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Les digues et les barrages

Realisé par :

Souilah Zeineb
I. Les barrages :
Les barrages sont des ouvrages réalisés au travers d’une
rivière ou d’une vallée qui permettent d’accumuler, de
maitriser ou de stocker de l’eau.
Cette eau peut ensuite être utilisée pour : 

 La production d’énergie hydroélectrique : l’énergie


potentielle emmagasinée par l’ouvrage est transformée en
énergie électrique à l’aide de turbines situées en général
en pied de barrage 
 L’irrigation des cultures
 La régulation et l’écrêtement des crues : le volume d’eau
stocké pendant la période de crue est relâché lors de la
décrue
 L’alimentation en eaux potables et industrielles
 La lutte contre les incendies
 L’aménagement des bassins fluviaux :
o soutien des étiages : le barrage permet de maintenir
un débit suffisant dans le cours d’eau pendant la
période d’étiage
o maintien de la navigation : l’ouvrage stocke l’eau en
période de pluie et alimente le cours d’eau en saison
sèche.

Les barrages sont des ouvrages de Génie Civil  particulier :

 par leurs dimensions


 par l’ampleur des conséquences que pourrait avoir leur
rupture
 par leur impact sur l’environnement et le paysage
 par leur  spécificité : chaque ouvrage est
un prototype conçu en fonction de son type d’utilisation et
des caractéristiques du site.

Le parc français de grands barrages (plus de 15 mètres de


hauteur) est constitué de près de 600 ouvrages.
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Notes  :

- Le plus ancien barrage français encore en exploitation est le


barrage de SAINT FERREOL

-On dénombre plus de 25000 grands barrages dans le


monde .Plusieurs centaines de barrages sont construits
chaque année.

Le patrimoine des barrages français comprend essentiellement


des barrages en béton.

Mais depuis une décennie la majorité des barrages a été


construit selon la technique du Béton Compacté au Rouleau.

Les principales utilisations des barrages français sont la


production d’énergie hydroélectrique (40%) , l’alimentation en
eau (20%) et l’irrigation (15%).

Les barrages sont caractérisés par les principaux paramètres


suivants :

 le volume de la retenue : volume stocké


 le niveau des plus hautes eaux exceptionnelles (PHE) :
 le niveau minimal d’exploitation : niveau en dessous
duquel l’exploitation du barrage est impossible
 le niveau de retenue normal : niveau maximal en période
d’exploitation
 la hauteur : distance verticale entre la crête du barrage et
le point le plus bas de la fondation

La fondation d’un barrage est un élément clef de sa conception


et de sa stabilité.

La préparation du massif de fondation nécessite donc des


travaux spécifiques :
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 mise hors d’eau de la zone par dérivation du cours d’eau
 construction de batardeaux
 consolidation du massif par injection de coulis de ciment
 prédécoupage à l’explosif dans le cas d’un sol rocheux
 remplissage d’éventuelles fissures dans le sol par du
béton
 stabilisation des pentes de la fouille…

En général on réalise sous le barrage un écran


d’étanchéité (paroi étanche, voile d’injection, forage à base de
coulis de ciment, paroi moulée à base de béton plastique ou
écran réalisé par la technique du jet grouting ) .Cet écran
permet de réduire les écoulements d’eau. Il est ancré dans
le substratum sain quelques dizaines de mètres sous l’ouvrage.

 Principaux types de barrages 


On distingue différents types de barrage en fonction de la
technique de construction et du matériau utilisé.

Barrages en remblais et en enrochements


Ces barrages sont des ouvrages réalisés avec des remblais et
des matériaux rocheux en général exploités à proximité du site.
Les matériaux sont mis en place par des techniques
de terrassement. Le compactage des couches en place permet
d’assurer la stabilité de l’ouvrage.

Pour ces ouvrages les fonctions étanchéité et stabilité sont


assurées par des matériaux différents. La stabilité de l’ouvrage
est assurée par son poids. L’étanchéité est assurée par un
masque d’étanchéité.

En fonction des caractéristiques géotechniques des matériaux


disponibles, on peut réaliser différents type de barrage :

 en remblai homogène
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 à noyau étanche
 à masque amont

Les barrages en remblais homogène sont constitués d’un


remblais compacté  et d’un parement amont de l’ouvrage
protégé par des enrochements ou des dalles en béton.

Dans les ouvrages à noyau étanche, la fonction étanchéité est


assurée par un noyau constitué de matériaux argileux
compactés, disposé verticalement au centre du massif (la
largeur du noyau est de l’ordre de 1/6 de la hauteur du
barrage). Le reste de l’ouvrage est constitué d’un remblai en
matériaux relativement perméable qui assure la stabilité de
l’ensemble. De part et d’autre du noyau, le remblai est équipé
de drains destinés à maitriser les écoulements dans le corps du
barrage.

Les ouvrages à masque amont sont constitués d’un remblais


homogène perméable et stable, protégé à l’amont par un écran
étanche constitués de dalles en béton armé, d’un revêtement
en enrobés bitumineux (mis en œuvre en plusieurs couches) ou
d’un complexe d’étanchéité par géomembrane (à base
de PVC ou de bitume élastomère).

Barrages Poids

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Un barrage poids est un ouvrage massif en maçonnerie ou en
béton dont la stabilité sous l’effet de la poussée de l’eau est
assurée par son propre poids.

Il est en général rectiligne et perpendiculaire à l’axe de la


vallée.

Les ouvrages en béton sont découpés en plots de 15 à 25


mètres de longueur ce qui permet de localiser les joints, de
limiter les volumes de béton à mettre en place en une seule
phase et faciliter sa réalisation.

Le parement est constitué d’un béton avec un dosage plus


élevé en ciment de manière à optimiser sa compacité et donc
augmenter l’étanchéité .Le corps du barrage est constitué d’un
béton faiblement dosé de manière à limiter l’élévation de
température de la masse du béton (risquant de générer de la
fissuration)

Les bétons sont mis en œuvre par levées successives de


l’ordre de 1 à 2 mètres.

Les barrages poids exigent une bonne qualité de


la fondation .Leur stabilité dépend des sous pressions auxquels
ils sont soumis (le barrage n’est pas totalement étanche, la
différence de pression hydrostatique entre l’amont et l’aval
génère des écoulements au sein de l’ouvrage) .La maitrise du
système de drainage de l’ensemble de l’ouvrage est donc
indispensable pour sa stabilité.

L’étanchéité au niveau  des joints est assurée par des joints de


type « waterstop » larges d’une cinquantaine de centimètres,
dont les extrémités sont noyées dans le béton de chaque plot. 

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Barrages à contreforts 
Ces barrages sont constitués d’un système de contreforts
parallèle à l’axe de la vallée, qui soutiennent un mur amont. Ce
voile en général solidaire des contreforts assure l’étanchéité et
reporte la poussée des eaux sur les contreforts.

Les contreforts en général ancrés dans le rocher en fond de


fouille répartissent la poussée des eaux sur le support.

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Barrages voutes 
Ce type de barrage a une forme en arc (la convexité de la voute
est dirigée vers l’amont), ce qui permet de reporter les efforts
de poussée de l’eau sur les massifs latéraux. Les contraintes
de compression importantes nécessitent un rocher
de fondation offrant de très bonnes caractéristiques
mécaniques. La voute est de faible épaisseur ce qui permet un
gain important de matériaux. Elle est en général  d’épaisseur
constante pour les petits barrages et d’une épaisseur
importante en pied pour les ouvrages de grande hauteur. La
conception de la voute dépend des caractéristiques
géométriques de la vallée. Elle est encastrée dans le massif de
fondation.

On distingue :

 les barrages à voute mince


 les barrages à voute épaisse
 les barrages à voutes multiples : voutes juxtaposées
s’appuyant sur des contreforts.

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Barrages en béton compacte au rouleau
La technique du Béton Compacte au Rouleau consiste à
réaliser des ouvrages en grande masse en mettant en œuvre
par des matériels classiques de terrassement et
de compactage, un béton spécialement élaboré.

Le béton, transporté de la centrale au site par camions ou


dumper, est mis en œuvre en couches minces (généralement
30 cm d’épaisseur) puis compacté.

Domaines d’utilisation 
Cette technique permet de réaliser des ouvrages présentant un
profil proche des barrages en béton selon une technique de
réalisation proche des barrages en remblais.

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Elle s’est développée pour la réalisation  de barrages, de
digues et de remblais en grande masse tels que, par exemple,
les massifs de fondation de réfrigérants de centrales nucléaires.

Avantages de la technique 
La technique B.C.R, en associant les performances
mécaniques d’un béton à une mise en œuvre par des moyens
de terrassements, présente de nombreux avantages :

 Rapidité d’exécution : permise par les grandes cadences


de mise en œuvre et l’absence de coffrage.
 Simplicité de conception : la rapidité d’exécution permet
de supprimer ou de simplifier les ouvrages de dérivation et
les ouvrages provisoires nécessaires pendant la
construction.
 Economie apportée :
 par la réduction des volumes de matériaux à mettre
en œuvre et l’abaissement de délais de réalisation.
 par l’utilisation de matériaux locaux (graves dont le
diamètre maximal peut atteindre 63 mm).
 
 La technique est accessible à toute entreprise régionale
de terrassement et de travaux publics.

Particularité des liants hydrauliques pour BCR


La technique B.C.R nécessite l’utilisation d’un liant
hydraulique conférant au béton des propriétés particulières :

 La mise en œuvre par des moyens de terrassement


impose d’utiliser un béton offrant un temps de prise et
un délai de maniabilitéadapté.
 La confection, le transport, le répandage et le compactage
du béton impose l’utilisation d’un béton
rustique permettant une souplesse d’utilisation et
présentant une faible variation des performances lors de
variations des conditions de mise en œuvre liées à des
aléas de chantier.
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 Le principe de mise en œuvre en couche mince par des
engins de terrassement impose une traficabilité
immédiate après compactage et une montée importante à
court terme de la résistance du béton afin de permettre
l’élévation rapide de l’ouvrage.
 Le délai de recouvrement entre couches doit être
suffisant pour assurer un bon collage des diverses
couches entre elles.
 La confection d’ouvrage en béton en grande masse
impose l’utilisation d’un liant hydraulique dégageant
une faible chaleur d’hydratation de manière à limiter la
température au cœur de l’ouvrage et donc  le risque de
fissuration engendrée par le retrait thermique.
 Le liant hydraulique doit permettre de réaliser un matériau
présentant des résistances mécaniques élevées et
résistant à l’attaque chimique éventuelle des eaux
sulfatées et des eaux pures.
 Même avec un dosage relativement faible en liant
(dosages usuels courants de 100 à 120 kg/m3) ,les bétons
compactés au rouleau ,tout en assurant une traficabilité
immédiatement après compactage , atteignent des
résistances en compression et en traction proches de
celles d’un béton traditionnel à long terme.

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Choix du type de barrage :


Pour avoir avoir un bon rendement énergétique, il faut choisir le
bon type de barrage selon 3 études de l'emplacements du
barrage: la géologie, la topographie, hydrologie.
 
 -La géologie: informations concernent la nature des matériaux
qui constituent la fondation du barrage ou les berges de la
retenues ( leur caractéristique mécanique et leur étanchéité
aussi bien en surface quand profondeur)
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 - topographie: étude qui influe sur le choix du type de barrages
en fonction du lieu (si on construit un barrage de haute chute ou
de rivière, le dénivelé...)
 -hydrologie: étude générale de l'eau. (marée, pluie, fonte de
glacier...)
 
Exemple: l'hydrostatique
Dans plusieurs cas, après considération de ces aspects,
plusieurs types de barrages resteront possibles. Des
considérations économiques permettront alors de départager
les solutions
Pour conclure, Le choix du type de barrage s’impose tout
naturellement dans bien des cas, sans qu’il soit nécessaire de
faire des investigations poussées. Ainsi, lorsque le substratum
rocheux est à une profondeur supérieure à environ 5 mètres,
seul un barrage en remblai est raisonnablement envisageable,
du moins pour les ouvrages de hauteur inférieure à 25 mètres.
Dans certaines régions, le contexte géologique est tel que le
type de barrage est presque toujours le même. Dans d’autres
cas, le choix du type de barrage sera un compromis entre les
différents aspects suivants : nature de la fondation, disponibilité
de matériaux à proximité, hydrologie, pour aboutir au meilleur
choix économique. Mais il y aura toujours intérêt à choisir le
plus rapidement possible, en règle générale à l’issue des
études de faisabilité.

Le fonctionnement d’un barrage :


Une centrale hydraulique produit de l'électricité grâce à une
chute d'eau entre deux niveaux de hauteurs différentes, qui met
en mouvement une turbine reliée à un alternateur.

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1. La retenue de l'eau

Le barrage retient l'écoulement naturel de l'eau. De grandes


quantités d'eau s'accumulent et forment un lac de retenue.

2. La conduite forcée de l'eau

Une fois l'eau stockée, des vannes sont ouvertes pour


que l'eau s'engouffre dans de longs tuyaux métalliques
appelés conduites forcées. Ces tuyaux conduisent l'eau vers
la centrale hydraulique, située en contrebas.

La plupart des centrales hydrauliques en France sont


automatisées. Chaque centrale se met en marche selon un
programme pré-défini en fonction des besoins d'électricité.

3. La production d'électricité

À la sortie de la conduite, dans la centrale, la force de l'eau fait


tourner une turbine qui fait à son tour fonctionner
un alternateur. Grâce à l'énergie fournie par la
turbine, l'alternateur produit un courant électrique alternatif.

La puissance de la centrale dépend de la hauteur de la


chute et du débit de l'eau. Plus ils seront importants, plus
cette puissance sera élevée.

4. L'adaptation de la tension

Un transformateur élève la tension du courant électrique


produit par l'alternateur pour qu'il puisse être plus
facilement transporté dans les lignes à très haute et haute
tension.

L'eau turbinée qui a perdu de sa puissance rejoint la rivière par


un canal spécial appelé canal de fuite.

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II. Les digues :

Une digue est un ouvrage réglementé soumis à autorisation. C'est


une des solutions pour faire face au risque d'inondation.  Ce sont des
ouvrages construits ou aménagés en vue de prévenir les inondations
et les submersions
Une digue de défense contre les inondations ou submersions est un
ouvrage linéaire, en surélévation par rapport au terrain naturel,
faisant partie d’un ensemble plus global nommé système
d’endiguement (SE). Elle permet, avec les autres structures
identifiées dans ce système, et/ou en s’appuyant sur des éléments
naturels de protéger des zones inondables des inondations et de la
submersion.
"Une digue de protection contre les inondations ou
submersions est un ouvrage linéaire, en surélévation par
rapport au terrain naturel, faisant partie d’un système de
protection contre les inondations de cours d’eau ou de mer.
Elle permet, avec les autres structures de défense, de protéger
des zones inondables de la submersion. Sa fonction principale
de protection est réalisée par le système dans son ensemble.
Elle réalise sa fonction avec d’autres éléments anthropique tels
que : barrages écrêteurs de crues, canaux de dérivation,
ouvrages de ralentissement dynamique, déversoirs, zones
d'expansion des crues, batardeau, stations de pompage,
vannes et clapets... mais des éléments naturels peuvent aussi
participer à ce système de protection : berges hautes, cordons
dunaires; coteaux, dunes, marais, tertres..." 

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Une digue est différente d’une berge ou d’une protection de berge
(mais cette dernière peut contribuer à la protection de la digue et/ou
de sa fondation).
Schéma de la structure d'une digue fluviale ayant subi,
année après année, réparations et confortements :

Schéma d'une structure de digue (ouvrage neuf) :

Il existe 5 grands types de digues :


    Digue de protection contre les inondations ou submersions
(fluviale, marine, estuarienne, torrentielle etc.)
    Digue de rivière canalisée
    Digue de canal (Hydroélectricité, navigation, irrigation...)
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    Digue portuaire
    Digue de barrage, d’étang etc.
Caractéristiques générales :
 Une digue est un ouvrage en surélévation par rapport à son
environnement.
 La forme géométrique d’une digue peut varier.
 Une digue peut être constituée de matériaux très divers,
selon les ressources locales (limon, gravier, concassé
grossier, gravats, terre, béton, argile, béton, palplanches,
murs, etc.), impactant directement la conception et l'efficacité
de l'ouvrage.
Fonctions et dimensionnement :
Pour réaliser sa fonction au sein du système, une digue peut
agir de trois façons différentes :

 elle peut empêcher le passage de l’eau en retenant celle-ci


en dehors de la zone protégée (fonction principale d'une
digue de protection) ;
 elle peut canaliser le flux d’eau vers une zone non protégée
pour éviter l’inondation dans la zone protégée ;
 elle peut contenir l’eau dans une zone tampon située en
amont pour réduire l’inondation en aval. Dans ce cas, il peut
s'agir d'un barrage (au sens règlementaire).
En domaine fluvial et/ou torrentiel, une digue permet de
canaliser le cours d’eau et de faire ainsi obstacle à l’écoulement
pour protéger les zones situées dans la zone potentiellement
inondable.

Elles peuvent être organisées en plusieurs rangs, par exemple


pour mobiliser différentes zones d'expansion de crues et
progressivement les mettre en eau.

Dans le domaine maritime, la digue joue essentiellement le


rôle d’obstacle aux intrusions d’eau dans les terres,
historiquement elles ont aussi servi à gagner du territoire sur la
mer.

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Un ouvrage autorisé :
Une digue est un ouvrage reconnu administrativement et
soumis à autorisation, à travers son appartenance à un
système d’endiguement. En effet, le décret « digues » du 12
mai 2015 a introduit la notion de système d’endiguement : avant
ce décret, la digue était autorisée en tant que tronçon
d’ouvrage, dont le découpage était laissé à la discrétion du
gestionnaire selon les critères choisis (décret « digues » de
2007). Aujourd’hui, l’autorisation porte sur le système
d’endiguement, qui comporte une ou plusieurs digues et se
définit en rapport direct avec la zone à protéger, et
un unique pétitionnaire. Les digues classées selon le décret
de 2007 devront être intégrées dans un système d’endiguement
autorisé selon les règles en vigueur, à défaut de quoi elles
perdront leur statut juridique de digue, une fois les délais légaux
dépassés. Nous détaillerons cela par la suite (cf. partie « Des
démarches et réflexions au cas par cas »).

A noter :
 Les digues de canaux (ou bien d'étang) sont considérées
comme des barrages au regard de la réglementation en
vigueur. Dans ce contexte l'usage du mot "digue", est
proscrit, par la communauté française des ouvrages
hydrauliques, car il s'agit d'un ouvrage de retenue d'eau, on
utilisera alors le mot "barrage".
 Une digue peut être localisée à une distance variable par
rapport au cours d’eau ou à la mer. Peu importent ces
distances, la réglementation et les obligations restent les
mêmes.
 En ville comme en milieu rural, les digues peuvent avoir
d’autres fonctionnalités : piste cyclable, voie d’accès, etc.
 Il n’existe pas, sur le terrain, de matérialisation de type
grillage avertisseur ou piquet indiquant la surface d’emprise
d’un ouvrage de type digue.

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Barrage et digue : quelle différence ?

 
Un barrage de retenue est un ouvrage réalisé en élévation par
rapport au terrain naturel et destiné à stocker un liquide (de
l’eau le plus souvent)… les digues sont des ouvrages plutôt
longitudinaux…
 
Un barrage de retenue est un ouvrage réalisé en élévation par
rapport au terrain naturel et destiné à stocker un liquide (de
l’eau le plus souvent). Le volume d’eau des étangs est très
souvent constitué de la sorte, au moyen d’un barrage. Seuls les
carrières, sablières (alimentation par la nappe phréatique) et
quelques étangs localisés sur des terrains relativement plats en
sont dépourvus.
Alors que les barrages sont localisés transversalement aux
cours d’eau, les digues sont des ouvrages plutôt longitudinaux.
Elles peuvent se mettre en charge néanmoins, contrairement
aux barrages, leur but n’est pas de retenir l’eau mais de
l’empêcher de déborder (pour protéger les populations par
exemple).
Attention : il est courant que le barrage en terre d’un étang
soit appelé "digue". Cette terminologie est impropre d’un
point vue réglementaire.

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