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• Du mode d’irrigation
• Du type de sol
Comment • De la nature des cultures.
Pour trouver réponse à ces questions, il est indispensable de procéder à des mesures sur le
terrain, à des analyses au laboratoire.
I. Identifier le travail d’irrigation à effectuer
1. Les modes d’irrigation des cultures
Irrigation de surface (
gravitaire)
Sol :
▪ sableux Profil descendant filiforme
➢ Définition
• Bandes de terre assez longues, à pente uniforme et séparées par
des diguettes
• Conçues pour guider les filets d’eau à travers la planche
➢ Conditions d’utilisation
• Cultures recommandées : luzerne, céréales
• Pentes : uniforme
• Sols :
▪ Profonds à texture limoneuse et argileuse à taux
d’infiltration moyen
▪ Non recommandée pour les sols lourds infiltration lente
diguette
I. Identifier le travail d’irrigation à effectuer
1. Les modes d’irrigation des cultures
1. Irrigation de surface ( gravitaire)
1.2. L’irrigation au bassin ou par planches
▪ Profil d’humectation
▪ Régulier S’assurer que la quantité d’eau nécessaire soit fournie à la planche pour avoir une
humidification uniforme
▪ Irrégulier mauvaise distribution d’eau résultant de :
✓ Nivellement insuffisant du terrain pente transversale l’eau ruisselle vers les basses
côtes
✓ Courant d’eau inadéquat:
- faible Q perte par percolation en tête
- fort Q l’eau ruisselle rapidement humidification insuffisante
✓ Arrêt inopportun de l’alimentation
- Q arrêté tôt que nécessaire couverture incomplète
- Q arrêté tard que nécessaire pertes dans les colatures
I. Identifier le travail d’irrigation à effectuer
1. Les modes d’irrigation des cultures
1. Irrigation de surface ( gravitaire)
1.2. L’irrigation au bassin ou par planches
Asperseur
Rampe
Dérivation en T avec vanne
montée sur collier
Porte rampe
I. Identifier le travail d’irrigation à effectuer
1. Les modes d’irrigation des cultures
2. Irrigation par aspersion
2.1. L'aspersion par arroseurs
I. Identifier le travail d’irrigation à effectuer
1. Les modes d’irrigation des cultures
3. Irrigation localisée
Sur le plan international, différents termes sont utilisés pour désigner cette technique d’irrigation
➢ Micro irrigation: terme choisi par la CIID (Commission Internationale des Irrigations et de Drainage) en référence
aux débits faibles utilisés.
➢ Irrigation goutte à goutte: terme utilisé en référence à l’utilisation d’un type particulier de distributeur: le
goutteur
➢ Irrigation localisée: terme choisi par l ’Organisation Mondiale pour l ’Alimentation et l ’Agriculture en raison des
apports d ’eau au voisinage immédiat des plantes
I. Identifier le travail d’irrigation à effectuer
1. Les modes d’irrigation des cultures
3. Irrigation localisée
Composantes d’une installation d’irrigation localisée
L’élément principale de l’installation est la station de tête, elle comporte les éléments nécessaires au
conditionnement de l’eau et la sécurité de fonctionnement de l’installation.
1 Arrivée d’eau
2 Compteur
3 Clapet anti-retour
4 Vanne principale
5 Soupape de décharge
6 Régulateur de pression
7 Filtre à tamis
8 Vanne de purge
9 Filtre à sable
10 Injection d’engrais
11 Filtre à tamis
I. Identifier le travail d’irrigation à effectuer
1. Les modes d’irrigation des cultures
3. Irrigation localisée
Composantes d’une installation d’irrigation localisée
➢ Station de tête: équipements de filtration
•La filtration de l’eau d’irrigation est essentielle pour éviter d'endommager les distributeurs des systèmes
de micro-irrigation par le bouchage.
Choix des filtres en fonction de l’origine et de la qualité de l’eau
Eau de surface
Algues, éléments fins ou organiques Filtre à sable + filtre à tamis ou à disque
en suspension
I. Identifier le travail d’irrigation à effectuer
1. Les modes d’irrigation des cultures
3. Irrigation localisée
Filtre à tamis
Filtre à disque
I. Identifier le travail d’irrigation à effectuer
1. Les modes d’irrigation des cultures
3. Irrigation localisée
Composantes d’une installation d’irrigation localisée
➢ Station de tête: système de fertigation
❑ Bacs d'engrais;
❑ Agitateurs- mélangeur d'engrais:
Indispensables pour maintenir
l'homogénéité des solutions.
❑ Système d'injection des engrais
I. Identifier le travail d’irrigation à effectuer
1. Les modes d’irrigation des cultures
3. Irrigation localisée
Composantes d’une installation d’irrigation localisée
➢ Station de tête: système de fertigation
❑ Système d'injection des engrais
Le matériel d'injection d'engrais est indispensable à la réalisation de la fertigation, il
sert également à l'injection dans l'eau d'irrigation, des produits de traitements de l'eau
(l'eau de javel et l'acide), des pesticides ou d'autres produits chimiques.
Le matériel d’injection rencontré est varié, il comprend:
Les canalisations:
Il s'agit des canalisations qui vont véhiculer l'eau depuis la station de tete jusqu'au
pied des plantes. Leur dimension est raisonnée en fonction du débit transporté et de
la pression supportée. Depuis l'amont vers l'aval, un réseau d'irrigation localisée
comporte :
Une conduite principale en PVC
Des porte-rampes en PVC
Des rampes en PE
I. Identifier le travail d’irrigation à effectuer
1. Les modes d’irrigation des cultures
3. Irrigation localisée
Composantes d’une installation d’irrigation localisée
➢ Le réseau de distribution:
Les canalisations:
Toutes ces conduites sont raccordées entre elles par des
accessoires : du type coudes, tés, réductions ….
Distributeurs
Le distributeur est l'organe le plus important et le plus délicat en irrigation localisée, il se présente sous
forme d'un petit appareil fixé sur la rampe.
On distingue deux cas selon les fonctions, Transport et distribution:
Distributeurs
I. Identifier le travail d’irrigation à effectuer
1. Les modes d’irrigation des cultures
3. Irrigation localisée
Composantes d’une installation d’irrigation localisée
➢ Le réseau de distribution:
Distributeurs
Critères de choix des distributeurs
•Nature du sol;
•Nature des cultures;
•Qualité de l’eau;
•Configuration de la parcelle (La topographie)
I. Identifier le travail d’irrigation à effectuer
2. Reconnaître les outils de pilotage de l’irrigation
Relation plante/climat/Sol
EVAPOTRANSPIRATION
I. Identifier le travail d’irrigation à effectuer
2. Reconnaître les outils de pilotage de l’irrigation
Relation plante/climat/Sol
L’évapotranspiration de référence ou (potentielle): ET0
La demande est fonction des conditions climatique; elle est caractérisée par
une évapotranspiration potentielle ou de référence exprimée en mm/j.
L’évapotranspiration de référence ou (potentielle) est la consommation
d’eau, sous l’action conjuguée de l’évaporation du sol et la transpiration de
la plante, d’un couvert végétal en plein développement occupant le sol en
totalité et sous les conditions optimum d’alimentation en eau sans
l’influence d’aucun facteur limitant.
Relation plante/climat/Sol
L’évapotranspiration de référence ou (potentielle): ET0
Parmi toutes les formules définies par les les différents auteurs pour déterminer l’ET0, celle définie
par PENMAN (1945) et rectifiées par la suite par la FAO (Formule PENMAN-MONTEITH ) est la
plus largement utilisée dans le monde.
I. Identifier le travail d’irrigation à effectuer
2. Reconnaître les outils de pilotage de l’irrigation
la formule adoptée pour les cultures sous serre est celle de De Villèle. Elle permet de calculer
l’évapotranspiration ET₀ sous abris en fonction du rayonnement transmis à travers la paroi de serre,
selon l’expression :
Avec:
• T = (0,67 Kp/ L) : coefficient de calcul de ET₀
• Rg : rayonnement global reçu à l’extérieur de la serre (Joules/ cm2)
• L : chaleur latente de vaporisation de l’eau (=251 Joules/ cm²)
• Kp : coefficient de transmission lumineuse de la paroi (en%: 0,8 pour un
film plastique PE neuf, 0,7 pour un film d’une année et 0,6 pour un film
de 2 ans)
I. Identifier le travail d’irrigation à effectuer
2. Reconnaître les outils de pilotage de l’irrigation
Relation plante/climat/Sol
L’évapotranspiration de référence ou (potentielle) sous serre
❑ Rôle des stations météorologiques:
C’est le moyen le plus aisé aujourd’hui d’obtenir directement les valeurs de l’ET0
d’une région donnée, sans se soucier de la détermination des différents termes qui
composent cette grandeur.
La station est munie des senseurs qui mesurent les différentes composantes climatiques
(température, rayonnement solaire, précipitations, humidité relative et la vitesse et
direction du vent) et les intègrent, via un logiciel de calcul intégré, dans la formule de
PENMAN-MONTEITH.
Ces données sont transférées en temps réel et ) distance par GPRS.
Les données sont accessibles directement sur une plateforme web.
I. Identifier le travail d’irrigation à effectuer
2. Reconnaître les outils de pilotage de l’irrigation
Relation plante/climat/Sol
L’évapotranspiration de référence ou (potentielle) sous serre
❑ Rôle des stations météorologiques:
Les paramètres mesurés par la station :
Température de l’air Degré (°C)
Relation plante/climat/Sol
Evapotranspiration d’une culture (ETc) ou ETm:
Evapotranspiration de la culture est l’ET maximale d’une culture donnée lorsque sa croissance et sa
production ne sont pas limitées par la disponibilité en eau.
Elle dépend d’abord du climat, mais aussi de la culture elle-même et des conditions de sa croissance. On
est donc amené à définir un coefficient cultural Kc permettant le calcul de l’ETM d’une culture donnée à
partir de la référence climatique que constitue L’ET0.
Formule de calcul de L’ETM Avec :
ETc: évapotranspiration potentielle d’une culture;
Etc=Kc*ET0 Kc: coefficient cultural;
ETo: évapotranspiration potentielle de référence.
I. Identifier le travail d’irrigation à effectuer
2. Reconnaître les outils de pilotage de l’irrigation
Relation plante/climat/Sol
Evapotranspiration d’une culture (ETc) ou ETm:
Avec
• Ms: masse des solides;
• Me: masse de l’eau;
• Vt: volume échantillon;
• Vs: volume des solides;
• Ve: volume de l’eau;
• Va: volume de l’air.
I. Identifier le travail d’irrigation à effectuer
2. Reconnaître les outils de pilotage de l’irrigation
Relation plante/climat/Sol
Suivi de l’état hydrique du sol:
Les tensiomètres:
Les tensiomètres:
❖ La qualité de l’eau et sa composition sont des facteurs qui ne peuvent certainement pas
être sous-estimés ; en fait, elles affectent le développement de la plante, la structure du
sol et le système d’irrigation lui-même.
❖ Les critères de qualité pour l’eau d’irrigation sont complètement différents des critères
pour l’eau potable ; en outre, les critères de qualité peuvent varier d’une culture à
l’autre, car différentes cultures ont une sensibilité différente à certains minéraux ou à
certaines propriétés de l’eau.
Activité:
Les paramètres ou les propriétés chimiques qui déterminent la qualité de l’eau pour l’irrigation sont :
● La salinité de l’eau ;
● Ph ;
● Alcalinité de l’eau ;
● Le rapport entre le sodium, le calcium et le magnésium ;
-Certains ions sont utiles, même à concentration relativement élevée (le calcium par
exemple qui peut compenser les pertes par lessivage).
-D'autres sont utiles à faible dose, mais nocifs lorsque la teneur s'accroît
(magnésium).
-Le sel le plus nuisible est le chlorure de sodium (NaCl);
De façon empirique :
< 0.5 g/l : l'eau est de bonne qualité,
> 5 g/l : eau d’irrigation ne peut convenir qu'à des végétaux très résistants.
L'eau d’irrigation peut provenir soit d'un réseau collectif sous pression ou d'une installation
individuelle alimentée à partir de:
▪ Un puits;
▪ Un forage;
▪ Un cours d’eau;
▪ Un canal;
▪ Un bassins d’accumulation d’eau .
II. Caractériser un système de pompage
1. Identifier les Sources d’eau
Sources d’eau
L’étanchéité des parois internes des bassins à usage agricole est assurée
par la géomembrane généralement en PEHD et parfois aussi du géotextile
comme lit de pose. Ce type de revêtement requiert des bassins à section
trapézoïdale.
30m
Exemple d’application: calcul du volume d’un Bassin
Calculer le volume d’un bassin avec les dimensions
suivants: Voir la figure
La hauteur du bassin H= 5 m 10m 20m
20m
II. Caractériser un système de pompage
1. Identifier les Sources d’eau
Bassin de stockage de l’eau
Exemple:
Sachant que:
- Ha= 40 m
- Hr= 5 m
- J refoulement = 0,40 mCE
HMT= 40 + 5 + (40*10%) + 0,40
= 49,4 mCE Hr: Hauteur de refoulement
Ha: Hauteur d’aspiration
II. Caractériser un système de pompage
2. Identifier les systèmes de pompage
Choix des pompes
▪ La puissance en KW :
La puissance absorbée sur l’arbre de la pompe est donnée par la formule:
▪ La puissance en KW :
Exemple:
Sachant que:
- HMT= 49,4 mCE
- Débit Q= 18 m3/h
Choisir la pompe immergée convenable?
Qu’il est le rendement?
Calculer la puissance?
Pompe 6SR 18/6
Rt = 71 %
Puissance = 3,4 KW
II. Caractériser un système de pompage
2. Identifier les systèmes de pompage
Choix du moteur
❑ Entretien de base :
▪ Nettoyage périodique par dépoussiérage des panneaux solaires
▪ Moyen : Eau , éponge, tissu de coton
▪ Moment : Tôt le matin ou au coucher du soleil
▪ Risque de grattage des panneaux par les raclettes de nettoyage
Le point de flétrissement est un concept théorique qui suppose qu’en dessous de ce niveau d’eau
les plantes flétrissent et meurent.
III. Planifier l’irrigation
1. Déterminer les réserves d’eau du sol
La réserve utile est donc la quantité d'eau en mm qui se situe entre Hcc et HpF
RU en mm = (Hcc – HpF) x da x z
Avec :
RFU= 2/3 RU
III. Planifier l’irrigation
1. Déterminer les réserves d’eau du sol
Cultures Profondeur en cm
Agrumes 100-120
Arachides 45
Céréales 60-75
Carottes, choux, concombre 45-60
Fraise 30-45
Melon 75-90
Oignon 45
Pomme de terre 60
Salade 30
tomate 30-60
III. Planifier l’irrigation
1. Déterminer les réserves d’eau du sol
Les besoins en eau d'une culture représentent le volume d'eau, exprimé généralement
en millimètres (mm), qui est consommé par le phénomène de l'Evapotranspiration
(ET) du couvert végétal qui doit être sans maladies, développé sur une grande
surface et dans des conditions non limitantes de disponibilité en eau dans le sol et de
fertilisation. De telles conditions doivent conduire à un bon rendement.
La détermination des besoins en eau d'irrigation pour une culture dans un contexte
donné dépendra de :
INFLUENCE DU TYPE DE
CULTURE
EVAPOTRANSPIRATION
III. Planifier l’irrigation
2. Déterminer les besoins en eau d’une culture
Le calcul des volumes d’eau à apporter par irrigation est réalisé en effectuant période
par période Le bilan :
Exercice:
Une culture des agrumes est installée sur un sol présentant les
caractéristiques suivantes: Hcc = 40% ; Hpf = 31 % ; Da = 1.3.
Compléter le tableau 2 ?
III. Planifier l’irrigation
2. Déterminer les besoins en eau d’une culture
Tableau 1
Tableau 2
Tableau 2
B brut = Bn*Kr/ Ea
Avec:
- Bn: Besoin net
- Kr: coefficient de réduction ou coefficient de couverture
- Efficience d’irrigation ( pour l’irrigation localisée Ea=90%)
Kr = CS/0.85
Avec:
CS : taux de couverture du sol par la plante;
CS se situe entre 50 et 70% pour les cultures pérennes et entre 80 et
100% pour les cultures annuelles (maraîchage).
III. Planifier l’irrigation
2. Déterminer les besoins en eau d’une culture
Le bilan hydrique:
Le bilan hydrique est une méthode simple qui permet de suivre l’évolution de la réserve
en eau du sol (R.F.U. ou Réserve Facilement Utilisable).
Cette estimation tient compte des besoins en eau de la culture et des apports naturels par
les pluies ou par irrigation.
III. Planifier l’irrigation
2. Déterminer les besoins en eau d’une culture
Le bilan hydrique:
Voir Excel
III. Planifier l’irrigation
3. Établir un calendrier d’irrigation
C'est la quantité d’eau apportée à la culture pendant une irrigation. Elle permet
de remplir le réservoir sol jusqu’à la capacité au champ (Hcc).
Autrement dit, DNM représente la réserve facilement utilisable du sol. Elle est exprimée en mm
d’eau ou en m3 ha-1, elle est donnée par la formule suivante:
DNM (mm) = (HCC – Hf ) . e. Z . PH
En pratique :
e = 30% pour les cultures sensibles à la sécheresse
e = 60% pour les autres
La valeur de PH dépend
- du type du sol,
- du débit des distributeurs,
- de l'espacement des distributeurs sur la rampe,
- de l'écartement des rampes.
Lorsque les plantes sont serrées (vignes, tomates, fraises, cultures maraîchères, etc.), on peut être amené à
humidifier presque tout le volume de sol PH = 50 à 100 %) pour assurer à chaque plante une alimentation
satisfaisante. S'il y a des pluies pendant la campagne d'irrigation et que l'irrigation revêt un caractère de
complément, on peut choisir P = 20%.
III. Planifier l’irrigation
3. Établir un calendrier d’irrigation
La fréquence d’irrigation : F
C’est le nombre de fois qu’il faut irriguer par mois pour maintenir l’humidité du sol dans des
limites acceptables.
Pour une dose d’arrosage donnée (m3/ha), c’est l’importance de la consommation en eau des
plantes qui fixera la périodicité des arrosages.
Ainsi considérons à titre d’exemple, une culture dont les besoins journaliers sont estimés à 50
m3/ha/j à la période de pointe, si compte tenu de la nature du sol et de sa profondeur exploitée
par les racines, la dose d’arrosage peut atteindre 500m3/ha
F = Bm /DNM = 50*30/500 = 3
Donc une irrigation tous les 10 jours
Avec :
Bm : besoins mensuels en m3/ha
DNM : dose d’arrosage en m3/h
III. Planifier l’irrigation
3. Établir un calendrier d’irrigation
Irrigation de surface (
gravitaire)