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apprendre à construire
ne formation aux TIC peut se concevoir comme une formation à la création. La
demande en ce sens est souvent massive et exclusive. On veut créer ses propres
exercices, ses logiciels maison sans envisager d'utiliser ce qui a été construit par des
concepteurs plus expérimentés. Cette demande est souvent déraisonnable au regard
du contexte et s'exprime au détriment de la nécessaire culture générale dans le
domaine (voir ci-dessus). Un volet d'introduction à la création est néanmoins
important et doit être envisagé. On se posera alors quelques questions préalables pour
situer au mieux le projet de formation de formateurs.
construction de produits
a formation à la création de matériaux pédagogiques est-elle une formation technique,
une formation à l'écriture de scénarios multimédia, à la conduite de projet
multimédia ? Sur quels aspects faut-il avant tout se pencher, lesquels peut-on négliger
? Quelles sont les disciplines ou les domaines professionnels de référence ? Si l'on
opère dans le cadre d'une formation étiquetée comme "didactique" comment peut-on
justifier d'insister sur tel aspect (l'aspect technique par exemple) au détriment de tel
autre ? Quel lien fait-on entre la réflexion didactique et la spécificité du scénario
multimédia (voir également ci-dessous).
Références
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http://www.int-evry.fr/tice/guide/-important
http://www.francparler.org/fiches/conception_modules.htm
FOAD Blog, wiki et e-portfolio, ou comment choisir le meilleur outil pour un usage 22
pédagogigue ? janvier
2006
2 Commentaires
Une extension “naturelle” du blog est le Podcast qui permet de diffuser des
“posts” audio. Un potentiel pédagogique indéniable, notamment dans
l’apprentissage des langues, voir l’excellent exemple du “English as a Second
Language Podcast” à http://www.eslpod.com/ que plusieurs membres de GreCO
utilisent en secret
Je rajoute que si vous voulez tester un moteur de wiki certains sites proposent
d’ouvrir un wiki en ligne.
C’est le cas pour Metawiki : http://metawiki.com/ ou Cafewiki :
http://cafewiki.org/.
–
jeremie grepilloux, GreCO
Le projet FLENET. Fle et Internet poursuit ses recherches et analyses. Il présente pour THOT
le dossier "Blogs et Enseignement" . Le rôle des "carnets web" ou "weblogs" dans les nouveaux
contextes éducatifs peut être décisif. La simplicité d'utilisation permet aux étudiants et aux
enseignants de créer facilement des pages web ainsi que de partager leurs expériences et projets.
Ce dossier veut faire découvrir ces nouveaux outils qui favorisent la communication et le travail
collaboratif pour mieux comprendre leurs potentiels pédagogiques et pour mieux les intégrer dans
la salle de classe.
Définition - Mode d'emploi
Les weblogs, carnets web, cybercarnets ou blogs - en français (« journal du web ») -
représentent un nouveau type de site internet. Le Carnet Web (weblog) est, littéralement, un
journal de bord (« log ») sur la toile (« web »), c?est-à-dire une sorte de site régulièrement mis à
jour au sein duquel les textes récents s?affichent en haut de page avec le nom de son auteur, la
date et l?heure de sa rédaction. Ils permettent de réagir au contenu publié, favorisant la
communication et dépassant ainsi les sites web habituels où le dialogue n'est pas possible.
Pour créer un blog et connaître son mode d'emploi, nous présentons les rubriques suivantes:
Blogs et enseignement
Les cybercarnets profitent de l'essor des nouvelles technologies en intégrant les fonctions de
divers logiciels (courrier électronique, forum, éditeur web, transfert de pages). Leurs potentiels
didactiques pour l'enseignement d'une langue étrangère sont remarquables. Nous abordons les
applications pédagogiques suivantes:
Bibliographies
On propose dans les différents chapitres de cette étude des pistes et des références en ligne sur
les applications des Carnets web dans l'enseignement.
I Congrès International
TIC et Autonomie Appliquées à l’Apprentissage des langues (TAAAL)
Université Jaume I - Castellón (mai 2004)
Résumé : Cette étude analyse les applications pédagogiques du dispositif Campus Virtuel FLE -
Universidad de León. La description des différentes composantes ainsi que des tâches et
réalisations dans la période 2000-2003 fournit de nombreuses ressources pour l’enseignement
du Français Langue Étrangère (FLE) en relation avec Internet. On propose aussi des réflexions
sur certaines notions, pratiques et méthodes dans le terrain de l’Apprentissage des Langues
Assisté par Ordinateur (ALAO) ainsi que dans les contextes de la Formation Ouverte et à
Distance (FOAD). Les conclusions et résultats obtenus jusqu’à présent soulignent les potentiels
et les limites des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) dans le
domaine de l’enseignement d’une langue étrangère.
1.Introduction
2. Aspects méthodologiques
3. Description et composantes du Campus Virtuel FLE
3.1. Espaces et matériels pédagogiques: Activités et tâches.
3.2. Ressources et base de données
3.3. Espaces de communication
3.4. L' espace de travail et l'Espace Public
4. Fonctionnement du Campus Virtuel FLE - Universidad de León
4.1.Modèle didactique et tutorat
5. Description des tâches et réalisations du Campus Virtuel FLE
5.1. La fouille collective.
5.2. L' analyse critique.
5.3. Le débat
5.4. La prise de décision et la résolution de problèmes.
5.5. La conception de ressources pédagogiques
6. Conclusions
Références et Bibliographies
1. Introduction
Nous aborderons dans ce travail les applications pédagogiques du Campus Virtuel FLE -
Universidad de León qui se présente comme un dispositif hybride (enseignement présenciel et
à distance). Notre champ de recherche porte sur trois domaines complémentaires:
1. Enseignement Assisté par Ordinateur (EAO) ou plus exactement Apprentissage des Langues
Assisté par Ordinateur (ALAO) (en anglais: Computer Assisted Language Learning (CALL).
Le Campus Virtuel FLE - Universidad de León fait partie du Projet de Recherche FLENET
(Français langue étrangère et Internet) logé dans le serveur web de l' Université de León
(Espagne), à l'adresse Internet: http://www3.unileon.es/dp/dfm/flenet/BSCWprojet/index.html
et qui intègre en même temps la plate-forme BSCW (Basic Support for Cooperative Work)
située dans le serveur de RedIRIS (Réseau espagnol d'enseignement et de recherche), dans le
cadre de Flenet RedIRIS à l'adresse suivante: http://flenet.rediris.es/ . Actuellement FLENET
est un Proyecto (I + D) de investigación cientítica y desarrollo tecnológico del Ministerio de
Ciencia y Tecnología en Espagne (Projet de recherche scientifique et développement
technologique) qui fait partie du Programa Nacional de Promoción General del Conocimiento
dans l'aire de Philologie et Philosophie (2003-2006).
Les unités d'enseignement (programmes, matières ou cours) qui ont été
développées à l'aide du Campus Virtuel FLE font partie de l' Universidad de León
et elles ont été les suivantes (Nous indiquons les renseignements suivants: N:
niveau; M: modalité; H: heures par semaine; A: année scolaire; E:
établissement):
2. Aspects méthodologiques
Avant d'entrer dans la description du dispositif ainsi que dans la présentation des productions et
des résultats obtenus, nous devons introduire quelques notions terminologiques afin de mieux
comprendre notre contexte méthodologique qui comprend les composantes suivantes:
- Programmes
- Ressources et tâches pédagogiques
- Dispositif et environnement de travail
- Enseignant et/ou tuteur
Les programmes sont composés d'unités didactiques de caractère théorique et pratique. Les
programmes sont disponibles en ligne à l'adresse suivante: Campus Virtuel FLE -
Programmes:http://www3.unileon.es/dp/dfm/flenet/BSCWprojet/programmes.html
Les tâches pédagogiques sont aussi élaborées dans le cadre du Projet Flenet
comme une création originale ou bien empruntées à d'autres sites / espaces
pédagogiques sur Internet. Pour comprendre la notion de tâche les travaux de
D.Numan (1989) et F. Mangenot (2000, 2003) la définissent comme "une unité de
travail centrée sur le sens (meaning-focused work) impliquant les apprenants dans
la compréhension, la production et / ou l'interaction en langue cible". Comme
d'autres notions confluent dans ce terrain, on a essayé de les délimiter dans les
termes suivants ( Voir: Mangenot (2000) Quelles tâches dans ou avec les produits
multimédias)
Par rapport aux ressources les tâches occupent une place centrale dans ce contexte
pédagogique, comme D. Oliver et J. Herrington (2001) le soulignent : "Les tâches d'apprentissage
constituent l'élément charnière dans le processus de conception de dispositifs constructivistes
d'apprentissage en ligne". Quant à la typologie des tâches en Formation Ouverte et à Distance
(FOAD), F. Henri et K. Lundgren-Cayrol (1997) signalent les cinq suivantes, auxquelles F.
Mangenot (2003) ajoute les deux dernières:
1. la fouille collective
2. l'analyse critique
3. le débat
4. la prise de décision
5. la résolution de problème
6. la conception de ressources pédagogiques
7. l' étude de cas
Un dispositif et un environnement de travail est le cadre et en même temps le
support (technique et pédagogique) qui articule les ressources, les tâches et les
productions/réalisations des étudiants, permettant la communication entre
l'enseignant et les apprenants (accompagnement, tutorat, collaboration, mise en
commun, évaluation). Dans l'enseignement à distance ce sont les plate-formes ou
environnements de travail en collaboration qui favorisent la mise en place d'un
dispositif pédagogique. Dans Campus Virtuel FLE - Universidad de León ce sont la
plate-forme BSCW (Basic Support for Cooperative Work) de RedIRIS et les différent
espaces du Projet / Site FLENET (ressources, tâches, forum, liste de discussion,
chat)qui rendent possible le fonctionnement réel du dispositif.
L' enseignant et/ou tuteur joue un rôle déterminant et irremplaçable dans ces nouveaux
contextes pédagogiques car il doit assumer des fonctions décisives:
- L' analyse des ressources et des tâches
- La création de ressources et de tâches
- L' accompagnement et aide dans le parcours pédagogique (médiateur et tuteur)
- Un modérateur dans la mise en commun ou le travail en collaboration
- La critique et évaluation des résultats / productions
L' ESPACE PUBLIC est en même temps un site Internet sur les différents cours, ainsi que le
récipient qui rassemble l’historique des activités réalisées par les étudiants, carnets web et
projets pédagogiques.
Adresse Internet :
http://www3.unileon.es/dp/dfm/flenet/BSCWprojet/information.html#espacepublic
LA CLASSE DE FRANÇAIS:
http://www3.unileon.es/dp/dfm/flenet/BSCWprojet/classe.html
WEBPRATIQUE - FLE :
http://www3.unileon.es/dp/dfm/flenet/webpratique/indexWP.htm
PHONÉTIQUE - FLE : http://www3.unileon.es/dp/dfm/flenet/phon/phoncours.html
4.1.2. Chaque unité didactique est conçue pour mettre en action les différents éléments du
dispositif (ressources, tâches, espaces de communication, accompagnement et tutorat).
Les tâches sont définies par des critères méthodologiques, comme par exemple:
LIEU / CANAL: salle d'ordinateurs - cours à distance par Internet - activités
complémentaires
4.1.3. L'étudiant dépose ses travaux ou tâches réalisées dans le SERVEUR DE FICHIERS Flenet
RedIRIS, dans les dossiers correspondant à chaque matière ou cours.
4.1.4. Le professeur révise les travaux en pouvant ajouter une qualification, des commentaires
ou les corrections pertinentes; en même temps il décide de leur publication sur l' ESPACE
PUBLIC de la plate-forme BSCW.
4.1.5. Les étudiants consultent les commentaires et l'évaluation réalisés par l'enseignant, en
pouvant envoyer leurs commentaires ou questions. Pour les travaux en équipe, plusieurs
étudiants pourront envoyer leurs messages dans le contexte d' un débat/dialogue modéré par le
professeur.
WEBPRATIQUE - FLE Cours à distance RedIRIS Trier et évaluer les ressources: les
grilles d'analyse: http://flenet.rediris.es/wpcours/index.html
Unité didactique NAVIGUER (Cours de Doctorat, Curso Instrumental):
http://www3.unileon.es/dp/dfm/flenet/docto/navegar.html
5.3. Le débat
Dans des contextes de type forum et chat les étudiants peuvent entrer en discussion entre eux
ou bien avec l'enseignant. Le débat peut aussi prendre la forme d'une mise en commun (en
présence ou à distance) ou dans le cadre du tutorat (dialogue entre enseignant et étudiant:
consultation, résolution de problèmes, consignes, évaluation des tâches).
6. Conclusions
- L'expérience inégale dans les compétences linguistiques et techniques des étudiants, ce qui ne
permet pas toujours de travailler dans des groupes homogènes (différents niveaux de langue et
différentes expériences avec les Nouvelles Technologies).
- La motivation remarquable chez les étudiants face aux ressources et matériels authentiques.
Dans ces nouveaux contextes pédagogiques on favorise chez les étudiants les capacités de
raisonner, de résoudre des problèmes, la découverte des connaissances et des savoirs, dans
trajet plus créatif et libre.
- Nonobstant la présence de l'enseignant ou tuteur est décisive car il doit contrôler et orienter la
navigation des étudiants, afin d'éviter le zapping facile, la noyade par excès d'information ainsi
que les distractions provoquées par la consultation du courrier électronique personnel.
- Les espaces de communication (forum, chat, plate-forme de travail collaboratif) sont très peu
développés; sauf lorsqu'on propose des scénarios et des tâches très précises, qui obligent les
étudiants à utiliser ces contextes de communication, soit entre étudiants soit entre enseignant
et étudiant.
- Les productions et la réalisation des tâches sont conditionnées par le niveau de langue et par
les compétences techniques des étudiants. On observe ainsi des résultats plus brillants et
accomplis chez les étudiants Erasmus et chez les étudiants de 3ème cycle.
- L'enseignant doit investir beaucoup dans le travail de préparation des cours, de
l'analyse des ressources, de la création de de matériels pédagogiques. En même
temps les rythmes et l'organisation de l'espace de travail dans la salle d'ordinateurs
est plus exigeant et stressant parce que qu'on doit assurer le bon fonctionnement
du dispositif technique et pédagogique.
2.3 La simulation
J'ai déjà proposé ailleurs de distinguer, dans les cédéroms de langues, au moins
trois types de simulations : les simulations notionnelles, les simulations
pragmatiques et les simulations ouvertes (Mangenot, 1997b, Mangenot, 1998a).
J'ai également avancé l'hypothèse que ce type d'activité est celui qui exploite le
mieux la spécificité du multimédia. Je me contenterai ici de reprendre
rapidement cette typologie.
Le système-auteur Speaker (Neuroconcept) offre une possibilité intéressante,
l'appariement (avec la souris) d'objets graphiques pour faire produire un énoncé
au système ; cela constitue parfois une manière vivante - et concrète - d'aborder
certaines notions grammaticales ou sémantiques. Un exemple, à nouveau
emprunté à Deutsch ganz klar. La consigne est "Decken Sie den Tisch richtig !".
Sur l'écran, quatre photos d'objets à placer et une photo de la table ; si
l'utilisateur place le couvercle sur la théière, par exemple, le système produit
l'énoncé "Ich setze den Deckel auf die Teekanne !". Pour les petits pains dans la
corbeille, le verbe employé sera "legen", pour le lait ou la tasse, "stellen". On
voit tout de suite que l'intérêt de ce type d'activité est de permettre la
contextualisation de l'emploi de ces trois verbes, peu évident pour un
francophone qui ne connaît que le verbe "mettre".
La simulation pragmatique consiste, lors d'un dialogue entre l'utilisateur et un
personnage présent à l'écran (en image fixe ou en vidéo), à laisser le choix entre
plusieurs répliques (affichées sur l'écran), et à faire dépendre de ce choix la
réaction du personnage ; on notera simplement qu'on n'a pas affaire à une
véritable production, puisque l'utilisateur se contente de prononcer dans le micro
le texte de la réplique qu'il a choisie. Un exemple : dans A la recherche d'un
emploi, lors de la simulation d'un entretien d'embauche, le recruteur réagit
différemment en fonction des choix que l'on fait, ce qui n'est pas sans rappeler
d'une part les scénarios arborescents, d'autre part certains "vieux" logiciels
textuels comme Non mais dites donc (Jannot, 1987). De telles simulations ne
sont pas sans intérêt, à condition que les alternatives présentées soient toutes
plausibles, ce qui n'est pas toujours le cas dans les produits que j'ai examinés.
Une évaluation par le logiciel est possible, puisque tous les choix sont prévus
d'avance.
Le troisième type de simulation, plus ouvert, est le seul qui amène l'apprenant à
une véritable production. On demande à l'utilisateur d'enregistrer
successivement plusieurs répliques en réaction aux énoncés d'un personnage sur
l'écran, puis de réécouter ensuite l'ensemble du dialogue : on a alors affaire à une
simulation d'interaction, que l'on peut reprendre autant de fois que l'on veut,
jusqu'à ce qu'on ait l'impression d'être parvenu à un échange réussi. En dehors de
cette impression globale, basée sur le sens de la langue, l'évaluation se limite à
comparer les énoncés enregistrés aux répliques proposées par le système. Dans
Je vous ai compris 1, on est invité à lire la fiche d'un personnage, puis on doit
répondre aux questions d'un interviewer ; on est ensuite interrogé sur soi-même
(enfants, travail, problèmes), mais le logiciel ne propose bien sûr pas de corrigé
à l'utilisateur. Le problème de ce type de simulation est que les répliques du
personnage virtuel sont forcément déjà fixées à l'avance, et qu'en cas de
divergence des énoncés de l'apprenant par rapport à ce qui était prévu, ces
répliques peuvent ne plus correspondre à une réaction pertinente : il arrive par
exemple que soit posée une question à laquelle l'apprenant a déjà répondu. Mais
l'avantage est bien sûr que l'apprenant dispose d'une totale liberté pour réaliser
les actes de parole que l'on attend de lui : cette liberté suppose bien sûr qu'à un
moment ou à un autre l'enseignant soit présent pour l'évaluation.
5. Conclusion
Au terme de ce tour d'horizon, je tiens tout d'abord à préciser que deux domaines
n'ont pas été abordés, alors qu'ils présentent également un grand intérêt : les
projets qui utilisent Internet comme moyen de communication d'une part (cf.
Mangenot, 1998c), la réalisation par les élèves de productions multimédias, que
celles-ci soient ou non destinées à être "publiées" sur la Toile, d'autre part (cf.
Mangenot, 1997a). Une autre dimension a également été laissée de côté, celle du
dispositif ; on dira simplement qu'en langues vivantes, dans le cas de l'institution
scolaire, plutôt que d'aller avec sa classe dans une salle informatique, il semble
plus pertinent de laisser les élèves se rendre seuls devant les machines, afin
d'augmenter leur temps de contact avec la langue cible. Mais des tâches précises
doivent être fixées, et une socialisation/évaluation des productions doit être
prévue en situation présentielle.
En ce qui concerne mon propos initial, je conclurai en disant qu'une bonne
exploitation de données multimédias ne peut que s'appuyer sur la spécificité
sémiologique et médiologique des supports à partir desquels on élabore des
activités, voire des tâches. Pour concevoir de bons scénarios pédagogiques, les
enseignants doivent donc d'abord se familiariser avec la manière dont les
hypermédias font sens, voire créent du sens ; la formation, tant initiale que
continue, a certainement là un rôle important à jouer.
http://w3.u-grenoble3.fr/espace_pedagogique/publicat.htm