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COURS

D’ENVIRONNEMENT ET
DEVELOPPEMENT
DURABLE
Destiné aux étudiants de BAC 2 TS
Par:
Prof. Ordinaire Gabriel MAKABU
KAYEMBE
INTRODUCTION

• Selon POMEROL et al. (2003), le mot « environnement »

a d’autant plus de succès qu’il est moins bien défini. Le


conseil international de la langue française propose la
définition suivante: « Ensemble, à un moment donné, des
aspects physiques, chimiques, biologiques et facteurs
sociaux susceptibles d’avoir un effet direct ou indirect,
immédiat ou à terme, sur les êtres vivants et les activités
humaines. »
INTRODUCTION

• Les couches externes au-dessus de la planète Terre :


l’hydrosphère et l’atmosphère.

• • Atmosphère (environ 15 km d’épaisseur), avec ses trois


couches la stratosphère (l’ozone), la tropopause et la
troposphère.

• • Hydrosphère : l’ensemble des eaux courantes (les ruisseaux,


rivières et fleuves) et non courantes (lacs, mers intérieures)
INTRODUCTION
• • La destruction de la flore par des activités minières et le
traitement métallurgique consécutif;
• • La pollution des eaux de rivières, des eaux souterraines,
pollution de l’air ;
• La perte et la pollution de la faune ;

 Les inondations;

• • La destruction de l’environnement par des phénomènes


géologiques tels que : les tremblements de terre, le
volcanisme, les affaissements, les effondrements et les
glissements de terrain, etc.
INTRODUCTION
• Loi environnementale :
• La loi environnementale consiste en des règlements, en
des normes qu’il faudrait respecter pour que notre
environnement ne soit pas affecté par certains aléas. Ces
normes correspondent aux teneurs acceptables dans les
périmètres du travail, au code de bonne conduite, à la
préservation des aires protégées, à la stabilisation des sites,
au respect de la contrainte admissible si on veut imposer au
sol une charge due à un ouvrage d’art.
• D’où l’intérêt des essais adéquats,

• Il y a des lois internationales qui correspondent aux


normes retenues sur le plan mondial et il y a des lois
nationales. En RDC on peut citer le Nouveau code minier.
INTRODUCTION
• Tout projet doit être protégé par un PLAN
ENVIRONNEMENTAL qui comprend:
L’étude d’impact environnemental (EIE);
Le Plan d’Atténuation et de Réhabilitation (PAR);
Le Plan de Gestion Environnemental du Projet (PGEP),
c’est un plan qui doit matérialiser toutes les étapes
permettant de gérer le projet du point de vue
environnemental. Il fait appel à beaucoup de disciplines.
CHAPITRE II. LES RESSOURCES
NATURELLES
• II.5. GEORESSOURCES
• II.5.1. Les matériaux de construction naturels
• Les matériaux de construction entrant en ligne de
compte en géologie appliquée sont les produits naturels
utilisés dans les maçonneries, les fondations, les
terrassements, etc. Ils ne comprennent pas les produits
industriels, tels que les produits céramiques, dénommés
souvent aussi matériaux de construction.
• III.5.1.1. Propriétés pratiques des matériaux en
rapport avec leur constitution géologique
• -Dureté. Résistance à l’usure. Résistance à
l’écrasement
• -Coloration
• -Résistance aux agents atmosphériques
• -Porosité. Résistance à la gélivité
CHAPITRE II. LES RESSOURCES
NATURELLES
• II.5.1.2. DE QUELQUES MATERIAUX

• a. Granites
• Dans les pays où l’on n’a pas d’autres pierres, il
est couramment employé comme moellon.
• b. Sables et grès
• Le sable est utilisé surtout pour les ciments, puis
pour les fondations, la maçonnerie et le pavage. Il est
avantageux à ce dernier point de vue par son
incompressibilité, à moins qu’il ne contienne de la matière
terreuse
CHAPITRE II. LES RESSOURCES
NATURELLES
• II.5.2. Les combustibles fossiles
• Du point de vue consommation énergétique,
les proportions suivantes se dessinent : Energie nucléaire
: 7,1% ; charbon : 22,9% ; hydrocarbures liquides :
38,4% ; gaz naturel : 23,9% ; énergie hydroélectrique
3,5%.
• La photosynthèse produit la matière
organique à partir du CO2 et de l’eau. Cette
photosynthèse est influencée par les rayons solaires
(figure).
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES

• Si le pétrole, comme on l’a vu, a un impact sur


l’environnement par dégagement du CO2, l’utilisation du
charbon pose les mêmes problèmes.
• En effet, il y aura dégagement de NO2, CO2 et SO2
et retombée des pluies acides qui dévastent des forets
entières comme illustré par les réactions ci-après :
• CO2
• NO2 + H2O → H2NO3 →pluies acides
• SO2 + H2O → H2SO3 + 1/2O2 → H2SO4
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES
• II.5.3. Radionucléides solides et gazeux
• Les atomes radioactifs sont instables. Ils se
désintègrent successivement jusqu’à l’obtention d’un isotope
stable selon la loi de désintégration radioactive : 𝑁 = 𝑁𝑜. 𝑒 −𝜆𝑡
• Au cours de cette désintégration, il y a émission des
radiations ionisantes 𝛼, 𝛽 𝑒𝑡 𝛿.
• 𝛼 : est arrêté par un papier duplicateur ; 𝛽 : est stoppé par un
papier en aluminium.
• Ces deux radiations, par inhalation d’air ou par
ingurgitation de l’eau et des aliments, pénètrent dans le corps
humain et attaquent les tissus intérieurs mous plus sensibles.
• Le rayonnement 𝛿 est très pénétrant. Seule une
brique de Pb de 10 cm d’épaisseur parvient à l’arrêter. Cette
radiation peut donc par irradiation directe provoquer des
maladies.
CHAPITRE II. LES RESSOURCES
NATURELLES
• II.5.4. Minerais
• Ils sont des différentes natures, leur
extraction se fait en carrière. Parmi ces minéraux, il y en a
qui sont toxiques et dangereux à l’instar des minéraux
radioactifs, mais évoquons ici le cas de l’asbeste, source
d’amiante. L’asbeste est une amphibole de la famille de
chrysotile. C’est un minéral fibreux et ses longues fibres
riches en fer peuvent amener par inhalation le cancer
pulmonaire.
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES

achitMale
CHAPITRE II. LES RESSOURCES
NATURELLES
• II.5.5. Le thermalisme
• Du point de vue génétique, les sources d’eau
chaude (Hot water) prennent naissance suite à l’infiltration
des eaux froides météoriques à la faveur des failles et
des fissures ouvertes. Arrivées aux voisinages des
chambres magmatiques, ces eaux se réchauffent et
remontent sous forme de vapeur lessivant et assimilant
les sels minéraux et les éléments chimiques des roches
traversées. Elles forment à la surface les sources d’eau
chaudes qui parfois jaillissent sous forme de geysers.
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES

• Du point de vue environnemental, les problèmes


amenés par ces eaux sont :
La teneur en sels est très élevée ;
La présence des éléments toxiques ;
Son pompage peut provoquer les affaissements.
• Du point de vue intérêt, ces eaux sont utilisées dans les
solutions thérapeutiques contre certaines maladies
comme la goute, le rhumatisme,…
• Production de l’électricité.
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES

• II.5.6. L’eau souterraine

• L’eau qui intéresse notre mieux-être est l’eau


souterraine. Elle doit être donc protégée contre toute
sorte de pollution.
CHAPITRE II. LES RESSOURCES
NATURELLES
• Sources de contaminations des eaux souterraines
Les réservoirs enterrés des carburants et des produits
chimiques ;
L’épandage des fertilisants et des pesticides et les
produits d’irrigation ;
Les fosses septiques ;
Les effluents liquides des usines de traitement des
minerais ;
Les centres d’enfouissement technique (CET) de
stockage des déchets s’il y a fissuration ;
Les puits de pompage ;
Le goudron.
CHAPITRE II. LES RESSOURCES
NATURELLES
• II.6. ACTIVITES HUMAINES
• II.6.1. Exploration

• Au cours de l’exploration minière, les

géologues utilisent des avions, des véhicules bruyants. Ils

coupent les arbres pour tracer les pistes et prélèvent des

échantillons parfois gros. Tout cela modifie le paysage de

notre environnement.
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES

• II.6.2. Exploitation
L’extraction nécessite le minage, le creusement des
carrières ou des mines souterraines, ce qui génère des
trous, du bruit, les fendards des maisons, de la poussière,
l’exposition aux radiations ionisantes et l’inhalation des
aérosols ou particules solides.
Après extraction des minerais, ces derniers sont
entreposés sur les sites et y créent des surcharges avec
parfois comme conséquence les affaissements et les
glissements de terrain.
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES

Figu
r eb
Figure a

Figure b’
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES
CHAPITRE II. LES RESSOURCES
NATURELLES
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES
CHAPITRE II. LES RESSOURCES
NATURELLES

L’autre problème est généré par un entreposage des

minerais en plein air. Les eaux météoriques qui tombent


sur ces minerais les lessivent, emportent certains
éléments toxiques qui contaminent les sources d’eau, les
rivières et les nappes d’eau souterraines. L’interaction de
ces eaux avec les sulfures produit H2SO4. On parle de
drainage acide.
CHAPITRE II. LES RESSOURCES
NATURELLES
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES

• II.6.3. Concentration ou traitement minéralurgique


On utilise beaucoup de réactifs (collecteurs,
déprimants, activants, moussants) qui, avec le rejet de
gangues et d’autres produits contaminants, constituent
les effluents liquides.
• Ceux-ci, s’ils ne sont pas stockés dans des
bassins de décantation, peuvent être jetés par des
irresponsables sur le sol d’autres sites et dans les rivières
où ils détruiront la faune et la flore.
CHAPITRE II. LES RESSOURCES
NATURELLES
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES

• II.6.4. Extraction métallurgique

Le grillage des minerais (pyrométallurgie) cause des

dégagements de SO2 dans l’atmosphère avec comme

conséquence la tombée des pluies acides. 2CuS + 3O2 → 2

CuO + 2 SO2

L’hydrométallurgie ou extraction par solvants génère des

effluents liquides toxiques pour le sol, la flore, l’eau et la faune.


CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES

• II.7. GESTION DES DECHETS MINIERS ET DES


USINES MINERALURGIQUES ET METALLURGIQUES

Sources de ces déchets (figure suivante)


CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES

Gestion:
• -Construction des lieux de stockage (CET) dans les
formations géologiques plastiques et imperméables
comme les argiles
• .CET= Centre d’Enfouissement Technique
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES

• -Le CET est équipé d’un SED (système d’étanchéité-


drainage).
• Les centres d’enfouissement technique doivent comporter
:
• un SED de fond;
• Un SED des parois ;
• Un SED de couverture mis en place lors de la
fermeture.
• • La structure des SED doit permettre la collecte et
l’évacuation contrôlée des lixiviats.
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES

• Matériaux utilisés pour un SED


• • Les matériaux suivants sont utilisés dans la construction
des systèmes d’étanchéité drainage. Et le choix est
fonction de la compatibilité déchet – géologie et de la
stabilité de terrain.
• On retrouve :
• Argile (généralement la bentonite) ;
• Géomembranes ;
• Géotextiles ;
• Palplanches ;
• Matériaux granulaires ;
• Injections de terrains.
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• IV.1. Propriétés des roches solides
 Résistance à l’écrasement
• La résistance à la compression est mesurée en plaçant
une éprouvette de roche de forme cubique ou cylindrique,
entre les plateaux d’une presse hydraulique et en la
soumettant à des contraintes croissantes jusqu’à rupture.
En cours de charge les mesures de son En cours de
charge les mesures de son raccourcissement et de
l’accroissement relatif de sa dimension transversale
permettent de calculer son module d’élasticité.
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
Hétérométrie, uniformité et perméabilité
𝑑85
- Hétérométrie des particules =𝑑15 : elle nous permet de
déterminer l’étalement du classement.
- Perméabilité de l’échantillon du sol
2
K = 104 . 𝑑10
𝑑60
- Coefficient d’uniformité 𝑢 =
𝑑10
Lorsque U≤4 [norme anglo-saxon] ou ≤2 [norme française],
la granulométrie du sol est dite serrée ;
Lorsqu’U≥4 ou U≥2 le sol est dit à granulométrie étalée.
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
100
95
90
85
80
75
70
65
60
Tamisats (%)

55
50
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
0,01 0,1 1 10 100
Tamis (mm)
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
Limites d’Atterberg
Ces mesures sont fondées sur le fait que si l’on provoque une
diminution de la quantité d’eau d’un sol saturé et passe
successivement par les états suivants :
- Fluide : la cohésion est faible, le matériau a tendance à couler ;
- Plastique : la cohésion est plus importante ; le matériau se
déforme largement sans se rompre quand il est soumis à des
faibles charges ;
- Solide avec retrait : la déformabilité du matériau est faible ; la
dessiccation s’accompagne d’une diminution de volume ;
- Solide sans retrait : le matériau ne se déforme plus que très
difficilement ; l’assèchement ne provoque plus de retrait, de l’air
pénétrant au sein du matériau.
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
 La limite de liquidité est le pourcentage d’eau que contient
l’échantillon lorsque les lèvres se réunissent après 15 chocs.
 La limite de plasticité est le pourcentage d’eau que contient
l’échantillon quand, par manque d’eau, la formation d’un
fuseau de 3mm de diamètre n’est plus possible.
 Indice de plasticité : 𝐼𝑝 = 𝑊𝐿 − 𝑊𝑝
𝑊𝐿−𝑊
 Indice de consistance : 𝐼𝑐 =
𝐼𝑝
Où W : teneur en eau d’un échantillon à un instant donné.
 La limite de retrait (WR) donne le dernier pourcentage en eau
atteint lorsque l’échantillon possède son dernier volume suite à
la déshydratation.
Sables: wl < 35
Argile : wl > 30
Limons : 20< 𝑤𝑙 < 60
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
25

W = -0,299N + 23,933
20 R² = 0,773

15
W

10

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
COUPS N
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
IV.2. Les procédés de traitement du sous-sol
Les différents procédés de traitement du sous-sol ont pour
objectif d’obtenir un ou plusieurs résultats :
Rendre étanches des terrains qui ne le sont pas
naturellement (imperméabilisation) ;
Evacuer de ces terrains l’eau qu’ils contiennent (drainage
ou rabattement) ;
Renforcer la cohésion ou améliorer les qualités
mécaniques des formations superficielles par
compactage. En effet, le compactage diminue la porosité
et la perméabilité d’un terrain ; et en conséquence
augmente sa densité et son angle de frottement interne
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• IV.3. LES AFFAISSEMENTS
• Définition: il s’agit d’un enfoncement vertical de la
surface du sol.
• Typologie:
L’affaissement proprement dit: ses effets interviennent
dans l’assiette des constructions (couche compressible,
présence des cavités) ;
La distension dont les effets résultent du mouvement
précédent à la limite de la zone affaissée, et qui peuvent
aboutir à la formation de véritables crevasses et causer
des effondrements.
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• IV.2.1. Causes internes naturelles
Dissolution
Suffosion

• IV.2.2. Suite à l’intervention humaine


• IV.2.3. Prévision des affaissements

• Pour bien prévoir les affaissements, il s’avère nécessaire

de maîtriser les éléments suivants :


CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
La succession, l’inclinaison et la nature des couches
géologiques (d’où les travaux géophysiques);
La fracturation des couches (d’où les travaux
géophysiques);
La position des nappes et les caractéristiques de
circulations souterraines (d’où les travaux
géophysiques);
L’activité humaine.
On peut ajouter la sensibilisation de la population riveraine
à adopter un comportement responsable.
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES

Mesure de la
résistivité en
laboratoire
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
Tableau : Résistivité de quelques roches

Terrain /eau Résistivité en ohm-m


Argiles et marnes 4-30
Schistes 40-250
Craies 100-300
Calcaires 100-5.000
Grès 500-10.000
Sables et graviers 30-10.000
Eau douce 50
Eau salée (mer) 0,5
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
AB
Dispositifs utilisés: SchlumbergerMN < 5
Wenner AM =MN = NB = a et donc AB = 3MN
Profil de résistivité ou traîné électrique (figure )

Le dispositif utilisé
en trainé électrique
Figure 8. Dispositif Wenner

CHAPITRE IV. LES GEORISQUES


Il existe plusieurs dispositifs quadripolaires, dont les plus utilisés
sont :
Dispositif WENNER (figure 8) : AM=MN=NB

L’équation appliquée est :

V
 2 a
I

Dispositif Wenner
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• IV.3. EROSION
• L’érosion est due aux effets ou au phénomène de
ruissellement.
• Autres facteurs de ruissellement :
Les racines de plantes ont tendance à écarter les
fragments rocheux ;
La cryoclastie : lorsque l’eau s’infiltre dans les fissures, si
la température diminue suite au gel, le volume de l’eau
augmente, ce qui cause l’éclatement d’une roche ;
La thermoclastie : elle a été remarquée dans le désert ;
suite à l’élévation de la température, les roches éclatent
par dilatation.
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• Les agents de l’érosion:

Le vent, d’où l’érosion éolienne ;

La glace, avec comme conséquence l’érosion glaciaire

qui conduit à des conglomérats glaciaires appelés

moraines ;

L’eau : ruissellement, fleuve (érosion fluviatile), mer

(érosion marine).
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• Types de ruissellement
Ruissellement en nappe ou diffus : il est pelliculaire et
couvre une grande surface de petite épaisseur ;
Ruissellement ravinant : il se concentre dans les rigoles
et ces dernières vont commencer à s’agrandir, à
s’approfondir, à s’élargir, se rejoindre formant ainsi des
ravins en forme de V.
• C’est le ruissellement ravinant qui est à la base
de l’érosion accélérée qui se développe par exemple
dans les terres cultivables.
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• Erosion accélérée
• Ce sont les activités anthropiques qui sont à la
base de l’érosion accélérée. Quand l’homme enlève plus
de terre qu’il ne se forme, l’épaisseur du sol diminue. On
parle d’érosion accélérée ou soil érosion.
• Les facteurs qui influent sur l’érosion accélérée sont les
suivants, voir l’équation 𝑨 = 𝑹. 𝑲. 𝑳. 𝑺. 𝑪. 𝑷, où :
• 𝐴 : érosion mesurée, exprimée en t/ha
• 𝑅 : facteur pluie : fonction de l’intensité et de la durée de
la pluie.
• 𝐾 : L’indice d’érodibilité du sol. Cet indice caractérise la
sensibilité du sol à l’érosion et s’exprime en t/ha
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• 𝐿 : tient compte de l’influence de la longueur de la pente
• 𝑆 : tient compte de l’influence de la valeur de la pente. La
valeur de la pente est exprimée en %.
• 𝐶 : prend en compte l’effet des pratiques culturales et du
couvert végétal.
• 𝑃 : apprécie ou tient compte de l’effet de pratique de lutte
anti-érosive
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• IV.4. MOUVEMENT DES VERSANTS
• Ici nous passons en revue toute modification de
la surface du sol quel que soit son échelle d’apparition,
qu’elle soit lente ou brutale mais due à la pesanteur.
• IV.4.1. Différents types de mouvement
• On peut inclure dans la rubrique de mouvements des
versants, toute modification de la surface terrestre, lente
ou brutale, quelle que soit son échelle, qui est due à la
pesanteur.
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES

Type de Type de matériau


mouvement
Rocher Recouvrement

Chutes Éboulement de rocher Éboulement de recouvrement

Glissement : Glissemen Glissement Glissement Glissement


volume faible t plan des blocs plan des rotationnel
rotationnel mottes

Volume important Glissement Glissement Rupture par


plan de de débris étalement
masse latéral
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES

Type de Type de matériau


mouvement
Fragment Sable ou limon Mélanges Essentielleme
rocheux nt plastique
Coulées de Coulées de
sèches blocs sable ou de
loess
coulées
Coulées Avalanche de Coulées
humides terreuses débris terreuses
rapides lentes
(fluage)

Boulance de Coulée Coulées


sable composite boueuses
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• Fig. Chutes des blocs à Dinant (Belgique) en 1995 : mouvements ponctuels
en milieu rocheux fracturé et fissuré
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• IV.4.2. Glissement de terrain

• C’est un processus dont le démarrage est assez brutal et

qui intéresse une zone plus ou moins étendue, aux unités


bien définies. Le matériau mis en mouvement est une
masse terreuse ou rocheuse généralement mouillée.

• La surface de glissement peut être:


CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
Une surface structurale prédéterminée ou une
combinaison de surfaces élémentaires correspondant à
des joints de stratification (décollement) ou à des joints de
rupture ;
Une surface de contact entre le matériau de
recouvrement et la roche en place ;
Une surface courbe dont l’apparition est quasi
instantanée au sein d’un matériau sensiblement
homogène et isotrope, argileux ou argilo-sableux et qui
permet une rotation (surface circulaire) ou une translation
(surface plane).
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• Les deux premiers cas correspondent aussi à une
translation.
• On distingue alors les glissements translationnels et les
glissements rotationnels. Le glissement translationnel
s’effectue suivant une surface plane tandis que le
glissement rotationnel se fait suivant une surface courbe
qui est souvent assimilée au cercle pour la commodité de
calcul.
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• Glissement rotationnel ou glide
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• Facteurs de glissements
• Lors d’une étude de stabilité, on tient compte des facteurs
majeurs suivants :
• - La structure géologique du massif : sur le plan
microstructural, les discontinuités affectant une masse
rocheuse influencent considérablement son état de
stabilité.
- La présence de l’eau
- -Les caractéristiques géomécaniques du terrain : la
cohésion et l’angle de frottement interne constituent les
paramètres de résistance d’un massif.
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• Conséquences de glissements
• Les glissements de terrain, qu’ils soient lents ou rapides,
ont des conséquences sur les infrastructures (bâtiments,
voies de communication, etc.) pouvant aller de la
fissuration à la ruine totale, ou entraîner des pollutions
induites. Même les mouvements lents et superficiels
(fluage et solifluxion) peuvent dégrader des canalisations
et autres réseaux enterrés.

CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• Cas du glissement rotationnel

• Le glissement rotationnel affecte les masses plus


épaisses et est le mieux étudié. Ce phénomène se
déclenche dans un matériau sensiblement homogène et
isotrope (argile ou argile sableuse), gorgé d’eau. Ici la
surface de glissement est courbe et permet une rotation
de l’ensemble.
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• Genèse et calcul du coefficient de sécurité
• Soit P le poids de la portion de terrain concerné et
appliqué à son centre de gravité G. On peut remplacer P
par ses deux composantes P1 et P2 prises de part et
d’autre du plan vertical passant par G.
• Ce plan divise la masse de terrain en deux sous
masses : la masse amont qui a tendance à se dilater à
son sommet où se forment en conséquence les fissures
de tension susceptibles d’absorber l’eau. Cette masse
amont constitue la zone de poussée
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• A l’aval, la sous – masse constitue la zone de butée. Ainsi
donc, l’ensemble de la masse de terrain étudiée est
soumis à un couple moteur p1l1 qui tend à le faire
basculer vers le bas et l’extérieur, et à un couple résistant
p2l2. A ce couple résistant s’ajoute la résistance au
cisaillement (S) multipliée par la longueur de la surface
potentielle de rupture (r.AZ)
• 𝑆 = 𝐶 + 𝑁. 𝑡𝑔𝜑
• Il y aura équilibre si 𝑝 𝑙 = 𝑃 𝑙 + 𝑆. 𝑟. 𝐴𝑍
1 1 2 2

• Le coefficient de sécurité Cs sera donc égal à :


𝑃2𝑙2+𝑆.𝑟.𝐴𝑍
• 𝐶𝑠 =
𝑃1𝑙1
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• Prévision, prévention et traitement des glissements
de terrain
• IV.4.3. Chutes de pierres, Eboulement, Ecroulement
• Toute paroi rocheuse a tendance à se détruire par
la chute des cailloux, de gros blocs appelés « éboulis ». Il
va se former au bas de la pente un cône d’éboulis où les
gros blocs sont à la base et les plus fins au sommet.
• Les mécanismes génétiques sont :
• -La desquamation :
• -Les éboulis
• -L’éboulement
• -L’écroulement
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• IV.4.4. Ecoulements lents
• Ils sont appelés la solifluxion, le creep, la
reptation ou le rampement. Il s’agit des déplacements très
lents des masses rocheuses friables et gorgées d’eau et
qu’il est parfois difficile de s’en apercevoir si ce n’est par
l’inclinaison des pieux initialement implantés
verticalement, mais aussi par la présence des morceaux
ou des débris d’un banc repère au sein de la masse qui a
coulé.
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• IV.5. RISQUES OU HASARDS NATURELS
• • Hasard géologique (naturel) : événement géologique ou
géomorphologique qui a un impact destructeur sur les
différents systèmes d’usage des hommes.
• IV.5.1. Le séisme
• Ou tremblement de terre. C’est un hasard naturel le plus
destructif qui affecte:
• les populations urbaines;
• les infrastructures en causant des dégâts matériels et
humains très importants.
• Pourquoi y-a-t-il des tremblements de Terre ?
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• • Il y a des tremblements de Terre car notre planète est
active et que sa partie superficielle, la lithosphère, est
fragile.
• • Un séisme correspond à un mouvement sur une faille à
l'intérieur de la lithosphère. Cette rupture engendre des
secousses plus ou moins violentes et destructrices.
• • La tectonique des plaques lithosphériques est une
théorie scientifique qui propose que les déformations de
la surface terrestre sont reliées aux forces internes de la
terre (En effet, il existe un flux de chaleur qui va du centre
vers l'extérieur de la terre). Ce flux de chaleur est généré
par des désintégrations radioactives et engendre des
cellules de convection dans l'asthénosphère.
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• Pourquoi y-a-t-il des tremblements de Terre ?
• La très grande majorité des séismes est localisée sur des
failles à la frontière des plaques tectoniques.
• L’endroit où le séisme prend la source est appelé «
Hypocentre ou Foyer » ; son point situé sur la surface du
globe, à la verticale, est l’Epicentre ».
• • La magnitude d'un séisme est une valeur intrinsèque du
séisme, indépendante du lieu d'observation. La
magnitude n'est pas une échelle en degré, mais une
fonction continue, qui peut être négative ou positive et, en
principe, n'a pas de limites.
••
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• En réalité, sa valeur minimale est liée à la sensibilité du
sismographe. Un sismographe très sensible peut
enregistrer une magnitude de l'ordre de -2, équivalente à
l'énergie dégagée par la chute d'une brique sur le sol
d'une hauteur de 1 mètre. Sa valeur maximale est liée à
la résistance des roches aux forces tectoniques et à la
longueur maximum de la faille susceptible de se fracturer
d'un seul coup.
• • Un séisme de magnitude 5.0 correspond à peu près à
l'énergie dégagée par la bombe nucléaire qui détruisit
Hiroshima.
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• • Le séisme de plus grande magnitude connu au cours de
ce siècle est celui du Chili en 1960, de magnitude 9,2; la
zone de rupture de la faille a atteint plus de 1000 km de
long. Les séismes de magnitude supérieure à 9 sont très
rares et la magnitude 10 semble être une limite
raisonnable compte tenu de la solidité des roches et de la
fragmentation des failles.
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• • L'intensité d'un séisme est définie en un lieu par rapport
aux effets produits par ce séisme, qu'ils soient seulement
observés ou ressentis par l'homme (réveil, chute d'objets,
fissures ...) ou qu'ils aient causé des dégâts plus ou
moins importants aux constructions.
• • L'intensité dépend du lieu d'observation des effets
causés par le séisme. Elle décroît généralement lorsqu'on
s'éloigne de l'épicentre du séisme mais varie aussi selon
la structure géologique.
• • Une forte intensité est souvent associée à des zones de
roches molles (sable, vase, argile et remblais), alors qu'on
note une faible intensité dans des zones de roches plus
solides (grès). Les sismologues parlent d'effets de site.
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• Attention aux confusions :

• La magnitude est une valeur associée uniquement au


séisme;
• L'intensité est associée au lieu d'observation.
• • La deuxième source de séismes se localise dans les régions
volcaniques, au sein des continents et des océans : lorsque le
magma monte avec un volume important, l’énergie qui est
dégagée par la chaleur fait vibrer les parties du globe qui sont
au dessus et aux alentours de la chambre ou cheminée
volcanique.
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• En fonction de la profondeur de l’hypocentre on

distingue :

• Les séismes superficiels : hypocentres situés à < 70km ;

• Les séismes intermédiaires : 70- 300km ;

• Les séismes profonds dont les foyers sont à > 300km de

profondeur.
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• Le séisme sous-marin s’accompagne souvent de tsunami. Il

s’agit d’une onde violente affectant la surface de la mer et

causant à son arrivée sur les côtes de raz de marée

destructeurs. Actuellement les humains érigent des bâtiments

ou des édifices à axe flexible de manière à résister aux efforts

cassants de séisme. Exemple : à Tokyo.


CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• La magnitude est liée à l’échelle internationale d’intensité
par la relation suivante :
• M = 1 + 2/3 I. M = Magnitude, I = Intensité.
• La magnitude est liée à l’énergie E engendrée par un
séisme par la relation suivante :
• log E=11,4+1.5M (En ergs)
• Pour M = 6,4, on a log E = 11,44 + (1,5x6,4) = 21 ; d’où E
= 1021 Ergs et comme 1 Cal = 4,18 x 107 Ergs, E = 1021 /
4,18 x 107 Calories soit E = 2,4 x 1013 Calories.
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
Descriptio Magnitud
Effets Fréquence
n e
Moins de
Micro Micro tremblement de terre, non ressenti. 8 000 par jour
1,9
Très Généralement non ressenti mais
2,0 à 2,9 1 000 par jour
mineur détecté/enregistré.
Souvent ressenti mais causant rarement des
Mineur 3,0 à 3,9 49 000 par an
dommages.
Secousses notables d'objets à l'intérieur des
Léger 4,0 à 4,9 maisons, bruits d'entrechoquement. Dommages 6 200 par an
importants peu communs.
Peut causer des dommages majeurs à des édifices
Modéré 5,0 à 5,9 mal conçus dans des zones restreintes. Cause de 800 par an
légers dommages aux édifices bien construits.
Peut être destructeur dans des zones allant jusqu'à
Fort 6,0 à 6,9 120 par an
180 kilomètres à la ronde si elles sont peuplées.
Peut provoquer des dommages modérés à sévères
Majeur 7,0 à 7,9 18 par an
dans des zones plus vastes.
Peut causer des dommages sérieux dans des
Important 8,0 à 8,9 1 par an
zones à des centaines de kilomètres à la ronde.
1 tous les 6
Dévastate Dévaste des zones de plusieurs milliers de
9,0 et plus ans
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• IV.5.2. Le volcanisme
• Il y a quatre environnements géologiques propices
à l'activité volcanique : les dorsales océaniques, les rifts
continentaux, les zones de subduction et les points
chauds. Les trois premiers environnements sont
concentrés sur les bordures constructives ou destructives
de plaques tectoniques. Le volcanisme de point chaud est
le seul type de volcanisme qui peut survenir à l'intérieur
d'une plaque.
• Volcan
• L’intensité de destruction causée par les éruptions
volcaniques dépend de son dynamisme éruptif lié à la
viscosité du magma:
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• Dynamisme explosif: l’éruption commence
généralement par des projections pyroclastiques (blocs,
lapilli, tufs, cendres), qui sont suivies par l’épanchement
des coulées des laves à des vitesses dépassant les 100
Km/h;
• Dynamisme effusif (cas de magma basaltique): les
destructions sont faibles ou minimes. Le magma coule le
long des fissures généralement à une faible vitesse et
seule la flore autour du volcan est détruite. Cas de
Nyirangongo (=« qui fume »).
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• • Les enjeux économiques : les dégâts matériels.
• • Les enjeux environnementaux : si les conséquences
d'une éruption volcanique sont souvent désastreuses à
court terme pour l'environnement (identiques à celles
touchant à la vie humaine), elles peuvent se révéler
bénéfiques à plus long terme. En effet, les éruptions
volcaniques amènent à la surface du globe une grande
quantité de minéraux, favorables au développement de la
flore. Les sols volcaniques sont par conséquent très
fertiles, ce qui explique le développement des civilisations
autour des volcans.
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• Gestion des volcans
• • La prévention : Pour le risque volcanique, la prévention
passe avant tout par une étude approfondie de l'histoire du
volcan. Cette étude historique permet non seulement de
comprendre le fonctionnement du volcan, et notamment de
prévoir quel type de phénomène est susceptible de se
produire, mais également de dresser une carte de localisation
des événements passés. Aussi les techniques gaz : on recourt
au flux de deux gaz : le Rn et le CO2. Le Rn est un gaz
radioactif susceptible de migrer à travers les fissures ; le CO2
a le même comportement et provient de la géorespiration de la
terre.
• .• La protection : Actuellement la seule protection possible est
l'évacuation des populations vers une zone hors d'atteinte.
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• Exemples des catastrophes dues aux volcans
• Skaptar Jokull, Icelande : en 1783, 10000 victimes + famine ;
• Krakatoa, Indonésie : en 1883, 36000 personnes tuées par le
Tsunami ;
• Mt. Pelée, Martinique : 1902, 30000 personnes tuées par le
Lahar ;
• Villarica, Chile : 1963-64 , 30000 personnes évacuées ;
• Nevado del Ruiz, Colombie : 1985, 22000 personnes tuées
par le Lahar ;
• Montserrat, Caraïbes : 1995, Des centaines de maisons
détruites par des coulées pyroclastiques et explosions, …
• Nyiragongo, RD Congo : 2002, 400000 personnes évacuées,
14 villages détruits (voir figure suivante du lac de lave)
• Nyiragongo signifie « qui fume ».
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• IV.6. INONDATIONS
• Parmi les catastrophes naturelles, les inondations
constituent un fléau qui préoccupe le monde entier sans
exception aucune. Elles font environ 20 000 victimes par
an au monde. Certaines résultent de phénomènes qui se
renouvellent chaque année comme la mousson, d’autres
sont le fait de circonstances particulières (cyclones,
typhons, orages violents).
• Elles sont le résultat des crues.
• Conséquences sur les infrastructures et les hommes.
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
 Il peut y avoir plusieurs causes d’inondations qui sont
différentes selon qu’il s’agit d’inondations terrestres
(débordement direct d’un cours d’eau dans son lit
majeur, l’accumulation des eaux de ruissellement
suite à des pluies abondantes,…) ou marines
(l’élévation du niveau de fleuve,…).
Pour remédier à cette situation, il est judicieux de revoir le
système de canalisation des eaux de pluie déjà bouché
par les déchets (biodégradables et non biodégradables),
le sable, la boue,… ; construire d’autres systèmes de
canalisation bien adapté et en assurer la maintenance
régulière ; sensibiliser la population dans la gestion des
déchets surtout ceux non biodégradables ( bouteilles,
sachets en plastique, boites de conserve,…) .
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
Causes:
• -Réchauffement climatique;
• -Manque des drains et des travaux d’assainissement;
• - Bouchage des caniveaux par des déchets ménagers
non biodégradables.
Remèdes:
• -Eviter de générer les polluants à effets de serre;
• - Déboucher les drains;
• - Sensibiliser la population à une bonne conduite.
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES

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