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REUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
ECOLE DE SANTE PUBLIQUE
BP. 1825
LUBUMBASHI

TRAVAIL PRATIQUE

DANS LE CADRE DU COURS D’ASSAINISSEMENT ET


ENVIRONNEMENT

Présenté par : MUSAU SAPALO Kevine


Promotion : BAC1 SANTE PUBLIQUE
Dirigé par : P.O. LONGOMBE LAMBERT

ANNEE ACADEMIQUE 2021-2022


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Donnez avec exactitude la différence qui existe entre ces


trois concepts (Désinfecter, Bactéricide, Antiseptique).
Et dans quelles zone (site) trouve-t-on plus les eaux
souterraines et des ruissellements donnez deux illustrations
dans la zone de Lubumbashi
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I. Donnez avec exactitude la différence qui existe entre ces trois concepts (Désinfecter,
Bactéricide, Antiseptique)

Désinfecter Bactéricide Antiseptique

Est une action consistant à action Qui consiste à tuer les Produit utilisé pour lutter
éliminer les micro-organisme bactéries, qui les détruit. contre les infections de la
et/ou à rendre inactifs les peau et des muqueuses où
virus portés par des milieux Méthode utilisée pour
contaminés. Son résultat est éliminer les micro-
momentané, ce qui signifie organismes sur la peau.
que l'opération doit être
régulièrement renouvelée.

II. Dans quelles zone (site) trouve-t-on plus les eaux souterraines et des ruissellements donnez
deux illustrations dans la zone de Lubumbashi

Eau souterraine
Les eaux souterraines sont toutes les eaux se trouvant sous la surface du sol, dans la zone
de saturation et en contact direct avec le sol ou le sous-sol. En tant que ressource naturelle vitale
et plus ou moins renouvelable et parfois transfrontalières, ces eaux posent des questions
juridiques particulières. C'est parfois une source de conflit inter ethnique ou entre pays(1).

Les aquifères souterrains sont la réserve majeure (98 à 99 %)1de l'eau douce exploitable
sur les terres émergées. L’utilisation de l’eau souterraine se répartit de façon variable d’un pays
à l’autre1. Les pourcentages d’utilisation, selon les trois catégories, sont les suivants(2):

65 % (0 à 97 %) pour l’irrigation ;

25 % (0 à 93 %) pour l'eau potable ;

10 % (0 à 64 %) pour l'industrie.

La carte des réserves aquifères connues en 2008 (publiée par l'UNESCO) montre 273
aquifères transfrontaliers (68 en Amérique, 38 en Afrique, 65 en Europe de l'Est, 90 en Europe
occidentale et 12 en Asie où le recensement n'était pas terminé). Les aquifères majeurs connus
en 2008 étaient en Amérique du Sud et Afrique du Nord. Les grands aquifères d'Afrique centrale
sont encore mal explorés et rarement exploitées (3).
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La multiplication des pompes électriques et petits systèmes de pompage et forage a


fortement augmenté la pression sur les nappes, souvent surexploitées dans les zones habitées et
de grandes cultures et parfois déjà pollués. Leur exploitation pose aussi des questions sur nos
responsabilités à l'égard des générations futures ou de l'amont vers l'aval (du point de vue du
sens de circulation des masses d'eau souterraines, ou de leur alimentation via les bassins
versants en surface le cas échéant) (2).

Les trois formes de l'eau souterraine

1. L'eau de constitution

C'est l'eau qui rentre dans la structure cristalline des minéraux (exemple : gypse CaSO4, 2H2O).

2. L'eau de rétention

L'eau d'adsorption (liée).

- Les molécules d'eau dipolaires sont attirées par des effets de surface sur des ensembles
ionisés (comme les argiles) en couche fine. L'eau d'adsorption n'est pas chassée par
centrifugation.
- L'eau d'adhésion (pelliculaire). L'eau est retenue à la surface des grains par une attraction
électrique moins forte que dans l'adsorption, elle peut se déplacer.
- L'eau capillaire (Frange capillaire) : elle se trouve dans les pores, c'est l'eau d'absorption
(l'eau recherchée par les racines).
3. L'eau libre

C'est l'eau de gravité, l'eau disponible pour les nappes phréatiques et les aquifères, et qui est
donc disponible et exploitable, par un forage ou un puits.

Le suivi des eaux souterraines


Pour le suivi des niveaux de plafond de la nappe, le suivi se fait via des piézomètres ou
puits si la nappe n'est pas trop profonde. Concernant le mouvement des masses d'eau, il se fait
via des analyses physicochimiques, à partir de puits ou forages, ou dans certains cas au moyen
de traceurs (colorants, isotopes radioactifs2 introduits ou issus des essais nucléaires
atmosphériques ou d'un accident tel que la catastrophe de Tchernobyl). Dans certains sols et
sous-sols, il doit tenir compte de phénomènes complexes tels l'exclusion anionique. Les
modèles doivent donc être adaptés au contexte et calibrés sur le terrain3. On a montré que les
solutés, anions en particulier peuvent dans certaines conditions circuler beaucoup plus vite que
l'eau elle-même4,5, ce qui peut être important par exemple dans le cas d'études de risque de
pollution(2).
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 À Lubumbashi nous retrouvons les eaux souterraines par exemple dans le site du Quartier
Golf Munua, situé dans la commune Annexe dans la ville de Lubumbashi en République
Démocratique du Congo.

HYDROGRAPHIE ET SAISONS
Du Nord au Nord-ouest vers le sud Est, la ville de Lubumbashi est traversée par deux
grandes rivières Kafubu et Lubumbashi. Son bassin hydrographique est composé de deux
ruisseaux qui sont : Karavia et Lubumbashi. La ville de Lubumbashi est sous un climat sec avec
deux saisons ; La saison de pluie allant de novembre à avril et la saison sèche allant de fin avril
à mi-octobre.

Il faudra noter qu'il y a une forte chaleur pendant les mois d'Août, de septembre et d'octobre.
Alors qu'il fait froid au mois de juin et de juillet(4).
Figure 1 site du quartier golf munua

Eau de ruissellement
L'eau de ruissellement ou eau de ruissèlement, provenant de la pluie, de la fonte des neiges
ou d'autres sources, s'écoule à la surface du sol et constitue une composante majeure du cycle
de l'eau. Le ruissellement qui se produit sur les surfaces avant d'atteindre un canal est également
appelé « flux d'écoulement superficiel ». Une zone géographique qui produit des eaux de
ruissellement convergeant vers un point commun (décharge) s'appelle un bassin versant (3).
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Lorsque les eaux de ruissellement s'écoulent le long du sol, elles peuvent ramasser les
contaminants du sol tels qu'hydrocarbures, pesticides ou engrais qui dès lors se déversent ou
s'écoulent par voie de terre (dérive des pesticides)(2).

L'urbanisation augmente le ruissellement de surface (ruissellement urbain), en créant des


surfaces imperméabilisées telles que chaussées, bâtiments, entrées de garages qui n'autorisent
pas la percolation de l'eau à travers le sol jusqu'aux aquifères. Le ruissellement est plutôt forcé
et directement canalisé vers les cours d'eau, où l'érosion et l'envasement peuvent être des
problèmes majeurs, même lorsque les inondations ne le sont pas. L'augmentation du
ruissellement réduit la recharge des aquifères, abaissant ainsi la nappe phréatique (niveau
piézométrique) et aggravant les sécheresses, dommageable en particulier pour les agriculteurs
et les personnes qui dépendent des puits à eau(5).

La forêt joue un rôle important dans la régulation du ruissellement. La pluie est retenue
par les feuilles et les branches et s'égoutte peu à peu, ou glisse des branches sur le tronc. Cette
retenue partielle de l'eau amortit et régule l'arrivée au sol de l'eau(6).

Types d’eau de ruissellement


1. Eau de ruissellement agricole

De toute l'eau mise à disposition des cultures par les précipitations, une partie seulement peut
être utilisée par la plante. Une partie de l'eau de pluie percole sous la zone racinaire des plantes
et une partie de l'eau de pluie s'écoule sur la surface du sol en tant que ruissellement. Une partie
des précipitations n'est donc pas « efficace ». La partie restante – dite efficace – est stockée dans
la zone racinaire et peut être utilisée par les plantes. Parmi les facteurs qui influencent
l'efficacité de la pluie, il y a le climat, la texture du sol, la structure du sol et la profondeur de la
zone racinaire. Dans de nombreux pays, des formules ont été développées localement pour
déterminer les précipitations efficaces. De telles formules prennent en compte des facteurs tels
que fiabilité des précipitations, topographie, type de sol, etc (6).

2. Eau de ruissellement urbain

L'eau de ruissellement urbain a tendance à emporter essence, huile moteur, métaux


lourds, déchets et autres polluants provenant des routes et des stationnements, ainsi que
des engrais et des pesticides provenant des pelouses. Les routes et parkings sont des sources
majeures d'hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), qui sont créés comme sous-
produits de combustion de l'essence et autres combustibles fossiles, ainsi que des métaux
lourds tels que nickel, cuivre, zinc, cadmium et plomb. L'écoulement du toit contribue à des
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niveaux élevés de composés organiques synthétiques et de zinc (à partir de


gouttières galvanisées). L'utilisation d'engrais sur les pelouses résidentielles, les parcs et
les terrains de golf est une source mesurable de nitrates et de phosphore dans les eaux de
ruissellement urbaines lorsque l'engrais est mal appliqué ou lorsque le gazon est trop
fertilisé(7,8).

3. Eaux de ruissellement industrielles

Les eaux de ruissellement provenant de sites industriels dépendent des matières exposées sur le
site. Dans un programme d'échantillonnage en Caroline du Nord, l'analyse des échantillons
prélevés au cours des 30 premières minutes de ruissellement (first flush) a indiqué que le zinc
et le cuivre étaient les plus communs des huit métaux mesurés dans les eaux de ruissellement
provenant des 20 sites industriels surveillés. Dix composés organiques volatils, organiques
semi-volatils ou pesticides ont été trouvés sur huit sites différents, le plus courant étant
le chlorure de méthylène (trois sites). Les polluants classiques tels que nutriments et solides ont
été mesurés à des niveaux variables sur chaque site, mais étaient généralement les plus élevés
lorsqu'une quantité importante de déchets biologiques ou de sols exposés était présente (9).

 Ici à Lubumbashi nous les retrouvons dans plusieurs endroits surtout pendant la saison de
pluie en prenant l’exemple de notre ville de Lubumbashi :
Figure 2 Eau de ruissellement dans la ville de Lubumbashi
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LES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1. Water Environment Federation, American Society of Civil Engineers, éditeurs. Urban runoff
quality management. Alexandria, VA : Reston, VA: WEF ; ASCE; 1998. 259 p. (WEF
manual of practice).

2. Eau souterraine — Wikipédia.pdf.

3. Water Environment Federation, American Society of Civil Engineers, éditeurs. Urban runoff
quality management. Alexandria, VA : Reston, VA: WEF ; ASCE; 1998. 259 p. (WEF
manual of practice).

4. Phalaris YM, Eddy MI, Chance KK, Bertin KK, Wansanga K. Analysis of groundwater
quality and soils of Golf Munua district in the city of Lubumbashi in the Democratic Republic
of Congo. 2019;25(4):13.

5. 1. « ONF - Le monde des grands végétaux : de l’eau à la sève »


(http://www1.onf.fr/activites_natu re/sommaire/decouvrir/vie_foret/vegetaux/20070920-
141105-479528/@@index.html), sur www1.onf.fr (consulté le 8 février 2020).

6. Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture Principles of irrigation


water heeds. chapter 3: effective rainfall (http://www.fao.org/docrep/S2022E/s2022e03.htm)
Consulté le 14/09/2018.

7. 4. Water Environment Federation (http://wef.org/), Alexandria, VA; and American Society


of Civil Engineers (http://www.asce.org/), Reston, VA. « Urban Runoff Quality
Management. » (https://bo oks.google.com/books?id=AdU-VXXV_H0C) WEF Manual of
Practice No. 23; ASCE Manual and Report on Engineering Practice No. 87. 1998. (ISBN 1-
57278-039-8). Chapter 1.

8. (en) G. Allen Burton, Jr., Robert Pitt, Stormwater effects handbook : a toolbox for watershed
managers, scientists, and engineers, New York, CRC/Lewis Publishers, 2001, 911 p. (ISBN
0-87371-924-7, lire en ligne (http://unix.eng.ua.edu/~rpitt/Publications/BooksandReports/
Stormwater%20Effects%20Handbook%20by%20%20Burton%20and%20Pitt%20book/Ma
inED FS_Book.html)) Chapter 2.

9. Water quality of first flush runoff from 20 industrial sites. Authors: Line, D. E.; Wu, J.;
Arnold, J. A.; Jennings, G. D.; Rubin, A. R. Water Environment Research, Volume 69,
Number 3, May/June 1997, pp. 305-310(6) Water Environment Federationlire en ligne
(https://doi.org/10.2 175/106143097X125489).

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