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Hydrobiologie Hydrologie
Les lacs
Les lacs sont des dépressions de l'écorce terrestre remplies d'eau. Ils
sont de taille très variable et sont répartis sur toute la surface du globe.
On en trouve à toutes les altitudes, aussi bien en haute montagne (le lac
Titicaca au Pérou est situé à 3 812 m au-dessus de la mer) qu'au niveau
de la mer ou même en dessous (le niveau de la mer Morte est à - 394 m
d'altitude), Plus de quarante lacs naturels dans le monde ont une
superficie supérieure à 4 000 km2
Plans d'eaux superficiels ou pelliculaires (peu et très peu profonds)
Leur fonctionnement écologique est original. Leurs processus
morphologiques sont différents de ceux des eaux profondes
brassage par convection des couches d'eau par les courants
superficiels et secondaires induits par le vent
on n'y constate pas de stratification thermique (homothermie) ou elle
ne dure pas plus de quelques jours et on les dits polymictiques, c’est-à-
dire avec un rythme de brassage plus rapide que le rythme saisonnier
écologie particulière
géologiques et climatiques
météorologiques
Le climat influe sur le cycle de l'eau du lac, mais aussi sur sa
température
Les sédiments lacustres comptent parmi les hot-sports potentiels
d'émissions de gaz à effet de serre (méthane, dioxyde de carbone et
oxydes nitreux),
Faune.
Crustacés :
Cladocères : Alona, Chydorus, Eurycercm; Peracanlha, Acroperus.
Copépodes : Cyclops serrulatus (Fischer).
Ostracodes : Candona, Cyclocypris, Limnicylhere,
Amphipodes ; Gammarus pulex L.
Mollusques :
Limnoea ovata (Draparnaud), Ancylus capulôidcs (Jan),. Bylhinia
tentaculata L. (Annecy, lé Bourget).
Bryozoaires :
Fredericëlla siiliana(Bloch), (Annecy, le Bourget).
Vers :
Hirudinées : Nephelis, Hemiclepsis, Herpobdella.
Nématodes. : Dorylaimus. stagnalis (Dujardin), Monohystcra filifor-
mus. (Bastian).
Planaires Plariaria.lugubris,'Polycelis nigra
Dendro.coelum lacteum (Miiller).
Poissons :
Cobitis barbatula L. Loche.
Coltus gàbioL. Chabot.
La zone.sublittorale :
Zone Pélagique
contribuent
à son brassage régulent sa composition, en particulier
en nutriments et polluants
Strates
Les lacs sont plus ou moins stratifiés thermiquement, en termes de
pH, d'oxygénation et écologiquement. Cette stratification, qui peut
faire l'objet d'importantes variations saisonnières, peut être
enregistrée dans les sédiments,
de même que les teneurs
en certains polluants.
Certains mollusques
(limnées et bivalves
tels que les pisidies),
selon qu'ils colonisent
ou non la zone
profonde des lacs,
peuvent être des
indicateurs de
phénomènes
d'anoxie ou de
toxicité des fonds
En hiver, l'ensemble des eaux du lac a une température relativement
faible. La température des eaux est constante, mais supérieure à zéro,
et augmente avec la profondeur. La raison est que les eaux sont
protégées de la froideur de l'hiver par la couche de glace. L'ensemble
de ces eaux est pauvre en oxygène, étant donné que la glace isole les
eaux de l’atmosphère.
En été, les eaux du lac sont chargées en oxygène (car elles sont au
contact de l’atmosphère) et sont recouvertes par une couche chauffée
par le soleil. Cette couche d'eau chaude surmonte une couche d'eaux
froides et peu oxygénées (l'oxygène et la chaleur se diffusent sur une
faible profondeur dans le lac). Les deux couches sont relativement
homogènes. Entre les deux couches, la zone de contact voit sa
température et son taux d'oxygénation varier rapidement avec la
profondeur.
Au printemps ou en automne, les eaux du lac se mélangent à la suite
de phénomènes de convection thermique, liés à une inversion
thermique.
Les sept facteurs physico-chimiques principaux
quantité d'oxygène
une prolifération d'éléments nutritifs s'accompagne d'une
prolifération de phytoplancton et de bactéries la température
Ces organismes utilisent une grande quantité d'oxygène due
à l'activité photosynthétique (activité dépendante de l'énergie
lumineuse (critère3) et de la température (critère 6).
Par conséquent
- Un lac oligotrophe possède une répartition homogène de l'oxygène
- Au contraire, durant l'été, un lac eutrophe est caractérisé par une
couche de surface chaude (épilimnion) dont la teneur en oxygène est
à saturation et une couche profonde froide (hypolimnion) dont la
teneur en oxygène est déficitaire. Entre deux se situe la thermocline,
une couche d'eau dont la température diminue rapidement avec la
profondeur. Seul un mélange des eaux peut réhomogénéiser tout le
volume
Phosphore (mg/m3) < 15 15< X < 45 45 < X < 100 > 100
Transparence (m.)
<7 7<X<3 3 < X < 1.5 < 1.5
Disque de Secchi
Chlorophylle-a
<3 3<X<8 8 < X < 25 > 25
(mg/m3)
Recouvrement
Rayonnement solaire
Nul Faible Moyen Fort
Milieu souterrain Milieu pauvre en Milieu ombragé Milieu ouvert
(grottes, cavernes) lumière (forêts)
La presque totalité de l'énergie primaire est d'origine solaire.
Du rayonnement solaire dépendent les activités biologiques des
organismes: photosynthèse, respiration, etc.
Par conséquent, l'intensité de cette action énergétique influence
toute la chimie des eaux.
Par exemple, un rayonnement intense apporte une partie
considérable d'énergie dont:
- Une partie est utilisée par le système pour se réchauffer.
- L'élévation de la température va diminuer la solubilité du gaz
carbonique et de l'oxygène : éléments indispensables pour les
activités de photosynthèse et de respiration.
- Les organismes qui avaient profité de se multiplier dans un
premier temps vont devoir maintenant ralentir leurs activités.
- Des conséquences peuvent être importantes sur la salinité, la
teneur en matières dissoutes, l'acidité, etc.
4- La salinité : c'est la concentration de corps chimiques (par exemple
le chlorure de sodium (NaCI) qui est notre sel de cuisine) qui, en
solution dans l'eau, se dissocient sous forme de cations (ions positifs
tels que Na+) et d'anions (ions négatifs tels que CI-).
< 0.1 0.1 < X < 1 1 < X < 10 10 < X < 30 > 30
Une mesure par mois constitue le strict minimum pour se faire une
idée du comportement thermique de la pièce d'eau dormante.
Classification selon la courbe annuelle de la température
en zone peu profonde (0,5 - 1m.)
Exprimée en fonction des moyennes saisonnières de température (°C). Cette distinction
est à compléter pour les lacs par la notion de mélange des eaux de surface et des eaux
profondes.
T(°C) Printemps < 4° < 4° > 4° > 10°
T(°C) Été < 10° > 10° > 10° > 20°
T(°C) Automne < 4° < 10° > 4° > 10°
T(°C) Hiver < 0° < 4° > 0° > 10°
Froid Tempéré Chaud Thermal
Mélange des eaux de surface et profondes dans les lacs :
Printemps Pas de mélange Pas de mélange Mélange Mélange
Stratification et
Été Mélange Stratifaction Stratification
mélange
Automne Pas de mélange Pas de mélange Mélange Mélange
Hiver Pas de mélange Mélange Pas de mélange Stratification
Monomictique Monomictique
Polymictique Dimictique
froid chaud
L'influence de la température sur la vie lacustre