Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
BASES ENVIRONNEMENTALES I
1. GÉNÉRALITÉS
Compartiments de l’eau : 97.4% d’eau salé, 2.6% d’eau douce y compris l’eau potable (0.3%).
L’eau est au cœur du développement économique (par exemple le transport d’eau est une
source de richesse et de puissance)
2 LE CYCLE DE L’EAU.
Eaux qui remplissent de façon continue les vides du sous-sol, s’écoulent par gravité.
Alimentées par les eaux des précipitations qui ne ruissèlent pas et ne s’évaporent pas, et par
les infiltrations. Une source est une émergence en surface d’eau souterraine.
Roches fissurées :
Roches dures qui ont des fissurations, écoulement rapide. Capacité d’autoépuration. Les
grosses fissures réduisent cette capacité d’épuration car la vitesse d’écoulement est
importante. La couverture de surface joue un rôle protecteur.
HEIA-FR Eaux Fergany Mobando Gäumann
Zones de protection :
Zones S1 :
- Empêcher que les captages et les installations d’alimentation artificielle ainsi que leur
environnement soient endommagés ou pollués.
- Couvre le captage et l’environnement immédiat.
- Interdiction générale d’utilisation.
Zones S2 :
- Empêcher que les eaux du sous-sol soient polluées par des excavations et travaux
souterrains à proximité des captages et que l’écoulement vers le captage soit entravé par
des installations en sous-sol.
- Limite à > 100m de la zone S1 dans le sens du courant.
- Construction d’ouvrage ou installations est interdite.
- Les fouilles sont interdites si elles affaiblissent la protection offerte par la couverture.
- Emploi d’engrais liquides interdit.
Zones S3 :
- Doit garantir qu’en cas de danger imminent on dispose de suffisamment de temps et
d’espace pour prendre les mesures qui s’imposent.
- Limite à > 100m de la zone S2 dans le sens du courant.
- Interdiction d’installations industrielles et artisanales.
- Pas d’extraction.
- Pas de construction au-dessous du niveau piézométrique maximum des nappes.
Zone S0 : zone de protection provisoire.
HEIA-FR Eaux Fergany Mobando Gäumann
Secteurs de protection :
Le béton est constitué de ciment (CaO, SiO 2, Fe2O3, Al2O3), de l’eau, des granulats et
éventuellement des adjuvants et additions. Après sa prise les minéraux qui constituent le
béton sont très complexes, étant la chaux hydratée l’élément le plus soluble. Les situations
de l’environnement pouvant créer des altérations du béton sont : eau de mer, eau de
ruissellement (salage des routes), eau de pluie (plutôt acide), eau souterraine (qualité de
l’eau), …
La composition des eaux souterraines varie selon leur localisation (proximité de la mer, type
substrat, …) et selon la qualité du sol et des couches couvrants l’aquifère.
HEIA-FR Eaux Fergany Mobando Gäumann
Paramètres chimiques :
- pH :
Echelle de 0 à 14 (acide de 0 à 6, neutre à 7 et basique de 8 à 14).
Acide : substance qui se dissocie en solution aqueuse pour produire un H+, toute
substance pouvant céder un proton.
HEIA-FR Eaux Fergany Mobando Gäumann
Base : substance qui se dissocie en solution aqueuse pour produire un OH-, toute
substance pouvant accepter un proton.
Le pH a un pouvoir tampon, capacité d’un milieu à empêcher une modification de son
pH malgré l’ajout d’acide ou de base.
- Solubilité :
La dissolution d’un gaz s’accompagne d’une forte diminution de volume. Une
augmentation de la pression favorise donc la dissolution.
Loi de HENRY : la dissolution d’un gaz est proportionnelle à sa pression partielle.
- Salinité :
Désigne la totalité de sels dissouts. Peut s’exprimer en mg/l ou en g/100g ou %
massique.
- Conductivité :
Capacité d’une solution à conduire le courant électrique :
o Possible uniquement si le solvant contient des espèces ioniques.
o Varie avec : la température, quantité et nature des ions en solution.
Elle est une mesure de la quantité de matière qui sont dissoutes dans l’eau.
Unité : S/cm (siemens par cm).
Se mesure avec un conductimètre.
- L’oxydo-réduction :
Transfert d’électrons d’un donneur d’électrons vers un accepteur d’électrons. Le
donneur = le réducteur, l’accepteur = l’oxydant, dans une réaction d’oxydoréduction,
l’oxydants se réduit et le réducteur s’oxyde.
Paramètres biologiques :
- Critères microbiologiques :
Germes pathogènes.
Germes aérobies mésophiles, sans danger pour l’homme.
Escherichia et entérocoques, indicateurs d’une contamination par des matières
fécales, permet de supposer la présence d’autres bactéries dangereuses.
L’eau pure n’est pas présente dans la nature et doit être obtenue par des processus
physiques.
CAPTAGE
- Les eaux souterraines ou les eaux de surfaces peuvent être utilisées pour fabriquer de l’eau
potable.
- Après captage les eaux sont alors traitées pour atteindre la qualité nécessaire.
- En Suisse 40% des eaux de captage proviennent des eaux des sources, 40% des eaux
souterraines et 20% des lacs.
EAUX POTABLES :
- Critères chimiques et olfactifs.
- Il faut parfois corriger les caractéristiques d’une eau pour diminuer ou annuler un défaut.
- Paramètres de potabilité ?
1) Physiques (turbidité, dureté, T°C, conductibilité).
2) Chimiques (salinité, pH, solubilité).
HEIA-FR Eaux Fergany Mobando Gäumann
Les différents types d’eaux superficielles sont : les cours d’eau (la qualité des eaux de rivière
dépend du type de roche sur laquelle coule la rivière), les lacs et les marais.
Le réseau d’observation Suisse se compose de 260 stations de mesure des eaux de surface
(niveau d’eau des lacs et débits des cours d’eau).
Le transport de sédiment est un facteur à tenir compte lors de l’observation. Nous observons
les sédiments transportés en suspension (qui flottent) et ceux transportés par charriage
(poussé par le courant). Il est important de suivre le transport des sédiments pour :
1. Prévoir les risques d’effondrement.
2. Estimer le temps d’ensablement des retenues et des lacs.
3. Prévoir les possibles modifications du lit des rivières et des deltas lors d’une
renaturation.
4. Contrôler le processus de colmatage des lits (empêche l’alimentation de la nappe).
5. Planifier les mesures de protection des installations techniques, dimensionner les
filtres pour les dessableurs et les prises d’eau.
6. Surveiller les modifications à long terme dans le transport de sédiments.
Types de pollution :
- Pollution C provenant des eaux usées des STEPs.
- Pollution N provenant une partie des eaux usées des STEPs et une autre des épandages
agricoles. Pour éviter les épandages on peut les rationaliser, contrôler les périodes
d’épandage et créer des zones tampons autour des cours d’eau.
- Pollution chimique accidentelle pour les contrôler on peut mettre en place un système de
stockage et d’interception.
Les eaux de ruissellement sont les eaux de pluie qui ruissellent sur une surface. La
composition de l’eau dépend de la surface, ce sont, en général, des eaux plus claires que les
usées. Le débit dépend de la pluie et la charge polluante n’est pas toujours correspondante
au débit de ruissellement.
Les sources des polluants routiers sont : les carburants et huiles, les résidus de combustion,
usure des voitures et revêtement, déchets jetés, produits épandus contre le gel.
La composition des eaux de ruissellement de toiture va dépendre de la nature de la toiture.
HEIA-FR Eaux Fergany Mobando Gäumann
Les eaux usées proviennent des eaux domestiques, industrielles et pluviales. En Suisse il y a
une baisse de la quantité de STEP.
Il existe deux systèmes de collecte des eaux :
Unitaire : l’eaux usée est mélangé à l’eau de pluie. Les eaux usées sont diluées par
temps de pluie et le débit est variable avec la météo et au long de la journée.
Séparatif : les eaux usées sont collectées à part. Composition peu variable et débits
variables au cours de la journée.
EH= équivalent habitant, quantité d’eau rejeté par habitant, eau polluée.
Eaux spécifiques au chantier sont les eaux en contact avec du béton frais. Incluse les eaux
produites de l’hydrodémolition. Les eaux de chantier sont alcalines et turbides. Il faut suivre
un processus de neutralisation de la basicité utilisé pour diminuer le pH des eaux au contact
avec du béton, acidification de l’eau par ajouts. Neutralisation de l’acidité ou de la basicité
d’une solution, on obtient de cette neutralisation un sel et de l’eau.