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Niv IV

Gestion des déchets


miniers,pétroliers et
gaziers 1
Plan de l’exposé
Définitions et introduction
I - Caractérisation des déchets : terrils, stériles et
résidus
II – Formation du drainage minier acide
II – divers modes de gestion des déchets miniers
Conclusion
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1 « Inerte » est un matériau ne se décompose pas, qui ne
brûle pas, qui ne produit aucune réaction physique ou chimique,
et qui ne réagit pas biologiquement.
2. Un « minerai » est un dépôt minéral naturel dans lequel se
trouve au moins un minerai dans des concentrations
différentes pour rendre faisable l'exploitation minière du
minerai d'un point de vue économique.
3. Les « morts-terrains meubles » représentent les matériaux
non agglomérés recouvrant le dépôt de minerai [ou de
bitume], notamment le sol, les dépôts glaciaires, le sable et
les sédiments.
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4. Les « résidus miniers » sont les déchets qui peuvent ou ne peuvent
pas être mélangés avec de l'eau et qui demeurent après le
traitement de minerais, de concentré de minerai ou de matériaux
miniers pour en extraire les composantes marchandes telles que les
métaux, les minerais ou le bitume. Ceux-ci peuvent comprendre des
roches broyées, du sable, de l'argile, des produits chimiques de
traitement ou des matériaux résiduels, des minerais ou du bitume.
5. Un « stérile » est une roche qui est retirée au cours de l'exploitation
minière pour pouvoir accéder aux minerais et il n'est pas traité
davantage pendant l'année de déclaration.
6. les terrils, sont décrits comme étant un chaos de blocs de schiste,
de grés, de résidus de charbon et de poussière extraits du ventre de
la terre, du fond des fosses. 4
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 Pour beaucoup de pays, l’industrie minière constitue
un bonne part de leur PIB;
 Les mines exploitent divers types de gisements
mais laissent en fin de procédés d’importantes
quantités de rejets solides et liquides;
 Une mine doit gérer ses rejets sur le site même;
 La bonne gestion de l’eau en surface est essentielle;
tente de minimiser son utilisation et de la réutiliser
autant que possible;
 Il faut traiter l’eau à l’effluent final, si elle ne respecte
pas les critères environnementaux.
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 En termes de gestion des rejets miniers on peut sans trop faire d’erreurs
dire que l’année 2010 a été un tournant ici au Cameroun

 Démarrage de plusieurs programmes NEDEM (MEND en anglais): vaste


programme de R&D dans le domaine de l’environnement minier;

 Cela a permit de progresser significativement les connaissances qui


sous-tendent la gestion et le comportement des rejets et la restauration
des sites miniers;

 On voudrait tendre vers des mines plus propres (clean mines).

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les principales méthodes d’exploitation telles que l’exploitation des
carrières, l’exploitation des mines souterraines, l’exploitation des
mines à ciel ouvert, et l’exploitation par extraction par dissolution.
Des facteurs liés à ces méthodes se basent sur plusieurs critères bien
distincts, ce sont :
** La profondeur du gisement, sa taille et sa forme
** Les méfaits sur l’environnement
** Les conditions environnementales des voisinages du site
** Les conditions géologiques des roches composant le site minier
**La solubilité du minerai
** La situation du gisement
** Les conditions sismiques de la zone
** La teneur du minerai
** Les contraintes de surfaces
** La disponibilité du terrain. 9
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Caractérisation des déchets :
terrils, stériles, résidus.

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 Les déchets miniers peuvent être définis comme tout
produit minéral, ou dépôt minéral résultant de la
recherche et de l'exploitation minière ou du traitement
du minerai.
 Ces résidus peuvent être, bruts (stériles francs, produits
minéralisés non exploitables), plus ou moins retravaillés,
issus des phases de traitement et d'enrichissement du
minerai (rejets de laverie), contenant d'éventuels
additifs chimiques, minéraux ou organiques, ou
artificiels, générés lors de procédés d'extraction de la
substance utile lors d'une étape de calcination ou de
fusion (cendres, scories).
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Le minerai extrait de la mine subit ensuite un traitement
qui permet d’en récupérer les minéraux de valeur.
Normalement, le minerai renferme de petites quantités
de minéraux utiles imbriqués dans des quantités
beaucoup plus grandes de résidus minéraux sans
valeur économique (gangue).
La préparation du minerai consiste à séparer (ou libérer) les
minéraux utiles de la gangue.
Parmi les principales étapes du traitement du minerai,
mentionnons le concassage et le broyage, la séparation
chimique ou physique et l’égouttage.
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 Par ailleurs, les rejets solides amène à la
constitution d’énormes terrils formés à partir des
différentes substances stériles dont l’effet est la
défiguration du paysage naturel.
 À titre d’exemple, une tonne de cuivre donne lieu à
200 tonnes de stériles, et une tonne d’aluminium à
400 tonnes de stériles.
 Les montagnes de déblais qui en résultent sont de
nature à modifier complètement le paysage naturel.
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Caractérisation des déchets : terrils,
stériles, résidus.
Résidus pétroliers
Les sites pétroliers sont d'importants générateurs de déchets. Certains
modes de gestion utilisés par le passé ont généralement entraîné la
formation de lagunes remplies de déchets hydrocarburés, qui ont à leur tour
contaminé le sol et parfois la nappe d'eau sous-jacente.

Résidus pétroliers

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Vue actuelle du site
d’Enguialès
(Aveyron), où
jusqu'en 1979, date
de la fermeture, les
stériles ont été
déversés à même la
pente . 19
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 Certains sites miniers abandonnés laissent en surface de
grandes masses de déchets, riches en sulfures
métalliques. Lors de l’exploitation minière, les sulfures
métalliques “utiles” sont séparés du sulfure de fer ou
pyrite sans valeur économique qui constitue l’essentiel
des résidus abandonnés sur le site.
 Lorsque exposés aux agents atmosphériques, les résidus
miniers riches en sulfures sont oxydés et produisent des
eaux acides. Cette acidité favorise la dissolution des
métaux présents en grandes quantités dans les résidus.
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 Ces eaux acides et chargées en métaux,
communément appelées drainage minier acide
(DMA), constituent un danger potentiel pour (i) les
écosystèmes situés en aval et (ii) la qualité des
ressources en eau.
 La production de DMA peut durer plusieurs
décennies voire plusieurs siècles et les impacts de la
contamination peuvent s’étendre à l’échelle
régionale.
 Plusieurs types de traitements chimiques sont
connus:
 Traitements actifs, 22
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 Les réactions chimiques principales qui
donnent lieu à un DMA sont l'oxydation
du fer et du soufre de la pyrite, le minéral
sulfuré le plus commun.
 Cette réaction a lieu en présence ou en
l'absence de bactéries selon l'équation :

pyrite Hydroxyle de fer acide sulfurique


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 La production du DMA comporte une série de
réactions chimiques et biochimiques.
 Pour que ces réactions se produisent, il faut du
minerai sulfuré réactif, de l'oxygène, de l'eau et
habituellement, des bactéries ferrooxydantes
de type Thiobacillus ferrooxidans qui se
retrouvent naturellement dans le milieu et qui
accélèrent les réactions d’oxydation.
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 Les sulfates peuvent nuire à la désinfection de l'eau en
piégeant le chlore résiduel dans les réseaux de
distribution.
 La présence de sulfates (sels) dans l'eau pourrait favoriser
la corrosion de l'acier doux dans les systèmes
d'alimentation.
 Les bactéries sulfato-réductrices peuvent jouer un rôle
dans la tuberculisation des tuyaux métalliques.
 Le sulfure d'hydrogène (H2S) produit par ces bactéries
peut réduire la qualité esthétique de l'eau en lui donnant
une odeur et un goût déplaisants, et accélérer la
corrosion des tuyaux de métal et de béton.
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 L'oxydation des sulfures entraîne donc une forte
acidification des eaux : il n’est pas rare de mesurer à la
sortie de certaines galeries ou sous certains terrils, des pH
inférieurs à 3 ou même négatifs.
 Cette acidification inhibe ou gêne considérablement le
développement de la vie, mais aussi déplace les équilibres
toujours fragiles entre métaux, colloïdes, ligands et
solutions.
 Au total, de grandes quantités d’éléments en provenance des
haldes ou des anciennes galeries sont mis en solution. 30
Les risques pour l'homme sont surtout dus au:
A. caractère corrosif de l'acide sulfurique en cas de contact :
 Un contact répété ou prolongé avec le peau peut causer une
dermatite (brûlures de la peau);
 En cas de contact avec les yeux : brûlures, risque de perte de
la vue ;
 En cas d'ingestion : lésion de la bouche, de l'œsophage et du
tube digestif. Danger de perforation pour l'œsophage et
l'estomac.
 B. Danger de toxicité des métaux lourds (Aluminium, Arsenic,
Cadmium, Chrome, Nickel, Cuivre, Etain, Fer, Manganèse,
Mercure, Plomb, Zinc). Ils entrainent :
 divers cancers ;
 De graves lésions neurologiques. 31
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Modes de gestions conventionnels

 Le type de réaménagement le plus simple consiste à


confiner les sites, c'est à dire à restreindre le
mouvement des eaux de pores en provenance des
haldes et chargées en éléments traces métalliques,
vers les eaux environnantes superficielles ou
souterraines.
 La mise en place de digues ou de bassins de rétention
empêche que l’érosion des haldes ne provoque
l’exportation des éléments traces métalliques sous
forme de matières en suspension dans les cours d’eau,
et limite ainsi le dépôt de sédiments riches en métaux.
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Le choix de la méthode de gestion des résidus et/ou des stériles à
appliquer dépend principalement d'une évaluation de trois
facteurs, à savoir :
• le coût,
• les performances environnementales,
• le risque d'accident.
La base d’une gestion réussie des résidus et des stériles est une
caractérisation correcte de ces matériaux, y compris une
prévision exacte de leur comportement à long terme, et un
choix judicieux de l'emplacement du site. 36
Modes de gestions conventionnels

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Modes de gestions conventionnels

38
Modes de gestions conventionnels

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Modes de gestion récents

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Modes de gestion récents

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Notion de gestion intégrée des déchets miniers

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Modes de gestion intégré

Présentation du plan

Introduction
Densification des résidus
Remblayage souterrain
Remblayage des fosses
Conclusion

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Modes de gestion intégré

Introduction
• Cette partie présente différentes approches de gestion des
résidus miniers qui s’intègrent dans le concept « design for
closure »
• « Design for closure »: planifier la restauration au travers des
opérations, faire des choix opérationnels qui faciliteront la
restauration,
• Objectifs des approches:
- Réduire les risques d’instabilités chimiques (DMA) à long
terme des résidus miniers,
- Réduire les risques d’instabilités physique des ouvrages
de rétention des résidus miniers
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Modes de gestion intégré

Introduction
• Les approches présentées ne sont pas des méthodes de
restauration; elles doivent être combinées avec les méthodes
de restauration typiques

• Coffre à outils:
- Densification des résidus
- Remblayage souterrain
- Remblayages des fosses
- Désulfuration environnementale
- Co-déposition des rejets et stériles
- Valorisation des résidus miniers
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Modes de gestion intégré

Densification des résidus


• Consiste à diminuer la teneur en eau des résidus lors de leur transport et de
leur déposition dans les parcs
• Objectif principal:
- Améliorer les propriétés mécanique des résidus
- Récupération d’une grande partie de l’eau de procédé pour sa
réutilisation à l’usine

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Modes de gestion intégré

Types de résidus densifiés


• Pulpe (Pm< 45%) • Epaissis (Pm ≈ 𝟒𝟓% − 𝟕𝟎%)

• Pâtes (Pm ≈ 𝟕𝟎% − 𝟖𝟓%) • Filtrés (Pm > 85%

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Modes de gestion intégré

Transport et déposition des résidus épais


• Déposition similaire aux résidus en pulpe (transport par
pipeline, déposition depuis les digues
• Digues toujours requises

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Modes de gestion intégré

Résidus épais-Canadian malartic


• Mine d’or, 55 000t/j
• 190 Mt sur 600 ha, hauteur de
47m
• 66% solides
• Plan de restauration: barrière à
l’eau et à l’oxygène, mais
design pas encore finalisé
• Raisons: diminuer quantité
d’eau retenue sur le site,
réduire empreinte en surface

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Modes de gestion intégré

Transport et déposition des résidus en pâte


• Pompage
• Déposition généralement par point
central mais pas toujours
• Pentes de 4% du point de déposition,
plutôt 2% plus loin

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Modes de gestion intégré

Exemple de déposition des résidus en pâte-Myra


Falls
• Mine de cuivre, Zinc, argent et or, 1500t/j
• Début 2000: capacité maximale du parc atteinte, passage de
pulpe à pâte et déposition des rejets sur l’ancien parc, puis
dans une ancienne fosse
• Raisons: besoin de réduire la surface au maximum, capacité
d’entreposage

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Modes de gestion intégré

Transport et déposition des résidus filtrés

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Modes de gestion intégré

Intégration de la densification dans la restauration

• Réduction de la quantité d’eau envoyée au parc implique:


- Diminution des pressions interstitielles, de la porosité,
et réduction des risques d’instabilité physique,
- Superficie des ouvrages de rétention inférieure pour un
tonnage de résidus semblable
• Restauration progressive: diviser l’aire d’entreposage en
secteurs et restaurer les secteurs à mesure qu’ils sont
complétés
-Incertitudes associées à la réactivité des résidus
sulfureux
- Génération potentielle de poussières 54
Modes de gestion intégré

Remblayage souterrain
Plan de présentation

• Types de remblais miniers


• Composantes du remblai
• Mise en place dans les chantiers
• Intégration dans la restauration

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Modes de gestion intégré

Remblayage souterrain
• Consiste à retourner dans les
chantiers excavés les résidus et
/ou les stériles miniers
• Objectif principal:
- combler les vides souterrains et
ainsi offrir du support de
terrain pour optimiser
l’exploitation des ressources
- Réduire significativement le
volume de résidus à entreposer
en surface ( 40 à 60%) peuvent
être retournés sous terre)
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Modes de gestion intégré

Types de remblais miniers


• Trois principaux types de remblais miniers souterrains:
Rocheux Hydraulique En pâte
Stériles miniers Rejets de concentrateur Rejets de concentrateur
(sans la portion fine) (complet)
Cimenté ou non Cimenté ou non Cimenté
Relativement sec 70% − 85% solides, 70% − 85% solides,
drainage important drainage faible

Placé par camions Placé par pompage ou Placé par pompage


gravitaire
UCS: environ 5 Mpa à 28 UCS: environ 0,5 Mpa à 28 UCS: environ 1 Mpa à 28
jours jours jours

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Modes de gestion intégré

Composantes du remblais en pâte

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Modes de gestion intégré

Mise en place du remblais en pâte


• 2 étapes de mise en place: bouchon et remplissage du chantier

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Modes de gestion intégré

intégration dans la restauration


• Réduction des volumes de rejets de concentrateur à entreposer
dans les parcs à résidus:

-Mine Eleonore, Newmont: sur la durée de vie prévue de la mine,


16 Mt de résidus et stériles au parc à résidus et 12,3 Mt en remblai
(Poirier et al, 2021)

- Mine Doyon-Westwood, lamgold: 60% des rejets de


concentrateur utilisés pour le remblai en pâte (Bilier et al, 2012)

60
Modes de gestion intégré

Intégration dans la restauration


• Stabilisation des contaminants

-Résidus sulfureux (générateurs de DMA) et/ou contenant des


éléments contaminants (ex: As, Pb) peuvent être préférentiellement
retournés sous terre en remblai en pâte (diminution de leur mobilité)

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Modes de gestion intégré

Remblayage des fosses


• Principe général: dépôt des stériles et/ou rejets de
concentrateur dans les ouvertures existantes (fosses)
Objectif principaux:
- Sécurité à long terme du site et fermeture de la fosse
- Réduction des volumes de résidus et stériles entreposés dans les
parcs

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Modes de gestion intégré

Paramètres d’influence
• Contraintes techniques:
Objectif principaux:
- Exploitation de la fosse
- Mine souterraine
- Stabilité géotechnique des parois de la fosse
• Contexte hydrogéologique:
- eau souterraine

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Modes de gestion intégré

Paramètres d’influence
• Contexte hydrogéologique:
impact sur la capacité d’entreposage

• Qualité de l’eau: affectée par


- Mouvements d’eau et d’oxygène par
les fractures du roc
- Présence de Fe3+ et contaminants
dans l’eau de procédé
- parois de la fosse exposées à
l’atmosphère

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Modes de gestion intégré

Intégration dans la restauration


• Réduction significative des volumes de résidus et/ou stériles à
entreposer et restaurer en surface
• Stabilité chimique des contaminants lorsque les paramètres sont
bien contrôlés: mouvements de l’oxygène et de l’eau, méthode de
restauration appropriée de la fosse une fois le remblayage
complété

• Qualité de l’eau: affectée par


- Mouvements d’eau et d’oxygène par les fractures du roc
- Présence de Fe3+ et contaminants dans l’eau de procédé
- parois de la fosse exposées à l’atmosphère
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Modes de gestion intégré

Conclusion
• Le choix des méthodes de gestion des résidus durant les opérations
peuvent influencer les efforts requis lors de la restauration
• «Design for closure » est maintenant intégré dans les projets
miniers et opérations minières
• Les approches de gestion des résidus présentées doivent être
évaluées au cas par cas: coffre à outils
• Les approches de gestion des résidus doivent être combinées à des
méthodes de restauration, appliquées seules elles ne répondent
pas totalement aux objectifs de restauration

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Modes de gestion intégré

Conclusion
Densification des résidus
• Avantages:
-Amélioration des propriétés mécaniques et de la stabilité physique
-Réduction de la superficie des parcs à résidus
- Récupération de l’eau de procédé
- S’intègre bien à la restauration progressive
• Limites:
- processus de densification: contrôle et opération
- transport plus couteux
- résidus sulfureux en conditions partiellement saturées
- Génération de poussières
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Modes de gestion intégré

Conclusion
Remblayage souterrain et des fosses
• Avantages:
-Réduction de la superficie des parcs à résidus et haldes à stériles
-Récupération de ressources supplémentaires souterraines
- confinement des résidus et stériles réactifs
• Limites:
- Couts importants des liants dans le remblai cimenté
- Contraintes opérationnelles du remblayage
- Contraintes techniques du remblayage des fosses
- Génération de poussières
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Modes de gestion récents

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Drainage miniers acide (DMA)

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Notion de gestion intégrée des déchets miniers

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L’opération consiste à :
 L’élaboration des plans de prévention des impacts,

 la caractérisation opérationnelle et de déplacement


des matériaux,
 l’évacuation des rejets,

 la remise en état du site,

 la gestion de l’eau,

 la surveillance et l’entretien.
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de Khouribga, thèse en géographie soutenue à l’université Jean Moulin, Lyon III, 986.
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