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D’ENVIRONNEMENT ET
DEVELOPPEMENT
DURABLE
Destiné aux étudiants de BAC 2 TS
Par:
Prof. Ordinaire Gabriel MAKABU
KAYEMBE
INTRODUCTION
Les inondations;
achitMale
CHAPITRE II. LES RESSOURCES
NATURELLES
• II.5.5. Le thermalisme
• Du point de vue génétique, les sources d’eau
chaude (Hot water) prennent naissance suite à l’infiltration
des eaux froides météoriques à la faveur des failles et
des fissures ouvertes. Arrivées aux voisinages des
chambres magmatiques, ces eaux se réchauffent et
remontent sous forme de vapeur lessivant et assimilant
les sels minéraux et les éléments chimiques des roches
traversées. Elles forment à la surface les sources d’eau
chaudes qui parfois jaillissent sous forme de geysers.
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES
notre environnement.
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES
• II.6.2. Exploitation
L’extraction nécessite le minage, le creusement des
carrières ou des mines souterraines, ce qui génère des
trous, du bruit, les fendards des maisons, de la poussière,
l’exposition aux radiations ionisantes et l’inhalation des
aérosols ou particules solides.
Après extraction des minerais, ces derniers sont
entreposés sur les sites et y créent des surcharges avec
parfois comme conséquence les affaissements et les
glissements de terrain.
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES
Figu
r eb
Figure a
Figure b’
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES
CHAPITRE II. LES RESSOURCES
NATURELLES
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES
CHAPITRE II. LES RESSOURCES
NATURELLES
CuO + 2 SO2
Gestion:
• -Construction des lieux de stockage (CET) dans les
formations géologiques plastiques et imperméables
comme les argiles
• .CET= Centre d’Enfouissement Technique
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES
CHAPITRE II. LES RESSOURCES NATURELLES
55
50
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
0,01 0,1 1 10 100
Tamis (mm)
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
Limites d’Atterberg
Ces mesures sont fondées sur le fait que si l’on provoque une
diminution de la quantité d’eau d’un sol saturé et passe
successivement par les états suivants :
- Fluide : la cohésion est faible, le matériau a tendance à couler ;
- Plastique : la cohésion est plus importante ; le matériau se
déforme largement sans se rompre quand il est soumis à des
faibles charges ;
- Solide avec retrait : la déformabilité du matériau est faible ; la
dessiccation s’accompagne d’une diminution de volume ;
- Solide sans retrait : le matériau ne se déforme plus que très
difficilement ; l’assèchement ne provoque plus de retrait, de l’air
pénétrant au sein du matériau.
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
La limite de liquidité est le pourcentage d’eau que contient
l’échantillon lorsque les lèvres se réunissent après 15 chocs.
La limite de plasticité est le pourcentage d’eau que contient
l’échantillon quand, par manque d’eau, la formation d’un
fuseau de 3mm de diamètre n’est plus possible.
Indice de plasticité : 𝐼𝑝 = 𝑊𝐿 − 𝑊𝑝
𝑊𝐿−𝑊
Indice de consistance : 𝐼𝑐 =
𝐼𝑝
Où W : teneur en eau d’un échantillon à un instant donné.
La limite de retrait (WR) donne le dernier pourcentage en eau
atteint lorsque l’échantillon possède son dernier volume suite à
la déshydratation.
Sables: wl < 35
Argile : wl > 30
Limons : 20< 𝑤𝑙 < 60
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
25
W = -0,299N + 23,933
20 R² = 0,773
15
W
10
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40
COUPS N
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
IV.2. Les procédés de traitement du sous-sol
Les différents procédés de traitement du sous-sol ont pour
objectif d’obtenir un ou plusieurs résultats :
Rendre étanches des terrains qui ne le sont pas
naturellement (imperméabilisation) ;
Evacuer de ces terrains l’eau qu’ils contiennent (drainage
ou rabattement) ;
Renforcer la cohésion ou améliorer les qualités
mécaniques des formations superficielles par
compactage. En effet, le compactage diminue la porosité
et la perméabilité d’un terrain ; et en conséquence
augmente sa densité et son angle de frottement interne
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• IV.3. LES AFFAISSEMENTS
• Définition: il s’agit d’un enfoncement vertical de la
surface du sol.
• Typologie:
L’affaissement proprement dit: ses effets interviennent
dans l’assiette des constructions (couche compressible,
présence des cavités) ;
La distension dont les effets résultent du mouvement
précédent à la limite de la zone affaissée, et qui peuvent
aboutir à la formation de véritables crevasses et causer
des effondrements.
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• IV.2.1. Causes internes naturelles
Dissolution
Suffosion
Mesure de la
résistivité en
laboratoire
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
Tableau : Résistivité de quelques roches
Le dispositif utilisé
en trainé électrique
Figure 8. Dispositif Wenner
V
2 a
I
Dispositif Wenner
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• IV.3. EROSION
• L’érosion est due aux effets ou au phénomène de
ruissellement.
• Autres facteurs de ruissellement :
Les racines de plantes ont tendance à écarter les
fragments rocheux ;
La cryoclastie : lorsque l’eau s’infiltre dans les fissures, si
la température diminue suite au gel, le volume de l’eau
augmente, ce qui cause l’éclatement d’une roche ;
La thermoclastie : elle a été remarquée dans le désert ;
suite à l’élévation de la température, les roches éclatent
par dilatation.
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• Les agents de l’érosion:
moraines ;
(érosion marine).
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• Types de ruissellement
Ruissellement en nappe ou diffus : il est pelliculaire et
couvre une grande surface de petite épaisseur ;
Ruissellement ravinant : il se concentre dans les rigoles
et ces dernières vont commencer à s’agrandir, à
s’approfondir, à s’élargir, se rejoindre formant ainsi des
ravins en forme de V.
• C’est le ruissellement ravinant qui est à la base
de l’érosion accélérée qui se développe par exemple
dans les terres cultivables.
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• Erosion accélérée
• Ce sont les activités anthropiques qui sont à la
base de l’érosion accélérée. Quand l’homme enlève plus
de terre qu’il ne se forme, l’épaisseur du sol diminue. On
parle d’érosion accélérée ou soil érosion.
• Les facteurs qui influent sur l’érosion accélérée sont les
suivants, voir l’équation 𝑨 = 𝑹. 𝑲. 𝑳. 𝑺. 𝑪. 𝑷, où :
• 𝐴 : érosion mesurée, exprimée en t/ha
• 𝑅 : facteur pluie : fonction de l’intensité et de la durée de
la pluie.
• 𝐾 : L’indice d’érodibilité du sol. Cet indice caractérise la
sensibilité du sol à l’érosion et s’exprime en t/ha
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• 𝐿 : tient compte de l’influence de la longueur de la pente
• 𝑆 : tient compte de l’influence de la valeur de la pente. La
valeur de la pente est exprimée en %.
• 𝐶 : prend en compte l’effet des pratiques culturales et du
couvert végétal.
• 𝑃 : apprécie ou tient compte de l’effet de pratique de lutte
anti-érosive
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• IV.4. MOUVEMENT DES VERSANTS
• Ici nous passons en revue toute modification de
la surface du sol quel que soit son échelle d’apparition,
qu’elle soit lente ou brutale mais due à la pesanteur.
• IV.4.1. Différents types de mouvement
• On peut inclure dans la rubrique de mouvements des
versants, toute modification de la surface terrestre, lente
ou brutale, quelle que soit son échelle, qui est due à la
pesanteur.
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
distingue :
profondeur.
CHAPITRE IV. LES GEORISQUES
• Le séisme sous-marin s’accompagne souvent de tsunami. Il
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