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SOMMAIRE

A ORIGINE DES EAUX : CYCLE DE L’EAU………………………………………………………………… 2


1. eaux de surface ……………………………………………………………………………………………………….. 4
2. eaux souterraines
2-1 nappes :
2-2. sources
B. CAPTAGE DES EAUX….………………………………………………………………………………………………… 5
1. Eaux de surface
1.1. Rivières – lacs - barrages
1.2. Prises dans les rivières
1.2.1 Prise sur la berge
1.2.2 Prise au milieu de la rivière
1.2.3 Prise sur le fond
2. Eaux souterraines……………………………………………………………………………………………………....…… 7
2.1 Captage des sources
2.1.1. Source d’affleurement
2.1.2. Source d’émergence
2.2. Captage en nappe aquifère…………………………………………………………………………………………………….. 8
2.2.1. Drains
2.2.2. Puits
2.2.3. Puits à drains rayonnants
2.2.4. Forage
2.3. Débit de captage………………………………………………………………………………………………………..……………. .10
2.3.1. Loi de darcy
2.3.2. Débit dans une galerie filtrante
2.3.3. Débit dans le puits
2.3.3.1. Le débit dans le puits à nappe libre
2.3.3.2. Le débit dans le puits à nappe captive
C. QUALITÉ DES EAUX POTABLES…………………………………………….……………………………..…… 11
1. Eaux brutes:
2. Traitement :
3. Eaux potables. :
3.1 Caractéristiques physiques :
3.2 Caractéristiques chimiques :
3.3 Caractéristiques bactériologiques :

El hachmi QACH - ITSMAER


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Chapitre 1 : ORIGINE & CAPTAGE DES EAUX

A. ORIGINE DES EAUX


L’eau utilisée a pour origine l’eau de pluie.

CYCLE DE L’EAU
L’eau concentrée au niveau des océans, mers, lacs, etc.… subit une évaporation.
Après concentration sous forme de nuages dans l’atmosphère, l’eau tombe à la surface du sol (pluie,
neige grêle, etc.,…). Cette eau tombée va suivre plusieurs circuits.

 Infiltration
 Ruissellement
 Evaporation ou évapotranspiration

Cycle naturel de l’eau : image 1

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Cycle naturel de l’eau : image 2

Cycle artificiel de l’eau : image 3

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Cycle de l’eau potable

3. EAUX DE SURFACE : rivières, lacs, étang, barrage et mers.


4. EAUX SOUTERRAINES : Sources et nappes

2-1 NAPPES :

On distingue :
o Nappe phréatique : peu profonde, libre (contact avec l’air) et souvent contaminée

o Nappe profonde. Repose sur un substratum imperméable plus profond, et peut être libre ou
captive (emprisonnée entre 2 toits imperméables)

Si un ouvrage est percé dans le toit supérieur de la nappe captive, l’eau peut jaillir parfois á la surface
du sol (cas du puits cartésien).

o Nappe alluviale : nappe alimenté par une rivière ou ses berges.

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2-2.SOURCES

Sources = eaux souterraines qui débouchent à l’air libre,


on distingue :

o Source d’affleurement
o Source d’émergence
o Source de déversement

B. CAPTAGE DES EAUX

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2. EAUX DE SURFACE
Elles sont exposées aux variations de températures et à des contaminations d’origine diverses, leur
traitement est obligatoire.

2.1. RIVIERES
Ce sont des eaux polluées en MES (matières en suspension) et MD (matières dissoutes), le point de
captage à choisir de préférence à l’amont d’une source de pollution, sinon à l’aval à une distance
suffisante en fonction du pouvoir auto curant de la rivière.

2.2. LAC OU BARRAGE

Les captages dépendent du régime de l’écoulement et de l’importance des matières solides


transportées.

2.3. PRISES DANS LES RIVIÈRES


2.3.1. Prise sur la berge
On aménage un puisage protégé par 1 grille pour éviter l’introduction des corps flottants (voir
schéma) :

1.3.2. Prise au milieu de la rivière


On construit une estacade (abri au bois en plein eau avec des grilles de protection).

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1.3.3. Prise sur le fond


On creuse dans le lit une tranchée perpendiculaire à l’écoulement où l’on place 1 grande crépine
d’aspiration relié à la berge par 1 conduite. La est remplie avec de gros graviers qui protège la
conduite, ce mode de captage convient pour le cours d’eau qui n’est ni trop lent, ni très rapide.

2.4. PRISES DANS LES LACS ET LES BARRAGES


L’eau est soumise à des variations de températures en fonction de la saison et de la profondeur. Il
convient de placer la prise à une profondeur de 10 à 15 m où la température se stabilise à 4°.

3. EAUX SOUTERRAINES
Les réserves en eaux souterraines sont estimées dans le monde à environ 9 millions de kilomètres
cubes (soit 0,6% du total des eaux de la planète) (information à actualiser)

3.1. CAPTAGE DES SOURCES


2.1.1. Source d’affleurement
on construit une galerie perpendiculaire au sens de l’écoulement des eaux, le pieddroit est ajouré du
coté de l’arrivée des eaux ; le radier n’est pas revêtu,la galerie du captage est relié à une autre galerie
d’accès perpendiculaire. A l’extrémité, on construit un ouvrage de tête (voir Fig12 et 13).

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2.1.2. Source d’émergence

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Il faut enlever les terres de couverture pour mettre à nu le filet d’émergence, on construit un ouvrage
de captage étanche pour éviter toute sorte de pollution à l’eau captée. L’eau est ensuite cheminée par
un aqueduc vers un bassin d’accumulation (voir Fig 15 et 16).

2.2. CAPTAGE EN NAPPE AQUIFÈRE

2.2.1. Drains
Ils sont constitués d’éléments préfabriqués en béton armé dont la longueur peut dépasser 100 m et
s’adaptent aux nappes peu profondes et de faible épaisseur (voir fig 17 et 18).

2.2.2. Puits

Le cuvelage du puits est constitué de buses en béton préfabriqué, on place au fond et au dessus du
niveau piézométrique des buses pleines et de buses avec des trous inclinés obligeant l’écoulement à
être ascendant pour empêcher la pénétration des sables dans le puits. (voir schéma).

2.2.3. Puits à drains rayonnants

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Lorsqu’on désire capte un débit élevé dans 1 nappe profonde, on préfère forer des drains horizontaux
depuis le fond d’un puits de grand diamètre (6 à 8m). La longueur de ces drains peut atteindre 80 m
pour 1 diamètre de 200m ; les drains sont métalliques et enfoncés dans le sol par des vérins
hydrauliques. Ce mode de captage est généralement utilisé pour les lieux d’irrigation au Maroc (voir
fig 20).

2.2.4. Forage
Pour les nappes profondes dans le sol, on a recours aux forages (petit diamètre et de de plusieurs
dizaines de mètres de profondeur). Le tubage est en PVC ou en acier ; leur exécution nécessite au
préalable une étude géologique et hydrostatique du terrain.

2.3. DÉBIT DE CAPTAGE.


2.3.1. Loi de DARCY

V   K  gradh

Valable pour les écoulements laminaires (Re < 1 voire 10), (voir fig 21).
Re : Nombre de Reynolds

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K= perméabilité du milieu
K= 3.10-3 à 10-4 m/s pour le sable.
K= 10-7 à 10-9 m/s pour l’argile.
Gradh = h/L ou dh/L

2.3.2. Débit dans une galerie filtrante

k  (H 2  h 2 )
Q  débit par unité de longueur de la galerie voir fig 22
2R

2.3.2. Débit dans le puits


2.3.2.1 Débit dans le puits à nappe libre

Formule de DUPUIS : (fig.23)


  k  (H 2  h 2 )
Q avec R m  3000  H  h   k d ' après SICHARD
R
ln
r

2.3.2.2 Débit dans le puits à nappe captive

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C.QUALITÉ DES EAUX POTABLES


3. EAUX BRUTES: Voir document CH1.Doc A

4. TRAITEMENT : Voir document CH1.Doc.B : procédés de traitements selon l’origine de


l’eau brute.

5. EAUX POTABLES. : Voir document CH1.Doc A


L’eau potable doit respecter certaines caractéristiques (physiques, chimiques, bactériologiques,
organoleptiques, etc..) conformes aux normes internationales (O.M.S) adoptées par le ministère de la
santé publique et les acteurs de l’eau. (Voir document CH1. DOC C relatif aux normes OMS, et
consulter aussi l’Internet pour les normes de l’ONEE au Maroc), néanmoins, on peut définir les points
suivants concernant la qualité d’une eau potable :

CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES :
 Température : 9 à 15° voir 25°.
 Eléments en suspension et colloïdes : responsables sur la turbidité et la couleur
 Eléments en solution : responsables sur la saveur et le goût et sont dus à la présence à la
présence de certains éléments comme le fer, le manganèse, le chlore, etc…

CARACTÉRISTIQUES CHIMIQUES :
 PH = 6,5 à 9
 Dureté = due à la présence des sels calcium et de magnésium : une dureté élevé gène la
cuisson et l’utilisation des savons
 Agressivité : due à la présence de CO2 libre dans l’eau qui a tendance à attaquer le calcaire de
l’eau (entartrage) ou du matériau b(corrosion).
 Eléments indésirables : nitrites, nitrates, chlorures, sulfates, métaux lours, pesticides,
Plomb, Cuivre, Fer, Zinc,…(voir normes).
 O2 dissous
CARACTÉRISTIQUES BACTÉRIOLOGIQUES :
 Bactéries, Coliformes fécaux, Streptocoques.

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