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Pr.

MILI El-Mostafa
AU : 2023-2024
Introduction
L'hydrogéologie appliquée intègre l'eau dans la géologie
avec la description mathématique de son mouvement et
de son état chimique.
L’hydrogéologie appliquée peut inclure :
 les plans de développement, de l'approvisionnement
en eau souterraine,
 la détermination de la zone de captage d'un champ de
de forages afin de le protéger de la contamination,
 l'évaluation de l'impact d'un plan d'assèchement d'une
mine sur des masses d'eau de surface sus-jacentes, ou
la délimitation d'un panache d'eau souterraine
contaminée (Fetter, ).
L’hydrogéologue identifie un problème, définit les besoins
en données, conçoit un programme de terrain pour la
collecte de données, propose des solutions alternatives au
problème et les mettent en œuvre.
flux de l’eau
Stocks de l’eau sur Terre
Trois catégories d'eau
Eau bleue Eau verte
Correspond à l'eau prélevée Reprend l'eau consommée ou évaporée par
dans les cours d'eau de les plantes lors du phénomène naturel
surface (rivières, lacs, …) d'évapotranspiration (volume d'eau
ou dans les eaux transféré du sol à l'atmosphère via
souterraines (nappes l'évaporation au niveau du sol et la
phréatiques, nappes transpiration des plantes).
fossiles, …).
Eau grise
Est le volume d'eau qu'il serait nécessaire d'utiliser pour diluer les
polluants usités, et ce jusqu'à atteindre les plafonds légaux fixés soit
par l'Etat, soit par l'OMS.

Eau de
Eau grise Eau bleue Eau verte
production

https://www.actu-environnement.com/blogs/alice-debiasi/15/alice-debiasi-empreinte-eau-16.html, http://www.empreinteh2o.co
DÉFINITIONS
On appelle « prélèvements » l’eau qui est extraite du milieu
naturel pour l’utiliser (par exemple, par pompage), mais dont
une partie va retourner rapidement dans le milieu naturel
continental (par exemple l’eau usée rejetée dans le milieu,
avec ou sans traitement) ; elle reste liquide, s’infiltre et
retourne dans les nappes et les rivières, où elle peut être
réutilisée.
On appelle « consommation » l’eau qui ne retourne pas
directement dans le milieu, mais est évaporée (principalement
l’eau d’irrigation) et retourne donc à l’atmosphère ; elle
reviendra sur la terre ou sur la mer par la pluie, mais en
moyenne 9 jours plus tard et à environ 1 000 km de son
point de départ, ce qui bien souvent sera en mer.
DÉFINITIONS
Consommation : l’eau qui ne retourne pas directement dans le
milieu, mais est évaporée (principalement l’eau d’irrigation)
et retourne donc à l’atmosphère.

Exemple : Plante phréatophyte : plante rejetant beaucoup d'eau par


évaporation et ne pouvant se développer que sur les terrains humides, ou
par le moyen d'un important système radiculaire (aulne, saule, peuplier,
tamaris, mimosacées, eucalyptus). [Dans les zones semi-arides, ces plantes
contribuent à la désertification ; au contraire, dans les régions
marécageuses elles peuvent contribuer à l'assainissement du terrain.]

https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/phr%C3%A9atophyte/60544
Cycle de l’eau interne
Le cycle interne est celui qui concerne la circulation de l'eau entre
l'océan, la lithosphère et l'asthénosphère. Un important volume
(330.106 km3) d'eau s'infiltre dans les pores et les fractures de la
couverture sédimentaire sur la lithosphère.
Les minéraux du manteau même contiennent une énorme quantité d'eau.
Ensemble, lithosphère et asthénosphère contiennent un volume d'eau
évalué à 400.106 km3.

https://www.techno-science.net/actualite/niveau-marin-stable-long-terme-malgre-grandes-quantites-eau-subduites-N21954.html
http://www2.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/s3/cycle.eau.html#:~:text=Le%20cycle%20interne%20est%20celui,6%20km3%20ce%20r%C3%A9servoi
r.
Stocks en eaux douces de la
Planète

Total eaux douces en km^3 43.560.000


Total Océans en km^3 1.335.000.000
Total manteau (à peu près) en km^3 1.335.000.000
Stock total d'eau sur Terre 2.713.560.000
Origine de l’eau sur Terre

L’eau que nous avons sur Terre vient de


l’espace, vient du bombardement de la
Terre par des comètes, par des météorites il
y 4 milliards d’années ou un peu plus et qui
se poursuit encore mais très au ralenti.
Le stock total d’eau sur Terre 2.713.560.000 km3 est à peu
près constant
-Pertes dans la haute atmosphère : Radiation solaire sur H

Perte de ~3 m d’eau en 4,6 milliards d’années…

L’eau du cycle de l’eau (évaporation, pluie…) la quantité


d’eau que nous avons sur Terre est constante (voir diapos)
et ne s’épuise pas comme le pétrole, minerais. L’eau est
toujours là elle tourne, elle tourne dans le cycle de l’eau
revient. Donc on aura toujours autant dans 1 milliards
d’année que nous avons aujourd’hui.

http://als.univ-lorraine.fr/files/conferences/dossiers/Eau-Nov2013/4%20-%20MARSILY.pdf
Catégorie de ressources en eau et bilans des systèmes de ressources en eau.
Méthodes d’évaluation
Cet organigramme montre les rôles et les responsabilités des instances et établissement publics et privés
dans le secteur de l’eau très fragmenté en raison de la diversité des ses utilisations (Domestique, Agricole,
Industrielle et commerciale, Energétique, Municipale…). Il en résulte que toute décision prise aura un
impact sur tous les autres secteurs économiques du pays.
https://www.equipement.gov.ma/ministere/Pages/Organigramme.aspx?IdOrg=815
Ressources potentielles : apports en eau mesurés au
niveau des stations hydrométriques ou calculés par des
formules hydrologiques.
Ressources mobilisables : part des ressources
potentielles maîtrisables par des ouvrages hydrauliques
(barrages, lacs collinaires ou stations de pompage).
Ressources régularisables : part des ressources
mobilisables dont la disponibilité est garantie à
l'utilisation, quelles que soient les conditions
hydrologiques, 9 années sur 10 pour l’alimentation en
eau potable, 8 années sur 10 pour les autres usages
06/03/2021
https://mapecology.ma/actualites/maroc-barrages-remplis-a-50-ministere/
Date de l’annonce : 12/01/2022 14:12 –
https://mapecology.ma/actualites/maroc-barrages-remplis-a-342-ministere/
Le niveau des réserves des barrages, jusqu’au 1er
novembre 2023, s’élève à environ 4,03 milliards de
m3 (capacité globale dépassant les 19,6 milliards m3),
soit un taux de remplissage moins de 25%, contre
35% enregistré au cours de la même période de
l’année dernière, a indiqué, le ministre de
l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka.
https://medias24.com/content/uploads/2022/07/21/capasite-volume-barrage-01.svg?x60646
Le Maroc dispose de :
• 152 barrages d’une capacité globale dépassant
les 19,6 milliards mètres cubes (m3),
• 141 petits barrages,
• 88 stations de traitement d'eau potable,
• 9 unités de dessalement d'eau de mer (qui
fournissent 147 millions de mètres cubes par
an),
• 158 usines de traitement des eaux usées,
• 16 installations de dérivation des eaux,
• en plus de milliers de puits et de forages pour
extraire les eaux souterraines.
Nizar Baraka : 18 barrages en cours de construction porteront la
capacité de stockage à plus de 27.

LE MATIN | 11 JUILLET 2023 À 09:35

https://www.radiofrance.fr/franceinter/un-calvaire-des-centaines-de-coureuses-
infectees-par-une-bacterie-lors-d-un-trek-solidaire-au-maroc-6295935
Barrages
 Barrage M’Dez
 Surélévation
 Percement, perforation cas des barrages Al Massira,
Driss 1er

https://medias24.com/2022/09/19/barrage-idriss-1er-pourquoi-la-prise-deau-installee-est-une-prouesse-technique/
https://mapecology.ma/actualites/perforation-dun-barrage-exploitation-maroc-premiere-afrique-veritable-exploit-selon-
bad/
https://www.afdb.org/en/news-and-events/premiere-en-afrique-la-perforation-du-barrage-al-massira-repond-au-defi-du-
stress-hydrique-dans-la-region-de-marrakech-37529
Programme National pour
l’Approvisionnement en Eau Potable et
l’Irrigation (PNAEPI) 2020-2027 (1)

Ce programme a été préparé le 13/01/2020, s’étale sur


la période 2020-2027 avec un coût de 115,4 Milliards de
dirhams repose sur les 5 axes suivants :
1) le développement de l’offre en eau,
2) la gestion de la demande et la valorisation de l’eau,
3) le renforcement de l’approvisionnement en eau
potable en milieu rural,
4) la réutilisation des eaux usées épurées,
5) la communication et la sensibilisation.

http://81.192.10.228/ressources-en-eau/lapprovisionnement-en-eau-potable-et-lirrigation/
Programme National pour
l’Approvisionnement en Eau Potable et
l’Irrigation (PNAEPI) 2020-2027 (2)
 Le développement de l’offre en eau à travers :
▪ la poursuite de la construction des grands barrages avec
l’achèvement des travaux de construction des barrages en
cours et le lancement des travaux de 20 nouveaux barrages. La
capacité de stockage atteindra 27,3 Milliards de m3 ;
▪ la mise en place de 3 nouvelles stations de dessalement de
l’eau de mer ;
▪ la construction des petits barrages pour le développement
local avec une enveloppe budgétaire annuelle de 600 millions
de dirhams ;
▪ la sécurisation de l’approvisionnement en eau potable à
travers le renforcement et la réalisation des équipements et
des adductions nécessaires à partir des ouvrages de
mobilisation de l’eau ;
▪ la prospection et le dégagement des ressources en eau
souterraine pour le renforcement de l’approvisionnement en
eau potable, l’abreuvement du cheptel et l’irrigation.

http://81.192.10.228/ressources-en-eau/lapprovisionnement-en-eau-potable-et-lirrigation/
Programme National pour
l’Approvisionnement en Eau Potable et
l’Irrigation (PNAEPI) 2020-2027 (3)
 La gestion de la demande et la valorisation de
l’eau portant essentiellement sur :
▪ la poursuite des efforts des opérateurs de
distribution de l’eau potable pour l’amélioration
des rendements des réseaux de distribution des
villes et centres urbains ;
▪ la poursuite de la modernisation des réseaux
d’irrigation et de la reconversion collective à
l’irrigation localisée ;
▪ la réalisation de l’aménagement hydro-agricole des
périmètres irrigués (plaine du Gharb et Saiss);

http://81.192.10.228/ressources-en-eau/lapprovisionnement-en-eau-potable-et-lirrigation/
Programme National pour
l’Approvisionnement en Eau Potable et
l’Irrigation (PNAEPI) 2020-2027 (4)
 le renforcement de l’approvisionnement en eau
potable en milieu rural moyennant :
• la poursuite de la mise en œuvre des programmes déjà
engagés pour 160 centres et 10818 douars ;
• la mise en place de programmes complémentaires pour
659 centres et 7876 douars.
 la réutilisation des eaux usées épurées :
• notamment pour les 21 projets d’arrosage de Golf
répartis dans 45 provinces et couvrant les 12 régions du
pays ;
 la communication et la sensibilisation :
• à travers l’adoption d’un plan de communication
institutionnelle et le développement d’une campagne
de communication pour le changement de
comportement visant le grand public.
http://81.192.10.228/ressources-en-eau/lapprovisionnement-en-eau-potable-et-lirrigation/
Programme National pour
l’Approvisionnement en Eau Potable et
l’Irrigation (PNAEPI) 2020-2027 (5)
Le pilotage et le suivi du présent programme national seront
assurés par :
 un comité de pilotage sous la présidence du Chef du
Gouvernement ;
 un comité technique : présidé par le Ministre de
l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau.
Ce comité technique peut créer des comités thématiques
ou des groupes de travail pour l’examen d’une
problématique ou un dossier technique spécifique ;
 des comités régionaux présidés par les Wali : dont le
secrétariat est assuré par les ABHs.
Il est important de préciser que le PNAEPI, constitue la
première phase du projet du Plan National de l’Eau (PNE) 20-
50 qui a été présenté à la commission interministérielle de
l’eau le 25 Décembre 2019.

http://81.192.10.228/ressources-en-eau/lapprovisionnement-en-eau-potable-et-lirrigation/
Projet de barrage Mdez
Le projets hydro-agricole de construction du barrage Mdez sur
l'Oued Sebou a été lancé le 13/01/2015. Ce projet, qui devrait
être prêt à la fin 2019, prévu pour achèvement en 2023. Il
s’inscrit dans le cadre du Plan Maroc Vert, (3,8 milliards de
dirhams (MMDH) porte sur plus de 30 000 ha et bénéficiera à 4.800
agriculteurs. Ce barrage devra aussi contribuer à l’AEP des centres
avoisinants, à l'amélioration du niveau de protection des zones
situées en aval contre les inondations, outre la possibilité de
production de l'énergie hydroélectrique.
Il est accompagné d’autres projets d'aménagement du bassin
versant à l'amont des barrages Allal Fassi, Zelloul et du complexe
Mdez Aïn Timedrine, pour une enveloppe budgétaire globale de
5,8 milliards de dirhams.
Le barrage Mdez est situé sur l'oued Mdez (affluent de Sebou), à
58 km au sud-est de la ville de Sefrou. La capacité de la retenue
est de 700 millions de m3.
ce projet vise à pérenniser et à améliorer le revenu des 36 600
agriculteurs concernés dans la zone du projet qui couvre 22 communes
rurales sur 5 provinces de la région Fès – Meknès.
https://www.agriculture.gov.ma/index.php/fr/actualites/province-de-sefrou-des-projets-denvergure-qui-consacrent-la-vision-royale-pour-u
Ce barrage consistera en l'implantation d'une prise d'eau sur la rive
gauche du barrage Mdez, et ce pour le transfert de la dotation de
125 millions de m3 par an vers la plaine du Saïss, la construction
d'un tunnel de 12 km et d'un canal principal (78 km). Ce qui va
permettre de palier au déficit de la nappe phréatique estimé à
environ -100 millions de m3/an.

Avril 2023
Les travaux de construction du barrage de Mdez ont atteint un
niveau d’exécution de 73%, a indiqué Abdelaziz Naji, chef du
chantier lors d’une visite effectuée mercredi sur le site par le
ministre de l’Équipement et de l’eau, Nizar Baraka.
https://www.lavieeco.com/au-royaume/sefrou-les-travaux-de-construction-du-
barrage-mdez-realises-a-hauteur-de-73/
Barrages M’Dez

https://www.agriculture.gov.ma/fr/projet/pour-une-agriculture-irriguee-durable-dans-la-plaine-de-saiss
Eau potable : http://www.onep.ma/

http://www.onep.ma/carte-region-ONEE.jpg
 https://www.equipement.gov.ma/Pages/accueil.aspx
Inondations

Au Maroc, au cours des quinze dernières années, la forte


urbanisation, la croissance de
la population et les effets probables du changement
climatique ont généré un certain nombre
d’événements d’inondations tragiques au niveau de
plusieurs régions du pays causées par des
épisodes pluvieuses intenses (R. Bouaicha, 2010). Ces
épisodes causant d’importants dégâts
humains et matériels ont eu lieu notamment en août 1995
(Ourika), 1996-1997 (plaine du
Gharb), décembre 2002 (Mohammadia, El Jadida, Taza,
Tétouan, Settat, Berrechid), 2009-
2010 (plaine du Gharb, Rabat, Errachidia, Missour,
IminTanout, Tanger, Nador, Casablanca,
Khenifra, Tétouan, Agadir, Ait Melloul, Essaouira…),
également en 1 novembre 2014 et
octobre 2016 pour les crues de la région du Sud. Par
RARÉFACTION DES RESSOURCES EN EAU
La mesure du stress et de la pénurie en eau la plus connue est définie par M.
Falkenmark (1986) repris par F. Lasserre et L. Descroix (2002).
L’auteure propose trois
seuils permettant de
qualifier le degré
d’intensité de la
pénurie :
• 1 700 m3/pers./an
pour le « stress
hydrique » ;
• 1 000 m3 /pers./an
pour la pénurie ;
• 500 m3 /pers./an
pour la « barrière
hydrique » synonyme
de pénurie chronique
ou absolue.
Cette classification permet de placer le Maroc dans une situation hydrique de
manque d’eau chronique qui a perduré 19 ans. Cette quantité de 600 m3/hab./an,
pourra chuter à 500 vers 2030, ce qui menacera le pays d’une rareté d’eau absolue.
https://journals.openedition.org/vertigo/13982
La pénurie d’eau pourrait influer sur presque tous les
aspects du développement socioéconomique futur du
Maroc.
Le Maroc est l’un des pays les plus pauvres en eau au
monde et se rapproche rapidement du seuil de pénurie
absolue en eau fixé à 500 m3/pers./an. L’incidence et la
gravité croissantes des sécheresses constituent déjà une
source majeure de volatilité macroéconomique et une
menace pour la sécurité alimentaire nationale. Dans une
perspective à plus long terme, la réduction de la
disponibilité en eau et la baisse des rendements agricoles
due au changement climatique pourraient réduire le PIB à
hauteur de 6,5 %. L’agriculture pluviale (bour) est
particulièrement vulnérable aux sécheresses et à la
pénurie d’eau : alors qu’elle représente encore 80 % de la
superficie cultivée du pays et emploie la majorité des
travailleurs agricoles, les changements induits par le
climat (disponibilité en eau et rendement des cultures)
sur l’agriculture pluviale pourraient entraîner l’exode
rural de 1,9 million de Marocains (soit 5,4 % de la
population totale) d’ici à 2050.
CONFRONTATION DEMANDES/RESSOURCES

La confrontation entre la demande et


l’offre montre qu’il y a un déséquilibre
hydrique en 2020 causé par la croissance
de la demande. Les solutions proposées
nécessitent des grands chantiers très
couteux pour les grandes entreprises
nationales et internationales qui vont
s’enrichir au détriment de
l’appauvrissement des pauvres.
CONFRONTATION DEMANDES/RESSOURCES
1990
RE en milliards Demandes en eau
de m3/an milliards de m3/an
RE RE Irrigati AEP Autres
surf. sout. on
8,5 2,5 8,7 1,4 0,8
80% 13% 7%
11 10,9
Demande ≈ Ressources

2014
1.2.2 Réserves et ressources
Potentiel des ressources en eau du Maroc
Ressources en eaux de surface souterraine
mobilisables 18 3,4
Ressources en eaux de surface souterraine
mobilisées 11,9 4,2
Reste à mobiliser 6,1 -0,8
Chiffres en milliards de m3/an

Dans certaines nappes comme celles de Souss, Haouz,


Jbel Hamra, Saïss,… les ressources en eau non
renouvelables ont été déjà utilisées. Le volume
surexploité est de l’ordre de 0,86 milliards de m3/an
en 2014 !
RE renouvelables !
POLITIQUE DE L’EAU DU MAROC
La relation entre les différents départements ministériels et leurs
attributions dans la planification, l’inventaire, le financement, la
mobilisation des ressources en eau, l’irrigation, l’AEPI, l’hydroélectricité et
la maintenance des ouvrages publics donne l’ordre d’attributions suivant :
1 Eau
2 Agriculture
3 Energie et Mines
4 Intérieur
5 Environnement, Santé
6 Eaux et Forêts, Commerce et Industrie
7 Habitat
8 Finances, Equipement, Aménagement du territoire
9 Justice, Plan, Tourisme, Enseignement, Affaires culturelles,
Défense nationale, Habbous

On en déduit d’abords que le secteur de l’eau offre plusieurs


opportunités d’emploi et ensuite que les Départements les plus
importants dans ce secteur vital sont l’eau et l’agriculture.
Besoins en eau
La quantité d’eau de boisson minimale recommandée
par les médecins est de 2 l/j, qui peut être doublée
ou triplée en cas de chaleur et de sécheresse. Si on y
ajoute les besoins de la vie quotidienne, ce chiffre
atteint, au minimum, 20 l/j par habitant pour les
pays les plus pauvres en eau (comme par exemple la
zone côtière dépourvue d’eau douce de la
Mauritanie, voir aussi Chp. PAGER) à plus de 500 l/j
dans les pays richement dotés ou peu économes
(États-Unis, certaines villes d’Argentine, Afrique du
Sud, Royaume Uni, etc.).

La moyenne mondiale est estimée à 300 l/j, soit 110


m3/an et par habitant.
https://www.lavieeco.com/economie/maroc-70-litres-deau-par-habitant-et-par-jour-usa-600-litres-
22228/#:~:text=La%20consommation%20moyenne%20mondiale%20est,millions%20de%20m3%20d'eau.
Besoins en eau
En France, la consommation moyenne est de l’ordre
de 250 l/j par habitant en ville (chiffre qui inclut
l’eau des installations artisanales, commerces, etc...,
les fuites des réseaux et l’eau de lavage des rues et
de lutte contre l’incendie) et de moins de 150 l/j par
habitant à la campagne (voir Chp. PAGER).
En 2012 au Maroc, la consommation totale d’eau
potable est de l’ordre de 85 litres par habitant et par
jour (en tenant compte de la consommation de
l’industrie, de l’administration…). La moyenne
journalière à Tétouan est de 72 l/j, elle grimpe à 88 l
à Fès, Agadir et Tanger, et culmine à 102 litres à
Taza.
https://www.lavieeco.com/economie/maroc-70-litres-deau-par-habitant-et-par-jour-usa-600-litres-
22228/#:~:text=La%20consommation%20moyenne%20mondiale%20est,millions%20de%20m3%20d'eau.
Besoins en eau
En 2050, les démographes estiment que la population
mondiale devrait passer à 9,5 milliards d’individus, la
fourchette donnée évoluant entre 8 et 12 milliards
(Gerland et al., 2014). Ensuite, la population devrait
encore croître, principalement en Afrique sub-
saharienne, pour atteindre 11 milliards en 2100, et
continuer à croître en Afrique, sauf changement
radical ou catastrophe.
L’Afrique passerait ainsi de 1 milliard d’habitants en
2000 à 4,2 milliards en 2100, ce qui semble
difficilement concevable, vu les difficultés que
connaît déjà actuellement ce continent.
Besoins en eau
En prenant comme hypothèse 9,5 milliards d’individus en 2050
consommant chacun 250 l/j, la quantité totale d’eau
nécessaire pour satisfaire les besoins domestiques
représenterait 867 km3 d’eau par an, soit 0,8% de la pluie qui
tombe chaque année sur les continents ou 2,4% de la fraction
de l’eau qui s’écoule dans les rivières et dans les nappes
souterraines. On voit tout de suite que l’eau domestique n’est
pas un problème de quantité, celle-ci existe, il faut
cependant la transporter parfois sur de longues distances.
Mais cette eau ainsi « utilisée » ne disparaît pas puisqu’elle
est, pour l’essentiel, rejetée dans le milieu naturel, et peut
éventuellement être réutilisée plus en aval, si nécessaire
après traitement. Clairement, la planète ne manquera jamais
d’eau « domestique », comme il est convenu de l’appeler
Tranches de facturation et
tarifs
Au Maroc les prix de l'eau, de l'assainissement et de
l'électricité sont réglementés. Dans la Région du
Grand Casablanca, les tarifs de distribution sont fixés
par le Comité de Suivi de la Gestion Déléguée,
composé de l'Autorité Délégante, du Ministère de
l'Intérieur et de Lydec.
Suite à la signature du contrat programme Etat-
ONEE le 26 mai 2014 et sur décision
gouvernementale via les arrêtés ministériels n°
2451.14 et n° 2682.14 publiés au Bulletin Officiel
du 22 juillet 2014, le Comité de Suivi de la Gestion
Déléguée a validé les nouvelles dispositions
tarifaires pour l'eau, l'électricité et
l'assainissement à partir du 1er août 2014.
Tranches de facturation et
tarifs
Depuis le 1er janvier 2017, de nouveaux tarifs pour
l'électricité sont entrés en vigueur.
Les tarifs 2016 appliqués à l'eau potable restent
inchangés, conformément à l'arrêté ministériel n°
3651.16 du 23 décembre 2016.
Ces tarifs sont mensuels et HT.
Tranches de facturation et
tarifs

https://client.lydec.ma/site/fr/tranches-de-facturation-et-tarifs
Tarifications
Le changement tarifaire introduit l’application de 2 modes de facturation en fonction du
volume mensuel consommé :
Eau (TVA 7% en sus) - Particuliers - Casablanca

Assainissement (TVA 7% en sus) - Particuliers - Casablanca et Mohammedia

https://client.lydec.ma/site/fr/tranches-de-facturation-et-tarifs
https://www.redal.ma/fr/votre-agence-ligne/client-particulier/conseils-faq/conseils-informations-pratiques
Exemples

Le changement tarifaire introduit l’application de 2 modes de


facturation en fonction du volume mensuel consommé :

FACTURATION PROGRESSIVE
Pour une consommation eau et assainissement inférieure ou
égale à 12 m3 .
Eau & Assainissement :
Facturation progressive composée de 2 tranches :
 Tranche 1 : de 0 à 6 m3
 Tranche 2 : de 7 à 12 m3
Exemple : si je consomme 9 m3, je serais facturé 6 m3 sur la
tranche 1 et 3 m3 sur la tranche 2.

https://www.redal.ma/fr/votre-agence-ligne/client-particulier/conseils-faq/conseils-informations-pratiques
Exemples

FACTURATION SELECTIVE :
Pour une consommation eau et assainissement supérieure à
12 m3, toute la consommation est facturée au tarif de la
tranche où elle se situe.
Eau & Assainissement :
Facturation sélective composée de 3 tranches :
 Tranche 3 : de 13 à 20 m3
 Tranche 4 : de 21 à 35 m3
 Tranche 5 : + de 35 m3
Exemple : si je consomme 19 m3, je serais intégralement
facturé sur la tranche 3.

https://www.redal.ma/fr/votre-agence-ligne/client-particulier/conseils-faq/conseils-informations-pratiques
Tarifications

Tranches de facturation et tarifs Amendis Tanger


Tarifications

Tranches de facturation et tarifs Amendis Tanger


Tarification

Tarif de vente d’eau :


Pour les particuliers : Usage domestique

Il existe 2 types de tarifs :


 Le tarif progressif ou social qui est destiné aux clients qui consomment
moins de 12m3 pour,
 Le tarif sélectif pour ceux qui consomment plus.

Tarif Tranche de consommation (m3) H.T. T.T.C.

Moins de 6 1.71 1.83


Tarif progressif
De 7 à 12 5.12 5.48
De 13 à 20 5.12 5.48
Tarif sélectif De 21 à 35 5.88 6.29
Plus de 35 5.95 6.37
http://www.radem.ma/comprendre-systeme-de-tarification/
Tarification

Tarifs d’assainissement : Usage domestique

Partie fixe Partie Proportionnelle


Tranches
HT TTC HT TTC
0 m3 à 6 m 3 0.51 0.55

7 m3 à 20 m3 3.00 3.21 1.26 1.35

Plus de 20 m3 2.54 2.72

http://www.radem.ma/comprendre-systeme-de-tarification/
https://leseauxmineralesdoulmes-store.ma/
https://sidiharazem.ma/boutique/#/
Le prix du mètre cube d’eau livré en tête de propriété est
fixé par arrêté conjoint du Ministre de l’Agriculture et de la
Pêche Maritime, du Ministre de l’intérieur, ministre de
l’Economie et des Finances, et du ministre de l’Energie,
des mines, de l’Eau et de l’Environnement. Ce prix
constitue un prix limité dit « Taux d’équilibre ».
 Il est de 0.31 Dh/m3 HT à la Tessaout Amont.
 Et de 0.30 Dh/m3 HT à la Tessaout Aval.
 Et de 0.35 Dh/m3 HT au Haouz central.

http://ormvah.com/amenagement-service-eau/facturation/
Chtouka-Aït Baha : L’eau dessalée commercialisée à 5,40
DH/m3
Préservation de l’eau
souterraine à Fès et Meknès
Les Meknassis ont défendu avec rage leur ressource
en eau lors de la bataille de Boufekrane en 1937 (El
guirra del ma lahlou ).
Depuis les années 40 du siècle dernier les sources
Ribaa et Bittit contribuent à hauteur de 2000 à 2200
l/s à l'apprivoisement de la ville en eau. Elles sont
gérées pour 40% de leur débit par la RADEM qui ne
bénéficie que de 630 l/s et le reste est réservé aux
ayants droit. Les deux sources connaissaient de façon
récurrente un fort taux de turbidité de l'eau.
Mot sur la turbidité d’une eau est due à la présence
des particules en suspension, notamment coloïdales :
argiles, limons, grains de silice, matières organiques,
etc. L’appréciation de l’abondance de ces particules
mesure son degré de turbidité.

https://albayane.press.ma/meknes-la-guerre-de-leau-aura-t-elle-lieun.html
Préservation de l’eau
souterraine à Fès et Meknès
Le phénomène d’apparition des eaux troubles au
niveau des sources Ribaa et Bittit lors des grandes
averses a été expliqué par :
 Les écoulements rapides turbulents ayant lieu
dans les conduits karstiques transmissifs à la suite
de fortes averses causeraient la mise en
suspension des particules déposées dans les
conduits et leur transport vers les exutoires.
 Une origine externe a aussi été envisagée, par
l’infiltration d’eaux chargées en matières en
suspension lessivées à la surface des bassins.

https://albayane.press.ma/meknes-la-guerre-de-leau-aura-t-elle-lieun.html
Sédiments karstiques
Préservation de l’eau
souterraine à Fès et Meknès
Cause de nombreux maux dont un grand nombre de
consommateurs ont été victimes :
maux d’estomac, diarrhées aiguës et calculs
rénaux.
Ainsi, la ville vit uniquement des quantités d'eau
fournies par les forages de l'ONEP qui sont de l'ordre
de 870 l/s, ce qui ne représente que 50% des besoins
en eau de la cité, alors qu'ils sont de l'ordre de 1.600
l/s. Cette situation naturelle connue n’aura pas lieu
si les responsables de la RADEM, les élus siégeant à
son Conseil administratif et les autorités locales sont
responsables de la mauvaise gestion.

https://albayane.press.ma/meknes-la-guerre-de-leau-aura-t-elle-lieun.html
Préservation de l’eau
souterraine à Fès et Meknès
En 2010, des coupures sans préavis, un taux de turbidité
dépassant les 148 NTU. Or, la norme nationale est fixée à 5
NTU. La station de traitement des eaux des sources Ribaa
et Bitit a nécessité une enveloppe budgétaire de l'ordre de
120 millions de dirhams. La station produira un débit
nominal de 600 litres d'eaux traitées et propres à la
consommation destinée à la ville de Meknès.
Le jeudi 12 janvier 2012, le Directeur Général de l’ONEP a
présenté un programme de renforcement de l’alimentation
en eau potable des villes de FES, MEKNES, et des douars
avoisinants, et ce, à l’occasion de la visite royale dans la
région.

https://www.lopinion.ma/Stress-hydrique-L-ONEE-multiplie-ses-efforts-pour-preserver-l-eau-potable_a30765.html
https://albayane.press.ma/meknes-la-guerre-de-leau-aura-t-elle-lieun.html
Programme de renforcement et de
sécurisation de l'alimentation en eau
potable du pôle Fès-Meknès
En 2012, Le programme porte également sur la réalisation
d'une station de traitement des eaux des sources (Ain Bittit
et Ain Ribaa) d'un débit de 600 litres par seconde.
La réalisation de l'adduction à partir du barrage Idriss 1er,
soit 2000 l/s, pour satisfaire les besoins des villes de Fès et
Meknès à l'horizon 2015-2016, la construction du barrage de
Oualjet Assoltane et la réalisation d'une adduction d'une
capacité de 1000l/s au-delà de 2020.

https://lematin.ma/journal/2012/Activites-Royales_S-M--le-Roi-Mohammed-VI-examine-le-programme-de-renforcement-et-de-securisation-
de-l-alimentation-en-eau-potable-du-pole-Fes-Meknes-d-un-coA-t-global-de-plus-de-26-MMDH/161271.html
Programme de renforcement et de
sécurisation de l'alimentation en eau
potable du pôle Fès-Meknès
Programme doté d'une enveloppe budgétaire
de plus de 2,6 milliards de dirhams (MMDH).
Devra contribuer à la préservation des
ressources en eau souterraines.

https://lematin.ma/journal/2012/Activites-Royales_S-M--le-Roi-Mohammed-VI-examine-le-programme-de-renforcement-et-de-securisation-
de-l-alimentation-en-eau-potable-du-pole-Fes-Meknes-d-un-coA-t-global-de-plus-de-26-MMDH/161271.html
Préservation des eaux
souterraines
La préservation des eaux souterraines est d’éviter
l’utilisation, en surface, de substances susceptibles
de contaminer les nappes par infiltration et limiter
leur épandage à la surface du sol. Afin de diminuer
les risques pour la santé humaine et de limiter les
traitements de l’eau.
La réalisation du programme de renforcement et de
sécurisation de l'alimentation en eau potable du pôle
Fès-Meknès favorisera la préservation de la nappe
phréatique dans la mesure où il contribuera à la
baisse des débits prélevés des ressources souterraines
de 3400 l/s à 2000.
Programme de renforcement et de
sécurisation de l'alimentation en eau
potable du pôle Fès-Meknès
Ce programme devrait contribuer à la
satisfaction des besoins en eau potable de 2,3
millions d'habitants urbains et ruraux de la
région et au développement socio-économique
des deux pôles urbains.
Réalisé par l'ONEP, prévoit le transfert des
eaux de la station de traitement des eaux
d'oued Sebou pour le renforcement de
l'alimentation en eau potable des villes de Fès
et de Meknès, pour un coût global de 115
millions de dirhams.
https://lematin.ma/journal/2012/Activites-Royales_S-M--le-Roi-Mohammed-VI-examine-le-programme-de-renforcement-et-de-securisation-
de-l-alimentation-en-eau-potable-du-pole-Fes-Meknes-d-un-coA-t-global-de-plus-de-26-MMDH/161271.html
Programme de renforcement et de
sécurisation de l'alimentation en eau
potable du pôle Fès-Meknès
Ce projet permettra d'assurer un débit de
500 l/s. Le programme a porté également
sur la réalisation de la station de traitement
des eaux des sources (Aïn Bittit et Aïn Ribaa)
d'un débit de 600 l/s.
Le programme de renforcement et de
sécurisation de l'alimentation en eau
potable de la région Fès-Meknès a prévu, en
outre, le lancement, en 2012, du projet de
réalisation d'un système adducteur à partir
du barrage Idriss 1er.
https://lematin.ma/journal/2012/Activites-Royales_S-M--le-Roi-Mohammed-VI-examine-le-programme-de-renforcement-et-de-securisation-
de-l-alimentation-en-eau-potable-du-pole-Fes-Meknes-d-un-coA-t-global-de-plus-de-26-MMDH/161271.html
Programme de renforcement et de
sécurisation de l'alimentation en eau
potable du pôle Fès-Meknès
Ce projet, d'un coût global de 1,7 milliard
de dirhams, consistera en la réalisation
d'une station de traitement d'un débit de
2000 l/s et la pose de 100 kilomètres de
conduites d'adduction. La mise en service du
projet a été prévue en 2015 et devra
permettre de satisfaire les besoins en eau
potable des populations de la région à
l'horizon 2022.

https://lematin.ma/journal/2012/Activites-Royales_S-M--le-Roi-Mohammed-VI-examine-le-programme-de-renforcement-et-de-securisation-
de-l-alimentation-en-eau-potable-du-pole-Fes-Meknes-d-un-coA-t-global-de-plus-de-26-MMDH/161271.html
Programme de renforcement et de
sécurisation de l'alimentation en eau
potable du pôle Fès-Meknès
A long terme, le programme prévoit le
lancement en 2020 du projet de réalisation
d'une station de traitement des eaux du
barrage «Ouljat Soltane», pour un débit de
1.000 litres par seconde.
Ce projet, d'un coût de 700 millions DH, sera
fin prêt en 2022 et permettra de satisfaire
les besoins de la ville de Meknès en eau
potable à l'horizon 2030.

https://lematin.ma/journal/2012/Activites-Royales_S-M--le-Roi-Mohammed-VI-examine-le-programme-de-renforcement-et-de-securisation-
de-l-alimentation-en-eau-potable-du-pole-Fes-Meknes-d-un-coA-t-global-de-plus-de-26-MMDH/161271.html
Programme de renforcement et de
sécurisation de l'alimentation en eau
potable du pôle Fès-Meknès
Les ressources en eau potable alimentant
actuellement la ville de Fès sont constituées
par les eaux superficielles d'Oued Sebou
traitées au niveau de la station de
traitement «Ain Nokbi» assurant un débit de
1.700 l/s et les eaux souterraines de la
nappe de Saiss. Les ressources en eau
potable alimentant la ville de Meknès sont
en totalité des ressources souterraines et
sont constituées des sources d'Ain Bittit, Ain
Ribaa, Ain Tagma et Ain Atrouss.
https://lematin.ma/journal/2012/Activites-Royales_S-M--le-Roi-Mohammed-VI-examine-le-programme-de-renforcement-et-de-securisation-
de-l-alimentation-en-eau-potable-du-pole-Fes-Meknes-d-un-coA-t-global-de-plus-de-26-MMDH/161271.html
Ces sources connaissent des fluctuations importantes de
leurs débits en fonction de la pluviométrie et présentent
une turbidité élevée lors des périodes des crues. Le débit
total exploitable en période d'étiage des quatre sources est
de 740 l/s. Les forages de la nappe de Saiss et de la nappe
de Haj Kadour ont un débit global, en période d'étiage, de
440 l/s. Les ressources actuellement équipées sont
suffisantes pour satisfaire les besoins des villes de Fès et de
Meknès à l'horizon 2015.
AEP Fès-Meknès

Fès, Meknès et région. En juillet 2022, l’ONEE a procédé à


la mise en marche progressive d’un projet de renforcement
et de sécurisation de l’approvisionnement en eau potable
des villes de Fès et Meknès et des localités avoisinantes à
partir des eaux du barrage Idriss 1er, qui s’inscrit dans le
cadre du Programme National d’Approvisionnement en Eau
Potable et d’Irrigation (PNAEPI) 2020-2027, dont la
convention a été signée le 13 janvier 2020 devant Sa
Majesté le Roi Mohammed VI.
L’objectif primordial consiste à augmenter la capacité de
production d’eau potable des installations existantes par un
débit supplémentaire d’environ 500 l/s, dans une première
phase, et qui sera augmenté progressivement à 2000 l/s.

https://www.lopinion.ma/Stress-hydrique-L-ONEE-multiplie-ses-efforts-pour-preserver-l-eau-potable_a30765.html
AEP Fès-Meknès

Ce chantier a nécessité la mobilisation d’une enveloppe


financière de l’ordre de 1,7 milliard de dirhams, empruntée
par l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA). Il
consiste en la réalisation d’une prise d’eau brute sur le
barrage Idriss 1er, d’une station de traitement d’un débit
nominal de 2000 l/s extensible à 3000 l/s, de 7 stations de
pompage, de 5 réservoirs, la fourniture et la pose de 105 km
de canalisations en béton précontraint, en acier revêtu et en
polyester renforcé aux fibres de verre (PRV), avec des
diamètres variant entre 2000 et 900 mm, ainsi que
l’électrification et la télégestion du système adducteur.
En d’autres termes, le projet permettra de sécuriser
l’alimentation en eau potable à l’horizon 2030 des deux villes
de Fès et de Meknès et des localités voisines, de même qu’il
contribuera à l’amélioration des conditions de vie des
populations et à l’accompagnement du développement socio-
économique de la région.

https://www.lopinion.ma/Stress-hydrique-L-ONEE-multiplie-ses-efforts-pour-preserver-l-eau-potable_a30765.html
http://www.onep.org.ma/news/2012/visite-royale-fes-meknes_12-01-2012/01.jpg
Plan Maroc vert
Génération green
Programme 2020-27, Loi de Finances
2023
 4 Mds de dirhams seront alloués à l’ONEE pour
opérationnaliser le contrat-programme couvrant la période
2023-2027.
 1,5 Md de DH sera dédiée au programme national de
fourniture de l’eau potable et des eaux nécessaires à
l’irrigation sur la période 2020-2027.
 4 milliards de dirhams pour poursuivre la construction des
grands et moyens barrages et la liquidation des propriétés
connexes
 1,5 milliard de dirhams de contribution de l’État pour le
financement de projets de dessalement,
 1,4 milliard de dirhams sous forme de projets
d’alimentation en eau potable des centres villageois et des
douars.
https://fnh.ma/article/actualite-financiere-maroc/loi-finances-gouvernement
https://fr.hespress.com/285725-plf-2023-le-budget-alloue-a-la-gestion-de-leau-
augmente-de-5-mmdh.html
Répartition des zones sèches ou arides. 21,5% de l’humanité se concentre
dans les steppes et les zones arides avec seulement 2% des ressources en eau
de la planète. D’après UNESCO et Viviroli et al. (2007).
Variation de la pluie (de pôle à pôle) pour 15 modèles de climat et observations

Exemple pour une latitude N33°, les précipitations de 2,69 mm/j à 1,23 mm/j,
soit une réduction de 46%.
CARTE DES
PRINCIPALES
NAPPES

L'ensemble du territoire national


renferme environ + de 32 nappes
profondes et + de 46 nappes
superficielles.

Nappes Nbr.
Superficiell
75 (48)
es
21 (31-
Profondes
32)
Bilan du Système aquifère de Saiss

Entrées (Mm3/an)) Sorties (Mm3/an)


Prélèvements agricoles (IP
Infiltration de la pluie Iw’ 104,5 160
: 25 644 ha) Qexr
Alimentation profonde à
partir du Causse du Moyen- 101 Prélèvements AEP Qexaep 100
Atlas qw
Drainage des sources Qe 47
Retour des eaux d’irrigation Ir 36
Drainage des oueds Qs 34,5
TOTAL 241,5 TOTAL 341,5
Bilan (Mm3/an) - 100

http://www.abhsebou.ma/presentation-du-bassin/eaux-souterraines/systeme-aquifere-du-saiss/
Bilan global des ressources en eau du causse moyen
Atlasique
Le bilan du système aquifère du Moyen Atlas tabulaire, hormis les deux
bassins d’Agourai et de Ras Elma qui sont déficitaires, est globalement
équilibré.
Entrées (Mm3/an)) Entrées (Mm3/an)

Prélèvement AEP 22
Infiltration des eaux de pluie 661,5
Prélèvements agricoles 42,1

Autres Prélèvements 9,4


Abouchement avec la nappe du
20
Lias
Drainage des sources 170

Drainage eaux
254,3
superficielles
Retour des eaux d’irrigation 9
Abouchement souterrain 162,4

TOTAL 690,5 TOTAL 660


Bilan (Mm3/an) +30,5
http://www.abhsebou.ma/presentation-du-bassin/eaux-souterraines/systeme-aquifere-du-saiss/
Degré de connaissance des aquifères au Maroc

Nappes Bonne connaissance Connaissance moyenne


Superficielles 80 % 20 %
Profondes 20 % 80 %
LES NAPPES SUPERFICIELLES DU MAROC
+ de 36 nappes superficielles importantes ont déjà fait l'objet
d'études de synthèse et se situent à un niveau de connaissance
relativement satisfaisant. Le classement suivant des nappes
superficielles est fait à partir de l'état de connaissance de leurs
structures : lithologie, conditions aux limites, caractéristiques
hydrodynamiques et contraintes de gestion.
Nappes les mieux connues : Charf El Akab, Fès-Meknès, Gharb,
Mamora, Béni Amir, R'Mell, Angads, Berrechid.
Nappes pour lesquelles les conditions aux limites et les
caractéristiques hydrodynamiques doivent être précisées :
Kerte, Garet, Bou-Areg, Doukkala, Bahira.
Nappes suffisamment connues mais exigeant d'importantes
actions d’actualisation du fait de l'intensification des
prélèvements pour définir leur plan de gestion : Souss, Haouz,
nappes côtières atlantiques, Béni Moussa Est, Triffa.
LES NAPPES SUPERFICIELLES DU MAROC
Nappes où se posent des problèmes affectant leurs ressources
notamment la surexploitation (Témara, Souss, Haouz, Jbel
Hamra...), dynamique non actualisée (nappes côtières
méditerranéennes) ou la réduction de leur alimentation naturelle
suite à la mobilisation des eaux de surface à l’amont, (Tafilalet,
Moyenne vallée du Draa, Nékor).
Nappes relativement peu connues : Tiznit, Bou Houria, Bassin de
Guercif, Bou Agba, Bas Draa, Tamlelt….
Degré de connaissance des aquifères au Maroc
LES NAPPES PROFONDES DU MAROC
L'eau profonde peut être définie comme étant l'eau
souterraine contenue dans des réservoirs à des profondeurs
variant de 200 m à plus de 1 000 m. Du point de vue
économique, c'est une eau d’accès difficile pour les
utilisateurs individuels, vu le coût de réalisation et
d'exploitation des captages, et vu le risque d'échec qu'ils
impliquent.
LES NAPPES PROFONDES DU MAROC

Les 32 aquifères profonds inventoriés classés suivants leur degré de connaissance


permet d’en distinguer 4 classes :
Classe 1 : Existence présumée à partir des conditions géologiques et
hydrogéologiques ou d'indices locaux, faible investigation directe. (14 sont au
stade de l'exploration). Il s'agit des bassins suivants : zone côtière de Tétouan,
Garet, Bou Areg, Kerte, Haouz, Haut Atlas Occidental, Sillon Itzer-Enjil, Moyenne
Moulouya, Hauts Plateaux méridionaux; Souss, Tiznit, Bassin d’Ouarzazate, Bassin
de Guelmim Bouizakarne.
Classe 2 : Connaissance partielle en début d'exploitation. 13 nappes nécessitent
l'extension d'une exploration amorcée : Mejjate, Doukkalas, Sahel de Safi, Bassin
Essaouira-Chichaoua, Sahel d'Essaouira, Beni Snassène, Bouhouria-Naima,
Synclinal Boukrite-Timallidite, Haute Moulouya, Bassin de Guercif, Souss, Bassin
d'Errachidia-Boudnib, Bassin de Laayoune -Dakhla.
Classe 3 : Connaissance inégalement avancée selon les secteurs investigations
incomplètes, exploitation amorcée. Cinq font l'objet d'études de gestion : Bahira,
Tadla, Angads, Moyenne Moulouya, Aïn Béni Mathar.
Classe 4 : Connaissance assez avancée (géométrie, extension, caractéristiques
hydrodynamiques, modélisation, exploration développée Rharb, Saïss.
https://lematin.ma/express/2022/gestion-ressources-hydriques-4-bassins-
hydrauliques-centre-seront-interconnectes/379715.html

Plan national de l’eau 2020-2050

Accès à l’eau potable


Droit à l’eau potable
Le Comité des droits économiques, sociaux et culturels des
Nations unies (CDESC) a défini le droit à l'eau comme suit :
« Le droit à l'eau consiste en un approvisionnement
suffisant, physiquement accessible et à un coût abordable,
d'une eau salubre et de qualité acceptable pour les usages
personnels et domestiques de chacun. Une quantité adéquate
d'eau salubre est nécessaire pour prévenir la mortalité due à
la déshydratation et pour réduire le risque de transmission
de maladies d'origine hydrique ainsi que pour la
consommation, la cuisine et l'hygiène personnelle et
domestique »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_%C3%A0_l%27eau#cite_ref-4
OUTILS ET MÉTHODES DE L’HYDROGÉOLOGIE
1. DOCUMENTATION PRÉALABLE
1.1 Cartes topographiques (1/50 000, 1/100 000…), plan et géomorphologique,
1.2 Cartes géologiques (1/50 000, 1/100 000…)
1.3 Cartes hydrogéologiques (1/50 000, 1/100 000…)
1.4 Inventaires et fichiers (météo, forages, sondages, sources, puits, géophysique,
débits, piézométrie, cavités…)
1.5 Publications et rapports inédits (thèses, actes de colloques et de congrès,
revues spécialisées et régionales…)
1.6 Cartographie numérique

2 ÉTUDE DE LA GÉOMÉTRIE DES RÉSERVOIRS AQUIFÈRES


2.1 Observations et reconnaissances de terrain (plan topographique, mesures in
situ, relevés topographiques…)
2.2 Prospection géophysique
2.3 Sondages de reconnaissance
2.4 Puits, tranchées et galeries de reconnaissance
2.5 Synthèse géométrique
OUTILS ET MÉTHODE DE L’HYDROGÉOLOGIE
3 CARACTÉRISATION DES AQUIFÈRES
3.1 Infiltration de l’eau
3.2 Restitution de l’eau (sources)
3.2.1 Nature et localisation des sources
3.2.2 Conditions d’émergence
3.2.3 Débit et régime des sources
3.3 Échanges entre réservoirs aquifères
3.4 Piézométrie des nappes
3.4.2 Cartes piézométriques
3.4.3 Variations piézométriques
3.5 Essais d’eau et pompages d’essai
3.5.1 Mesures en laboratoire
3.5.2 Essais ponctuels en puits ou sondages
3.5.3 Pompages d’essais
3.6 Les analyses d’eau
3.6.1 Les analyses physico-chimiques
OUTILS ET MÉTHODE DE L’HYDROGÉOLOGIE
3.6.2 Les isotopes (18O : Altitude de recharge, 15N Origine
de l’azote: engrais/élevage/eaux usées)
3.6.3 Les analyses microbiologiques
3.7 Les méthodes d’étude des aquifères karstiques
3.7.1 Particularités du karst
3.7.2 Études paléogéographiques
3.7.3 Études hydrométriques et physico-chimiques
3.7.4 La spéléologie
3.7.5 Les traçages d’eau ou traçages d’essais
3.7.6 Les essais de vidange prolongée
3.8 La modélisation des écoulements souterrains
3.8.1 Modèles déterministes
3.8.2 Modèles stochastiques ou globaux
4 SYNTHÈSES HYDROGÉOLOGIQUES
5 SOURCIERS ET SOURCELLERIE
ÉVALUATION DE LA RESSOURCE ET BILAN
L'évaluation doit s'appuyer sur la connaissance des deux
grandeurs associées, T et S, qui gouvernent le régime des
aquifères par les fonctions de flux et de stock. Elles sont
obtenues par l'interprétation des pompages d'essai, parfois
relativement lourdes et coûteuses mais indispensables.
Le modèle de simulation est l' outil de gestion, est aussi un
instrument précieux pour l'évaluation des ressources. En effet,
il permet de vérifier le bilan des entrées et des sorties du
système que l'on se propose d'exploiter. Les modèles
requièrent également des paramètres T et S, ainsi que par
l'interprétation du régime et des réactions de tous les ouvrages
en service dans la nappe concernée. On utilise aussi les
données hydrologiques et climatologiques qui permettent de
tester diverses hypothèses de recharge et les relations avec les
eaux de surface.
IMPLANTATION D’UN FORAGE (CHOIX DU SITE DE
CAPTAGE)

Avant de procéder à l'implantation d'un forage, la première


opération à faire est de procéder au dépouillement des
archives sur la région :
 rechercher l'existence d'une étude hydrogéologique. Dans
l'affirmative voir si cette étude nécessite une
actualisation, car des travaux postérieurs à l'étude
pourraient lever d'éventuelles indéterminations.
 regrouper tous les documents existant sur la zone
concernée tels que : cartes topographiques,
photographies aériennes, études hydrologiques, résultats,
enquêtes ...
IMPLANTATION D’UN FORAGE (CHOIX DU SITE DE
CAPTAGE)

Aquifères hétérogènes (fissurés)


 photographies aériennes ou d'images satellitaires (zone
fracturée productive),

 sondage électrique ou électromagnétique ou la détection


d'émanations gazeuses (radon, gaz naturel radioactif),
permettent de localiser les zones les plus fracturées des
massifs rocheux.
IMPLANTATION D’UN FORAGE (CHOIX DU SITE DE
CAPTAGE)

Formations alluviales
Prospecter les zones épaisses et perméables par :
 sondage électrique
 électromagnétiques, fondées sur la propagation d'ondes
radio de très basse fréquence,
 propagation d'ondes engendrées par des vibrations, des
chocs ou des explosions,
IMPLANTATION D’UN FORAGE (CHOIX DU SITE DE
CAPTAGE)
Formations sédimentaires épaisses sous recouvrement de
formations argileuses (nappes captives) :
 prospection fine est rarement mise en œuvre : trop
coûteuse et trop aléatoire, elle n'est guère compétitive
avec le coût d'un sondage mécanique de reconnaissance
que l'on saura transformer en ouvrage définitif par
alésage.

L'étude hydrogéologique, pour laquelle on utilise les


techniques déjà mentionnées doit permettre de déterminer
les zone de productivité maximum : caractéristiques
géométriques du réservoir et d'estimer le débit qu'il est
possible d'espérer.
IMPLANTATION D’UN FORAGE (AUTRES CRITÈRES À
PRENDRE EN COMPTE )
Forage d'exploitation en zone connue : classe 4 et classe 3.
Distance au lieu d'utilisation : Le forage doit être implanté le plus près
possible de la zone à alimenter (souci d'économie et facilité d'entretien).
Mais selon l'importance du projet des distances plus grandes pourraient
être retenues.
Fluctuations de la nappe : Il faut tenir compte des fluctuations dans le
cas des nappes alluviales où la productivité d'un ouvrage peut varier
selon la saison.
Qualité de l'eau : Il faut s'éloigner des zones polluées : rejets d'usines,
cimetières ou fronts d'eau salée. Le pompage peut causer l’invasion
d'eau de mer ou d'eau polluée. Des simulations par ordinateur peuvent
être bénéfiques pour étudier le comportement de la nappe selon les
débits injectés et/ou prélevés.
Prise en compte des interférences : Il faut bien sûr éviter d'implanter
des forages à l'intérieur du rayon d'action d'un autre puits. Là encore la
simulation mathématique peut rendre service.
IMPLANTATION D’UN FORAGE
Forage en zone peu ou mal connue : classe 1 et classe 2
Dans bien des cas et notamment dans les zones sahariennes, on ne
dispose pas encore d'étude et les crédits disponibles ne
permettent pas toujours de la réaliser. Il faut alors se contenter
de critères plus subjectifs et qui ne sent pas toujours valables
mais qui, l'expérience aidant, peuvent s'avérer très utiles et
aboutir à de bons résultats. En l'absence de meilleures
informations, on recherchera donc les gisements possibles de l'eau
:
Dans des roches poreuses et perméables : si les conditions
d'alimentation s'y prêtent, on peut trouver dans ces roches des
nappes généralisées. Ces formations peuvent être traversées par
des passées lithologiques imperméables qu'il convient de détecter.
Dans des zones faillées et fissurées : les failles forment un
chemin préférentiel pour la circulation de l'eau. Mais encore faut-
il les localiser et vérifier si elles ne sont pas colmatées ou stériles.
IMPLANTATION D’UN FORAGE
Forage en zone peu ou mal connue : classe 1 et classe 2
Dans les vallées alluviales : les vallées sont en général beaucoup
plus larges (de l'ordre de quelques kilomètres) que les rivières qui
les traversent. Le sous-écoulement s'étale latéralement dans le
remplissage alluvial. En général, on est en présence d'une
formation de très bonne perméabilité mais il faut faire attention
au moment de l'implantation d'un forage en zone alluviale dont on
ignore la géométrie car les fluctuations de la nappe sont en
général très importantes, ce qui peut causer des problèmes dans
les zones où la nappe est de faible puissance en période d’été.
Dans les sous-écoulements des oueds : les sous-écoulements des
oueds persistent en général même pendant les saisons sèches.
Mais pour proposer le captage d'un sous-écoulement il faut
justement s'assurer de la persistance d'un débit minimum. Le
débit peut être déterminé à un instant donné par la formule de
Darcy si on arrive à bien estimer la perméabilité, la section et le
gradient hydraulique.
IMPLANTATION D’UN FORAGE

Forage en zone peu ou mal connue : classe 1 et classe 2


Dans les zones karstiques : ce sont des calcaires massifs
sans porosité, de grande puissance, ravinés et renferment
des grottes formées à la suite de la dissolution des calcaires
par la circulation des eaux météoriques légèrement acides.
De telles formations ne contiennent pas une nappe continue
mais plutôt des lacs ou rivières souterraines. Dans ce cas
une implantation directe est délicate une prospection
géophysique est nécessaire pour détecter les conduits
karstiques.
Dans les zones d'altération des roches dures : une
implantation correcte peur être faite dans les zones altérées
et/ou fracturées.
IMPLANTATION D’UN FORAGE
La matérialisation la plus courante consiste à ériger un tas
de pierres peint dans une couleur voyante distincte de celles
de la nature environnante, et doté d'un numéro de code.
Dans bien des cas notamment lorsqu'on craint une
détérioration du marquage il peut s'avérer avantageux de
procéder à une cimentation sommaire.

Matérialisation

Code
PUITS, SONDAGE, FORAGE
Puits : ouvrage vertical, en général cylindrique utilisé pour le
captage des nappes phréatiques. Il se caractérise par :
• Un diamètre important de 0,8 à 3 m, parfois ces diamètres
importants, permettent au puisatier d'y pénétrer et de creuser.
• Une profondeur modérée (moins de 50 m dans la plupart des
cas).
Sondage : puits de petit diamètre 8’’, 81/2’’, creusé
généralement par un procédé mécanique afin d'acquérir des
informations sur le sous sol, sur l'eau souterraine (investigations
mesures et essais, prélèvements d'échantillons de roche et
d'eau, observations périodiques).
Il s'oppose ainsi à tout ouvrage destiné à un usage autre que la
reconnaissance (forage d'exploitation et non forage de
reconnaissance ou sondage d'exploitation). Son but principal
est de fournir des informations sur le réservoir.
PUITS, SONDAGE, FORAGE
Forage. Puits creusé par un procédé mécanique à moteur
(foreuse) en terrain consolidé ou non consolidé, pour tous
usages sauf pour les reconnaissances, distingué d'un puits foré.
Forage (ou puits) d'exploitation. Tout forage (ou puits) utilisé
couramment pour l'exploitation d'eau souterraine, mis en
production (pour tous usages de l'eau), soit par pompage soit
par jaillissement (puits jaillissant).
Piézomètre. Dispositif servant à mesurer la hauteur
piézométrique en un point donné d'un aquifère, qui indique la
pression en ce point, en permettant l'observation ou
l'enregistrement d'un niveau d'eau libre ou d'une pression.
Syn. tube piézométrique (Schoeller). Diamètre 8’’
. Puits, forage, d’où l’eau jaillit naturellement.
• Pour vivre décemment : « Un minimum vital de 20
50 litres litres d’eau/ jour/ personne
d’eau/jour/personne. est préconisé pour répondre
≫ aux besoins fondamentaux
• Un réel confort est à partir d’hydratation et d’hygiène
de 100 personnelle.»
litres/jour/personne (OMS)

Programme PAGER :
Consommation : 20
l/j/hab. incluant
consommation cheptel
?
Mouton 5 et 6 litres d'eau
par jour
Vache 10 à 20 litres d'eau
TECHNIQUES DE FORAGE

poids
RECONNAISSANCE DES AQUIFERES PAR SONDAGE

Dans l’implantation en formations sédimentaires épaisses sous


recouvrement de formations argileuses (nappes captives) on a vu qu’il
est préférable de programmer un sondage mécanique de
reconnaissance.
Les différentes méthodes d’implantation ne permettent
malheureusement pas d'être totalement certain du résultat recherché
car la géologie du sous-sol s’élabore à partir d'informations recueillies
en surface, or la continuité en profondeur des formations
sédimentaires n'est pas toujours évidente car les faciès lithologiques
peuvent varier ou être perturbés par des accidents tectoniques en
particulier ceux qui n’ont pas d’indices en surface.
La seule façon de donner un renseignement infaillible sur le résultat
reste donc le test du terrain sur lequel l'ouvrage est envisagé. C'est
pour cette raison que l’hydrogéologue et le foreur recommanderont le
plus souvent l'exécution d'un sondage de reconnaissance avant de se
prononcer sur la quantité d'eau qu'il sera possible d'obtenir à tel ou
tel endroit.
RECONNAISSANCE DES AQUIFERES PAR SONDAGE

DONNEES OBTENUES LORS DU SONDAGE


La reconnaissance du sous-sol par sondage va donner les débris
qui vont permettre de définir les formations aquifères :
La nature des terrains
Au cours du sondage un relevé des échantillons de sol est
effectué de façon systématique. Le géologue est donc en
mesure d'établir une coupe précise et détaillée de la nature
des terrains traversés ainsi que de leur profondeur.
La composition de l'aquifère recherché est établie et la nature
du captage à prévoir peut ainsi être déterminée. Cette donnée
de base permet également une corrélation des résultats
obtenus avec ceux escomptés lors de l'étude géologique.
Ces renseignements vont permettre aux hydrogéologues de
préciser la morphologie de l’aquifère et d'en orienter son
exploitation rationnelle.
RECONNAISSANCE DES AQUIFERES PAR SONDAGE

Boîte d'échantillonnage :
on prélève un échantillon de débris de roches à chaque fois
que la tige progresse d’un mètre.
RECONNAISSANCE DES AQUIFERES PAR SONDAGE

DONNEES OBTENUES LORS OU SONDAGE


Le potentiel hydraulique
Le sondage permet également la mesure du débit que
pourra fournir I 'aquifère de la façon suivante :
 soit en mesurant directement la quantité d'eau qui
remonte à la surface si le forage est effectué à l'air.
 soit en effectuant un essai air-lift s'il n'est pas possible
de voir ce qui se passe dans le forage. Cet essai est
réalisé lorsque les fissures du terrain absorbent l'air qui
devrait remonter à la surface empêchant ainsi toute
observation, ou dans le cas d'un forage à la boue où
toutes les venues d'eau sont masquées par le fluide de
circulation.
MATÉRIEL ET MÉTHODES POUR LA RÉALISATION DE
FORAGES EN PETIT DIAMÈTRE

Il existe trois méthodes de perforation permettant de réaliser ce type


de forages :
• La percussion rapide à l'air comprimé au marteau fond de trou (MFT)
adaptée aux roches dures et que l'on ne peut séparer du rotary à l'air.
• Le forage au rotary à la boue adapté aux formations sédimentaires et
accessoirement le forage carotté.
TECHNIQUES UTILISÉES EN SONDAGE DE
RECONNAISSANCE

La méthode la plus couramment utilisée est le sondage à l'air à la MFT.


Le rotary à la boue, n'est mise en œuvre que dans des cas bien précis.
TECHNIQUES UTILISÉES EN SONDAGE DE
RECONNAISSANCE

C’est le sondage à l’air qui domine pour la reconnaissance.


Ceci bien sur pour la multitude des avantages.
RECONNAISSANCE DES AQUIFERES PAR SONDAGE

Inconvénients de cette méthode


 foration de terrains de faible cohérence. L'air
comprimé circulant dans l'espace annulaire tiges-
terrain n'exerçant qu'une faible pression sur les parois
du trou ne permet pas leur maintient correct et des
éboulement se produisent au dessus du marteau. Pour
remédier à cet inconvénient le foreur utilise un tubage
à l'avancement de la foration (système Odex ou Saturne
selon les fabriquant de matériel).
 Cette méthode est également limitée lorsque l'on doit
atteindre une profondeur importante avec un niveau
d'eau phréatique proche de la surface.
RECONNAISSANCE DES AQUIFERES PAR SONDAGE

LE SONDAGE À L’AIR MFT


Avantage de cette méthode en circulation inverse
 l'absence de turbulence au-dessus du bloc distributeur
stabilisateur favorise la stabilité du trou, accroît la longévité
du train de tiges qui ne subit pas d'érosion externe. La
surface lisse intérieure des tubes internes favorise moins la
turbulence dans le flux de remontée que la géométrie de
l'espace annulaire,
 avancement rapide,
 matériel plus léger (pas de circuits boue ni pompes et
masses tiges),
 tous terrains,
 utilisée dans toutes les formations géologiques allant du silt
au rocher. Elle constitue, en particulier, une étape
importante dans la solution des difficultés de forage en gros
diamètre dans les roches dures (calcaires, granites, etc.) et
dans les roches fracturées à perte totale du fluide de
circulation.
RECONNAISSANCE DES AQUIFERES PAR SONDAGE

LE SONDAGE ROTARY À L’AIR OU À LA BOUE


Cette technique a été mise au point par les foreurs
pétroliers et c'est elle qui est toujours utilisée de nos
jours car aucune modification notable n’a pu y être
apportée.
Avantage de cette méthode
 l'utilisation de la boue permet de traverser tous les
types de formation existants et notamment les terrains
sableux très boulant.
 la possibilité d'atteindre l'objectif de profondeur fixé
sans avoir à résoudre d'autre problème que celui de la
puissance de la machine à mettre en place.
 la reconnaissance des couches très profondes de la
même manière que pour les prospections pétrolières.
RECONNAISSANCE DES AQUIFERES PAR SONDAGE

LE SONDAGE À L’AIR AU MFT


Il est basé sur un outil que l'on appelle MFT à air
comprimé dont le volume important permet de "souffler"
les débris de terrain vers la surface.
Si des venues d'eau sont rencontrées pendant la foration,
l'eau est évacuée à la surface de la même manière que les
déblais.
Avantage de cette méthode en circulation directe
 rapidité d'exécution : 100 mètres peut être réalisé en
une journée. Le délais de travail très court et le petit
diamètre de foration (150 mm) permettent d'offrir des
prix intéressants,
 profondeurs allant jusqu'à 300 mètres.
RECONNAISSANCE DES AQUIFERES PAR SONDAGE

LE SONDAGE ROTARY À L’AIR OU À LA BOUE


Inconvénients de la méthode
 Difficultés d’observer les éventuelles venues d'eau
totalement masquées. Pour obtenir les renseignements
recherchés, on doit alors procéder à un traitement
chimique du forage pour éliminer toute la boue qui s'y
trouve. Ces opérations sont parfois longues car le
colmatage de l'aquifère peut être très important.
 Lors de l'investigation des nappes profondes les
techniques de diagraphies seront préférées aux tests
directs. Cette méthode va permettre d'en définir les
caractéristique pétrographiques, la présence d'eau et la
porosité des aquifères recherchés.
OPÉRATIONS D’UN FORAGE ROTARY

DÉPLACEMENT ÉQUIPEMENT
 Chargement, • Mise en plage du tubage
déchargement • Cimentation
• Mise en place des crépines
 Transport
• Gravillonnage
 Installation et DÉVELOPPEMENT
démontage
• Lavage
Tube guide • Air-lit
FORATION, REFORATION • Pistonnage
 Descente d'un train de • Polyphosphates
tiges. • Acidification
• Soupapage
 Diagraphies
• pompage
TEST DE NAPPE
Essais de débit par pompage
 Pose bouchon ciment
Relevé des échantillons de formations
Les techniques de collecte des échantillons ou cuttings sont variables
suivant les opérateurs et les techniques de forages (tamis vibrant,
fosse de décantation, cuillère…). A titre d’exemple, dans le cas d’un
forage réalisé par Marteau Fond de Trou, les échantillons remontent
avec le flux d’air expulsé du forage et sont recueillis dans un seau.
Dans le cas d’un forage réalisé dans le sédimentaire avec la méthode
Rotary, les échantillons remontent avec la boue, passent à travers un
tamis vibrant et sont recueillis dans une petite fosse de collecte
pendant que les boues s'écoulent vers la fosse principale ou bac à
boue.
Les échantillons (200 à 300 g) seront conservés dans des sacs en
plastique ou dans des caissons comme indiqués sur la photo. Sur
chaque sac seront indiqués le nom et le numéro IRE du forage, la
profondeur de prélèvement. Ces échantillons contenus dans les
sachets plastiques, seront stockés dans des caisses en bois,
numérotées et munies d'une fiche permettant une bonne
identification.
Relevé des échantillons de formations

La description des échantillons est faite en fonction du changement


de faciès (tous les 1 à 3 mètres éventuellement). En règle générale,
les prélèvements se feront :
• à chaque mètre ;
• à chaque changement de terrain ;
• à chaque zone d’avancement rapide (supposée de fractures) ;
• à chaque arrivée d'eau (venue d’eau).
Ils seront représentatifs de tout l’intervalle entre deux prélèvements.
La description des échantillons consiste à identifier la couleur des
roches, la texture, la dureté et le type de formation traversée.
TECHNIQUE DE FORAGE PAR BATTAGE
 trépan peut-être suspendu à un câble : c'est le procédé (Pensylvanien ainsi
appelé parce qu'il a été mis au point au début de XXème siècle aux USA pour
la perforation des puits de pétrole (Le plus utilisé au Maroc) ;
 soit relié à un train de tige c'est procédé dit "canadien".
OUTILLAGE DE BATTAGE
La machine de forage utilisée pour la mise en œuvre de
cette technique, comporte habituellement les éléments
principaux suivants :
 un treuil principal dit treuil de battage sur lequel le câble
de battage est enroulé ;
 un treuil secondaire dit treuil de curage plus rapide que le
treuil précédent ;
 ces treuils sont généralement commandés par embrayage
et freins à tambour. Ils sont animés par des moteurs
thermiques ou électriques.
OUTILLAGE DE BATTAGE
 un balancier animé par un excentrique et une
bielle comportant une poulie pour le passage du
câble ;
Mouvement alternatif

Roue ou manivelle
OUTILLAGE DE BATTAGE
 un mât repliable.
OUTILLAGE DE BATTAGE
Lorsque la couche de déblais devient
trop importante (environ 0,30 m) il est
nécessaire de remonter le trépan afin
de procéder au curage du trou de ses
déblais.
OUTILLAGE DE BATTAGE
Curage du trou de forage est effectué à l’aide d’une «
curette » composée d’un tube avec à la base un clapet
mobile. La curette peut être à clapet ou à piston.
OUTILLAGE DE BATTAGE
Le clapet de la curette se
referme lors de la remontée.
OUTILLAGE DE BATTAGE

Cuillères et soupapes
Trépan à 4
lames
Trou de forage réalisé au battage
ARCHITECTURE D’UN FORAGE
Le choix des diamètres d'une colonne est souvent conditionné
par l'encombrement de la pompe, et celui-ci est fonction du
débit. Il est recommandé· de laisser un pouce de jeu entre
pompe et tubage.

𝑑 𝑇 = 𝑑𝑝 + 2 ∗ 1′′

n.p

smax
dT
Chambre de
1’’
pompage dp
ARCHITECTURE D’UN FORAGE
ARCHITECTURE D’UN FORAGE
ARCHITECTURE D’UN FORAGE
APPAREIL DE FORAGE : Équipement de surface
APPAREIL DE FORAGE : Équipement de surface
MACHINES, SONDEUSE, FOREUSE
GARNITURE DE FORAGE
La garniture de forage est parfois dénommée comme étant l'arbre de
forage, c'est-à-dire la mécanique de liaison entre une motorisation
rotative en surface et l'outil de forage.
TIGES DE FORAGE
Les tiges de forage utilisées sont :
• Tiges conventionnelles : sont prévues pour le forage au
rotary mais que l'on peut tout aussi bien utiliser dans le
forage au MFT. Elles sont plus épaisses et plus
résistantes que les précédentes. En raison de leur
polyvalence, c'est la catégorie de tiges utilisée le plus
fréquemment. Elles existent en plusieurs épaisseurs
mais, pour les forages peu profonds dans le socle, la
catégorie la plus légère suffit habituellement.
TIGES DE FORAGE
Les dimensions habituelles utilisées avec les tiges
conventionnelles, sont :
TIGES DE FORAGE
Les tiges de forage utilisées sont :
• Tiges spéciales ont un diamètre relativement important
pour faciliter la remontée des cuttings mais sont
relativement peu épaisses puisqu’elles ne sont pas
destinées à subir des efforts de torsion élevés. Elles
peuvent être à paroi simple (pour le forage à sec) ou
doublées intérieurement par un tube d'injection d'eau.
TIGES CONVENTIONNELLES

le

1 tige de forage :
2 filetage femelle d’un joint de tige, 3 corps de tige de
forage, 4 filetage mâle d’un joint de tige, 5 corps de la tige,
TIGES DE FORAGE
Les tiges de forage utilisées sont :
• Tiges à double paroi pour le forage en circulation
inverse à l'air : ce sont des tiges spécifiquement
adaptées à ce type de forage ; elles sont
employées avec un outil dont le diamètre
extérieur est très voisin de celui des tiges ;
l'espace annulaire est ainsi très réduit et l'on
réalise, par ce procédé, une sorte de tubage à
l'avancement permettant de maintenir les
parois du forage même en terrains pulvérulents.
Les déblais remontent, dans ce cas, par l'intérieur
du train de tiges.
TIGES CIRCULATION INVERSE
Le diamètre du passage du tube intérieur est de 4"3/4 (12,065
cm), c'est-à-dire suffisamment important pour réduire au
minimum les pertes de charge.
Masses tiges de forage :
Ø 9’’1/2, 7’’3/4(180
kg/m), 6’’(97 kg/m),
4’’3/4 (64 kg/m)
Treuils :
- principal
- de manutention
- de service
64
t
Contrôle de poids : MARTIN DEKER 60 T
TÊTE DE ROTATION DANS LE
MÂT
L'air comprimé a pour fonction
d'entraîner le MFT et de remonter
les déblais ; sur les machines à
transmission pneumatique, il sert,
en outre, à entraîner certains
organes de la machine.
140 bars
Figure 16 Pompe à boue
2 bacs à boue de capacité 25 m3 et 1 bac de capacité 12 m3
Produits moussants (POLYMOUSSE, MOUSSE M60,
DRILLMOUSSE, …) pour forage à l’air sont indispensables dans
les formations argileuses, les zones fissurées ou lorsque le débit
du compresseur est insuffisant :
• décrassage du forage dans les terrains argileux,
• décoller et expulser les sédiments remontant mal en forage à
l’air : la mousse compacte formée possède un pouvoir porteur
nettement plus élevé que l’air seul, et a un effet de lavage
dans les terrains collants.
Géologue

Circulation directe
SONDEUSE AU MARTEAU FOND DU TROU

LA SONDEUSE
Le plus souvent cet appareil est monté sur un
camion porteur tout-terrain. Il permet le
déplacement rapide de la sondeuse dans des
réseaux routiers non consolidés.
SONDEUSE AU MARTEAU FOND DU TROU

Sondage de reconnaissance 8’’1/2 à la CR Tamchachat


SONDEUSE AU MARTEAU FOND DU TROU
SONDEUSE AU MARTEAU FOND DU TROU
Sondage de reconnaissance au douar Almou
N’Chrif, CR Tamchachat province El Hajeb
le 21/03/2022
Sondage de reconnaissance au douar
Bouyaecoubat CR de Azzaba province de
Sefrou le 31/03/2022
Sondage de reconnaissance à la station de
refoulement N° 2 Aïn Ajri CR Ighazrane
province de Sefrou le 11/03/2022
Sondage de reconnaissance au Douar Mjifla
Azrar CR Tamchachate province d’El Hajeb le
01/04/2022
Sondage de reconnaissance au Douar Mjifla
Azrar CR Tamchachate province d’El Hajeb le
01/04/2022
SONDEUSE AU MFT
L'air comprimé qui sert, en premier lieu, à entraîner l'outil (MFT) et
constitue le fluide qui remonte les cuttings (déblais de foration) à la
surface. Accessoirement, la plupart de ces machines permettent de
forer au rotary à l'air (l'air comprimé est alors toujours utilisé comme
fluide de circulation mais il n'entraîne plus l'outil) ou même au
rotary à la boue (par adjonction d'une pompe à boue). Ceci conduit à
distinguer 3 types de machines :
1. Les perforatrices, conçues pour forer uniquement au MFT (leur
vocation principale est le travail en carrière).
2. Les sondeuses au rotary à l'air et au MFT : le rotary à l'air est
alors utilisé pour traverser les formations tendres de surface.
3. Les sondeuses mixtes, identiques aux précédentes mais
équipées également pour forer à la boue.
SONDEUSE AU MFT, LES
PRINCIPAUX CONSTITUANTS DE
LA MACHINE
La fragmentation des roches est obtenue au
moyen d'un marteau pneumatique. Il est descendu
au fond de trou par l'intermédiaire d'un train de
tige, son extrémité inférieure est équipée d'un
outil nommé taillant. La force motrice, produite
par un ou plusieurs moteurs thermiques, est
transmise aux différents organes par
l'intermédiaire d'une transmission mécanique,
hydraulique ou pneumatique.
La force motrice est utilisée pour toutes les
fonctions ci-après :
 la percussion (fonctionnement du marteau),
 la rotation du train de tiges,
 les mouvements de montée et de descente
(translation),
 la production d'air comprimé (ou la circulation
de boue),
 des fonctions annexes telles que : relevage du
mât, mise en station de la machine,
manutention, calage et serrage des tiges, etc.
FORCE MOTRICE
La puissance requise pour le fonctionnement de la machine
est d'environ :
- 200 à 230 CV pour un compresseur de 21 m3/mn à 10-12
bars,
- 300 CV pour un compresseur de 21 m3/mn à 17,5 bars,
- 350 CV pour un compresseur de 21 m3/mn à 20 bars,
- 80 à 100 CV pour la sondeuse proprement dite, sans la
pompe à boue,
- 30 à 90 CV pour la pompe à boue.
Le MFT conventionnel est
équipé d'un outil à fond plat
(taillant) dont la partie
coupante est composée de
boutons en carbure de
tungstène insérés dans la tête
du taillant. Le diamètre des
taillants est, en général,
compris entre 6" et 30".
Piston
Chambre
d’air Air Remontée
comprimé du marteau

Réduction Alimentation en
Marteau maximale air de la
de la chambre
chambre inférieure
inférieure

Taillant Arrivée d’air


au fond de
trou
Réduction
maximale
de la
chambre
supérieure

Maximum
de
pression

Espace
entre
marteau et
tête du
taillant
Remplissage
d’air de la
chambre
supérieure

Descente du
marteau
Frappe du
taillant

Descente du
taillant
Système tubage à l’avancement est
utilisé pour forer avec un tubage dans
des terrains tendres qui ne se tiennent
pas : sable, gravier. Il convient
également pour différents types de
terrains comme : silex, rocher…
C’est un système permettant de forer
et de tuber simultanément des
formations hétérogènes.
L’ensemble de
l’outil est
constitué d’un
guide, d’un
aléseur et d’un
taillant. Il
permet de forer
un trou un peu
plus large que le
diamètre du
tubage. Le tube
se trouve ainsi
entraîné (sans
rotation) et suit
l’avancée du
taillant au fond
du trou.
Lorsque la profondeur
souhaitée est atteinte, une
rotation en sens inverse
permet au taillant excentrique
de se rétracter sur son plus
petit diamètre. Il est alors
possible de remonter le train
de tige et l’outil, tout en
laissant le tubage positionné
dans le terrain. Le forage peut
également continuer dans le
diamètre disponible au pied
du tube.
FORAGE À L’AIR EN CIRCULATION INVERSE AU MFT
Mise au point par un entrepreneur de l'Hérault cette
technique donne de bons résultats et permet des
économies

Les différente techniques de forage peuvent être


caractérisées par :
- le type d'outil qui découpe la roche : tricône (outil
à molettes) ou MFT ;
- le type de tiges : conventionnelle ou à double
paroi ;
- la nature du fluide (boue, eau ou air) qui transporte
les déblais (cuttings) du fond de trou jusqu'à la
surface du sol ;
FORAGE À L’AIR EN CIRCULATION INVERSE AU MFT
Mise au point par un entrepreneur de l'Hérault cette
technique donne de bons résultats et permet des
économies

➢ le sens de circulation du fluide


est direct lorsque le fluide est
injecté à l'intérieur du train de
tiges et remonte les cuttings par
l'espace annulaire entre le forage
et la garniture.
1

 le sens de circulation du
fluide est inverse, lorsque
le fluide (boue ou eau)
descend dans ce même
espace annulaire et
remonte les cuttings par
l'intérieur du train de tiges.
FORAGE À L’AIR EN CIRCULATION INVERSE AU MFT

La société Boniface de Lunel


(Hérault) a développé la technique
du forage à l'air, au MFT, en
circulation inverse.
Pour ce faire, elle a mis au point et
breveté un nouveau type de
garniture de forage (tiges à double
parois et bloc distributeur d'air).
LE PRINCIPE
L'air sous pression est injecté à 1
l'intérieur de l'espace annulaire
des tiges à double parois
coaxiales (1), pénètre dans le
bloc distributeur (2), sort à
hauteur du MFT (3), permet
ensuite l'évacuation et la
remontée des cuttings par le
tube intérieur des tiges à double
parois. Une vitesse de l'ordre de
1000 m/min (60 km/h) est
maintenue dans le tube
intérieur ;
elle est indépendante
du rapport entre les
diamètres du trou
et du train de tiges.
TIGES CIRCULATION INVERSE
Tube extérieur Les équipements
tige complète

Tube intérieur

Les tiges à double parois, de conception robuste,


sont d'un emploi simple et rapide. Elles sont
constituées par un tube extérieur de diamètre 7’’5/8,
et un tube intérieur de diamètre 5"1/2, avec un
filetage conique API (5"1/2 IF) de type pétrolier
(photo 1) ; le vissage et le dévissage s'effectuent
comme ceux des tiges conventionnelles.
TIGES CIRCULATION INVERSE
Le diamètre du passage du tube intérieur est de 4"3/4 (12,065
cm), c'est-à-dire suffisamment important pour réduire au
minimum les pertes de charge.
Le bloc distributeur (2) a
plusieurs rôles :
• faire passer l'air dans le circuit
descendant pour assurer le
fonctionnement du MFT ;
• faire passer, par l'intermédiaire
d'un raccord croisé, l'air et les
cuttings dans le circuit
ascendant, c'est-à-dire dans le
tube intérieur des tiges à
double parois assurant ainsi la
circulation inverse.
• assurer la verticalité du trou ;
- Stabilisateurs : ils servent à centrer la tige dans le trou et
permettent également de contrôler le comportement
directionnel de la garniture suivant leurs nombre et position.

Stabilisateurs

À lames spirales

À lames droites
• isoler le fond de trou de la
partie du forage située au-
dessus de ce dispositif ; il a le
même diamètre que l'outil de
forage et constitue une pièce
déterminante de la technique
de forage à circulation
inverse.
• L'absence de turbulence au-
dessus du bloc distributeur
stabilisateur favorise la
stabilité du trou accroît la
longévité du train de tiges qui
ne subit pas d'érosion externe.
Air ou
mousse
+Cuttings

Air ou
mousse

Raccor
d
croisé

Bloc
distribu
teur

Taillant
Le MFT conventionnel (3) est équipé d'un outil à fond
plat (taillant) dont la partie coupante est composée
de boutons en carbure de tungstène insérés dans la
tête du taillant. Le diamètre des taillants est en
général compris entre 6" et 30" (152,4 à 762 mm).
Information géologique
Les avantages découlant de la technique du forage à
l'air, en circulation inverse, au MFT, sont indiqués ci-
après :
• L'information géologique est précise et quasi
instantanée. Les cuttings recueillis à la sortie du
forage proviennent, à grande vitesse, du seul fond
de trou et sont de dimensions centimétriques ; il n'y
a pas, en particulier, de mélange avec des cuttings
provenant de l'érosion du trou, au cours de la
remontée.
Information géologique
• L'information géologique est continue
(taux de récupération des cuttings : 100
%. La traversée des zones fissurées,
fracturées ou caverneuses, se traduit le
plus souvent par des pertes partielles
ou totales du fluide de circulation (air,
eau ou boue) dans les techniques de
forage conventionnelles (circulation
directe). Au contraire, la remontée des
cuttings par le train de tiges élimine les
pertes de fluide et de cuttings et les
risques associés tels que le colmatage
et la pollution éventuelle des aquifères
ou le coincement de la garniture.
Information géologique
• Les arrivées successives de fluides
sont individualisées. On peut ainsi en
identifier les caractéristiques physico-
chimiques respectives et leur
importance relative contrairement à
la méthode du forage à l'air en
circulation directe qui ne permet
d'obtenir que des informations
globales sur les réservoirs traversés.
Économie
La réduction du débit d'air nécessaire à la remontée des
cuttings est très importante ; par exemple, pour réaliser un
forage de 17"1/2 (444,5 mm), le débit d'air est de l'ordre de
25 m3/minute en circulation inverse et de 5 à 6 fois plus
élevé en circulation directe. Autrement dit, la circulation
inverse permet de forer des ouvrages en gros diamètre,
avec des investissements et des dépenses d'exploitation
réduits (compresseurs de moindre puissance).
La surface lisse intérieure des tubes internes favorise moins
la turbulence dans le flux de remontée que la géométrie de
l'espace annulaire.
A la technique de circulation inverse à l'air, est associé en
général l'utilisation d'un MFT et d'un taillant. Cette
technique entraîne une réduction du coût de la foration
dont l'importance augmente en fonction de la dureté de la
roche.
Tout terrain
La technique de forage à l'air en circulation inverse au MFT
peut être utilisée dans toutes les formations géologiques
allant du silt au rocher. Elle constitue, en particulier, une
étape importante dans la solution des difficultés de forage en
gros diamètre dans les roches dures (calcaires, granites, etc.)
et dans les roches fracturées à perte total du fluide de
circulation. Quelques exemples d'application sont proposés
dans les disciplines suivantes :
• Eaux souterraines :
- approfondissement de puits ou forages existants, pour en
augmenter la productivité ;
- ouvrages en gros diamètre dans le socle cristallin,
permettant d'adapter des moyens manuels de pompage.
Toul terrain
• Pétrole :
- réalisation de forages en gros diamètre dans les roches
dures. Par exemple, Boniface à réaliser à Saint-Hippolvte-du-
Fort (Gard) un avant trou d'environ 400 mètres de profondeur,
en diamètre 17"1/2 (444,5 mm) dans les calcaires karstiques du
Kimmeridgien, à un avancement moyen de 8 m/heure. Cette
opération a été réalisée pour le compte de Total Exploration.
• Recherche minière :
- échantillonnage complet sous forme de cuttings de
dimensions centimétriques, fournissant une information
géologique continue et précise.
• Génie civil :
- réalisation de pieux foré.
Début de la cimentation :
Largage du bouchon inférieur, ou
de tête
Cimentation en cours :
Pompage du laitier de ciment
Cimentation en cours:
Tout le laitier de ciment a été
pompé
Largage du bouchon supérieur, ou
de queue.

Poursuite du déplacement (la


chasse) du laitier de ciment par la
boue et le bouchon supérieur
Arrivée du bouchon inférieur sur
l’anneau de cimentation.
• Fin de la cimentation
• Les bouchon supérieur et
inférieur arrivent sur
l’anneau de cimentation
• Tout le laitier de ciment est
dans l’espace annulaire
n.p

TP

s (m)

TP Q<Q l/s
T m2/s
S (s.d) %
t (s)
TC
GRAVIER ADDITIONNEL
Le gravier est
introduit depuis la
surface du sol
dans l'espace
annulaire laissé
libre autour du
tubage. Il a pour
but de permettre
l'emploi d'une
crépine à
ouverture plus
large en
augmentant la
granulométrie du
matériau qui
l'enveloppe.
GRAVIER ADDITIONNEL
Le massif de gravier doit être placé de telle
manière que son niveau supérieur soit
nettement au-dessus du toit de la couche
aquifère la plus haute. Ce gravier joue le
rôle de stabilisateur de la formation
aquifère, et aussi un élément
complémentaire pour les formations trop
fines.
Avant son utilisation, le gravier doit être
propre et bien lavé. Il doit être rond ou à
angles arrondis. Enfin, il doit être siliceux
et en tous les cas non calcaire. En général,
ce sont les courbes granulométriques des
échantillons de terrain prélevés au cours de
la foration qui indiquent si la pose d'un
massif de gravier est nécessaire.
INSPECTION VIDÉO
INSPECTION VIDÉO
INSPECTION VIDÉO
Figure 25 Coupe de forage
Têtes de forage
Têtes de forage
DÉVELOPPEMENT
Le développement d'un forage commence dès que le
forage est équipé en colonnes définitives (TP+TC). C’est
une opération de nettoyage très importante qui a pour
buts de :
 extraire les particules assez fines pour traverser les
ouvertures des crépines, de façon à ne laisser subsister
que les éléments les plus grossiers.
 augmenter la perméabilité du terrain environnant,
 stabiliser la formation aquifère,
 améliorer le débit spécifique (qs),
 réduire le rabattement.
EMULSION OU AIR
LIFT Q

L'air est injecté par un tube à la base


d'une colonne descendue dans l'eau Tube
du forage. L'émulsion ainsi créée Colonn
diminue la densité de l'eau contenue e
dans cette colonne. Sous l'influence
de la pression de l’air comprimé, le Émulsion
niveau d'eau émulsionné qui se trouve
à l'intérieur s'élève et l'eau est
violemment projetée en dehors.
DÉVELOPPEMENT
EMULSION OU AIR LIFT
Cette opération de développement à l'air lift permet de
débarrasser le forage de la boue et de certaines particules ;
elle a l'avantage de ne détériorer aucun forage. Dès qu'on
obtient l’eau claire, on passe au secouage.
SECOUAGE
Le secouage consiste à alterner brutalement injection d'air et
coupure, de manière à provoquer des mouvements alternatifs
d'eau dans l'espace annulaire. Cette opération terminée, on
peut faire descendre les tubes d'eau et d'air à un autre niveau
et recommencer jusqu'à l'obtention d'eau claire.
DÉVELOPPEMENT
PISTONNAGE
L'outil utilisé est un piston actionné verticalement dans les
deux sens à l'intérieur du forage tubé et crépiné.
DÉVELOPPEMENT
PISTONNAGE
Dans son mouvement de
remontée, le piston
crée une dépression au-
dessous de lui qui attire
l'eau et le sable fin de
la formation vers la
crépine. Le sable qui
traverse la crépine,
s'accumule à l'intérieur
du forage, est ensuite
extrait par une soupape Dépression
Eau+Sables
ou par pompage.
DÉVELOPPEMENT
PISTONNAGE
Dans son mouvement de
descente, le piston
comprime la nappe,
refoule loin dans le
terrain les fines
particules qui n'ont pas
été entraînées par
l'opération précédente
(mouvement de
remontée).
Particules fines
Compression
DÉVELOPPEMENT
PISTONNAGE
Ces opérations de
décompression et compression
se poursuivent ainsi jusqu'à ce
qu'aucune venue de sable ne se
produise. Ainsi le classement
des matériaux de la formation
au voisinage immédiat des
crépines s'opère
progressivement.
DÉVELOPPEMENT
POMPAGE ALTERNÉ
On met le forage en production par
pompage et on provoque à plusieurs
reprises des arrêts brusques de la
pompe. On crée ainsi des variations
brutales de pression. Il existe trois
méthodes de développement d'un
forage par pompage alterné :
1) Pompage jusqu'au rabattement
maximal du niveau d'eau, suivi
d'un arrêt jusqu'à ce que le niveau
d'eau remonte à son niveau initial.
L'opération est recommencée
autant de fois que nécessaire.
POMPAGE ALTERNÉ
3
2) Pompage jusqu'au rabattement )
maximal du niveau d'eau, mais le
pompage redémarre avant que l'eau
soit remontée au niveau initial. Cela
a pour effet d'agiter fortement l'eau
dans le forage.
3) Pompage jusqu'à ce que l'eau se 2
déverse à la surface, sans chercher à )

obtenir le rabattement maximum,


suivi d'un arrêt de la pompe, ce qui
libère toute la colonne d'eau et on
recommence. Il s'ensuit de brefs et
puissants chocs de pression sur la
couche productrice à une fréquence
beaucoup plus grande que pour les
autres procédés.
DÉVELOPPEMENT
SURPOMPAGE (AUGMENTER LE DÉBIT)
Cette méthode est couramment utilisée. Le procédé
consiste à mettre le forage en pompage à un régime
supérieur à celui fixé pour l'exploitation, c'est à dire
rabattre la colonne d'eau au maximum en un temps très
court. On arrête et on attend la remontée du niveau d'eau
à son état initial. On recommence les mêmes opérations
autant de fois que nécessaire jusqu'à amélioration du
débit, et le temps de vidange devient de plus en plus
grand. Quand l'eau devient claire, l'opération de
surpompage est terminée.
DÉVELOPPEMENT
ACIDE CHLORHYDRIQUE
Dans les roches consolidées, les
crépines sont inutiles (compact,
fissure et ouverture de crépine)
; les venues d'eau se font par les
fissures et le débit dépend
essentiellement du nombre et
de la largeur de celles-ci. La
fissuration des roches étant
généralement irrégulière et il
arrive que les forages ne
fournissent pas le débit
escompté. Il est parfois possible
d'obtenir une amélioration avec
de l'acide chlorhydrique.
DÉVELOPPEMENT
ACIDE CHLORHYDRIQUE
Généralement l'acide chlorhydrique le plus utilisé est du
22° Baumé qui correspond à 32 % en poids d'acide
chlorhydrique et 68 % d'eau à 15°C. Sa densité est
supérieure à celle de l'eau, ce qui facilite son utilisation
au fond du forage.
L'acide mélangé à un volume égal d'eau est injecté
généralement sous pression, puis chassé avec de l'eau
vers la formation pour le faire pénétrer dans les fissures.
Après attente de la réaction (quelques heures), il faut
pomper jusqu'à élimination totale de toute trace d'acide.
Si l'on constate qu'il y a eu amélioration, on peut refaire
une nouvelle acidification.
DÉVELOPPEMENT
ACIDE CHLORHYDRIQUE
Généralement 3 à 4 opérations d'acide sont
suffisantes pour agrandir et développer les fissures de
la roche encaissante afin d'obtenir le débit maximum
que le forage peut donner.

Tête d'injection d'acide


sous pression
DÉVELOPPEMENT PAR LAVAGE AUX JETS
D’EAU SOUS PRESSION
C'est une méthode simple, dans laquelle
un outil à jets d'eau sous pression
permet, par rotation et déplacement
vertical, de traiter toute la longueur de
crépine.
Les particules fines pénètrent dans la
crépine où elles sont récupérées ensuite
par pompage ou avec une soupape ;
L'efficacité du procédé dépend du type
de crépine : elle sera maximale pour des
crépines à ouverture continue du type
Johnson.
 les besoins annuels en
irrigation de 1500 à 3000
m3/ha/an, soit 1500000 à
3000000 l/ha/an
 Pour 7 hectares =1500000  Pour 7 hectares =3000000
*7=10500000l *7=21000000l
 Par mois  Par mois
=10500000/12=875000l =21000000/12=1750000l
 Par jour 875000/30=29167l  Par jour 1750000/30=58333l
 Par heure =29167/24=1215l  Par heure =29167/24=2431l

48% des forages ont donné un débit entre 10 et 30 l/s


ou entre 36000 et 108000 l/h.
Aïn El Ati, source artésienne salée, se situe dans la plaine du
Tafilalet, au Sud - Est du Maroc.
04/05/2019 23/08/2019

10/05/2019 23/08/2019 23/08/2019 05/09/2019


https://www.eaufrance.fr/les-eaux-souterraines
1.2 BILANS D’EAU
Bilan d'eau (du sol). Comptes comparés des quantités d'eau totales
apportées ou soustraites à un sol, à une zone non saturée (considérée
souvent comme unidimensionnelle) pendant une période déterminée.
Ce concept employé surtout en agrologie, en pédologie. Syn. bilan
d'humidité, bilan hydrique.

Bilan d'eau (d'une nappe). Comptes comparés des quantités


d'eau totales reçues ou débitées par un aquifère - ou un
ensemble d'aquifères - défini pendant une période déterminée.
Syn. bilan hydraulique.

Pour les nappes libres l’unité de volume considérée n’est pas


constante par suite des fluctuations de la surface
piézométrique. Il en résulte de tenir compte de la variation de
réserve en eaux souterraines.
Approche systémique
Le bilan est l’application de l’équation de conservation de la masse à
l’intérieur d’un système donné. On parle alors d’une approche systémique.
Ainsi, à l'échelle locale, on distingue 3 systèmes hydrologiques
interdépendants, le bassin hydrologique, le bassin hydrogéologique et
l'aquifère.
Approche systémique
Approche systémique
Bassin hydrogéologique. Domaine aquifère, simple ou complexe, dans lequel les
eaux souterraines s'écoulent vers un même exutoire ou groupe d'exutoires ; il est
délimité par une ligne de partage des eaux souterraines. C'est l'homologue souterrain
d'un bassin versant pour les eaux de surface.

https://www.eaufrance.fr/les-eaux-souterraines
1.2 BILANS D’EAU D’UN AQUIFÈRE

Recharge
artificielle

Figure 6 : Les éléments principaux du bilan de la couche aquifère.


∆ℎ
1.2 BILANS D’EAU D’UN AQUIFÈRE

Ir

Figure 6 : Les éléments du bilan d’eau d’une couche aquifère

W est la réserve en eau souterraine


1.2 BILANS D’EAU
Exemple de la nappe de Triffa

? ?
?

Figure 6 : Bilan d’eau de la nappe libre de Triffa

෍ 𝐸𝑛𝑡𝑟é𝑒𝑠 − ෍ 𝑆𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒𝑠 = ±𝑑𝑊


1.2 BILANS D’EAU
Exemple de la nappe de Triffa

56,2 60,6
-4,4
Figure 6 : Bilan d’eau de la nappe libre de Triffa
1.2 BILANS D’EAU
Exemple : Bilan hydrique dans le bassin de l'Hallue
Réserve en eau souterraine
Stock (volume) d’eau gravitaire contenu, à une date donnée, dans la zone
saturée d’un réservoir aquifère défini : volume de la nappe.
La part du volume des réserves physiquement mobilisables est en moyenne
50% pour les nappes libres et 10% pour les nappes captives.

Types de Porosité efficace Types de Porosité efficace


réservoirs % réservoirs %
Gravier gros 30 Sable gros + silt 5
Gravier moyen 25 Silt 2
Gravier fin 20 Vases 0,1
Gravier + sable 15 à 25 Calcaire fissuré 2 à 10
Alluvions 8 à10 Craie 2à5
Sable gros 20 Grès fissuré 2 à 15
Sable moyen 15 Granite fissuré 0,1 à 2
Sable fin 10 Basalte fissuré 8 à 10
Sable très fin 5 schistes 0,1 à 2
Réserve totale de l'aquifère
C'est la quantité d'eau gravitaire, WT, contenue dans le volume
d'aquifère délimité dans tous les cas à la base par le
substratum. La limite supérieure est le toit imperméable pour
l'aquifère à nappe captive et la surface piézométrique
maximale moyenne pour celui à nappe libre. Dimension : L3.

-
dWlibéré
-dV
𝑛𝑒
Wlibéré
Wemmagasinemen WT 𝑛𝑒
V
V t

WT=Wlibéré-dWlibéré
• La réserve permanente est la part de la réserve totale non
renouvelable. Pour l’aquifère à nappe libre, elle est limitée au
sommet par la surface piézométrique minimale moyenne. Elle est
également nommée réserve géologique ou réserve fossile.

Pratiquement dans les


aquifères à nappe captive,
réserve totale (b) et réserve
permanente (b) ont des
valeurs identiques.
• La réserve régulatrice. Part variable de la réserve d'un aquifère
libre : quantité maximale d'eau gravitaire contenue dans la zone de
fluctuation (∆ℎ), se référant à une période définie. Dimension : L3

réserve régulatrice=réserve totale−réserve permanente

Wlibéré

Pour les aquifères à nappe captive, la réserve régulatrice n’est pas


Réserve en eau souterraine
La réserve en eau souterraine, W, est évaluée par le
traitement d’un couple de données :
• le volume, V, de la tranche d’aquifère considérée (réservoir
saturé) ;
• la porosité efficace des aquifères à nappe libre, ne :
𝑊 = 𝑉. 𝑛𝑒
où le coefficient d’emmagasinement des aquifères à nappe
captive, S :
𝑊 = 𝑉. 𝑆

𝑛𝑒

Wlibéré
V
𝑆
Wemmagasiné
 Exemple d'évaluation de la réserve totale et régulatrice
d’une libre des alluvions à porosité efficace de 20%, si
l’épaisseur varie de 40 à 38 m, la superficie est de 200
km2.
 La réserve totale WT :
𝑊𝑇 = 𝑉 ∗ 𝑛𝑒
𝑊𝑇 = 40 ∗ 200 ∗ 106 ∗ 0,2 = 1,6 ∗ 109 𝑘𝑚 3

La réserve régulatrice, WR, est calculée par la hauteur


moyenne de fluctuation :
∆ℎ = 40 − 38 = 2 𝑚
𝑊𝑅 = 2 ∗ 200 ∗ 106 ∗ 0,2 = 8 ∗ 107 𝑘𝑚 3

40 m 38 m
Réserve en eau souterraine de la nappe de Triffa
La hauteur de baisse de la variation de la réserve ∆ℎ est -2m en 4 ans, la
porosité efficace 𝑛𝑒 est près de 3%, la superficie totale est 250 km2 :
AN :
𝑑𝑊 = 0,5 ∗ 250 ∗ 106 ∗ 0,03 = −3,75 ∗ 106 𝑚3
Ce qui concorde avec la variation des réserves calculée par le bilan.

56,2 60,6
-4,4
1.2.2 Ressources en eau et renouvellement
Ressources en eau : L'eau dont dispose ou peut disposer un
utilisateur ou un ensemble d'utilisateurs pour couvrir ses besoins.
Renouvellement : remplacement de l’eau d’un hydrosystème
ouvert par le jeu des flux entrant et sortant au cours d’une durée
définie.
Ressources (en eau souterraine) naturelles. Ressources en eau
renouvelables qui seraient théoriquement procurées par le
captage de la totalité du débit (global) naturel des nappes
souterraines, dans un domaine défini et en régime d'équilibre
moyen, c'est-à-dire sans diminution significative à long terme de
la réserve.
CONTRAINTES DES RESSOURCES EN EAU
L’évaluation de la ressource doit respecter les contraintes
suivantes :
- Contraintes physiques et techniques : structure
hydrogéologique, paramètres hydrodynamiques et
hydrochimiques, caractéristiques du complexe aquifère/ouvrage
de captage, etc ;
- Contraintes socio-économiques : coûts admissibles de
production, répercussions foncières, autorisation, droits d’usage
de l’eau, qualité de la vie, etc ;
- Contraintes environnementales : répercussions inacceptables
sur le milieu telles que la réduction excessive du débit d’étiage
des cours d’eau, la détérioration de la qualité des eaux et des
sols, le rabattement inadmissible de la surface piézométrique et
ses conséquences sur l’agriculture ;
- Contraintes politiques : politique volontariste de l’eau et du
développement.
CONTRAINTES PRINCIPALES DE L'OFFRE PRÉSENTÉE PAR
L'HYDROGÉOLOGUE

Les nombreuses contraintes énumérées précédemment interfèrent


entre elles. Il est donc possible, en pratique, pour établir l'offre
présentée par l'hydrogéologue, de sélectionner deux contraintes
prioritaires :
- évolution, à moyen et long termes dans l'espace et dans le temps,
des rabattements en fonction des débits (fonction débits/rabattements)
et éventuellement de la qualité de l'eau ;
- coût de production de l'eau.
Ces deux contraintes sont exprimées par la productivité des ouvrages,
basée sur le calcul du débit d'exploitation maximum en fonction du
débit critique, fixé par les essais de puits et du rabattement maximum
admissible imposé par l'utilisateur.
Les paramètres hydrodynamiques, mesurés par les pompages d'essai,
servent à l'établissement des modèles mathématiques de simulation,
indispensables à l'établissement des prévisions. ·
Évaluation des ressources en
eau souterraine
 L'évaluation de la ressource en eau
souterraine exploitable, finalité de
l'étude hydrogéologique, met en œuvre
des méthodes et des moyens que
l'hydrogéologue doit maîtriser. L'emploi
des modèles mathématiques de
simulation hydrodynamique, en régimes
permanent et transitoire, est
indispensable. C'est pourquoi, ainsi qu'il a
été énoncé dans l'introduction de cet
ouvrage, l'hydrogéologie moderne doit
être quantitative.
1.2.2 Réserves et ressources
Pour les nappes le temps de renouvellement dépend de la
profondeur et la nature des terrains traversés.
Globalement, les eaux des réservoirs les plus profonds sont les
plus anciennes.
Les aquifères karstiques (quelques
jours à quelques semaines)

quelques années à
quelques dizaines
d’années
centaines ou milliers
Les nappesd’années
fossiles le temps
nécessaire pour que le stock se
reconstitue est de l'ordre de 70 000
années (dans le Sahara au sein des
aquifères continentaux intercalaires). http://sigesaqi.brgm.fr/L-age-des-eaux-
1/2 millions de km3 =
Importantes
nappes fossiles

Eau fossile. Eau entrée dans un aquifère à une époque géologique


ancienne, sous des conditions climatiques et morphologiques
différentes des conditions actuelles et conservée depuis.
La part des ces ressources renouvelables en eau douce commune
aux eaux de surface et aux eaux souterraines 𝑄𝑐 est égale au
volume du drainage des eaux souterraines 𝑄𝑑 dans les cours d'eau
(qui constitue généralement le débit de base des cours d'eau :
écoulement sans précipitations) moins le volume de l'infiltration
𝐼𝑜𝑢𝑒𝑑 des cours d'eau dans les aquifères.

𝑄𝑐 = 𝑄𝑑 − 𝐼𝑜𝑢𝑒𝑑

Exemple : Maroc
Part commune aux eaux superficielle et aux eaux souterraines
3 3
(10^9 m /an) [6]
2.1 CATEGORIES D’EAU Homme
Eau bleue
Eau grise

Eau capillaire
Ex : pour avoir des effets à 30 cm
il faut des aimants dont les
dimensions de faces soient de 10
à 30 cm de diamètre.

Figure 10 : Forces d’attraction


0,24
moléculaire sur la surface du grain
2.1 CATEGORIES D’EAU

Ex : Gypse Homme
CaSO4, 2 H2O

Eau grise
2.1 CATEGORIES D’EAU

Eau verte
=
consommé
e
2.2.2 Propriétés physiques de l’eau et des milieux poreux
Les six propriétés physiques de base des fluides et des milieux
poreux sont :
pour l’eau :
1. la densité ρ,
2. la viscosité μ, Nappe = eau
3. la compressibilité β
pour le milieu :
4. la porosité n (ou l’indice de vides e),
5. la perméabilité intrinsèque ki, Aquifère =
6. la compressibilité α. roche
Tous les autres paramètres utilisés pour décrire les propriétés
hydrogéologiques des formations géologiques peuvent être dérivés
de ces six-là.
Par exemple, la perméabilité en milieu saturé K est une
combinaison de ki, ρ et μ.
 Débit spécifique : Débit pompé dans un puits rapporté à la hauteur de
rabattement dans le puits, dans des conditions définies. Dimension : L2 T-1 ;
Symbole: qs
2.2.1 La masse volumique de l’eau douce
 Pour une température : 0°𝐶 ≤ 𝑇 ≤ 42°𝐶 :

2
𝑇 − 3,982 𝑇 + 273
𝜌𝑤 = 999,973 ∗ 1 − ∗ 2-1
503570 𝑇 + 62,26

• Pour une température : 17°C ≤ T ≤ 102°C :

𝑇 − 3,982 2 𝑇 + 273 350 − 𝑇


𝜌𝑊 = 999,973 ∗ 1 − ∗ ∗ 2-2
466700 𝑇 + 67 365 − 𝑇

La densité de 1 g/cm3 pour l'eau douce à 20 °C et de 1,025


g/cm3 pour l'eau salée.
L'eau est dite douce lorsque sa salinité est inférieure à 1 g/L.
Salinité moyenne de l’eau de mer est de 34.7 grammes de sel par litre
d’eau
2.2.1 La masse volumique de l’eau
 La masse volumique de l’eau salée est donnée par la
formule d’approximation :
𝜌𝐟 = 𝟏𝟎𝟎𝟎 − 𝟎, 𝟏𝟐 ∗ 𝑻 + 𝟎, 𝟑𝟓 ∗ 𝑺 2-1
où T la température, et S la salinité, eau saumâtres (1 à 10
g/l)

Ghyben Herzberg
2.2.1 La masse volumique de l’eau
La masse volumique de l’eau saumâtre 𝜌𝐟 ? , S=10
g/l=10kg/m3
𝜌𝐟 = 𝟏𝟎𝟎𝟎 − 𝟎, 𝟏𝟐 ∗ 𝟐𝟎 + 𝟎, 𝟑𝟓 ∗ 𝟏𝟎 2-1
⇒ 𝜌𝐟 = 𝟏𝟎𝟎𝟎 − 𝟐, 𝟒 + 𝟑, 𝟓 = 𝟏𝟎𝟎𝟏, 𝟏 𝒌𝒈/𝒎𝟑 2-1
1,0011
𝑧= ∗ 10
1,025 − 1,0011
𝑧 = 41,89 ∗ 10 = 418,9 𝑚
Le rabattement de 5 m par exemple :
𝑧 = 41,89 ∗ 5 = 209,45𝑚
Invasion marine
 En moyenne, sur l’ensemble du
globe, l’augmentation de la température
avec la profondeur est de 3°C tous les
100 mètres.
 Dans les zones volcaniques, le « gradient
géothermique » peut être jusqu’à 10 fois
plus important et même atteindre 100°C à
certains endroits.
2.2.2Remontées capillaires au-dessus de la
nappe
2.2.2.1 Loi de Jurin appliquée à la frange capillaire (méthode du bilan
des forces)

Figure 14 : Tension de surface de l'eau dans un Figure 15 : Tension de surface de l’eau à


sol fin l’échelle moléculaire
2.2.2Remontées capillaires au-dessus de la
nappe
2.2.2.1 Loi de Jurin appliquée à la frange capillaire (méthode
du bilan des forces)
La hauteur peut être aussi estimée au moyen de la formule de
TERZAGHI qui tient compte de l’indice des vides :
𝐶 𝑐𝑚2
ℎ𝑐 cm = 2-33
𝑒. 𝑫𝟏𝟎 𝑐𝑚

𝑉𝑣 𝑛
𝑒 indice des vides 𝑒 = =
𝑉𝑠 1−𝑛
𝐷10 diamètre efficace (D10 étant la
valeurs lue en abscisse pour les points
de la courbe granulométrique
correspondant aux ordonnées de 10 %.
𝐶 constante caractéristique du sol
4𝑻
variable de 0,1 à 0,5 cm². 𝐶 =
𝜌𝑤 𝑔
2.2.2.4 Tension et pression capillaire (condition de
capillarité satisfaite)

Pa

ℎp

Pour la nappe d’eau souterraine uw :


𝑁 2-3
𝑢𝑤 = +9802,324 3 . ℎp 𝑚
𝑚 9
Sols État lâche État
compact
Sable 0,03 – 0,12 0,04 – 0,15
grossier m m
Sable 0,12 – 0,50 0,35 – 1,10
moyen m m
Sable fin 0,3 – 2 m 0,4 – 3,5 m
Silt 1,5 – 10 m 2,5 – 12 m
Argile > 10 m > 10 m
2.2.3Viscosités
2.2.3.1 Viscosité dynamique et forces de frottement
La viscosité est la propriété du fluide qui décrit sa résistance au mouvement sous
la contrainte en cisaillement τ exercée par son écoulement. Elle intervient dans
la perméabilité intrinsèque, dans le nombre de Reynolds.
2.2.3 Viscosités
2.2.3.1 Viscosité dynamique et forces de frottement
Contrainte Gradient
de de
cisaillement vitesse

Constante de
proportionnalit
é
C’est la loi de comportement de Newton pour un fluide
newtonien

𝑑v
La force de frottement : 𝐹Ԧ = 𝜇𝐴 = 𝜏𝐴
𝑑𝑦
2.2.3 Viscosités
Équation de Darcy-Weisbach
La perte de charge hydraulique ∆𝐻 :
2.2.3 Viscosités
Le coefficient de perte de charge de Fanning, appelé aussi
coefficient de frottement fF car il définit la contrainte de
cisaillement à la paroi 𝜏 :

et

𝑉2 𝑑𝑣 𝜇 2 𝑑𝑣
⇒ 𝑓𝐹 𝜌 =𝜇 ⇒ 𝑓𝐹 =
2 𝑑𝑦 𝜌 𝑉 2 𝑑𝑦

Ce coefficient est lié à celui de Darcy par :

𝜇 2 𝑑𝑣 𝐿 𝑉 2 4𝝉 𝐿
⇒ ∆𝐻 = 4 ⇒ ∆𝑯 =
𝜌 𝑉 2 𝑑𝑦 𝐷ℎ 2𝑔 𝜌𝑔 𝐷ℎ
2.2.3 Viscosités
Pour un écoulement laminaire dans un tube circulaire 𝑅𝑒 <
2000, on obtient l'expression de 𝑓𝐷 par identification avec la
loi de Hagen-Poiseuille :

Physiquement, Re :
𝐹𝑖 𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒. 𝑎𝑐𝑐é𝑙é𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝜌𝑣𝑑
𝑅𝑒 = = =
𝐹𝑣 𝜏. 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝜇
où ρ et μ sont la densité et la viscosité du fluide ; v est le débit spécifique ;
et d, une dimension représentative de la longueur pour le milieu poreux,
pris soit comme une dimension moyenne des pores, soit un diamètre
moyen des grains, ou une fonction de la racine carrée de la perméabilité
intrisèque k.
64 𝐿 𝑣 2
⇒ ∆𝑯 =
𝑹𝒆 𝐷ℎ 2𝑔
2.2.3VISCOSITÉS
2.2.3.1 Viscosité dynamique

La valeur de la viscosité dynamique peut être approchée avec la


formule de Poiseuille :

0,0178
𝜇 𝑃𝑜 =
1 + 0,0337 𝑇 °𝐶 + 0,000221. 𝑇 2 °𝐶
2.2.3VISCOSITÉS
2.2.3.2 Viscosité cinématique
La viscosité cinématique ν est définie comme le rapport de
la viscosité dynamique sur la densité ρ du fluide

𝐾 𝜌𝑤 1
= 𝑔= 𝑔
𝑘𝑖 𝜇 𝜈
2.2.4 Compressibilités
2.2.4.1 Compressibilité de l’eau et équation d’état
Le coefficient de compressibilité de l’eau, 𝛽 [ 𝑀−1 𝐿𝑇 2 ],
𝑑𝑉
représente la diminution relative du volume de l’eau
𝑉
résultant de l’augmentation de la pression 𝑃 qui y est
appliquée :
𝑑𝑉
𝛽 𝑃𝑎−1 = − 𝑉 2-51
𝑑𝑃
𝑚 2
La compressibilité 𝛽 de l'eau à 20°C est de 4,591 x10−10
𝑁
à la pression atmosphérique est très faible, de ce fait l’eau
est pratiquement quasiment incompressible même avec la
variation de la température, 𝛽 varie légèrement.
2.2.4.2 Compressibilités des différentes phases
Il existe trois mécanismes par lesquels une réduction de
volume peut avoir lieu :
1) par compression de l’eau dans les pores (𝛽),
2) par compression de chaque grain de sable (α),
3) par un réarrangement des grains de sable en une
configuration plus compactée (n).
Plutôt que d'utiliser le changement de volume, on peut relier
la compressibilité au changement de masse volumique 𝜌 du
matériau et si la masse demeure constante :
𝑑 𝜌𝑉 = 𝜌𝑑𝑉 + 𝑉𝑑𝜌 = 0 2-53
Après division par V, remplacement dans l’équation 2-51 et
séparation des variables :
1
𝛽𝑑𝑃 = 𝑑𝜌 2-57
𝜌
Après intégration selon le schéma :
𝑃0 𝜌0
1
න 𝛽𝑑𝑃 = න 𝑑𝜌 2-58
𝑃𝑎𝑏𝑠 𝜌 𝜌

On obtient
l’équation d’état de
l’eau en termes de
pression relative :
𝜌 = 𝜌0 𝑒 𝛽𝑃 2-68
𝟐. 𝟐. 𝟒. 𝟐 𝐂𝐨𝐦𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐢𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭é𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐢𝐟𝐟é𝐫𝐞𝐧𝐭𝐞𝐬 𝐩𝐡𝐚𝐬𝐞𝐬
En hydrogéologie, le principal mécanismes par lequel une
réduction de volume peut avoir lieu est par un
réarrangement des grains de sable en une configuration plus
compactée (hypothèse : eau et grains incompressible).
Le postulat de Terzaghi en termes de variations est comme
suit :
𝑑𝜎 = 𝑑𝜎 ′ + 𝑑𝑢 2-71
𝑢 : pression de l’eau interstitielle
𝜎 ′ : contrainte effective
𝜎 : contrainte totale exercée vers le bas

𝑢
Beaucoup de problèmes d’analyse d’écoulement souterrain en
régime transitoire n’implique pas de variations de la contrainte
totale, le poids de la roche et de l’eau sus-jacent à chaque
point du système reste souvent constant avec le temps. Dans ce
cas :
𝑑𝜎 = 0 et 𝑑𝜎 ′ = −𝑑𝑢 = −𝑑𝑃 2-72

La charge hydraulique ℎ est donnée par le théorème de


Bernoulli :
𝑑𝑃 = 𝜌𝑤 𝑔𝑑 ℎ − 𝑧 2-76
z : étant constant au point en question, donc :
𝑑𝜎 ′ = −𝜌𝑤 𝑔𝑑ℎ 2-77
Pour une baisse unitaire de la charge hydraulique, dh = -1, nous
avons : 𝑑𝜎 ′ = 𝜌𝑤 𝑔 2-77
2.2.4.3 Coefficient d’emmagasinement spécifique
Dans un aquifère captif ou semi-captif, l’expulsion de l’eau est
le résultat de la compression de l’aquifère (db) et de la baisse
du niveau statique (-dh) lors du pompage provoquant une
baisse de pression, une détente élastique et une déformation
du terrain libérant l’eau.
Rappelons que l’eau et les éléments solides de terrain sont
quasi-incompressibles, une compression correspond donc à une
diminution de la porosité. C’est aussi une approximation de la
réalité.
2.2.4.3 Coefficient d’emmagasinement spécifique
L’expulsion de l’eau est sous l’influence de deux phénomènes :
• décompression (expansion) de l’eau causée par la diminution
de la pression (-dh) : terme 𝑛𝛽 ( 𝛽 = coefficient de
compressibilité de l’eau ; 𝑛 = porosité totale).
• lors de la consolidation, l’aquifère se tasse et la porosité
diminue.
Le volume d’eau produit par l’expansion de l’eau, d’après la
définition de la compressibilité de l’eau et celle de la pression
dP pour un volume total est unitaire et dh=-1, donne
2-8 :
2.51, 2.72 et 2.77 ⇒ d𝑉𝑤 = β𝑉𝑤 𝜌𝑤 𝑔
6
La porosité totale en milieu saturé 𝑉𝑣 = 𝑉𝑤 est donnée par la
relation suivante :
𝑉𝑤 = 𝑛𝑉 2-87

⇒ 𝑑𝑉𝑤 = 𝛽𝑛𝑉𝜌𝑤 𝑔 2-86


Pour un volume unitaire :
⇒ 𝑑𝑉𝑤 = 𝛽𝑛𝜌𝑤 𝑔 2-86
2.2.4.3 Coefficient d’emmagasinement spécifique
Le volume d’eau émis d’un volume unitaire de l’aquifère
pendant le compactage sera égal à la réduction de volume du
volume unitaire de l’aquifère 𝑉 = 1. La réduction volumétrique
𝑑𝑉 sera négative, mais la quantité d’eau produite 𝑑𝑉𝑤 sera
positive. En plus à saturation 𝑉𝑉 = 𝑉𝑤 et si la compressibilité
des grains solides est considérée comme négligeable 𝑑𝑉𝑠 =0 :
−𝑑𝑉 = 𝑑𝑉𝑉 + 𝑑𝑉𝑠 = 𝑑𝑉𝑤 2-82
Le coefficient de compressibilité spécifique du sol (milieu
poreux) pour un volume unitaire est défini comme :
𝑑𝑉𝑤
𝛼= 2-79
𝑑𝜎′
La variation de volume produite par compaction, tenant
compte de 2-77 :
𝑑𝑉𝑤 = 𝛼𝜌𝑤 𝑔 2-83
2.2.4.3 Coefficient d’emmagasinement spécifique
L’expulsion de l’eau est sous l’influence de deux phénomènes :
• décompression de l’eau :

𝑑𝑉𝑤 = 𝛽𝑛𝜌𝑤 𝑔 2-86


• de la consolidation de l’aquifère :
𝑑𝑉𝑤 = 𝛼𝜌𝑤 𝑔 2-83

L’emmagasinement spécifique 𝑆𝑠 est la somme de ces deux


termes :
𝑆𝑠 = 𝛽𝑛𝜌𝑤 𝑔 + 𝛼𝜌𝑤 𝑔 2-90
2.2.4.3 Coefficient d’emmagasinement spécifique
compressibilité d’un
milieu poreux compressibilité de l’eau

𝑆𝑠 = 𝜌𝑤 𝑔(𝛼 + 𝛽𝑛)
Porosité
totale
On définit donc le coefficient d'emmagasinement spécifique du
milieu poreux sur tout VER.
L’analyse dimensionnelle montre que Ss a la dimension
particulière [L]-1. Cela découle également de la définition de Ss
qui est un volume par volume par unité de baisse de la charge
hydraulique.
Exemple : Calcaire 10%, de 50 m d’épaisseur, compressibilité
10-9, compressibilité eau 4,4.10-10
𝑆𝑠 = 1000 𝑘𝑔Τ𝑚3 ∗ 10 [𝑚Τ𝑠 2 ] ∗ 10−9 m2 ΤN + 0,1 ∗ 4,4 ∗ 10−10 m2 ΤN
𝑆𝑠 = 104 ∗ 1,044 ∗ 10−9 = 1,04. 10−5 𝑚−1
𝑆 = 1,04. 10−5 𝑚−1 ∗ 50 𝑚 = 0,00052
2.2.4.3 Coefficient d’emmagasinement spécifique
Si on veut écrire Ss en fonction de 𝑛𝑒 , L.Tison admet que :
𝛼
𝑆𝑠 = 𝑛𝑒 𝜌0 𝛽 + 2-93
𝑛𝑒
𝛼 : est le coefficient de compression vertical du terrain ;
𝜌0 : la masse spécifique de référence pour patm =pression
atmosphérique ;
𝑛𝑒 : porosité efficace ;
𝛽 : compressibilité de l’eau.
2.2.5.5.1 Porosité efficace d’une nappe libre
Porosité efficace. Rapport du volume d‘eau gravitaire qu'un
milieu poreux peut contenir en état de saturation puis libérer
sous l'effet d'un drainage complet (égouttage en laboratoire
sur échantillon), à son volume total.
Sans dimension, Symbole: ne
Equivaut en pratique au coefficient d'emmagasinement pour
un aquifère à nappe libre.
Syn. porosité effective, porosité de drainage *porosité utile, *porosité utilisable,
*porosité dynamique (Schoeller), capacité d'écoulement, *capacité de libre
écoulement, *coefficient d'écoulement, *coefficient de restitution, coefficient de
stockage. *Absorption spécifique ou *capacité effective d'absorption désignent le
même concept, en considérant la quantité d'eau gravitaire à ajouter, au lieu de la
quantité libérée par égouttage.
2.2.5.5.1 Porosité efficace d’une nappe libre

b
2.2.5.5.1 Porosité efficace d’une nappe libre

Dans le cas d’aquifère à nappe libre,


l’eau est libérée par l’action de la
force de la gravité (drainage) sous
l’effet d’un abaissement unitaire de
niveau piézométrique, entrainant une
différence de charge unitaire, ∆ℎ.

volume d’eau abaissement unitaire


libéré de niveau
piézométrique

𝑉𝐠 𝑚3 1
𝑆 (𝑛𝑒 ) =
1 𝑚2 ∆ℎ 𝑚

unité de différence de
surface de charge
l’aquifère unitaire
2.2.5.5.1 Porosité efficace d’une nappe libre

la porosité efficace

𝑉𝑒
𝑛𝑒 = . 100 2-109
𝑉

La porosité efficace est sans dimension,


exprimée en pourcentage.
Si ce volume total de terrain est 1 m^3,
l’expression (2 109) s’écrit :

𝑛𝑒 = 𝑉𝑒 2-110
2.2.5.5.1 coefficient d’emmagasinement d’une nappe
captive

b
2.2.5.5.1 coefficient
d’emmagasinement d’une nappe
Le coefficient d’emmagasinement, noté 𝑆, (sans
captive
dimension) est le rapport du volume d’eau 𝑉𝑒
libéré ou emmagasiné, par unité de surface de
l’aquifère 1 𝑚2 (𝐴) à la variation de charge
hydraulique, ∆ℎ, correspondante.
La relation entre le 𝑆𝑠 et le 𝑆 est 𝑏 l’épaisseur
de l’aquifère entre 𝑧1 et 𝑧2 :
volume d’eau
emmagasinée issu de
l’expansibilité de l'eau
et du milieu aquifère : abaissement unitaire
de niveau
piézométrique

𝑉𝑒 𝑚3 1
𝑆=
1 𝑚2 ∆ℎ 𝑚

unité de surface de différence de


l’aquifère charge unitaire
ne
S
2.2.5.5.1 coefficient
d’emmagasinement d’une nappe
captive 𝑉𝑒 𝑚3
1 𝑚2 𝑉𝑤 𝑚3 1 2-106
𝑆= = (sans unité)
∆ℎ 𝑚 1 𝑚 2 ∆ℎ 𝑚

𝑍2
𝑆 = න 𝑆𝑠 𝑑𝑧 2-107
𝑍1

n.p
Toit imperméable de la
nappe captive
5.2 PERMÉABILITÉS ET CONDUCTIVITE
HYDRAULIQUE

 Le coefficient de perméabilité issu de l’analogie de la loi de


Darcy avec celle de de Poiseuille donne :

𝑛𝜌𝑤 𝑔𝑟 2
Avec : 𝐾 =
8𝜇𝑇
n : porosité
𝜌𝑤 : masse volumique
g : constante de pesanteur
 : viscosité dynamique
r : est le rayon des tubes capillaires (équivalent au "rayon des
pores")
T : est un facteur de tortuosité du milieu poreux, donné par :
𝑙𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 (𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑛𝑒) 𝑑𝑒𝑠 𝑡𝑟𝑎𝑗𝑒𝑐𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝐼𝑟 2
𝑇=
𝑙𝑎 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑙𝑖𝑔𝑛𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝐼
5.2 PERMÉABILITÉS ET CONDUCTIVITE
HYDRAULIQUE
 Le coefficient de perméabilité dépend des propriétés :
du milieu poreux
du fluide

𝑛𝑟 2 𝜌𝑤 𝑔
𝐾 =
𝑇 𝜇 8

Parmi les six propriétés physiques de base des fluides et des milieux
poreux :
pour l’eau : la densité ρ, la viscosité μ, la compressibilité β
pour le milieu : la porosité n, la perméabilité K, la compressibilité
α.
5.2 PERMÉABILITÉS ET CONDUCTIVITE
HYDRAULIQUE
𝑛𝜌𝑤 𝑔𝑟 2
𝐾 =
8𝜇𝑇
 La relation entre la perméabilité et la perméabilité intrinsèque est :
𝜌𝑤 𝑔
𝐾 = 𝑘𝑖
𝜇
• Remplaçons et simplifions :
𝑛𝜌𝑤 𝑔𝑟 2 𝜌𝑤 𝑔
= 𝑘𝑖
8𝜇𝑇 𝜇
• On obtient :
1 𝑛𝑟 2
= 𝑘𝑖
8 𝑇

Dépend seulement des propriétés du milieu poreux


5.2 PERMÉABILITÉS ET CONDUCTIVITE
HYDRAULIQUE
• Coefficient de perméabilité (de Darcy). Paramètre mesurant la
perméabilité d'un corps (roche, sol) assimilé à un milieu continu et
isotrope vis-à-vis d'un fluide homogène déterminé, de densité et
viscosité cinématique constantes, notamment de l'eau.
• Perméabilité intrinsèque. Paramètre caractérisant un milieu
poreux isotrope, qui mesure sa perméabilité vis-à-vis d'un fluide
homogène quelconque, indépendamment des caractéristiques du
fluide.
Syn. perméabilité géométrique, *perméabilité absolue.
Le terme est largement utilisé dans l’industrie pétrolière.
• Conductivité hydraulique (voir loi de Darcy)
K
[m/s]
10 1 10-1 10-2 10-3 10-4 10-5 10-6 10-7 10-8 10-9 10-10 10-11 10-12 10-13
perméabilité
Degrés de

Perméabilité Perméa Perméabilité Perméabilité très faible


très bonne bilité mauvaise
bonne
K
[m/s]
10 1 10-1 10-2 10-3 10-4 10-5 10-6 10-7 10-8 10-9 10-10 10-11 10-12 10-13

Perméable Semi- Imperméable


perméable
K
formations
Types de

[m/s]
10 1 10-1 10-2 10-3 10-4 10-5 10-6 10-7 10-8 10-9 10-10 10-11 10-12 10-13

Aquifère Aquitard Aquicl Aquifuge


ude
K
[m/s]
10 1 10-1 10-2 10-3 10-4 10-5 10-6 10-7 10-8 10-9 10-10 10-11 10-12 10-13
K
[m/s]
1 10-1 10-2 10-3 10-4 10-5 10-6 10-7 10-8 10-9 10- 10- 10- 10-
Mesure de K

10 10 11 12 13

Essai de pompage en place Infiltromètre


de surface

Perméamètre à charge Perméamètre à charge variable


constante
K
[m/s]
Détermination indirecte de K

10 1 10-1 10-2 10-3 10-4 10-5 10-6 10-7 10-8 10-9 10- 10- 10- 10-
10 11 12 13

Estimation à partir des Calcul à partir des essais


courbes granulométriques de consolidation
K
[m/s]
10 1 10-1 10-2 10-3 10-4 10-5 10-6 10-7 10-8 10-9 10-10 10-11 10-12 10-13
K
formations
Types de
[m/s]
10 1 10-1 10-2 10-3 10-4 10-5 10-6 10-7 10-8 10-9 10- 10- 10- 10-
10 11 12 13
Perméable Semi-perméable Imperméable

Semi-perméable Imperméable (adj.).


(adj.). Qualifie un Qualifie un milieu
Perméable (adj.). Qui milieu dont la théoriquement
peut être pénétré et perméabilité est trop impénétrable et non
traversé par un fluide faible pour permettre traversable par un
mu (déplacé) par un le captage de l'eau en fluide, notamment par
gradient de potentiel, quantité appréciable, l'eau, et en pratique ne
en particulier par l'eau. mais suffisante pour laissant passer aucun
permettre des flux significatif sous un
transferts d'eau gradient de potentiel
significatifs vis-à-vis hydraulique donné, de
des aquifères l'ordre de ceux réalisés
contigus (drainance). dans les systèmes
Syn Aquitard aquifères. Syn.
aquifuge.
K
formation
Types de
[m/s]
s 10 1 10-1 10-2 10-3 10-4 10-5 10-6 10-7 10-8 10-9 10- 10- 10- 10-
10 11 12 13
Aquifère Aquitard Aquicl Aquifuge
ude
Aquifère (adj.). Qui Aquiclude. Corps (couche,
contient de l'eau en Voir massif) de roches saturées,
partie mobilisable par Semi- très faiblement conducteur
gravité, conducteur perméabl d'eau souterraine, dont on ne
d'eau. e peut extraire
économiquement des
quantités d'eau appréciables.
(terme créé initialement en
anglais par O.Meinzer.

Aquifuge. Formation rocheuse qui ne comprend ni ouverture ni


interstice, et qui, par conséquent, ne peut ni absorber ni laisser
circuler l'eau du sol.
Imperméabl Semi-perméable Perméable
e
PERMÉABILITÉS EN TERRAIN STRATIFIÉ
5.3 Isotropie et anisotropie
Un matériau est isotrope lorsqu’il présente une perméabilité identique
dans toutes les directions (Figure 5 9), c'est-à-dire que la capacité de
transfert est la même dans toutes les directions (Kx=Ky=Kz):

Pour un matériel orthotrope (possède trois orthogonales plans de symétrie)


ou anisotrope et si le système de coordonnées est orienté dans la direction
d'orthotropie, le tenseur [K] a la forme (Kx≠Ky≠Kz) :
PERMÉABILITÉS EN TERRAIN STRATIFIÉ
5.3 Isotropie et anisotropie

Figure 5-9 : Milieux anisotrope et isotrope


PERMÉABILITÉS EN TERRAIN STRATIFIÉ
5.4 HOMOGENEITE ET HETEROGENEITE
Un milieu est homogène lorsqu’il présente, en tous points
dans le sens de l’écoulement, une perméabilité constante.
Dans le cas contraire, le milieu est hétérogène (Figure 5 11).

Figure 5-11 : Cas de milieux hétérogènes


5.4 HOMOGENEITE ET HETEROGENEITE
Un milieu homogène peut être isotrope ou anisotrope. Un
milieu hétérogène peut être isotrope ou anisotrope (Figure 5
12).
Homogène : 𝑲𝒙𝟏 = 𝑲𝒙𝟐 et 𝑲𝒛𝟏 = 𝑲𝒛𝟐

Isotrope : 𝐾𝑥1 = 𝐾𝑧1 et 𝐾𝑥2 = 𝐾𝑧2 Anisotrope : 𝐾𝑥1 ≠ 𝐾𝑧1 et 𝐾𝑥2 ≠


𝐾𝑧2
Hétérogène : 𝑲𝒙𝟏 ≠ 𝑲𝒙𝟐 et 𝑲𝒛𝟏 ≠
𝑲𝒛𝟐

Isotrope : 𝐾𝑥1 = 𝐾𝑧1 et 𝐾𝑥2 = 𝐾𝑧2 Anisotrope : 𝐾𝑥1 ≠ 𝐾𝑧1 et 𝐾𝑥2 ≠


𝐾𝑧2
Propriétés distinctives des deux principaux types de nappes
AQUIFÈRE À NAPPE SEMI-LIBRE. Si la couche à granulométrie
fine d'un aquifère à nappe semi-captive a une perméabilité
assez grande pour qu'on ne soit plus en droit de négliger la
composante horizontale de l'écoulement, la nappe a un
comportement intermédiaire entre celui de la nappe semi-
captive et celui de la nappe libre. On l'appelle alors nappe
semi-libre.
AQUIFÈRE MONOCOUCHE
AQUIFÈRE MONOCOUCHE. Aquifère schématisable par une
couche relativement homogène, délimitée par une éponte
imperméable, où l'écoulement peut être considéré comme
bidimensionnel. Syn. *aquifère monostrate.
Nappe libre Nappe captive

y x
AQUIFÈRE MONOCOUCHE
AQUIFÈRE MONOCOUCHE. Aquifère schématisable par une
couche relativement homogène, délimitée par deux épontes
imperméables, où l'écoulement peut être considéré comme
bidimensionnel. Syn. *aquifère monostrate.
Nappe libre

y x
AQUIFÈRE BICOUCHE
AQUIFÈRE BICOUCHE. Aquifère hétérogène composé, ou
schématisable, par une couche aquifère et une couche semi-
perméable superposées (ou deux couches semi-perméables
sus- et sous-jacente à la couche aquifère).

Aquifères bicouches S1<S2


AQUIFÈRE TRICOUCHE
AQUIFÈRE TRICOUCHE. Aquifère composé par deux couches
aquifères séparées par une couche semi-perméable qui permet
des transferts d'eau significatifs entre elles (drainance), et qui
peut en outre avoir une fonction capacitive.

Aquifères tricouches S1≈S2<S3


AQUIFÈRE STRATIFIÉ. Couche aquifère non homogène verticalement,
schématisable non par un monocouche, mais par plusieurs strates
superposées caractérisées par des paramètres (perméabilité horizontale Kh
notamment) de valeurs différentes, ou plus généralement par un aquifère
où la perméabilité horizontale Kh est une fonction (continue ou non) de la
cote au-dessus du substratum, et de cette cote seulement (E. de
Cazenave).
Concept voisin mais distinct de celui d'aquifère multicouche. Un aquifère stratifié
ne comporte pas de couche semi-perméable. Il ne présente un intérêt pratique que
dans les cas où la direction principale de l'écoulement s'écarte significativement de
celle de la couche ou bien où un écoulement tridimensionnel rendra la
schématisation par un monocouche insuffisamment représentative.
PERMÉABILITÉS EN TERRAIN STRATIFIÉ
AQUIFÈRE MULTICOUCHE. Système aquifère composé par une
alternance de couches aquifères et semi-perméables
interstratifiées, et pouvant comporter plusieurs nappes libres
ou semi-captives intercommunicantes (drainance).
Concept voisin mais distinct de celui d'aquifère stratifié. Syn.
*aquifère multistrate (=concept nommé multilayered aquifer
par les auteurs de langue anglaise).
Nappe perchée et renversée

Figure 2.15 Toit de la nappe perchée ABC, toit de la nappe inversée ADC, et
vrai toit de la nappe EF.
https://fc79.gw-project.org/francais/chapitre-2/
2.2.4.3 Coefficient d’emmagasinement spécifique
Aquifère semi-captif. Aquifère, comportant une nappe sans
surface libre, délimité au moins en partie par des formations
semi-perméables pouvant laisser passer un flux non
négligeable, entrant ou sortant (drainance).
PERMÉABILITÉS EN TERRAIN STRATIFIÉ
5.5 CAS EXTREME
D’HETEROGENEITE ET
D’ANISOTROPIE
Considérons la formation en q1
strates. Chaque couche est q2
homogène et isotrope avec des q3
valeurs de perméabilité K1, K2, q4
. . . , Kn.
Montrons que le système dans qi bi
son ensemble se comporte
comme une seule couche qn
homogène et anisotrope. L
Figure 5-13 : Terrain stratifié
5.5 CAS EXTREME D’HETEROGENEITE ET
D’ANISOTROPIE
5.6 PERMÉABILITÉ HORIZONTALE EQUIVALENTE
Le débit traversant toutes les couches :
∆𝐻
𝑄 = 𝐾ℎ . 𝑏. 1. He Hs
𝐿
A travers chaque strate
q1
s’écoule un débit :
q2
∆𝐻
𝑞𝑖 = 𝐾𝑖 . (𝑏𝑖 . 1) q3
𝐿
q4
Q Q
qi bi

qn
Figure 5-14 Perméabilité
horizontale d’un terrain stratifié L
5.5 CAS EXTREME D’HETEROGENEITE ET
D’ANISOTROPIE
5.6 PERMÉABILITÉ HORIZONTALE EQUIVALENTE
Le débit traversant toutes les couches et lié à celui de la couche i par :
𝑛 𝑛 He Hs
∆𝐻
𝑄 = ෍ 𝑞𝑖 = ෍ 𝐾𝑖 . 𝑏𝑖 .
𝐿 q1
𝑖=1 𝑖=1 q2
Ce qui donne : q3
𝑛 𝑛 q4
∆𝐻 ∆𝐻 Q Q
𝐾ℎ . . ෍ 𝑏𝑖 = ෍ 𝐾𝑖 . 𝑏𝑖 qi bi
𝐿 𝐿
𝑖=1 𝑖=1
qn
σ𝑛𝑖=1 𝐾𝑖 . 𝑏𝑖
𝐾é𝑞𝑢𝑖𝑣 𝑜𝑢 𝐾ℎ 𝑜𝑢 𝐾// = L
𝑏
5.5 CAS EXTREME D’HETEROGENEITE ET
D’ANISOTROPIE
5.6 PERMÉABILITÉ HORIZONTALE EQUIVALENTE
Un aquifère stratifié peut être schématisé par un aquifère
monocouche homogène à perméabilité horizontale
équivalente, donc à transmissivité équivalente.
σ𝑛𝑖=1 𝐾𝑖 . 𝑏𝑖
𝐾é𝑞𝑢𝑖𝑣 𝑜𝑢 𝐾ℎ 𝑜𝑢 𝐾// =
𝑏
Keh : perméabilité équivalente
horizontale
Teh : transmissivité équivalente
horizontale Keh
𝑇é𝑞𝑢𝑖𝑣 = 𝐾é𝑞𝑢𝑖𝑣 .b ou
Teh
5.5 CAS EXTREME D’HETEROGENEITE ET
D’ANISOTROPIE
Exemples de schématisation d’une nappe libre semi-infinie
5.5 CAS EXTREME D’HETEROGENEITE ET
D’ANISOTROPIE
Exemples de schématisation d’une nappe libre semi-infinie
5.5 CAS EXTREME D’HETEROGENEITE ET
D’ANISOTROPIE
Exemple de schématisation d’une nappe captive infinie
Aquifère
fissuré
PERMÉABILITÉS EN TERRAIN STRATIFIÉ, TRANSMISSIVITÉ

TRANSMISSIVITÉ. Paramètre régissant le débit d'eau qui


s'écoule par unité de largeur de la zone saturée d'un aquifère
continu (mesurée selon une direction orthogonale à celle de
l'écoulement), et par unité de gradient hydraulique.
𝑞 𝑚3
𝑇=
1 𝑚 . 1 𝑚/𝑚
En milieu isotrope Kmoy = K :
𝑇 = 𝐾. 𝑏
PERMÉABILITÉS EN TERRAIN STRATIFIÉ, TRANSMISSIVITÉ

5.11 TRANSSMISSIVITE
La perméabilité unitaire de chaque
lit de sable, de chaque banc de
roche, varie dans de grandes pro-
portions, sur la verticale mais aussi
d'un point à un autre.
La transmissivité d’un aquifère
représente la capacité d’un
aquifère à mobiliser l’eau qu’il
contient. Elle se détermine lors de
pompages d’essai.

Figure 65 - Sur le log chaque couche contribue


à la transmissivité de l'ensemble
PERMÉABILITÉS EN TERRAIN STRATIFIÉ, TRANSMISSIVITÉ

5.11 TRANSSMISSIVITE
Par raison de commodité, pour
traiter les problèmes
d'écoulement, on considère
globalement la somme de
toutes les perméabilités uni-
taires de chaque lit sous le
paramètre unique
transmissivité.
La transmissivité T d'une
couche est donc le produit de
la perméabilité moyenne Km
par l'épaisseur e de la couche.

Figure 65 - Sur le log chaque couche contribue


à la transmissivité de l'ensemble
5.5 CAS EXTREME D’HETEROGENEITE ET D’ANISOTROPIE

5.6 PERMÉABILITÉ VERTICALE EQUIVALENTE

Le débit traversant toutes les couches et lié à celui de la couche i par :


𝐻𝑖−1 − 𝐻𝑖
𝑞𝑖 = 𝑄 = 𝐾𝑖 . 𝑆.
𝑏𝑖
𝐻𝑖−1 et 𝐻𝑖 étant la charge
hydraulique respectivement au
somment et à la base de la couche i. Q
H
𝑄𝑏𝑖 0

⇒ 𝐻𝑖−1 − 𝐻𝑖 = H 1
𝐾𝑖 . 𝑆
Ajoutant le signe Σ :
Hi-1
𝑛 𝑛 Hi bi
𝑄 𝑏𝑖
෍ 𝐻𝑖−1 − 𝐻𝑖 = ෍ Hn-1
𝑆 𝐾𝑖
𝑖=1 𝑖=1 Hn
Q
5.5 CAS EXTREME D’HETEROGENEITE ET D’ANISOTROPIE

5.6 PERMÉABILITÉ VERTICALE EQUIVALENTE


Le débit vertical qui passe à travers l’ensemble des couches :
𝐻0 − 𝐻𝑛
𝑄 = 𝐾𝑉 . 𝑆.
Or : 𝑏
𝑛

𝐻0 − 𝐻𝑛 = ෍ 𝐻𝑖−1 − 𝐻𝑖
𝑖=1
Et : 𝑏 = σ𝑛𝑖=1 𝑏𝑖 Q
H0
H1
Ce qui donne :
σ𝑛𝑖=1 𝐻𝑖−1 − 𝐻𝑖
𝑄 = 𝐾𝑉 . 𝑆.
σ𝑛𝑖=1 𝑏𝑖
Hi-1
Hi bi
σ𝑛𝑖=1 𝑏𝑖 Hn-1
𝐾é𝑞𝑢𝑖𝑣 𝑜𝑢 𝐾𝑉 ou 𝐾⊥ =
𝑏
σ𝑛𝑖=1 𝑖 Hn
𝐾𝑖 Q
5.5 CAS EXTREME D’HETEROGENEITE ET D’ANISOTROPIE

5.6 PERMÉABILITÉ VERTICALE EQUIVALENTE

FACTEUR DE DRAINANCE. Paramètre régissant le flux d'eau


passant d'un aquifère à une couche semi-perméable contiguë.
Dimension : L, Symbole : B

𝑏′
𝐵= 𝑇
𝐾𝑣

T : transmissivité de l'aquifère,
b’ : la puissance de la couche semi-perméable,
Kv : coefficient de perméabilité verticale
5.8 LES ESSAIS DE PERMEABILITE EN LABORATOIRE
5.9 PERMEAMETRE A CHARGE CONSTANTE OU A NIVEAU CONSTANT

D’après l’équation de Darcy :


∆ℎ
𝑄 = 𝐾𝐴
𝐿
L’expression de la vitesse :
𝑉
𝑄=
𝑡
Égalisons les 2 relations :

𝑉. 𝐿
𝐾=
𝐴. ∆ℎ. 𝑡
5.8 LES ESSAIS DE PERMEABILITE EN LABORATOIRE
5.10 PERMEAMETRE A CHARGE VARIABLE (voir TP)

L’essai de perméabilité à charge


variable s’effectue avec des sols dont
le coefficient de perméabilité est
inférieur à 0,1 cm/s.
𝑑ℎ
𝑣=−
𝑑𝑡
et le débit à l’entrée est égal à :
𝑑ℎ
𝑄𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒 = −𝑎
𝑑𝑡
où 𝑑ℎ = distance parcourue par l’eau en
un temps 𝑑𝑡, 𝑎 = aire du tube d’entrée
5.8 LES ESSAIS DE PERMEABILITE EN LABORATOIRE
5.10 PERMEAMETRE A CHARGE VARIABLE (voir TP)

Le débit à travers l’échantillon est donné


par l’équation de Darcy :

𝑄𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒 =𝐾 𝐴
𝐿
et 𝑄𝑒𝑛𝑡𝑟é𝑒 = 𝑄𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒
𝑑ℎ ℎ
⇒ −𝑎 = 𝐾 .𝐴
𝑑𝑡 𝐿
Intégrant cette équation et séparant les
variables :
ℎ2 𝑑ℎ 𝐴 𝑡2
−𝑎 ‫׬‬ℎ = 𝐾 . ‫𝑡𝑑 𝑡׬‬
1 ℎ 𝐿 1
5.8 LES ESSAIS DE PERMEABILITE EN LABORATOIRE
5.10 PERMEAMETRE A CHARGE VARIABLE (voir TP)

On obtient :
𝑎. 𝐿 ℎ1
𝐾= . 𝑙𝑛
𝐴. 𝑡2 − 𝑡1 ℎ2

𝑎. 𝐿 ℎ1
𝐾 = 2,3 . 𝑙𝑜𝑔10
𝐴. 𝑡2 − 𝑡1 ℎ2
MILIEUX AQUIFÈRES
La taille des volumes élémentaires représentatifs (VER) des trois types
d’aquifères poreux, fissuré, karstique change d’ordre de grandeur

m3
Volume Élémentaire Représentatif (VER) : les propriétés moyennes
des fluides et des matériaux sont supposées uniformes et continues.

grain
vide saturé en eau

x
Schéma du V.E.R
Aquifères karstiques

 Les composantes du karst de surface


 L’épikarst
 Lapiés
 Couloirs
 Dolines
 Poljés
 Vallées sèches
 Canyons, reculées, vallées aveugles ou à éclipses
 Émergences, tufs et travertins
 Karsts des zones arides et semi-arides
Aquifères karstiques

 Géométrie du système aquifère


 Fonctionnement du système
 Conséquences quantitatives et qualitatives
 Circulations des systèmes hydrothermaux
Caractérisation des aquifères
 Géométrie du système karstique
 l'acquisition des données
 Analyse des données
 Les traçages d'eau en domaine karstique
 Modélisation des écoulements
3 THEOREME DE BERNOULLI
Une particule d’eau se déplace à une vitesse v est soumise à des
différences d’énergie :
1 1 (3.1
Energie cinétique 𝑒𝑐 = 𝑚𝑣 = 𝑀𝐿2 𝑇 −2 = 𝐽
2
2 2 )
Energie potentielle (3.2
𝑒𝑃 = 𝑚𝑔𝑧 = 𝑀𝐿2 𝑇 −2 = 𝐽
de pesanteur )
𝑒𝑃𝑅 = 𝑃. 𝑉 = 𝑀𝐿−1 𝑇 −2 𝐿3 (3.3
Énergie de pression
= 𝑀𝐿−1 𝐿3 𝑇 −2 = 𝑀𝐿2 𝑇 −2 = 𝐽 )
Si considère les énergies par unité de volume, on obtient des
énergies volumiques (unité de pression) :
𝑒𝑐 1 1 1 2 (3.4
Energie volumique cinétique 2
= . . 𝑚𝑣 = 𝜌𝑣
𝑉 𝑉 2 2 )
Energie volumique potentielle 𝑒𝑃 1 (3.5
de pesanteur = . 𝑚𝑔𝑧 = 𝜌𝑔𝑧 )
𝑉 𝑉
Énergie volumique de 𝑒𝑃𝑅 1 (3.6
pression = . 𝑃. 𝑉 = 𝑃 )
𝑉 𝑉
3 THEOREME DE BERNOULLI
L’hypothèse : un fluide parfait incompressible a une énergie
volumique totale qui se conserve : 𝑒𝑇 = constante :
eT = ec + eP + ePR = const. (3.7
Cette hypothèse implique que : )
eTA = eTB (3.8)
1 1
𝑃𝐴 + 𝜌𝑣𝐴 + 𝜌𝑔𝑧𝐴 = 𝑃𝐵 + 𝜌𝑣𝐵 2 + 𝜌𝑔𝑧𝐵
2 (3.13)
2 2
Pour un liquide dont la vitesse est nulle c'est-à-dire 𝑣𝐴 =
𝑣𝐵 = 0 : 𝑃𝐴 − 𝑃𝐵 = −𝜌𝑔 𝑧𝐴 − 𝑧𝐵 (3.26)
La différence d’énergie volumique de pression entre A et B
est égale à l’énergie volumique potentielle de pesanteur
entre ces deux points.
Pour un liquide en mouvement à vitesse non nulle c'est-à-dire
𝑣𝐴 = 𝑣𝐵 = 𝑣 ≠ 0, et un diamètre constant, on aura la même
expression que 3.26.
3 THEOREME DE BERNOULLI
L’énergie totale volumique au point A par exemple :
1
𝑒𝑇𝐴 = 𝑃𝐴 + 𝜌𝑣𝐴 2 + 𝜌𝑔𝑧𝐴 (3.11)
2

Pour convertir l’énergie volumique en hauteur du liquide on


divise tous, les termes de 3.11, par ρg (Fig.) :

𝑒𝑇𝐴 𝑃𝐴 𝑣𝐴 2
𝐻𝐴 = = + + 𝑧𝐴 (3.11)
𝜌𝑔 𝜌𝑔 2𝑔
3 THEOREME DE BERNOULLI
La charge hydraulique est la somme de la charge de pression
de la charge dynamique (Velocity head) et la charge
d’altitude (=charge altimétrique=charge de position) :
𝐻𝐴 = ℎ𝐴 + ℎ𝐶𝐴 + ℎ𝒛𝐴 (3.11)

La charge hydraulique au point B :


𝐻𝐵 = ℎ𝐵 + ℎ𝐶𝐵 + ℎ𝒛𝐵 (3.11)
3 THEOREME DE BERNOULLI
A B
𝑣𝐴 2
ℎ𝐶𝐴 =
2𝑔 𝐻𝐵 − 𝐻𝐵 = ∆𝐻

𝑣B 2
𝑃𝐴 ℎ𝐶𝐵 =
ℎ𝐴 = 2𝑔
𝜌𝑔
𝐻𝐴 𝐻
𝑃𝐵 𝐵
ℎ𝐵 =
𝜌𝑔

𝑧𝐴 𝑧B

𝐻𝐴 : charge hydraulique au point A ⇒ ligne de charge


ℎ𝐶𝐴 : charge dynamique en A
ℎ𝐴 : charge de pression en A ⇒ ligne piézométrique
ℎ𝑧𝐴 : charge d’altitude en A
1.1.1.1 Conséquence de la loi de Bernoulli
Considérons une conduite cylindrique à section constante,
inclinée à l’intérieur de laquelle s’écoule un fluide. La
conservation du débit 𝑄 ∶ 𝑄𝐴 = 𝑄𝐵 ⇒ 𝑣𝐴 = 𝑣𝐵 :

⇒ ℎ𝐵 + ℎ𝐶𝐵 + ℎ𝒛𝐵 = ℎ𝐴 + ℎ𝐶𝐵 + ℎ𝒛𝐴 (3.13)


⇒ ℎ𝐵 + ℎ𝒛𝐵 = ℎ𝐴 + ℎ𝒛𝐴 (3.14)

Rappelons que ceci est dans le cas un fluide parfait


incompressible circulant dans une conduite cylindrique à
section constante.
hA

hB

hZA
hZB
En milieu poreux comme la vitesse des eaux souterraines dans
la plupart des cas est très faible, le membre de l’énergie
cinétique peut être négligé pour des raisons pratiques et de
l'équation de Bernoulli devient :

𝐻 = ℎ𝑝 + ℎ𝐶 + ℎ𝒛 (3.16)
où H est la charge hydraulique, parfois appelée la
charge piézométrique. La charge de pression
représente la pression du fluide (P) de densité
constante (ρ) à ce point dans l'aquifère :
𝑃
ℎ𝑝 =
𝜌𝑔
DÉFINITIONS PIÉZOMÉTRIQUES
Isohypse : Lieu des points d'égale altitude.
Hydroisohypse (hydrohypses ou hydro-isohypse, de hydro = eau,
iso = égal, hypse = altitude). Lieu des points d'égale altitude -courbe
de niveau d'une surface libre (cas particulier de ligne
équipotentielle).
Ligne reliant tous les points où la surface de la nappe libre est à la
même hauteur par rapport à un plan de référence.
Ligne équipotentielle. Lieu de points d'égal potentiel, ou charge
hydraulique, dans un milieu aquifère à écoulement bidimensionnel
(considéré en plan vertical ou horizontal) ou tridimensionnel : ligne
idéale orthogonale aux lignes de courant, dans un milieu aquifère
isotrope et en régime permanent.
Syn. courbe équipotentielle, équipotentielle, courbe
potentiométrique, ligne d'égale charge, *courbe isopotentielle,
*courbe ou ligne isopiézométrique, *courbe isopièze, *isopièze,
*équipièze, *courbe de niveau piézométrique, *courbe piézométrique.
DÉFINITIONS PIÉZOMÉTRIQUES

Isobathe (pour courbe, ou ligne isobathe). Appliqué à une


surface structurale (substratum ou toit d'un aquifère) ou à
une surface piézométrique, notamment à une surface libre :
lieu de points d'égale profondeur de la surface considérée
par rapport à la surface du sol. Syn. courbe ou ligne d'égale
profondeur.

Isopache (pour courbe, ou ligne isopache). Appliqué à une


couche aquifère, à une zone saturée : lieu de points d'égale
épaisseur, mesurée verticalement, de la couche aquifère,
c'est-à-dire d'égale différence d'altitude entre le substratum
et le toit ou la surface libre de l'aquifère.
Une carte d'isopaches peut être construite par différence
entre les hydroisohypses d'une nappe libre et les isohypses
du substratum.
DÉFINITIONS PIÉZOMÉTRIQUES

Charge hydraulique. Altitude d'un niveau piézométrique par


rapport à un plan de référence. Elle est une mesure du
potentiel de l'eau, auquel elle est proportionnelle.
La charge hydraulique est une charge motrice si le plan de
référence
coïncide avec le niveau de base du système.
Dimension : L, Symbole : h
Ne pas confondre avec la hauteur piézométrique.
DÉFINITIONS PIÉZOMÉTRIQUES

Niveau piézométrique. Niveau supérieur de la


colonne liquide statique qui équilibre la pression
hydrostatique au point auquel elle se rapporte. Il
est matérialisé par le niveau libre de l'eau dans un
tube vertical ouvert au point considéré
(piézomètre). Son élévation est définie par sa
hauteur rapportée, soit au niveau de l'ouverture
inférieure du tube piézométrique (hauteur
piézométrique}, soit à un niveau de référence
(charge hydrostatique ou hydraulique).
Mesure des niveaux d'eau souterraine dans un forage artésien avec un
manomètre, ou pour une plus grande exactitude, un tube en plastique
transparent (tube piézométrique) fixé au forage.
1.1.1.1 Exemple la loi de Bernoulli
Sorties
Entrée

Poin Charge de Charge de Charge Perte de


t pression position totale charge
(piézomètr
e)
A 0 AE AE 0
B AB BE AE 0
C AC CE AE 0
1.1.1.2 Les pertes de charge

Si on considère ∆P = Π = 𝑃𝐴 − 𝑃𝐵 pertes de charges de pression :


1 1
𝑃𝐴 + 𝜌𝑣𝐴 + 𝜌𝑔𝑧𝐴 = 𝑃𝐵 + 𝜌𝑣𝐵 2 + 𝜌𝑔𝑧𝐵 + Π
2 (3.48)
2 2

1 1
𝑃𝐴 + 𝜌𝑣𝐴 + 𝜌𝑔𝑧𝐴 = 𝑃𝐵 + 𝜌𝑣𝐵 2 + 𝜌𝑔𝑧𝐵 + Π
2 (3.50)
2 2
𝑃𝐴 + 𝜌𝑔𝑧𝐴 = 𝑃𝐵 + 𝜌𝑔𝑧𝐵 + Π (3.50)
Ou encore
𝑃𝐵 = 𝑃𝐴 + 𝜌𝑔 𝑧𝐴 − 𝑧𝐵 − Π (3.50)
1.1.1.2 Les pertes de charge
𝑃𝐴 + 𝜌𝑔𝑧𝐴 = 𝑃𝐵 + 𝜌𝑔𝑧𝐵 + Π (3.50)
Si on divise tout par ρg pour convertir en hauteur du liquide, on a :
𝑃𝐴 𝑃𝐵 Π
+ 𝑧𝐴 = + 𝑧𝐵 + (3.50)
𝜌𝑔 𝜌𝑔 𝜌𝑔
Remplaçons par les différentes charges :
Π
ℎ𝐴 + 𝑧𝐴 = ℎ𝐵 + 𝑧𝐵 + (3.50)
𝜌𝑔
D’où :
Π
𝐻𝐴 − 𝐻𝐵 = ∆𝐻 = (3.50)
𝜌𝑔
3 THEOREME DE BERNOULLI
A B
𝑣𝐴 2
ℎ𝐶𝐴 =
2𝑔 𝐻𝐵 − 𝐻𝐵 = ∆𝐻

𝑣B 2
𝑃𝐴 ℎ𝐶𝐵 =
ℎ𝐴 = 2𝑔
𝜌𝑔
𝐻𝐴 𝐻
𝑃𝐵 𝐵
ℎ𝐵 =
𝜌𝑔

𝑧𝐴 𝑧B

𝐻𝐴 : charge hydraulique au point A ⇒ ligne de charge


ℎ𝐶𝐴 : charge dynamique en A
ℎ𝐴 : charge de pression en A ⇒ ligne piézométrique
ℎ𝑧𝐴 : charge d’altitude en A
1.1.1.2 Les pertes de charge
Π
𝐻𝐴 − 𝐻𝐵 = ∆𝐻 = (3.50)
𝜌𝑔
Or : ∆P = Π = 𝑃𝐴 − 𝑃𝐵
Donc :
∆P
∆𝐻 = (3.50)
𝜌𝑔
Ou encore :
Π = 𝜌𝑔∆𝐻 (3.50)
1.1.1.2 Les pertes de charge
Prenant en compte la viscosité et les frottements : fluide réel. Dans ce cas
l’énergie totale ne va pas se conservée. Analysons l’écoulement de A vers B.

𝐻𝐴 > 𝐻𝐵 (3.39)
⇒ 𝐻𝐴 = 𝐻𝐵 + Δ𝐻 (3.40)
Avec Δ𝐻 : pertes de charges hydrauliques
1.1.1.2 Les pertes de charge
Avec Δ𝐻 : pertes de charges hydrauliques :

⇒ ℎ𝐴 + ℎ𝐶𝐴 + ℎ𝒛𝐴 = ℎ𝐵 + ℎ𝐶𝐵 + ℎ𝒛𝐵 + Δ𝐻 (3.41


)
⇒ ℎ𝐴 + ℎ𝒛𝑨 = ℎ𝐵 + ℎ𝒛𝐵 − Δ𝐻 (3.42
Donc : )

Δ𝐻 = 𝐻𝐴 − 𝐻𝐵 (3.42
)
LOIS DE COMPORTEMENT

Intensité d’un courant électrique

Flux par diffusion d'un composé dans un fluide

Flux thermique par conduction

Contrainte de cisaillement
00
Flux d’écoulement fluide en milieu poreux
Loi de
Darcy
Loi de Darcy 1856

Qui visite Dijon ne peut manquer de remarquer l’immense


place Darcy proche de la gare et flanquée du jardin du
même nom. Ce n’est que justice, car l’ingénieur des Ponts
et Chaussées Henry Darcy a beaucoup fait pour la
prospérité de la ville.
La ville de Dijon doit à Darcy son système d’alimentation
en eau. L’ingénieur a publié un livre monumental exposant
les études qu’il a faites à cet effet : Les fontaines
publiques de la ville de Dijon.
Dijon – Place Darcy
Jet d'eau de la Place Darcy

Photo de Rémy Gorget


Archives départementales de la Côte-d’Or, 29 Fi 55
L’alimentation en eau potable a nécessité de nombreux travaux. La ville de
Dijon est traversée par deux cours d’eau, l’Ouche et le Suzon, ce dernier
étant couvert depuis longtemps. Au bord de l’Ouche, des moulins et des
tanneries se sont installés. Il faut attendre le milieu du XIXe siècle pour que
de véritables préoccupations sanitaires quant à la qualité de l’eau s’imposent
à la municipalité. L’ingénieur en chef du département, Henry Darcy lance les
travaux de captage du Suzon en 1839. Le 6 septembre 1840, les eaux de la
source du Rosoir se déversent dans le château d’eau de la place Darcy.
2300 m3
Robinet à air
L’appareil employé pour les expériences (voir la
figure) était un cylindre vertical de 0,35 m de
diamètre intérieur et de 3,5 m de hauteur Plaque boulonnée

fermé par une plaque aux deux bouts. À 0,2 m


au-dessus de la base, on a placé un système de
grilles qui supporte la couche de sable. Manomètre
à mercure
Chacune des deux parties non occupées par le
sable est munie d’un robinet à eau, d’un
robinet à air qui permet de faire varier la
Chambre supérieure
pression tant dans celle du bas que dans celle
du haut et d’un manomètre à mercure. Le 35 cm

robinet à eau du bas coulait dans un bassin


permettant de jauger le volume d’eau écoulé. Tuyau
La couche filtrante est formée d’un mélange de
sables de la Saône de finesses diverses dont Chambre inférieure
58% passant au crible de 0,77 mm (c’est le plus
fin). 38% du volume est laissé vide par le sable. Sable

Cet l’appareil était installé dans un hôpital Robinet Plaque


Cloison
boulon à grillage
et le contrecoup de l’ouverture et de la 20 cm Plaque
née boulonnée
fermeture d’un autre robinet dans
Robinet
Manomètre
1m
l’établissement pouvait se faire sentir. Fond
à mercure

Mais ces oscillations ne dépassaient pas 1%


de la différence de pression. Bassin de jaugeage
0,006
Set 1, Series 1
Set 1, Series 2
0,005 Set 1, Series 3
Set 1, Series 4
Set 2
K = 2.85 x 10-4 m/s
0,004 K = 1.66 x 10-4 m/s
K = 2.15 x 10-4 m/s
q (m/s)

K = 2.15 x 10-4 m/s


0,003 K = 2.75 x 10-4 m/s

0,002

0,001 𝑚 𝑚 𝐻𝑚
𝑞 =𝑘
𝑠 𝑠 𝑒𝑚
0,000
0 5 10 15 20
H/e

La représentation graphique des expériences démontre que le débit de


chaque filtre croît proportionnellement à la charge.
VALIDITÉ DE
LA LOI DE
DARCY.

Bear (1972) résume les preuves expérimentales en affirmant que « la loi de


Darcy est valide (p683 Castany) tant que le nombre de Reynolds basé sur
le diamètre moyen des grains ne dépasse pas une valeur comprise entre 1
et 10 ». Pour cette gamme de nombre de Reynolds, tout écoulement à
travers les milieux granulaires est laminaire.
VALIDITÉ DE LA LOI DE DARCY.
Le nombre de Reynolds pour l’écoulement à travers les milieux
poreux est défini comme étant :
𝜌𝑣𝑑
𝑅𝑒 =
𝜇
où ρ et μ sont la densité et la viscosité du fluide ; v est le
débit spécifique ; et d, une dimension représentative de la
longueur pour le milieu poreux, pris soit comme une dimension
moyenne des pores, soit un diamètre moyen des grains, ou une
fonction de la racine carrée de la perméabilité K. Les débits
qui dépassent la limite supérieure de la loi de Darcy sont
communs dans des formations rocheuses aussi importantes que
les calcaires karstiques et les dolomies, et les roches
volcaniques caverneuses.
Exemple :
Un aquifère de sable a un diamètre moyen de grain de 0,050
cm. Pour de l'eau pure à 15°C, quelle est la vitesse maximale
VALIDITÉ DE LA LOI DE DARCY.
𝜇
⇒ 𝑅𝑒 = 𝑣
𝜌𝑑
Un aquifère de sable a un diamètre moyen de grain de 0,050
cm. Pour de l'eau pure à 15°C, quelle est la vitesse maximale
pour laquelle la loi de Darcy est valable ?
𝜌 =0,999E^-3 kg/m3
µ = 1,14 x 10-2 g/s.cm=1,14 x 10-3 kg/s·m et d=0,0005 m
Darcy est valide tant que le nombre de Reynolds ne dépasse
pas une valeur comprise entre 1 et 10, soit 𝑅𝑒 =1
1.14E−3
𝑣= = 2.28E−03 𝑚/𝑠
0.999E + 3∗0.0005
La loi de Darcy sera valide pour des vitesses de décharge
égales ou inférieures à 2.28E-03 𝑚/𝑠
ÉQUATIONS D’ÉCOULEMENT DES EAUX
SOUTERRAINES
La combinaison des trois groupes de relations à savoir :
- Équation de continuité :
𝜕 𝜌𝑛
𝑑𝑖𝑣 𝜌𝑣Ԧ + + 𝜌𝑞 = 0
𝜕𝑡
- La loi expérimentale de Darcy exprime, dans le cadre du modèle
macroscopique, la relation fondamentale de la mécanique. La
formulation la plus courante en hydrogéologie revêt la forme
suivante:
ന 𝑔𝑟𝑎𝑑ℎ
𝑣Ԧ = −𝐾
- équation d’état :
𝑑 𝜌𝑛 = 𝜌𝑆𝑠 𝑑ℎ
La formulation plus générale de la loi de Darcy :
𝑑ℎ

𝑑𝑖𝑣 𝐾 𝑔𝑟𝑎𝑑ℎ = 𝑆𝑠 +𝑞
𝜕𝑡
permanent ou transitoire
1.2 DEMONSTRATION DE LA LOI DE DARCY
La loi de Darcy est établie par des expériences de laboratoire
répondant à 4 conditions très strictes doivent être respectées :
continuité, isotropie et homogénéité du réservoir et écoulement
laminaire.
𝑘 Π
𝑄= 𝑆
𝜇 𝐿 𝐾 𝛱
𝑄= 𝑆
𝜌𝑔 𝐿
𝑘
𝐾 = 𝜌𝑔
𝜇
Comme : Π = 𝜌𝑔∆𝐻
Donc :
𝐾 𝜌𝑔∆𝐻
𝑄= 𝑆
𝜌𝑔 𝐿
∆𝐻
= 𝐾𝑆
𝐿
1.3 VITESSE DE DARCY OU VITESSE FICTIVE ET
VITESSE REELLE
Considérons la section totale A et la section efficace 𝐴𝑒 (Figure 5 5).
Le débit total 𝑄𝐷𝑎𝑟𝑐𝑦 d’eau transitant par A est :
𝑄𝐷𝑎𝑟𝑐𝑦 = 𝐴. 𝑣
Le débit d’eau passant dans les
vides est :
𝑄𝑒 = 𝐴𝑒 . 𝑣𝑒
Par application du principe de
conservation de volume ou de
flux on a :
𝑄𝐷𝑎𝑟𝑐𝑦 = 𝑄𝑒
Ce qui implique :

𝑄 = 𝐴. 𝑣 = 𝐴𝑒 . 𝑣𝑒 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒
1.3 VITESSE DE DARCY OU VITESSE FICTIVE ET
VITESSE REELLE
𝑄 = 𝐴. 𝑣 = 𝐴𝑒 . 𝑣𝑒 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒
La porosité efficace 𝑛𝑒 pour une unité de largeur aquifère 𝑙 est :
𝐴𝑒 . 𝑙 𝐴𝑒
𝑛𝑒 = =
𝐴. 𝑙 𝐴
La vitesse effective ou vitesse réelle ou vitesse linéaire 𝑣𝑒 est reliée à la
vitesse apparente ou de Darcy 𝑣 par l’expression :
𝑣
𝑣𝑒 =
𝑛𝑒
5.11.1 Solution analytique d’un problème
d’écoulement unidimensionnel, permanent, sans
recharge, dans une nappe captive à substratum
horizontal 𝑑ℎ
Le débit par unité de largeur est : 𝑞 = −𝐾𝑏
𝑑𝑥
L’intégration de l’équation de Darcy pour l’appliquer à une nappe
captive :
𝑞
න𝑑ℎ = − න 𝑑𝑥
𝐾𝑏

𝑥=0 ⟼ ℎ = ℎ𝑒
𝑥=𝐿 ⟼ ℎ = ℎ𝑠

ℎ𝑒 − ℎ𝑠
𝑞 = 𝐾𝑏
𝐿
5.11.3 Solution analytique d’un problème
d’écoulement unidimensionnel, permanent dans
une nappe libre à substratum horizontal pris
comme niveau de référence 𝑑ℎ
Le débit par unité de largeur est : 𝑞 = −𝐾𝑏
𝑑𝑥
L’intégration de l’équation de Darcy pour l’appliquer à une nappe
libre :
𝐿 ℎ𝑠
𝑞 න 𝑑𝑥 = −𝐾 න ℎ𝑑ℎ
0 ℎ𝑒

1 ℎ𝑒2 − ℎ𝑠2
𝑞= 𝐾
2 𝐿
5.11.4 Nappe libre à aquiclude horizontal avec
recharge et/ou évaporation

2 2
2
ℎ 𝑠 − ℎ 𝑒 𝑤
ℎ= ℎ𝑒 + 𝑥+ 𝐿−𝑥 𝑥
𝐿 𝐾

ℎ𝑠2 − ℎ𝑒2 𝐿
𝑞 = −𝐾 +𝑤 𝑥−
2𝐿 2
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