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Limnologie

 Dussart 1996 définit la limnologie comme l'étude des


eaux superficielles continentales.
 vue la continuité évidente qui relie les systèmes d'eaux
stagnantes avec les systèmes d'eaux courantes.
 la différence considérable parfois des temps de séjours
de l'eau dans chacun de ces deux types d'hydro-systèmes.

 Ils sont toujours assez longs pour induire des


dynamiques spécifiques dans le milieu que ce soit dans le
domaine de l'autoépuration, comme dans les domaines
de relargage de substances piégées dans les sédiments,
par exemple, au cours des processus d'eutrophisation ou
de dystrophisation.
Donc:
C’est l'étude de la structure des hydrosystèmes, et surtout
des lacs, étangs et autres réservoirs.
L'influence des deux facteurs
écologiques
-l'éclairement - température
des eaux a été le domaine d'études qui fut longtemps
privilégié.
Sans omettre l'influence:
- des facteurs chimiques anthropiques
- de dynamique de populations des algues
- la toxicologie des cyanobactéries
- les mécanismes d'eutrophisation
- Les pollutions agricoles, domestiques et industrielles
(phosphore, azote, écotoxiques, métaux lourds, pesticides, ...)
De ce fait on devra prendre en compte

la dynamique de relargage des substances dissoutes ou


piégées dans les sédiments déposés au fond des lacs, puis
remis en suspension sous diverses influences dont des
phénomènes d'anaérobiose, la mise en place d'une
chimiocline, etc.
L'étude de la cinétique des polluants d'origine extérieure
(charge externe), mais aussi des polluants issus par
transformation chimique, mais surtout microbienne, du lac lui-
même (charge interne) met en évidence des phénomènes de
rétroaction dont quelques-uns sont régulateurs et participent à
l'équilibre du milieu
Pour résumer

La limnologie est la science qui étudie tous les


phénomènes physiques et biologiques se rapportant
aux Lacs et, plus généralement, aux eaux douces. C'est
le pendant de l‘Océanologie pour les Océans.
 En examinant les eaux continentales comme les
écosystèmes aquatiques, leur structure, le matériel et
l'équilibre énergétique et la structure bioécologique avec
leurs interactions, elle explore les processus abiotiques et
biotiques qu'elle cherche à quantifier.
La limnologie d'un plan d’eau peut être:
- variable pour les lacs holomictiques
- très variable pour les lacs polymictiques
- très peu variable pour les lacs monomictiques
- mais est invariable, généralement pour
les lacs méromictiques
- les lacs gelés en permanence, dits amictiques.
Pour rappel:
- lac est une eau stagnante occupant une cavité, en général,
profonde
- étang un lac sans profondeur, qui peut être colonisé sur toute
son étendue par la flore littorale d'un lac, ils sont dus surtout à un
manque de déclivité du sol
Limnologie

L'eau douce : (lac, étang), unité vivante

Les associations biologiques Propriétés hydro-


dans les eaux douces géographiques
et hydrographiques
des eaux douces

L'espèce vivante Propriétés physiques et


d'eau douce chimiques de l'eau
douce

Hydrobiologie Hydrologie
Les lacs
Les lacs sont des dépressions de l'écorce terrestre remplies d'eau. Ils
sont de taille très variable et sont répartis sur toute la surface du globe.
On en trouve à toutes les altitudes, aussi bien en haute montagne (le lac
Titicaca au Pérou est situé à 3 812 m au-dessus de la mer) qu'au niveau
de la mer ou même en dessous (le niveau de la mer Morte est à - 394 m
d'altitude), Plus de quarante lacs naturels dans le monde ont une
superficie supérieure à 4 000 km2
Plans d'eaux superficiels ou pelliculaires (peu et très peu profonds)
 Leur fonctionnement écologique est original. Leurs processus
morphologiques sont différents de ceux des eaux profondes
 brassage par convection des couches d'eau par les courants
superficiels et secondaires induits par le vent
 on n'y constate pas de stratification thermique (homothermie) ou elle
ne dure pas plus de quelques jours et on les dits polymictiques, c’est-à-
dire avec un rythme de brassage plus rapide que le rythme saisonnier
écologie particulière

 variations plus  turbidité pouvant devenir


intenses et importante
 à la pénétration liée aux
rapides des de la lumière dans
températures et toute la couche
de la salinité d'eau  remise en suspension de
sédiments en période très
 ce qui permet une présence venteuses
relative potentiellement plus  à leur
importante des macrophytes, redistribution par
les vagues
 ou à cause de 
blooms planctoniques.

Les cycles biogéochimiques (du phosphore, de l’azote et du 


carbone notamment) peuvent être accélérés
Caractéristiques des lacs

 La profondeur absolue (notée Zm, sans unité)


C'est la profondeur mesurée (en mètres) au point le plus profond du lac.
Plus un lac est profond et petit, moins les couches d'eau s'y mélangent.

 La profondeur relative (notée Zr, exprimée en %)


Il est depuis admis que « la plupart des lacs ont une profondeur
relative de 2 % et que les plans d’eau très creux dépassent les 4 % »

 L'indice de creux (Ic)


Indice pour décrire la profondeur relative d'un lac, en mettant en rapport
sa profondeur et sa superficie. Cet indice de creux (sans unité)
correspond au quotient de la profondeur maximale (Zm, mesurée en
mètres) et de la racine carrée de la superficie (Ao, mesurée en hectares) :
Lacs et climat eaux de surface
et/ou souterraines
Tout lac est alimenté par des
et météoritiques
dépendantes des conditions

géologiques et climatiques
météorologiques
 Le climat influe sur le cycle de l'eau du lac, mais aussi sur sa
température
 Les sédiments lacustres comptent parmi les hot-sports potentiels
d'émissions de gaz à effet de serre (méthane, dioxyde de carbone et 
oxydes nitreux),

les émissions annuelles de CH4 et de CO2 passant des lacs à


l'atmosphère sont proportionnelles aux stocks de matière
organique sédimentée
Les lacs ont des origines variées:
Ils peuvent être dus :
• à la tectonique des plaques (lac Baïkal en Sibérie)
• à l’activité volcanique (lac Pavin dans le Massif Central)
• aux écroulements rocheux et aux coulées de boue barrant une vallée
(lac des Brenets dans le Jura)
• à l’abrasion des roches par la glace et les eaux s’écoulant à la base du
glacier (la majorité des lacs alpins ou des grands lacs nord-américains)
•à la dissolution des roches par des eaux légèrement acides (ancien lac
de la Girotte dans le Beaufortain)
• à l’activité des rivières, à un creusement éolien ou à des courants
côtiers
• l'érosion glaciaire (lacs d'Annecy et du Bourget),
• les barrages naturels (lac de Montriond),
• les dépressions coupant une nappe aquifère (lacs de Géronde, Valais)
 Les lacs naturels sont inégalement répartis Répartition
 Le classement des lacs par leur localisation géographique ou
altimétrique est fait par certains : ces classements comportent ainsi les
lacs polaires51, les lacs de montagne (en France, ils correspondent aux
lacs situés à plus de 700 m d'altitude, 600 m dans les Vosges52), etc..
Les lacs polaires et lacs de montagne ont un fonctionnement marqué
par la température de l'eau, influençant leur cycle trophique51
 Ce schéma montre les possibles apports
en eaux et pertes qui font varier la quantité
d'eau présente dans un lac

 Les lacs constituent une importante réserve


d'eau douce utilisée par l'homme pour
l'irrigation des cultures, comme source d'eau
potable et dans certains cas pour produire de l'énergie électrique. En
revanche, certains lacs de retenue sont responsables de l'assèchement
de la partie aval de leur bassin.
Les courants et les marées dans les lacs
Les lacs ne sont pas des masses d’eau immobiles et uniformes :
l’eau s’y déplace sous l’influence de phénomènes variés et bien
identifiés. Il existe des mouvements turbulents de quelques
millimètres en quelques secondes et des transferts de grandes
masses d’eau sur plusieurs kilomètres en quelques jours.
Des grands facteurs qui influent sur le déplacement
de l’eau
Le mouvement des masses d’eau est déclenché par le vent et
conditionné par la forme du bassin, la stratification thermique et
dans les grands lacs, par la force dite de Coriolis.

Force de Coriolis: Force due à la rotation de la terre qui induit un


mouvement vers la droite par rapport à la direction du vent.
Courants
 Bien que stagnante, l'eau des lacs
connaît de nombreux mouvements
internes
 il peut se produire des tourbillons ou
des ondes dus à diverses causes

l'action du vent à la surface de l'eau

véritables déplacements périodiques


d'eau d'un côté à l'autre du bassin,
les différentes couches d'eau se déplacent en profondeur en raison des
différences de température en fonction de la profondeur, de la journée
et des saisons.
des changements de direction du vent, des obstacles
rencontrés
et des variations de températures entre différentes zones.
- Le vent
transfère son énergie à l’eau par frottement et déplace la
couche d’eau près de la surface dans la direction du vent. À
l’intérieur de la colonne d’eau, cette énergie est transférée vers
le bas par frottement provoquant ainsi des mouvements de
masses d’eau à l’intérieur du lac.
Ils provoquent des mouvements périodiques
Les ondes de surface: Les ondes de surface sont progressives et se
déplacent avec le vent. Elles peuvent affecter la dynamique des 10
premiers mètres de la colonne d’eau. Lors de forts vents, elles peuvent
déferler, contribuant ainsi de manière significative à l’échange de gaz et
de chaleur entre l’air et l’eau.
Les seiches de surface: Les seiches de surface sont des ondes
stationnaires à l’échelle du bassin. Le vent pousse les masses d’eau vers
la côte, provoquant une inclinaison de la surface. Elles ont peu
d’importance dans la dynamique des lacs.
Les seiches internes: Pendant la saison stratifiée , une thermocline se
forme. Les eaux de surface s’accumulent à une extrémité du lac sous
l’effet du vent. Cette masse d’eau en excès pousse la thermocline vers le
bas à l’extrémité du lac sous le vent, ce qui provoque une inclinaison de
la thermocline le long de l’axe du lac.
 Thermocline : Couche de transition thermique rapide entre les
eaux de surface (chaudes) et les eaux profondes (froides) .
 Exutoire: Cours d’eau évacuant les eaux d’un lac.
 Bassin versant: Ensemble d’un territoire drainé par un cours d’eau
et ses affluents, délimité par une ligne de relief ou de partage des eaux.
 Colonne d’eau: Représentation verticale du volume d’eau, compris
entre les interfaces eau/sédiments et eau/atmosphère.
 Eutrophisation: Enrichissement excessif du milieu aquatique en
nutriments qui se traduit par l’envahissement de l’eau par une production
végétale surabondante.
Strates
 Les lacs sont plus ou moins stratifiés thermiquement, en termes de pH,
d'oxygénation et écologiquement qui fait l'objet d'importantes variations
saisonnières
 peut être enregistrée dans les sédiments, de même que les teneurs en
certains polluants. Certains mollusques (limnées et bivalves tels que les
pisidies), selon qu'ils colonisent ou non la zone profonde des lacs,
peuvent être des indicateurs de phénomènes d'anoxie ou de toxicité des
fonds
Incidence des lacs sur les activités humaines

Les lacs constituent d'importantes réserves d'eau douce et de 


ressources halieutiques. L'irrigation des cultures, la pêche, le
pompage d'eau potable (ou à potabiliser) et l'énergie électrique,
certaines formes de tourisme et d'activités sportives et
nautiques sont des activités qui en dépendent et qui les
affectent quantitativement et qualitativement.
Quelles informations peut-on extraire de ces sédiments
• Les sédiments enregistrent à
la fois l’évolution du bassin
versant et le fonctionnement
du lac lui-même.
• L’étude des fossiles,
des pigments d’algues
ou l’analyse d’ADN,
permet de déterminer
les espèces passées et de
reconstituer leurs
assemblages, qui renseignent
sur les conditions écologiques
antérieures du lac.
•L’analyse des matériaux provenant du bassin versant permet de
reconstituer l’évolution du paysage végétal autour du lac par l’étude des
pollens, du régime des crues ou celui des apports de contaminants.
Ce qu’il faut retenir
Chaque strate de sédiment a acquis une signature
biogéochimique unique lors de sa formation. Celle-ci renseigne
sur les conditions passées et rend possible la reconstitution des
trajectoires environnementales du lac et de son bassin versant
sur le long terme.
Ça permet aussi d’estimer l’ampleur des changements actuels et
d’évaluer la véritable part d’implication des facteurs de forçages
environnementaux : le climat, l’érosion des bassins versants, la
teneur en nutriments.
Bassin versant :Ensemble d’un territoire Colonne d’eau :Représentation
drainé par un cours d’eau et ses verticale du volume d’eau, compris
affluents, délimité par une ligne de relief entre les interfaces eau/sédiments et
ou de partage des eaux. eau/atmosphère

Eutrophisation :Enrichissement excessif du milieu aquatique en nutriments qui se


traduit par l’envahissement de l’eau par une production végétale surabondante
Les propriétés des lacs
C’est un environnement aquatique dynamique dont les propriétés
chimiques, physiques et biologiques influent toutes les unes sur les
autres et interagissent entre elles
 L’oxygène
La concentration d’oxygène dissous dans l’eau joue un rôle important
dans la détermination du type et de la quantité d’organismes
(poissons, invertébrés, végétaux, etc.) qui vivent dans un lac et elle
représente un excellent indicateur de la santé générale du lac. 

 apports d’eau souterraine et d’eau de surface

 les transferts provenant de l’air au-dessus de la


surface de l’eau
 et l’oxygène qu’ajoutent les plantes
aquatiques par la photosynthèse
Les nutriments
Les nutriments sont vitaux pour le développement des plantes et de la vie
animale bactéries
poissons plantes aquatiques
algues
 formant la base du réseau trophique soutenant l’ensemble de
l’écosystème aquatique.

 L’azote et le phosphore sont les deux nutriments les plus courants à


l’intérieur d’un lac
sont abondants
……………………………
continueront à se développer et à se multiplier ……………………………
……………………………
……………………………
……………………………
taux élevés de respiration et de décomposition ……………………………
……………..
appauvrissent la teneur en oxygène de l’eau
La sédimentation: constitue un vecteur important de nutriments
+ -
 favoriser la croissance
des plantes et des algues contribuer à l’appauvrissement
en oxygène
 Les sédiments du lac (sable,
limon et argile) et la matière encourageant la croissance des
organique sous forme de particules algues et des plantes
(plantes, insectes ou animaux
morts) peuvent se trouver en
suspension ou se déposer.
réduire la quantité de lumière
 un équilibre se maintient entre les
sédiments qui pénètrent dans le lac,
ceux qui circulent à l’intérieur de limiter l’habitat de la vie aquatique
celui-ci et ceux qui assurent le
soutien de la vie aquatique.   
La circulation de l’eau  
 L’eau à l’intérieur d’un lac se déplace à l’intérieur de la colonne
d’eau (de la surface au fond)
 de même que sur la longueur du lac (des courants de déversement
aux courants de débordement).
la stratification thermique: des couches d’eau ayant des températures et
des concentrations d’oxygène différentes se forment dans les lacs de plus
de cinq à sept mètres de profondeur 

due aux changements dans la densité de l’eau à des


températures différentes
 est affectée par les propriétés de l’eau du lac
sa profondeur le taux de renouvellement de
sa superficie l’eau
l’emplacement du lac à l’intérieur temps à l’eau à l’intérieur
de son bassin versant d’un lac
la taille du bassin versant du lac
Les différentes régions d'un lac et leur colonisation
vivante:
En général, dans tout lac un peu profond, on distingue trois
régions de profondeur différente :
-la région littorale,
- la région sublittoralc, -
la région profonde,
sur le sol desquelles vivent
des animaux et des plantes
différents. Au-dessus des
grands fonds, s'étend une
quatrième zone:
- la région pélagique,
• domaine des êtres nageants ou flottants, du plancton.
A. Zone Littorale et sublittorale:
L'étendue de la zone littorale est définie par l'extinction de
la végétation aquatique qui dépend de la luminosité : elle
varie de 3 à 7 mètres. Ses caractères sont les suivants :
 fonds de nature variable (caillouteux, sablonneux ou
boueux), plus ou moins modifiés par l'apport d'alluvions
ou par les phénomènes d'érosion
 eau fortement transparente à température variable,
l’eau peut être agitée par les vents et les courants,
fortement oxygénisée.
Si les eaux sont agitées, elles hébergent, d'après Haempf.l,
les organismes suivants qui sont surtout des animaux :
Flore.
Mousses, Algues (Cyanophycées, entre autres).

Faune.
Crustacés :
Cladocères : Alona, Chydorus, Eurycercm; Peracanlha, Acroperus.
Copépodes : Cyclops serrulatus (Fischer).
Ostracodes : Candona, Cyclocypris, Limnicylhere,
Amphipodes ; Gammarus pulex L.

Mollusques :
Limnoea ovata (Draparnaud), Ancylus capulôidcs (Jan),. Bylhinia
tentaculata L. (Annecy, lé Bourget).
Bryozoaires :
Fredericëlla siiliana(Bloch), (Annecy, le Bourget).
Vers :
Hirudinées : Nephelis, Hemiclepsis, Herpobdella.
Nématodes. : Dorylaimus. stagnalis (Dujardin), Monohystcra filifor-
mus. (Bastian).
Planaires Plariaria.lugubris,'Polycelis nigra
Dendro.coelum lacteum (Miiller).
Poissons :
Cobitis barbatula L. Loche.
Coltus gàbioL. Chabot.

La zone.sublittorale :

commence là où cesse la végétation et où apparaissent en grand nombre


les Mollusques d'eau douce ; leurs coquilles sont parfois assez
nombreuses. pour former une boue calcaire, la gyttja calcaire,
caractéristique de celte zone ; à côté des Mollusques vivent des vers,
Chaetogaster, IlyodrilûSj Rhynchelmis, et des larves de Chironomides.
Zone Profonde
Plus bas que les deux précédentes régions, Débute quand l'obscurité
devient de plus en plus compacté, que les oscillations thermiques
s'atténuent et que toute flore disparaît.
La teneur en gaz dissous, la température, l'obscurité, la pression.de
l'eau,- les conditions de nourriture (boue ou êtres vivants) y créent
des groupements caractéristiques.

Zone Pélagique

Se trouve au-dessus de la zone profonde s'étend une région des


hautes eaux. On y trouve des organismes légers, sans mouvements
propres comme les Diatomées, ou d’excellents nageurs, comme les
Entomostracés pélagiques, les Rotifères et certains Protozoaires ;
ces êtres, souvent très nombreux, forment le plancton qui se
différencie en : - plancton végétal ou phytoplancton, - plancton
animal ou zooplancton.
On peut distinguer dans tout lac trois régions de profondeur différente,
très marquées durant l'été :
- l'hypolimnion: région profonde, aux faibles variations thermiques,
souvent peu oxygénisée (lacs baltiques), toujours pauvre en plancton ;
- l'épilimnion: région superficielle soumise aux variations
de température, toujours riche en oxygène et en plancton.

une couche de transition, d'épaisseur variable, parfois réduite à quelques


mètres où les variations de température sont très marquées et que, pour
cette raison, ainsi qu'il a été dit plus haut, on appelle rhétalimnion, «
couche de saut » ou « thermocline ».
Le nombre des espèces d'animaux et de végétaux qui le composent, est
extrêmement considérable:
I- Phytoplancton :
Algues :
Chlorophycées, Schizophycées, Diatomées, Flagellés
II- Zooplancton :
Rotifères, Entomostracés (Daphnia longispina), Copépodes.
Parmi les influences physiques qui agissent sur le plancton et-qui
commandent ses variations et sa répartition, il faut citer surtout la
température et la lumière.

La température a non seulement une action mécanique, mais une action


biologique propre

La lumière a une action plus marquée et d'une grande importance


piscicole; elle circonscrit le phytoplancton aux couches superficielles
Comment se produisent le retournement et le brassage des lacs ?
Dans les grands lacs, les températures changent fortement au cours d’un
cycle annuel. les eaux de surface se refroidissent et les températures de
surface deviennent plus froides que celles des couches inférieures (qui
ont dans les grands lacs une température assez stable quelle que soit la
saison).
compte tenu des différences de température entre la surface froide et le
fond plus chaud, les masses d’eau de surface, plus froides et donc plus
denses, s’enfoncent sous les couches plus chaudes.
Le déclenchement de ce phénomène peut être facilité par la présence de
vent. Moins un hiver est froid et moins le brassage sera important.

Selon l’intensité de ce brassage et les conditions météorologiques de


printemps, la stratification thermique se reconstituera plus ou moins
rapidement
Ce qu’il faut retenir
 les changements de densité de l’eau liés aux changements
saisonniers de température entraînent, en fin d’hiver, le mélange des
eaux de surface froides et bien oxygénées avec celles du fond, plus
chaudes. Ceci permet le maintien d’une vie diversifiée au fond des
lacs et dans les sédiments, mais aussi dans les couches supérieures
grâce au
brassage qui permet leur fertilisation par les éléments nutritifs
redistribués depuis le fond.
 Un lac est un excellent régulateur de la température de l’air
localement. Les changements de température de l’eau n’étant pas aussi
rapides que pour l’air, un lac rafraîchit l’atmosphère l’été et la réchauffe
l’hiver.
 L’évaporation de l’eau en surface du lac enrichit l’air en humidité, ce
qui provoque des brumes et brouillards en hiver, quand l’air est
suffisamment froid. L’été, la condensation ne peut alors survenir qu’en
altitude, là où la température est suffisamment faible.
Définition du bassin versant
Un bassin versant est l'espace drainé par un cours d'eau et ses affluents.
L'ensemble des eaux qui tombent dans cet espace convergent vers un
même point de sortie appelé exutoire : cours d'eau, lac, mer, océan, etc.
Il est entièrement
caractérisé par son
exutoire, à partir duquel
nous pouvons tracer le
point de départ et
d'arrivée de la ligne de
partage qui correspond à
la ligne de crête des eaux
qui le délimite.

Le bassin versant est un système géographique qui assemble roches,


pentes, sols, végétations, collecte les précipitations, détermine la
distribution spatiale de l’eau et organise les écoulements dans un
réseau de cours d’eau convergeant vers un exutoire, le cas échéant un
Le bassin versant est limité par des frontières naturelles : les lignes de
crêtes ou ligne de partage des eaux. De part et d'autre de ces lignes, les
eaux des précipitations et des sources, ainsi que tous les éléments
dissous ou en suspension (sédiments, pollution...), s'écoulent vers des
exutoires séparés.
un bassin versant :
 - L'occupation du sol, les activités humaines et les aménagements
conditionnent les chemins de l’eau et donc sa qualité à l'exutoire du
bassin ;
- Les actions en amont se répercutent en aval ;
- La multiplication de petites perturbations entraîne de grandes
dégradations sur l'ensemble du bassin ;

Aussi, sur un bassin versant, le ruissellement, l'érosion des sols, le


lessivage des intrants agricoles, les inondations, ... peuvent être
fortement accentués ou diminués par :
 - Des aménagements inadaptés ;
 - Une mauvaise gestion des milieux ;
 - Des pratiques à risques, ...
 Le temps de concentration tc des eaux sur un bassin versant se
définit comme le maximum de durée nécessaire à une goutte d'eau
pour parcourir le chemin hydrologique entre un point du bassin et
l'exutoire de ce dernier.
Il est composé de trois termes différents :
th : Temps d'humectation. Temps nécessaire à l'imbibition du sol par
l'eau qui tombe avant qu'elle ne ruisselle.
tr : Temps de ruissellement ou d'écoulement. Temps qui correspond à
la durée d'écoulement de l'eau à la surface ou dans les premiers
horizons de sol jusqu'à un système de collecte (cours d'eau naturel,
collecteur).
ta : Temps d'acheminement. Temps mis par l'eau pour se déplacer
dans le système de collecte jusqu'à l'exutoire.
Le temps de concentration tc est donc égal au maximum de la somme de
ces trois termes, soit :
 Les courbes isochrones: représentent les courbes d'égal temps
de concentration des eaux sur le bassin versant.
Ainsi, l'isochrone la plus éloignée de l'exutoire représente le temps
mis pour que toute la surface du bassin versant contribue à
l'écoulement à l'exutoire après une averse uniforme.
Le tracé du réseau des isochrones permet donc de comprendre en
partie le comportement hydrologique d'un bassin versant et
l'importance relative de chacun de ses sous-bassins.

Ces courbes permettent de déterminer, en faisant certaines


hypothèses, l'hydrogramme de crue résultant d'une pluie
tombée sur le bassin.
Caractéristiques physiques et leurs influences sur l'écoulement
des eaux.
Influencent fortement sa réponse hydrologique, et notamment le
régime des écoulements en période de crue ou d'étiage
Le temps de concentration tc
caractérise la vitesse et l'intensité de la réaction du bassin
versant

à une sollicitation des précipitations, est influencé par diverses


caractéristiques morphologiques :
- la taille du bassin (sa surface), sa forme, son élévation, sa pente et son
orientation.
- le type de sol, le couvert végétal et les caractéristiques du réseau
hydrographique.
 Les caractéristiques géométriques
-La surface
- La forme L'indice de pente ip
- Le relief

Les altitudes caractéristiques La pente moyenne du bassin versant

Les altitudes L'altitude L'altitude im : pente moyenne[m/km ou 0/00],


maximale et moyenne médiane L : longueur totale de courbes de niveau
minimale [km],
D : équidistance entre deux courbes de
niveau [m],
A : surface du bassin versant [km2].

Hmoy : altitude moyenne du bassin [m] ;


Ai : aire comprise entre deux courbes de niveau [km2] ;
hi : altitude moyenne entre deux courbes de niveau [m] ;
2
 Le réseau hydrographique: l'ensemble des cours d'eau naturels ou
artificiels, permanents ou temporaires, qui participent à l'écoulement
- : par sa plus ou moins grande sensibilité à l'érosion, la nature de La
géologie du substratum influence la forme du réseau hydrographique. 
-Le climat: le réseau hydrographique est dense dans les régions
montagneuses très humides et tend à disparaître dans les régions
désertiques.  
- La pente du terrain: détermine si les cours d'eau sont en phase érosive
ou sédimentaire.
- La présence humaine: drainage des terres agricoles, la construction
de barrages, l'endiguement, la protection des berges et la correction des
cours d'eau modifient continuellement le tracé originel du réseau
hydrographique 
Quelles sont les relations entre le bassin versant et le lac
Les lacs ne sont pas des systèmes isolés, leur état et leur fonctionnement
nécessite de prendre en compte les flux provenant de leur
environnement.
Le bassin versant :
Son influence s’exerce principalement via les affluents qui le drainent
et apportent de l’eau
de l’énergie
des matières solides et dissoutes
déterminent

le temps de séjour de l’eau dans le lac,

contribuent
à son brassage régulent sa composition, en particulier
en nutriments et polluants
Strates
Les lacs sont plus ou moins stratifiés thermiquement, en termes de
pH, d'oxygénation et écologiquement. Cette stratification, qui peut
faire l'objet d'importantes variations saisonnières, peut être
enregistrée dans les sédiments,
de même que les teneurs
en certains polluants.
Certains mollusques
(limnées et bivalves
tels que les pisidies),
selon qu'ils colonisent
ou non la zone
profonde des lacs,
peuvent être des
indicateurs de
phénomènes
d'anoxie ou de
toxicité des fonds
En hiver, l'ensemble des eaux du lac a une température relativement
faible. La température des eaux est constante, mais supérieure à zéro,
et augmente avec la profondeur. La raison est que les eaux sont
protégées de la froideur de l'hiver par la couche de glace. L'ensemble
de ces eaux est pauvre en oxygène, étant donné que la glace isole les
eaux de l’atmosphère.
En été, les eaux du lac sont chargées en oxygène (car elles sont au
contact de l’atmosphère) et sont recouvertes par une couche chauffée
par le soleil. Cette couche d'eau chaude surmonte une couche d'eaux
froides et peu oxygénées (l'oxygène et la chaleur se diffusent sur une
faible profondeur dans le lac). Les deux couches sont relativement
homogènes. Entre les deux couches, la zone de contact voit sa
température et son taux d'oxygénation varier rapidement avec la
profondeur.
Au printemps ou en automne, les eaux du lac se mélangent à la suite
de phénomènes de convection thermique, liés à une inversion
thermique.
Les sept facteurs physico-chimiques principaux

Les critères géomorphologiques ne sont pas pris en ligne


de compte (inclinaison des bords, surface totale,
topographie du fond, etc.). Ces caractéristiques
morphologiques restent secondaires, même si parfois
elles influencent les conditions mésoclimatiques du
milieu. Les sept critères les plus couramment utilisés par
les auteurs d'ouvrages d'hydrobiologie, d'hydrochimie et
d'hdrogéologie dans leurs systèmes de classification sont
:
Les sept facteurs physico-chimiques principaux
1- La teneur en matières nutritives dissoutes:
dureté, permanente, trophique
2- L’acidité
3- Le rayonnement solaire à la surface de l’eau
4- La salinité
5- La nature géologique du fond rocheux
6- La température
7- La source d’alimentation en eau

1- La teneur en matières nutritives dissoutes: la concentration en


nutriments en solution dans l'eau.

quantité d'oxygène
une prolifération d'éléments nutritifs s'accompagne d'une
prolifération de phytoplancton et de bactéries la température
Ces organismes utilisent une grande quantité d'oxygène due
à l'activité photosynthétique (activité dépendante de l'énergie
lumineuse (critère3) et de la température (critère 6).

Par conséquent
- Un lac oligotrophe possède une répartition homogène de l'oxygène
- Au contraire, durant l'été, un lac eutrophe est caractérisé par une
couche de surface chaude (épilimnion) dont la teneur en oxygène est
à saturation et une couche profonde froide (hypolimnion) dont la
teneur en oxygène est déficitaire. Entre deux se situe la thermocline,
une couche d'eau dont la température diminue rapidement avec la
profondeur. Seul un mélange des eaux peut réhomogénéiser tout le
volume

 Plusieurs indicateurs permettent de caractériser l'état trophique,


traduisant la quantité ou biomasse végétale produite:
a.- Le phosphore: se présentant sous la forme de phosphates (PO4 3-).
Suite à la minéralisation faite par les bactéries des composés organiques
phosphorés, c'est un élément nutritif primordial dont l'excès entraîne la
prolifération d'algues et une détérioration de la qualité des eaux.

b.- La transparence de l'eau : elle est mesurée en mètres au


moyen d'un disque blanc (le disque de Secchi) immergé. Au
moment où il devient invisible, la profondeur ainsi indiquée par
un ruban métrique donne l'idée de la transparence de l'eau. Celle-
ci diminue avec la prolifération des algues

c.- La chlorophylle-a : ce pigment présent dans les algues, est


nécessaire à la photosynthèse. Sa concentration donne une mesure
indirecte de la biomasse
Classification selon le taux de matières nutritives dissoutes ou l'état trophique du milieu

Phosphore (mg/m3) < 15 15< X < 45 45 < X < 100 > 100

Transparence (m.)
<7 7<X<3 3 < X < 1.5 < 1.5
Disque de Secchi

Chlorophylle-a
<3 3<X<8 8 < X < 25 > 25
(mg/m3)

  Oligotrophe Mésotrophe Eutrophe Hypertrophe

2- L'acidité : elle traduit la concentration en ions hydrogène H+


dans l'eau.
Classification selon l'acidité
(pH : valeur du cologarithme de la concentration en ions H+)

< 5.5 5.5 < X < 7 >7


Acide Neutre Alcalin
Elle s'exprime par le pH qui est le cologarithme de cette
concentration
0
Vari entre
14

 La disponibilité des ions hydrogène dans l'eau donne un aperçu du


pouvoir de dissolution de la matière organique c'est pourquoi
on associe souvent la valeur du pH à une appréciation de l'état
trophique de l'eau.
 On a tendance à prétendre qu'un plan d'eau acide est oligotrophe,
qu'un plan d'eau neutre est mésotrophe et qu'un plan d'eau alcalin est
eutrophe,
mais parfois, cela ne correspond pas à la réalité !
Par ailleurs, il existe des relations étroites entre baisse de la valeur du
pH et augmentation de la concentration en CO2, de l'ammonification
et du potentiel redox
3- Le rayonnement solaire atteignant la surface de l'eau : il s'agit de
la quantité d'énergie reçue à la surface du plan d'eau

Classsification selon le rayonnement solaire atteignant la surface de l'eau


(défini de façon très approximative par le taux de recouvrement (ombre
portée) d'objets minéralogiques ou végéaux)

Recouvrement

Total Important Peu important Nul (ou faible)


100 100 > X > 50 50 > X > 10 < 10

Rayonnement solaire
Nul Faible Moyen Fort
Milieu souterrain Milieu pauvre en Milieu ombragé Milieu ouvert
(grottes, cavernes) lumière (forêts)
 La presque totalité de l'énergie primaire est d'origine solaire.
 Du rayonnement solaire dépendent les activités biologiques des
organismes: photosynthèse, respiration, etc.
 Par conséquent, l'intensité de cette action énergétique influence
toute la chimie des eaux.
Par exemple, un rayonnement intense apporte une partie
considérable d'énergie dont:
- Une partie est utilisée par le système pour se réchauffer.
- L'élévation de la température va diminuer la solubilité du gaz
carbonique et de l'oxygène : éléments indispensables pour les
activités de photosynthèse et de respiration.
- Les organismes qui avaient profité de se multiplier dans un
premier temps vont devoir maintenant ralentir leurs activités.
- Des conséquences peuvent être importantes sur la salinité, la
teneur en matières dissoutes, l'acidité, etc.
4- La salinité : c'est la concentration de corps chimiques (par exemple
le chlorure de sodium (NaCI) qui est notre sel de cuisine) qui, en
solution dans l'eau, se dissocient sous forme de cations (ions positifs
tels que Na+) et d'anions (ions négatifs tels que CI-).

Les eaux continentales sont principalement chargées par quatre cations et


quatre anions :

Ca++ Calcium HCO3 - ion Bicarbonate

Mg++ Magnésium CO3 -- ion Carbonate

Na+ Sodium SO4 -- ion Sulfate

K+ Potassium CI- Chlore


 La salinité s'exprime souvent d'après la concentration en chlorures
(NaCI, KCI, etc.).
 Cette simplification s'explique par le fait que l'eau de mer constitue
une sorte de référence.
 Un litre d'eau de mer contient 35g. de sel, dont 30g. de chlorure de
sodium.
La concentration en chlorures des eaux continentales oscille entre 0.1
et 17g. par litre (parfois jusqu'à 30g. en cas de forte évaporation). Mais
si l'on tient compte des quatre anions, certains milieux peuvent avoir une
salinité supérieure à celle de la mer.
En région calcaire par exemple, le calcium et les bicarbonates sont
dominants. C'est pourquoi on dit des eaux de cette région qu'elles sont
bicarbonatées-calciques.
Les teneurs en sel sont dépendantes de la géologie du bassin (critère
5), du renouvellement des eaux (critère 7) et du climat (notamment du
rayonnement thermique provoquant une évaporation).
Classification selon la salinité
(concentration en chlorures : X g/l.)

< 0.1 0.1 < X < 1 1 < X < 10 10 < X < 30 > 30

Eaux douces Eaux saumâtres Eaux marines

oligohalines mésohalines polyhalines

5- La nature géologique du sol rocheux : cette nature influence très


directement la concentration en certains sels dissous dans l'eau.
 si la roche-mère est calcaire, bicarbonates et carbonates proviendront
en grande partie de sa dissolution, ce qui n'est pas le cas dans une région
occupée par une écorce rocheuse silicatés.
 Beaucoup d'organismes ont besoin d'une quantité importante de
calcium pour vivre (notamment les Mollusques qui l'utilisent pour la
confection de leur coquille). La quantité de calcium disponible dans l'eau
est parfois un facteur limitant.
Classification selon la nature géologique du fond rocheux

Roches plutoniques Roches métamorphiques Roches sédimentaires


(granites) (gneiss) (calcaires, molasses)

Eaux silicatées Eaux silicatées Eaux carbonatées

6- La température : la densité de l'eau est maximale quand sa


température atteint 4° C. A une température inférieure, l'eau se dilate.
Elle devient solide à 0°C.
Cette propriété permet notamment un mélange des eaux dans les lacs
profonds où, certains hivers, l'eau de la zone profonde est plus chaude
que l'eau de surface.
La classification proposée se base sur des mesures moyennes à
faire durant toute l'année dans la zone d'activité biologique
maximale,
 soit à une profondeur de 0,5 à 1m. dans les étangs et les mares
 et de 2,5m. dans les lacs.

Plus le nombre de mesures est élevé, plus la courbe annuelle se


dessine précisément.

Une mesure par mois constitue le strict minimum pour se faire une
idée du comportement thermique de la pièce d'eau dormante.
Classification selon la courbe annuelle de la température
en zone peu profonde (0,5 - 1m.)
Exprimée en fonction des moyennes saisonnières de température (°C). Cette distinction
est à compléter pour les lacs par la notion de mélange des eaux de surface et des eaux
profondes.
T(°C) Printemps < 4° < 4° > 4° > 10°
T(°C) Été < 10° > 10° > 10° > 20°
T(°C) Automne < 4° < 10° > 4° > 10°
T(°C) Hiver < 0° < 4° > 0° > 10°
  Froid Tempéré Chaud Thermal
Mélange des eaux de surface et profondes dans les lacs :
Printemps Pas de mélange Pas de mélange Mélange Mélange
Stratification et
Été Mélange Stratifaction Stratification
mélange
Automne Pas de mélange Pas de mélange Mélange Mélange
Hiver Pas de mélange Mélange Pas de mélange Stratification
Monomictique Monomictique
  Polymictique Dimictique
froid chaud
L'influence de la température sur la vie lacustre

- La caractéristique principale de l'eau, importante pour la vie dans les


lacs, est qu'elle atteint sa plus forte densité à 4° C. Si l'eau atteignait sa
densité maximale 0° C, les lacs et les bassins gèleraient complètement.

- La couche du fond, à 4° C, offre à la faune et à la flore un milieu


à température constante (bien que froide !), dans lequel la survie
pendant la période de gel est possible

- L'essentiel de la lumière solaire est absorbé par la couche d'eau


supérieure. Dès lors, c'est là que se développent la plupart des
organismes végétaux et animaux. Les végétaux et animaux morts
descendent dans la couche froide.
7- La source d'alimentation en eau : une pièce d'eau dormante naît
toujours à la suite d'événements géophysiques et climatologiques
particuliers. Après sa naissance, seule une source d'alimentation en
eau importante permettra la survie du système. L'importance de la
nature de l'alimentation se marque non seulement par sa chimie,
mais également par sa dynamique physique. Il faut tenir compte des
transports de matériaux, du réchauffement de l'eau, de la vitesse du
courant, etc.

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