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Lino Jouayed et Yoram Caroy Texte problématique de l’eau

Bonjour à tous et à toutes, aujourd’hui nous allons vous parlez de la problématique de l’eau.

Composant 70% de la surface terrestre, l’eau est essentielle pour notre survie. Les problématiques de
l’eau s’étendent bien au-delà des idées reçues, plus qu’un simple fonte des glaces, l’eau est polluée,
son cycle perturbé et cela met en danger la vie de millions de personnes sur Terre. Pour toutes ces
raisons, il est essentiel de ce pencher sur ce sujet.

Pour commencer, parlons du cycle de l’eau normal, sans perturbations humaines :

Ce sujet est assez connu donc nous le passerons en vitesse. Vous pouvez voir ce schéma si vous en
avez besoin (décrire vite fait le schéma). Les 2 choses importantes à retenir sont que :

1. Rien ne se perd, rien ne se crée. La quantité d’eau sur terre sera toujours la même à chaque
instant (glaciers, vapeur d’eau, océan,…)

2. Sur les 16 milliards de m 3 d’eau de précipitation qui tombent par ans : -61% s’évaporent (depuis
les plantes ou depuis les corps d’eau. -27% s’infiltrent dans les sols et 12% ruissellent

Parlons ensuite de la pollution de l’eau.

Il y a d’abord la pollution biologique : 2 milliards de litres eaux usées dans le monde se retrouvent
chaque jours dans nos océans. Beaucoup de déchets biologiques se retrouvent donc dans ceux-ci
avec toutes les bactéries qui les accompagnent.

Il y a ensuite la pollution chimique : Il y a les pesticides que nos agriculteurs utilisent. Ces pesticides
combinés à l’eau vont s’infiltrer dans les sols et revenir aux océans, les polluant beaucoup.
Il y aussi les industries qui rejettent des gaz toxiques (du dioxyde de souffre SO2 et du dioxyde
d’azote NO2 par exemple) qui combinés à la vapeur d’eau dans les nuages vont provoquer des pluies
d’acides polluant les sols et l’eau.

Il y a enfin la pollution physique : Toutes les plastiques que les gens inconscients jettent se font
dégradés par des rayons UV. Des nano plastiques sont créés, ceux-ci se retrouvent ensuite dans l’eau,
la polluant. (exemple du jardin).
Une autre pollution physique est l’augmentation de la température qui provoquent beaucoup de
problèmes dont on parlera plus tard.

Parlons ensuite de la surexploitation de l’eau : Il faut savoir que l’eau est surexploitée dans de
nombreux domaines partout dans le monde souvent par nécessité mais aussi parfois par facilité.
Il y a par exemple les agriculteurs qui pour des causes dont nous parlerons plus tard sont forcés
d’utiliser beaucoup d’eau pour irriguer leurs champs. On parle quand même de 70% de l’eau douce
prélevée utilisée seulement pour l’agriculture, bien plus que les industries qui utilisent 19% de l’eau
douce prélevée et de l’usage domestique qui utilise les 11% restant.
Il y a aussi les nappes phréatiques qui sont surexploitées surtout dans le Moyen Orient, le nord de
l’Afrique et l’Inde. Au-delà du risque de tomber un jour à court d’eau, ces pays risquent surtout de
provoquer des glissements de sols et donc de permettre à du sel de se mélanger avec leur eau la
rendant non potable. Il y aussi les USA, le Mexique et la Chine qui surexploite leurs nappes
phréatiques mais ces pays ne risquent pas de manquer d’eau prochainement car cette exploitation
représente un plus petit pourcentage de l’eau disponible dans les nappes phréatiques.

Nous pouvons donc aussi parler de l’accessibilité à l’eau qui est un problème titanesque. En effet,
663 millions de personnes n’ont pas accès à l’eau potable. De plus, 1,8 milliard de personnes utilisent
une source d’eau contaminée par des matières fécales. 1/3 des écoles n’a pas accès à l’eau potable
non plus. Il faut aussi noter que l’accessibilité à l’eau dépend de beaucoup d’autres paramètres que
juste la géographie. Certains pays par exemple n’ont juste pas l’argent pour aller puiser dans leurs
nappes phréatiques abondantes pour abreuver leur population.

Parlons maintenant d’un sujet que vous attendiez tous : le réchauffement climatique !!!! Il est la
cause de beaucoup de problèmes dont nous avons parlé plus haut et de ce que nous dirons plus tard.
Le réchauffement climatique, autrement dit l’augmentation de la température atmosphérique
provoque tout d’abord de la sécheresse. En effet, nombreux sont les petits cours d’eaux qui
permettaient à des milliers de personnes de survivre qui s’évaporent. Il y a aussi le sol qui s’assèche
ainsi que les glaciers qui fondent ce qui entraine une montée du niveau des océans. Ces mêmes
océans qui eux aussi s’évaporent plus.

Mais souvenez-vous, dans le cycle de l’eau, rien ne se perd et rien ne se crée. Toute cette vapeur
d’eau en plus va se manifester sous forme de précipitations courtes et intenses. Et sur un sols
asséché, l’eau ne va plus réussir à s’infiltrer et va donc ruisseler et provoquer dans le pire des cas des
inondations. Ce manque d’infiltration explique aussi pourquoi l’agriculture monopolise une si grande
partie de la consommation d’eau.

Toutes ces perturbations entrainent aussi plus de catastrophes naturelles comme des cyclones ou
tornades.

Le réchauffement climatiques a aussi évidemment des conséquences sur les écosystèmes. En effet
les rivières et fleuves qui s’assèchent font disparaitre des écosystèmes entier. De plus l’assèchement
entraine moins de débit de l’eau donc moins de dilution de polluant donc une eau moins qualitative.
Les inondations, elles, entrainent une propagation des espèces invasives. Les fortes pluies qui les
causent provoquent aussi plus d’érosion sur les pierre ce qui peut mener à une destruction de
certains habitats.

Les écosystèmes marins sont aussi menacés par la pollution lumineuse. Pour comprendre ce
problème il faut comprendre le fonctionnement de la lumière quand elle se diffuse dans l’océan. Plus
elle descend, plus sa longueur d’onde diminue. La lumière devient petit à petit des UV. Les lumières
artificielles rendent ce problème beaucoup plus grave en accentuant grandement la quantité de
lumière reçue par l’eau.

Enfin les écosystèmes souffrent grandement de la pollution de l’eau dont nous avons parlé plus tôt :
tous les plastiques et nano plastiques, les pesticides et autres produits chimiques se déversent ou
sont même jetés dans les océans tuant de nombreux écosystèmes entiers.
Une dernière conséquence du réchauffement climatique moins connue est qu’il change rapidement
la structure des océans. A la base, l’océan est composé de deux couches : la couche de surface et
l’océan profond. La première est bien plus dense que l’autre et ces deux couches sont séparées par
une zone d’échange où la densité change rapidement. Grace à ce mécanisme, la couche de surface,
mélangée par les vents, peut absorber de la chaleur et du CO2 ambiant et les redistribuer à l’océan
profond loin de l’atmosphère. 90% de l’excès de chaleur et 25% des émissions carbones humaines
sont ainsi captées.
Toutefois ce mécanisme est menacé par le réchauffement climatique qui complique l’échange entre
les deux couches. Cette complication est dû au fait que aux pôles la densité de l’eau est surtout
influencée par la salinité (moins il y a de sel, moins l’eau est dense) et que sur le reste du globe, la
densité est surtout influencée par la température (plus l’eau est chaude, moins elle est dense). Il est
dès lors simple de comprendre que le réchauffement climatique et la fonte des glaces rendent l’eau
de surface moins dense et complique donc l’échange entre cette couche et celle de l’océan profond.

Il est difficile aujourd’hui de quantifier l’impact que cela aura mais il est indéniable de dire que
l’océan absorbera moins de CO2 et d’excès de chaleur à l’avenir si la planète continue à se
réchauffer.

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