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TPE: Travaux personnels encadrés

LES

BARRAGES

ROUX Jean-Bastien
BEUCHET Thomas
1ère Ssi
Année 2008-2009
Lycée LAFAYETTE à Champagnes sur Seine

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SOMMAIRE

Introduction

Partie 1:

I) Histoire des barrages (page 3)

II) Différents types de barrages (page 3)

A) Critères de construction
B) Barrage voûte
C) Barrage poids
D) Barrage à contreforts

III) Environnement (page 7)

A) Personnes déplacées
B) Accidents/Conséquences
C) Régulations des lâchers d'eau

Partie 2:

I) Les turbines (page 9)

A) Leur histoire
B) Leur fonctionnement

II) Le fonctionnement du complexe (page 12)

III) Rediriger l'énergie (page 13)

Conclusion

Bibliographie

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Introduction:

En un siècle, l'énergie est devenue le moteur de l'ensemble de notre système de


production et par conséquent un enjeu économique de la plus haute importance. Il ne se passe
pas un jour sans que nous utilisions l'énergie électrique, c'est un moyen indispensable pour
notre développement présent et futur. Le seul problème, elle s'épuise, les gisements étant peu
nombreux, les besoins étant nombreux, nous devons donc recourir à une solution: l'énergie
renouvelable. Elle peut être obtenue par un barrage hydroélectrique par exemple. Ainsi les
barrages hydroélectriques auront une place importante dans une nouvelle Ère qui semble être
de plus en plus proche.

Nous allons d'abord retracer l'histoire du barrage et sa définition, ses différents types,
pour ensuite poursuivre sur les technologies employées pour transformer l'énergie.
Nous pourrons ensuite répondre à deux problématiques:
- Comment transforme-t-on l'énergie hydraulique en énergie électrique ?
- Quelles forces agissent sur les barrages hydrauliques et comment les compenser ?

Un barrage hydroélectrique est une construction artificielle qui s'oppose à


l'écoulement naturel de l'eau pour le retenir et le stocker dans des réservoirs. L'énergie
hydraulique transformée par les barrages hydroélectrique constitue une source d'énergie
électrique gratuite, naturelle, rentable et indéfiniment renouvelable par le cycle de l'eau. C'est
pourquoi des actions d'incitation ont été mises en place par les différents gouvernements pour
faciliter le développement de l'industrie hydraulique, qui depuis 1946 a été multipliée par six.

C'est le cas de la France, l'énergie hydraulique constitue la deuxième source de


production d'électricité. L'EDF, Électricité de France, estime que l'énergie électrique produite
par les hydroélectrique représente près de 15% de la production totale, avec une capacité de
70 TWh en année moyenne. Dès nos jours, la grande hydraulique, puissances supérieures à 10
MW, produit le 5.8 % de la production d'énergie électrique dans le monde. Or on prévoit un
progrès dans la production hydraulique de l'énergie électrique pour le futur.

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Partie 1:

I) Histoire des barrages

Les premiers barrages datent de 5 000 ans et se situaient au Proche Orient, c’est donc
une activité très ancienne. Au fil des siècles ces édifices n’ont cessé d’évoluer et le dernier en
date est le Barrage des Trois Gorges sur le fleuve Yangtzé, son lac de retenue est de 600km de
long et peut contenir 40 milliards de m3. Dans le monde c’est environ 500 barrages qui sont
construits chaque année et on en recense aujourd’hui 522 en France.

Diverses raisons ont de tout temps motivé de tels aménagements : irrigation et lutte
contre la sécheresse, alimentation en eau des populations, régulation des crues, et plus
récemment, la production d’énergie électrique et la création d’aires de loisirs. Aujourd’hui,
sur l’ensemble du globe, environ 40 % des barrages servent à l’irrigation et 40 % à la
production d’électricité; un homme sur dix à travers le monde doit sa survie à leur existence.

L’inconvénient, c’est qu’il existe de nombreux effets néfastes qui agissent sur les
régimes hydrauliques des rivières, sur la qualité de leurs eaux et sur le fonctionnement des
écosystèmes aquatiques. Certains barrages peuvent même être considérés comme des échecs
patents comme par exemple les deux barrages, sur le fleuve Sénégal, qui ont des
conséquences funestes car le fleuve se meurt dans une région qui se désertifie.

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II) Différents types de barrage
Le choix du type de barrage utilise des critères importants et doivent impérativement
être respectés.

A)Critères de construction
La morphologie de la vallée joue un rôle important dans le choix du site du barrage et
du type d’ouvrage le mieux adapté. En première approximation, une vallée large conviendra
mieux à l’aménagement d’un barrage en remblai. Un site étroit conviendra peu à un barrage
poids et un site très étroit conviendra plus à une voûte. Tout cela bien sur, sous réserve que les
fondations le permettent. La taille et l’épaisseur d’un barrage dépend de la hauteur d’eau et
non de son volume. C’est pour cela que au niveau du sommet l’épaisseur du barrage est
beaucoup moins épaisse qu’à sa base car la pression exercée est plus faible. Nous allons
maintenant étudier les caractéristiques de différentes vallées.

•Canyon et gorge

Sur la plupart de ces vallées on trouve des barrages voûtes car les flancs verticaux
assurent une bonne sécurité quant à la répartition des forces sur les versant. Si les crues sont
trop importantes on peut avoir recourt à un barrage poids afin d’intégrer l’évacuateur de crues.

•Vallée étroite en V

Facilite la création de barrage voûte mais elle doit respecter la géologie (courbes
d’appuis parallèles, résistance, facturation, pendage, élancement inférieure à 5).
Les barrages poids sont également envisageables.

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•Vallée étroite en U

Hormis un élancement différents (ici inférieure à 4) les critères restent les mêmes que
pour une vallée étroite en V.

•Vallée large

L’élancement du barrage est très important, éliminant le barrage voûte. Tous les autres
types de barrages peuvent être envisagés pour autant que les autres critères de choix soient
satisfaisants.

Ensuite il faut édifier les fondations, il existe quatre différents type de fondations :

Les fondations rocheuses

Elles conviennent pour presque n’importe quelle édification de barrage. L’aspect


important à conserver est le régime des fractures (failles, joints, diaclases, schistosités). On
retrouve le plus souvent ces fondations sur des barrages en remblai.

Les fondations graveleuses

Elles conviennent le plus généralement au barrage en terre ou en enrochements. Le


contrôle des fuites doit être assuré par un dispositif d’étanchéité et de drainage approprié. Des
barrages en béton de très petite hauteur peuvent également être édifiés moyennant des
précautions concernant les fuites et les percolations et les tassements différentiels.

Les fondations sablo-silteuses

Des fondations de silt (limon) ou de sable fin peuvent convenir à l'édification de


barrages en terre, voir exceptionnellement à de très petits barrages poids en béton moyennant
de sérieuses précautions.

Les fondations argileuses

Des fondations argileuses impliquent presque automatiquement le choix de barrages


en remblai, avec des pentes de talus compatibles avec les caractéristiques mécaniques des
formations en place.

Enfin viennent les critères de sécurités afin de contrer les risques sismiques. Les plus
résistants sont les barrages voûtes et les barrages poids-voûtes, de part leur hyperstaticité. Les
barrages poids ont une résistance faible aux sollicitations horizontales et transversales mais
elle peut être améliorée si les joints sont remplis de coulis de ciment. Les barrages à
contreforts sont peu résistants aux sollicitations transversales mais la résistance peut être
augmentée grâce à l’élargissement des âmes des contreforts à l’aval pour les rendre jointives.

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B)Barrage voûte

Les barrages voûtes ne s'accommodent que de vallées relativement étroites et de forme


assez régulière. Ils sont utilisés lorsque la largeur de la gorge ne dépasse pas 5 à 6 fois la
hauteur du barrage projeté. Pour des largeurs plus importantes des dispositions constructives
particulières doivent être adoptées. La force de l'eau est alors répartie sur les flancs rocheux.

La forme des barrages voûtes présente de nombreuses variantes ; par suite de la


variation de l'épaisseur les 2 parements n'ont généralement pas la même définition
géométrique. La forme générale peut être celle d'un cylindre ou d'une surface à double
courbure, sorte de dôme ou de coupole.

On peut voir ici, la maquette virtuelle d’un barrage voûte à double courbure.

On a construit de très hauts barrages voûtes. Le record est actuellement détenu par le
barrage d'INGURI (Géorgie) avec 272m de hauteur. En France, le plus haut barrage voûte est
celui de TIGNES avec 183m de hauteur.

Ici le barrage de Tignes pris de face. Le dessin que l’on peut observer représente un héros
mythologique soutenant de ses larges épaules les voûtes du barrage. Cette œuvre à été réalisé par
Jean-Pierre Perret dans les années 1989.

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C)Barrage poids

Construit en maçonnerie ou en béton, les barrages poids sont souvent utilisés pour
des vallées larges ayant des fondations rocheuses et sont très épais. Ces barrages provoquent
de faibles contraintes sur les parois rocheuses des vallées. Ces constructions nécessitent
beaucoup de matériaux mais ils sont tout de même toujours très utiles lorsque les fondations
et que la géologie ne permet pas la construction de barrage voûte ou à contreforts. Les
techniques se sont approfondies au fil du temps et aujourd’hui leur construction est moins
chère grâce à l’innovation en matière de béton.
Les barrages-poids évidés utilisent moins de béton puisque qu’ils sont creux à
l’intérieur. En conséquence, l’ensemble des barrages sont donc très sensibles aux séismes. Le
changement de température ne provoque pas de contraintes importantes.

D)Barrage à contreforts
Très peut répandus dans le monde, les barrages à contreforts sont, pour la plupart, des
murs plats ou en multi-voutes en béton qui s'appuient sur des contreforts en béton armé eux
même encastrés dans les fondations. Ainsi l'eau est repoussée sur les contreforts inférieurs et
sur les rives. Le plus connu et le plus grand se situe au Québec, c'est le Daniel-Johnson avec
ses 214 mètres de haut et 1,3 kilomètres de large, il est composé de 13 voutes et de 14
contreforts.

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III)Environnement

Comme il à été évoquer dans l’introduction les effets néfaste des barrages agissent
aussi sur l’environnement.
Les régions submergées par les lacs de retenue condamnent la flore et la faune. Les
aménagements transforment donc un système d’eau courante en eau dormante, ce qui modifie
la composition de la végétation et la disparition de quelques espèces qui vivaient dans ce
milieu.

Il y a aussi une perturbation du régime hydrologique du cours d’eau en aval de la


retenue, car ces aménagements suppriment totalement les crues et les zones humides.
En milieu tropical surtout, on remarque d’importantes pertes d’eau par évaporation, par
exemple le lac Nasser (barrage d'Assouan) perd chaque année 10 milliards de mètres cubes
d’eau par évaporation.

La qualité de l’eau en est aussi affectée puisque les limons sont retenus en amont et
créent une eutrophisation de la retenue. En revanche, en aval, l’eau n’est plus naturellement
enrichie par ces limons, à certains endroits il est donc nécessaire d'utiliser des engrais
artificiels plutôt que des engrais naturels, c’est le cas notamment en Égypte avec le barrage
d’Assouan.

Pour finir, les barrages peuvent aussi entraîner une salinisation des nappes phréatiques
côtières en empêchant les apports d’eau douce et en favorisant ainsi les intrusions d’eau de
mer.

Pour limiter les perturbations du régime fluvial en aval des barrages, certaines règles
ont été instaurées. Ainsi, tout barrage construit dans le lit d’un cours d’eau doit désormais
détenir un dispositif maintenant un débit minimal (le "débit réservé"), afin de préserver en
permanence la vie piscicole. Mais surtout, les experts préconisent aujourd'hui d’exclure le
gigantisme et conseillent d’avoir recours à des réservoirs de taille moyenne.

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A) Personnes déplacées
Lors de la construction du barrage des Trois Gorges de nombreuses personnes sont
déplacées. Pour le barrage des Trois Gorges c’est quelques 1.5 millions de personnes qui ont
été chassées de leurs maisons et se sont vus attribués un remboursement insatisfaisant et non-
arbitraire. 15 villes et 116 villages ont été engloutis et détruits par les eaux soit environ
436km² de terre disparue sous les eaux.

B) Accidents / Conséquences
Lorsqu'un barrage s'effondre cela à d’importantes conséquences sur l'environnement et
sur la population. Les accidents restent cependant rarissimes, les barrages voûte sont les plus
résistants car la pression accroît leur solidité. En revanche les barrages poids sont les plus
fragiles et peuvent causer également de nombreux dégâts. Par exemple le barrage de
Malpasset en 1959 a causé d’innombrables dégâts.
Lorsque celui-ci a céder, il a libéré plus de 50 millions de mètres cube d'eau qui ont
déferlés par vagues immenses. Celles-ci ont atteint et détruit la ville de Fréjus vingt minutes
plus tard (30km), avec des vagues d'environ 40 mètres de haut, à une vitesse de 70km/h. La
catastrophe a fait 423 victimes. Par ailleurs, 2,5 km de voies ferrées ont été arrachées, 50
fermes soufflées, 1000 moutons et 80 000 hectolitres de vin ont été perdus. De nombreuses
questions se sont posées par la suite pour chercher les causes et ainsi y remédier. D'après
certaines analyses le choix de la vallée serait à remettre en cause puisque les flans n'auraient
pas été assez robustes pour supporter l'action des forces de l'eau. Il est aussi à noter que à
l'époque il n'y avait pas de système d'alerte, la population n'a donc pas pu être prévenue. Suite
à cette catastrophe un vidage décennale est obligatoire selon la loi de 1959.

Photos du barrage avant et après sa rupture le 2 décembre 1959. La solidité de


l'assise de l'ouvrage sur les rochers était insuffisante.

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C) Régulations des lâchers d’eau (chasses)
Pour éviter un engorgement et que se reproduise la catastrophe de Malpasset, il a été
mis en place une régulation automatique et manuelle des lâchées d'eau. Pendant ces périodes
où l'on active la « chasse » les environs des rivières sont interdits à la population afin d'éviter
les accidents puisque le courant devient très fort et déborde souvent de son lit. Cependant des
normes doivent être respectées tels que la norme NGF (Nivellement Général de France) qui
régule le niveau de l’eau dans les rivières. Cette norme garantie aux bateaux un niveau
suffisamment haut d'eau pour permettre leurs passages, ainsi que la hauteur sous les ponts.
Mais ces lâchers d’eau affectent aussi la rivière puisque le niveau descend ou monte
très rapidement ce qui perturbe l’environnement aquatique et, pour certaines espèces, touche
la reproduction des poissons. Par exemple sur la rivière de la Dordogne les cinq barrages ne
fonctionnent pas de manière coordonnée. Ainsi les œufs pondus par les saumons ou carpes
meurent desséchés.

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Partie 2:

I) Les turbines

1)Leur histoire

La roue hydraulique, utilisée pour la première fois en Grèce Antique, a été adoptée par
la suite dans les moulins à blé et diffusée dans l'Europe ancienne et médiévale. Les premières
roues était constituées d'un arbre verticale muni d’aubes ou de pales radiales, placées dans un
petit ruisseau ou dans un bief de moulin et
permettaient de produire 370W. Ensuite vint la
roue à arbre horizontal connectée à une roue à aube
verticale avait la partie inférieure plongée dans le
courant, entraînant ainsi l’ensemble avec un
rendement meilleur que dans le cas d’un arbre
vertical. Au fil du temps les roues à aubes
utilisèrent la partie supérieure surtout dans les
montagnes ce qui augmenta le rendement grâce à la
chute d'eau. La puissance maximale de la roue
hydraulique en bois passa de 2000W à environ
37000W au cours du Moyen Âge.

Avec le développement industriel du XI


ème siècle, ces roues ont été abandonnées au profit
de turbines à grande vitesse de rotation qui étaient
seules capables d'utiliser la pression des hauteurs
d'eau des retenues, technique utilisée jusqu'à ce
jour avec le développement de l'énergie électrique hydraulique. C'est au milieu du XIX ème
siècle, que la première turbine à eau fut développée.

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2)Leur fonctionnement

Une turbine est un moteur dont l'élément essentiel est une roue portant à sa périphérie
des ailettes ou des aubes appelées augets, mises en rotation par l'eau du barrage. Ainsi la
pression et la vitesse de l'eau entraînent la rotation de la turbine. L'arbre de cette turbine
mettra en fonctionnement l'alternateur. On retrouve principalement deux types de turbine, les
turbines à action et les turbines à réaction.

Lors de la conception d'un barrage les turbines hydroélectriques sont prises en charge
à fin de déterminer laquelle est la plus appropriée pour le barrage selon sa taille, son
rendement et son type. De plus, avant de réaliser un système de turbine de grande puissance,
les ingénieurs développent des modèles réduits pour étudier le comportement de la roue de
turbine en fonction de la hauteur de chute. Les lois de similitude permettent de savoir, de
manière assez précise, quelles seront les caractéristiques de la turbine hydraulique à réaliser.

La turbine hydraulique transforme en énergie mécanique l’énergie potentielle ou


cinétique contenue dans l’eau d’un lac, d’une rivière, d’une chute d’eau, ou d’une quelconque
dénivellation. Dans une installation employant une turbine hydraulique, on trouve toujours
une bâche d’alimentation, qui permet à l’eau de s’écouler jusqu’à l’entrée de la turbine. C’est
un distributeur muni d’aubes, qui dirigent convenablement le jet d’eau pour qu’il arrive sur la
roue mobile avec le minimum de perte. La roue de la turbine, équipée des aguets est mise en
rotation par la force centrifuge de l’eau sous pression. Il est donc normal de dire que la
puissance disponible résulte de deux facteurs: la hauteur de la chute et le débit.

Pour que la fréquence du courant reste constante la vitesse de la turbine doit être fixe quelques
soit les variations de la pression de l'eau. Pour produire du courant à 50Hz la vitesse de
rotation de la turbine doit être de 3000tr/min.

Ce besoin nécessite des commandes pour ouvrir ou fermer les passages de l’aube directrice,
afin de réguler le débit et, dans le cas de la turbine de Kaplan, pour faire varier le pas de
l’hélice. Dans une turbine utilisant une roue de Pelton, on règle le débit d’eau en ouvrant ou
en fermant les tuyères d’alimentation. Dans ce cas il faut faire attention à l'effet de bélier
hydrauliques en mettant en place une tuyère de dérivation de trop plein.

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Ils existent différents types de turbines hydrauliques:

• Les turbines de type Pelton (haute-chute),


muni d'augets.

Ce sont des turbines utilisées lors des hautes


chutes et petits débits. Le débit des injecteurs est réglé
avec le pointeau mobile de l'injecteur (comme une
vanne), ensuite l'eau sort de manière cylindrique et
uniforme. Elle vient immédiatement percuter des
cuillères métalliques rattachées à la roue ce sont les
augets. L'eau ensuite glissera sur les côtés de la turbine.
Lorsque la chute est supérieure à 200m on utilise une
conduite forcée, de l'eau acheminée depuis un réservoir
supérieur par un long tuyau, jusqu'à une tuyère.
L'énergie potentielle est alors convertie en énergie
cinétique. Le jet obtenue, dirigé perpendiculairement à
l'axe de la turbine (qui est verticale) sur des augets
incurvés, « rebondit » et entraine la rotation de la roue sur laquelle ils sont fixés. On obtient
ainsi de l'énergie mécanique qui permet produit une énergie dite d'appoint, utile donc quelque
heures par jour lors de fortes demandes d'électricité aux heures de midi ou par grand froid.

Ces turbines existent dans une gamme de puissance très variée: de 1kW à plus de
12MW. Elles s'adaptent facilement sur des chutes à débits variables puisque leur rendement
n'est pas trop influencé par les fluctuations de débits.

• Les turbines de type Francis ou à réaction (basse chute et moyenne chute)

Utilisées pour un fort rendement dans des chutes de 40 à 300m possédant un immense
réservoir d'eau elles arrivent à développer une puissance régulière forte qui couvre
généralement les demandes d'électricité. L'eau est mis sous pression par une conduite en
colimaçon dans les directrices qui
mettent ensuite en mouvement
perpétuel la roue et l'arbre de la
turbine pour ensuite s'écouler en
dessous de la turbine. C'est la turbine
la plus utilisée pour les pressions ou
les hauteurs de chute équivalentes à
une colonne d'eau de 15 à 500
mètres, créant ainsi des puissances
de l'ordre du kilowatt à plusieurs
centaines de mégawatt.

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• Les turbines de type Kaplan ou pompe turbine (sens
de rotation variable; appelées aussi
turbopropulseurs)

Ce type de turbine est utilisé pour des petites chutes


inférieures à 30m, elles se trouvent au fil de l'eau et non pas de
réservoir. La Kaplan à la caractéristique de pouvoir être
réglable lors de son fonctionnement, parce que la roue à une
forme d'hélice et on peut développer plusieurs variantes pour
réguler la puissance fournie. On les retrouvent généralement
sur des barrages à faibles et très faibles chute, notamment sur
les centrales au fil de l'eau.

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II)Le fonctionnement du complexe

La taille d'une centrale varie selon les régions du monde et comme expliqué
précédemment de la topologie du terrain. Plus le complexe sera grand plus il aura de sub-
stations. Il y a différents types de sub-station comme le centre de commande, le barrage
hydraulique, la centrale de transformation d'énergie électrique et une zone résidentielle.
Chaque partie dépend de l'autre, Le centre de commande est l'endroit où l'information des
barrages et de la centrale de transformation sont réunis pour renvoyer des ordres à celles-ci et
elle supervise le bon fonctionnement des liens entre les sub-stations.

Le barrage hydroélectrique obtiendra de l'énergie de l'eau et l'enverra vers la centrale


de transformation d'énergie qui elle à son tour l'enverra à une ville ou peuplement. Une
complexe hydraulique se doit d'être organisé c'est pourquoi il existe une hiérarchie au niveau
du personnel. La coordination du système se fait par des ingénieurs qui dirigent la centrale
avec des opérateurs qui actionne le système. Chaque ingénieur peut avoir sa spécialité. Ces
opérateurs donnent des ordres aux différents mécaniciens qui se chargent de la maintenance
manuelle des différents appareils.
Comme les opérateurs et mécaniciens dépendant du budget le personnel est choisi
pour contrôler l'usine électrique et il doit être en constante communication car une erreur
pourrait signifier une perte de temps qui finirait par se traduire en une perte d'argent.

Voici un schéma global du fonctionnement du complexe hydraulique

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Un barrage est constamment surveillé de son début de vie à sa fin de vie afin d'éviter
la création de fuite ou fuite. Des examens visuels sont donc effectuer de manière périodique
afin de palier à tous problèmes. Très vite, les outils aidant à l'entretien et à la surveillance ont
vu le jour et sont installés après coup, tels que l'extensomètre qui permet de mesurer les
déformations unitaires en quelques points du barrage, des thermomètres et des repères de
visée topographique.
L'expérience a montrer qu'il ne fallait se soucier essentiellement du barrage mais
aussi sur les fondations où, grâce à des appareils nouveaux introduits dans les forages, on
mesure les déformations du rochers et les variations des pressions d’eau. Le vieillissement
des matériaux est aussi actuellement à surveiller car pour certain ils sont très ancien.

III) Rediriger l'énergie


L'énergie cinétique de l'eau est transformée en énergie électrique par le biais d'un
alternateur. Un alternateur se divise en 2 parties le stator et le rotor, le stator est la partie fixe
de celui-ci et se compose d'un bobinage de fils de cuivres tandis que le rotor la partie mobile
se compose d'électro-aimants. En fin l'arbre relié au rotor le fera tourner à l'intérieur du stator,
ceci formera un champ magnétique dans l'alternateur. Ce champ magnétique provoquera un
déplacement d'électrons donc un courant électrique récupérer au niveau du stator. Un
transformateur est ensuite utiliser pour élevée la tension du courant pour faciliter sa
transportation dans les lignes à haute tension. Enfin
l'eau est évacuée vers la rivière.

Il est utile de préciser que la fonction


première d'un barrage est de retenir l'eau dans un
réservoir. Cette eaux est acheminé par le biais de
canaux jusqu'à la centrale hydroélectrique où elle
sera transformer en énergie électrique par des
alternateurs ou des dynamos.

Il est impossible de stocker l'électricité, il


faut donc que celle fournie par les turbines soient
presque instantanément utilisée dans les foyers.
C'est pourquoi les ingénieurs ne font fonctionner les
usines que pendant les « heures de pointe ».

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Conclusion :
L'eau est une source d'énergie propre. Son exploitation pour la production d'électricité
ne génère ni déchets toxiques ni pollution atmosphérique. Cependant, la construction d'un
barrage reste une intervention humaine sur la nature qui a des répercussions sur le paysage
ainsi que sur la vie aquatique et terrestre, et sur la qualité de l'eau.

C'est pourquoi, tout projet d'aménagement hydroélectrique est précédé d'une étude
évaluant l'impact environnemental des installations et définissant les mesures nécessaires pour
en minimiser les effets.
Les progrès techniques en matière de génie civil ont néanmoins permis de mieux intégrer
l'ouvrage dans son environnement.
Les nécessités de la croissance et du développement économique ne sont pas incompatibles
avec la préservation de la nature.

Cependant la technologie n'essaie pas simplement de sacrifier la terre, alors des


nouvelles techniques comme les barrages hydroélectrique effacent de la carte les usines de
charbon et nucléaire pour arriver à établir un équilibre entre l'homme moderne et la nature
ceci est l'avantage de l'énergie renouvelable.

Bibliographie
Sites consultés

-http://www.edf.com/html/panorama/production/renouvelable/hydro/intro.html
-http://www.demain-la-terre.net/Les-barrages-en-question.html
-http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/doseau/decouv/degradation/menuDegrada.html
-http://www.industrie.gouv.fr/energie/hydro/types.htm
-http://www.linternaute.com/histoire/motcle/430/a/1/1/barrage.shtml
-http://www.ilephysique.net/encyclopedie/Énergie_cinétique.htlm

Ouvrages consultés

-LAROUSSE Encyclopédie 2006

-CANDEL, Sébastien. Mécaniques des fluides - Cours. Dunod, Paris,1995. 449 pages.

-GUYON, Étienne; HULIN Jean-Pierre; PETIT Luc. Ce que disent les fluides. Belin - Pour la
science. Paris, Juillet 2006. 159 pages.

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