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• La contingence selon le mode d’expression (spatiale) : qu’il se produise de cette manière ou d’une autre
manière
Ex (tt choses égales par ailleurs)
contingence de subordination
Trois propositions
• Assez trivialement, la contingence est importante parce qu’elle donne de la de ce qui l’est et de ce qui ne
l’est pas ; c’est le support, le substrat de réel qui sert à évaluer l’importance d’une chose ; cela se rapproche
du concept de néant de Sartre évoqué par Sixtine
• La contingence ce n’est pas tant l’inerte que le manque d’inertie : elle n’est pas figée, elle est mouvement,
mais mouvement vain.
Observation : nous sommes la plupart du temps contingents, l’extrême majorité de nos actions ponctuelles le
sont
Fin du rappel
D’accord, mais la contingence sert à quoi ? Le sot et le sage s’accorderaient ici à répondre : quoicoubeh.
QuouaQuouBQuouC, c’est une bonne blague ; QuouaQuouB, c’est dénué de sens, et d’humour.
-> pour ça que phénomènene de mode, mis à toutes les sauces : quoicouflop ; quoicoufact -> carte blanche
KwaKouB, c’est l’élan créateur qui tombe à plat. QuouAQuouB, c’est l’instant d’une conscience, c’est
concevable en un instant ; au contraire, quouaqoubquouc pousse à la réflexion.
D’autant plus que ahistoricité ; le quoicoubeh est sans histoire (du moins sur le MT), car s’il est certainement
issu d’une mouvance sous jacente à la conversation, plus ou moins subconsciente, il ne demande d’autre pos-
térité que les rires du peuple assemblé. Le KwaKB est sans histoire.
-> Quoicoubeh, ce n’est pas un dialogue, ni meme une invitation à la reflexion ; c’est une interjection, c’est
le cri spontané de l’âme, devant l’absurdité de la vie, devant l’absurdité de la conscience.
L’on me dira : oui mais Théodore, n’importe quelle interjection un tant soi peu drolatique pourrait remplir ce
rôle d’exhausteur de conscience.
Eh bien non ; considérons les interjections les plus en vogues and dans notre environnement
Le Fact du Shamrock exprime l’assentiment, et le wesh d’E&B la déconvenue. Ils ont du sens.
Eh bien le quoicoubeh est un phénomène historique, il est donc contingent, mais pour sa défense à son insu.
Pas d’équivalent ? -> pas d’équivalent ajd. Mais si l’on remonte 2 siècles dans le temps…
-> le KwaKB est une contingence historique, pour reprendre un exemple qui avait attiré l’attention, celui de
Rastignac dans le Père Goriot. Etablissons la comparaison. Jeune étudiant, check, passé grandiose présent
morose, check, (analyse raisonnée de l’histoire de France, petit opuscule inconnu de Chateaubriand : Quand
les flots de l'anarchie se retirèrent, Napoléon parut à l'entrée d'un nouvel univers, comme ces géants que l'his-
toire profane et sacrée nous peint au berceau de la société, et qui se montrèrent à la terre après le déluge. »)
Et ajd ? -> Nous sommes nés trop tard ; trop tard pour comprendre la technique qui nous a mis au monde,
trop tard pour la dépasser ; trop tard pour devenir traders, trop tard pour devenir artistes ; et si l’on me de-
mande quand exactement tout est-il devenu trop tard je répondrai trop tôt
Remarquons que Poiret, l’archétype balzacien de la contingence de nature, déguisait son incompréhension du
phénomène en dédain.
-> Cet exemple en particulier, mais probablement plein de semblables (surréalistes, dadaïstes)
-> Rappel : conscience virgule flottante demi dérivée mémoire vive, virgule non réduite à un point, plutôt un
intervalle restreint. La conscience a une vitesse, une vitesse finie.
Mort césure , pas une après vie (la vie après la mort n’est pas la mort mais la vie)
-> Parler de la vie sans traiter de la conscience, c’est comme dire incongruité sans la diérèse
(Husserl / Sixtine : flux de vécu)
La vie passée, virgule, la vie future (qui n’existe pas si l’on n’est pas déterminés) point, la mort.
Le quoicoubeh vient en quelque sorte de par son instantanéité et ahistoricité réduire le poids de la courbe
passée dans l’expression de la conscience.
Ce qui a un double avantage : permet l’expression d’un moi renouvelé, et donc à priori plus pur (RAZ impar-
fait) (une sorte de rupture partielle de l’intentionnalité) et parce qu’il est conscience vive, il est exercice de
l’existence.
Evidemment, Il convient donc d’établir disjonction entre les deux formes de quoicoubeh, une forme sponta-
née et absurde, une forme prévisible et consommée. Le quoicoubeh est dans dans sa genèse, contingence de
subordination et non de coordination.
TLDR : KwaKB c’est une voie d’existence sans essence, déploiement et accomplissement de l’homme
conscient
Le passé est secondaire, et le futur contingent ; c’est pourquoi un quoicoubaca vaut mieux que deux tu l’au-
ras