède plusieurs synonymes employés chaque fois dans les discours
ou les dialogues ; en voici quelques uns : suggérer, bégayer, articuler, sangloter,
murmurer, affirmer, s’énerver, susurrer, déclarer, répondre, pleurnicher, hurler,
marmonner, indiquer, confirmer, prononcer, se moquer, hasarder, râler, hoqueter,
hésiter, répliquer, s’émerveiller, conseiller, demander, rappeler, protester, insinuer,
annoncer, crier, chuchoter, terminer, énoncer, ordonner, céder, s’écrier, haleter,
approuver, grogner, consoler, continuer, lancer, enchainer, commencer, souffler,
triompher, envoyer, plaisanter, confier, trancher, radoter, balbutier, dire.
33 sur 47
COURS DE Français 6è
Grammaire : les pronoms adverbiaux en et y
Dans un texte de dialogue, on doit retrouver les éléments répertoriés dans la grille ci-
après
Les guillemets
Le passé composé
Le futur
Articles
etc.
34 sur 47
COURS DE Français 6è
Séquence didactique n°5 : lire, écrire et déclamer un poème
FLEAU DU SIECLE
Oh ! Fléau du siècle !
Vocabulaire
Incurable :
Fléau :
Sadique :
Sourciller :
Synthèse globale
35 sur 47
COURS DE Français 6è
Mahamadi SORE à travers son poème nous parle d’un fléau qui menace tous les
hommes. Cette maladie incurable et sadique qui sème la désolation partout est le
SIDA. L’auteur à travers la personnification nous montre la gravité de cette maladie
et nous exhorte de tout faire pour l’éviter.
Conjugaison : le subjonctif
36 sur 47
COURS DE Français 6è
Pour exprimer un souhait, j’utilise le subjonctif. L’action en effet n’est pas certaine
mais seulement souhaitée. Le subjonctif est le mode de l’éventuel.
Le subjonctif exprime donc des faits seulement envisagés par l’esprit. Il peut se
trouvé dans des propositions indépendantes et dans des propositions subordonnées
qui sont :
- il y’a le subjonctif présent dont les verbes se terminent par : e, es, e, ions, iez,
ent sauf avoir et être.
- Le subjonctif passé : c’est un temps composé qui se forme avec l’auxiliaire
être ou avoir au subjonctif présent plus le participe passé du verbe.
Les temps du subjonctif sont : le subjonctif présent, passé, imparfait, plus-que parfait.
37 sur 47
COURS DE Français 6è
Toute notation en alphabet phonétique est écrite entre crochet.
Les voyelles phonétiques sont :
- Les voyelles orales : pour leur prononciation l’air passe par la bouche
- Les voyelles nasales : pour leur prononciation l’air passe par le nez et la
bouche
- Les semi-voyelles sont :
- Les consonnes sont :
Savoir faire : écrire un poème
Un poème est écrit en vers. La fin de chaque vers est marquée par un passage à la
ligne. On y trouve souvent la reprise d’un même son ; la rime.
Le vers peut être de longueur variée. La longueur d’un vers se mesure au nombre de
syllabes qui le constituent. Cette mesure est appelée le mètre.
Les vers peuvent être regroupés ensemble que l’on appelle les strophes. Certains
poèmes sont organisés toujours selon une même forme : ce sont les poèmes à forme
fixe. Mais il existe des poèmes à forme libre selon la volonté du poète. L’écriture du
poème se caractérise aussi par le rythme du vers par l’usage de certaines sonorités.
Pour mieux faire partager sa façon de voir ou de ressentir les choses, le poète se
sert souvent d’images (les figures de style) et de comparaison.
La poésie est une manière originale de dire les choses, qui s’adressent à notre
sensibilité. Elle est un moyen de créer de la beauté. Pour cela, comme la musique, le
langage poétique joue principalement sur les sonorités et sur les rythmes : sonorités
des mots, rythmes des groupes de mots et des phrases.
La répétition d’un son voyelle s’appelle une assonance : par les soirs bleus d’été,
j’irai dans les sentiers.
La répétition d’un son consonne s’appelle une allitération : mais l’amour infini me
montera dans l’âme.
La rime est la répétition de la même sonorité à la fin de deux ou plusieurs vers d’un
poème ; on distingue :
- La rime pauvre ; elle est constituée d’un seul son (phonème) : oiseau/beau ;
enfant/amant
- La rime suffisante : est constituée de deux phonèmes : âme/femme
- La rime riche : elle est formée d’au moins trois phonèmes : romaine/germaine
- La rime féminine : elle est terminée par un « e » muet
- La rime masculine : toutes celles qui ne se terminent pas par un « e » muet
- On peut avoir aussi des rimes plates, des rimes suivies, des rimes croisées,
des rimes embrassées.
Grammaire : les constituants de la phrase
À l’oral, la phrase est marquée par une certaine intonation ; à l’écrit, elle est limitée,
le plus souvent, par une majuscule et un point.
Les phrases peuvent se combiner entre elles ; on les appelle alors propositions
(indépendantes, principales et subordonnées)
La phrase est le plus souvent construite autour d’un verbe conjugué :l’enfant porte
des sacs sur la tête
La phrase peut ne pas comporter de verbe principal, elle est alors construite autour
d’un autre mot (nom, adjectif) : quel avion ? Voici un avion confortable
Le groupe verbal est constitué d’un verbe et d’un ou deux compléments qu’on ne
peut pas supprimer ou déplacer ; les compléments d’objet (COD, COI, l’attribut,
certains compléments circonstanciels)
Lorsque dans la phrase verbale, on supprime les groupes facultatifs et tous les
éléments qui ne sont pas grammaticalement nécessaires, on obtient la phrase
minimale.
Conjugaison : l’impératif
L’impératif sert à donner des ordres, des conseils. Il existe pour trois personnes : 2ème
personne du singulier (tu), 1ère et 2ème personne du pluriel (nous et vous). Il se forme
à partir du présent de l’indicatif de ces trois personnes : tu prends= prends, nous
prenons= prenons, vous prenez= prenez. On ne met pas de « s » après le « e » à la
2ème personne du singulier : écoute, ouvre et après va. En revanche, pour faire la
liaison avec les voyelles, on écrira : parles-en à ton père, vas-y.
39 sur 47
COURS DE Français 6è
Quelques verbes à l’impératif :
Une proposition est une unité grammaticale qui a pour noyau un verbe conjugué.
Dans une phrase il y’a autant de propositions que de verbes conjugués.
- le groupe sujet peut n’être pas répété : les enfants vidaient et cuisinaient les
lézards.
- Le verbe peut n’être pas répété : sa chemise était déchirée, son pantalon Sali.
Dans ces deux cas précédents, on parle de proposition elliptique du sujet ou
elliptique du verbe.
40 sur 47
COURS DE Français 6è
- La ou les propositions qui dépendent elles-mêmes de ces propositions
subordonnées : sa mère voulait qu’elle prenne soin des vêtements qu’elle
portait à l’école.
Le rythme est la combinaison des accents et des pauses qui donnent au langage son
rythme.
- Les accents : quand nous parlons, nous ne prononçons pas toutes les
syllabes avec la même intensité ; certaines sonnent à peine, alors que
d’autres sont au contraire accentuées. Ce sont généralement les syllabes
finales qui portent l’accent.
- Les pauses : les groupes de mots sont séparés entre eux par des pauses plus
ou moins longues qui correspondent souvent aux différents signes de
ponctuation. Le rythme peut être lent ou rapide, régulier ou accéléré, binaire
ou ternaire.
La mesure : c’est le nombre de syllabes que compte le vers, il est encore appelé le
mètre. Toutes les syllabes comptent sauf le « e » muet lorsqu’il est suivi d’une
voyelle ou d’un h muet et lorsqu’il se trouve à la fin d’un vers. Il existe différentes
mesures :
Les poèmes : il existe des poèmes à forme fixe encore appelés le sonnet ; il est
composé de quatorze vers en quatre strophes (deux quatrains et deux tercets) dont
les rimes sont : abba, abba, ccd, eed.
41 sur 47
COURS DE Français 6è
Grammaire : les propositions subordonnées : l’analyse logique
42 sur 47
COURS DE Français 6è
Expression écrite : écrire un poème
La douleur
Tu m’as blessée
Je me dois de t’oublier
Vocabulaire : la personnification
La personnification est une figure de style qui consiste à évoquer une chose ou une
idée comme s'il s'agissait d'un être vivant. Exemple : « Elle n'a reçu, j'imagine,
aucune éducation, elle n'a aucun principe ; voyez comme elle est bonne fille ! Un mot
a suffi pour la faire sortir du couvent ; toute poudreuse encore, elle s'en est échappée
pour me donner un quart d'heure d'oubli, et mourir. Sa couronne virginale,
empourprée de cire odorante, est aussitôt tombée en poussière, et, je ne puis vous le
cacher, elle a failli passer toute entière sur mes lèvres dans la chaleur de son
premier baiser. »
Dans de nombreux textes, la personnification est riche de ressources poétiques :
les choses prenant vie, le monde nous entoure de signes et d'appels.
43 sur 47
COURS DE Français 6è
Expression écrite : lire un poème « fléau du siècle »
FLEAU DU SIECLE
Oh ! Fléau du siècle !
44 sur 47
COURS DE Français 6è
- Les phrases pronominales : elles se caractérisent par le fait que le verbe de la
phrase est accompagné d’un pronom personnel réfléchi intercalé avec le sujet
et le verbe. Exemple : les enfants se sont promenés pendant des heures.
La phrase pronominale permet d’indiquer que l’action exprimée par le verbe ne
s’exerce sur personne que sur le sujet lui-même. On distingue les emplois suivants :
Le sujet exerce l’action sur lui-même (emploi réfléchi) :
l’enfant se jeta dans la rivière.
Le sujet est alternativement agent et patient (emploi
réciproque : les deux enfants se sont rencontrés au
marché.
Le sujet se contente de subir l’action (emploi à valeur
passive) : en Italie, les pâtes se mangent ferme.
Les verbes essentiellement pronominaux : s’emparer,
s’évader, s’enfuir, s’évanouir.
- Les phrases emphatiques : dans la phrase emphatique, on met en relief des
éléments en procédant par :
Déplacement du sujet ;
Déplacement de l’attribut ;
Déplacement des compléments circonstanciels ;
Déplacement des propositions subordonnées
circonstancielles
Déplacement avec reprise par un pronom ;
On peut utiliser des présentatifs : quant….à, c’est….qui,
c’est….que.
- Les phrases impersonnelles :
45 sur 47
COURS DE Français 6è
Appoint
Pour connaître le complément d’objet direct, on pose la question qui ? Pour désigner
une personne, quoi ? (dans les autres cas). Zoenabo mange des mangues (Cod)
- Un groupe nominal ;
- Un pronom personnel ;
- Un verbe à l’infinitif ;
- Une proposition subordonnée ;
Il existe aussi un complément d’objet second : l’hôtesse distribuait des revues aux
passagers (complément d’objet second).
Un adverbe est formé par l’ajout de –ment. L’adverbe est formé à partir de
l’adjectif au féminin auquel on ajoute –ment (en latin= d’une manière)
Si l’adjectif est terminé par ant, l’adverbe s’écrit -amment ; savant= savamment.
Si l’adjectif est terminé par ent, l’adverbe s’écrit –emment ; prudent= prudemment
Par changement de classe de mot, un adjectif devient un adverbe : gai (adjectif) ; gai
(adverbe)
46 sur 47
COURS DE Français 6è
Grammaire : le complément de détermination
- Préfixation ; on ajoute un préfixe devant le radical du mot qui peut avoir être
déjà préfixé ou non : envol, maladresse, embouteiller.
- Plusieurs éléments soudés en un mot unique : autoroute, portefeuille.
- De deux mots ou plusieurs réunis par un trait d’union : camion-citerne, de
l’eau-de-vie, un lave-linge.
- Composé suivi d’un complément de détermination ou d’un adjectif : une
machine à laver ; une chaise longue.
La dérivation est le fait de trouver un nom à partir d’un mot qui peut être un verbe, un
adjectif qualificatif : belle = la beauté ; chanter= la chanson, courir= course.
47 sur 47
COURS DE Français 6è