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projets
hydroélectriques sur
l'environnement
Sommaire
Introduction
Conclusion
TD
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Introduction
Dans la cadre d’une transition vers des systèmes énergétiques moins carbonée, l’énergie
hydraulique occupe la première place parce qu’elle est renouvelable, flexible, stockable et
pilotable. L’hydroélectricité est également considérée comme une énergie propre dans la
mesure où son exploitation ne produit aucun déchet. Mais toutes ces qualités n’ont-elles
aucun revers ? L’identification des impacts environnementaux et sociétaux de
l’hydroélectricité permet d’en prévenir certains et d’en atténuer d’autres.
De par ses constructions souvent imposantes, les installations hydroélectriques modifient le
territoire, les paysages et intervient directement sur les cours d’eau. Ainsi, exploiter l’énergie
potentielle des cours d’eau n’est pas sans impact sur l’environnement. Ces impacts
varient avec le type et la taille de la structure : ils sont faibles s’il s’agit d’exploiter les chutes
d’eau naturelles, mais ils deviennent très importants s’il s’agit de créer des barrages et des
retenues d’eau artificielles.
La grande diversité des aménagements hydroélectriques entraîne une très grande variabilité en
nature et en ampleur des impacts sociétaux et environnementaux. La grande majorité d’entre
eux sont liées au changement de régime hydrologique du cours d’eau, tant en amont (création
de la retenue) qu’en aval (programmes de débit liés aux impératifs de production). Plus le
régime hydrologique est modifié par l’aménagement et son exploitation, et plus les impacts
environnementaux sont importants. Il importe donc qu’ils soient recensés et évalués au plus
tôt lors des phases d’identification et de définition des nouveaux projets afin que la
pertinence du projet soit confirmée et que les conséquences négatives en soient minimisées ou
compensées
- des plans de grilles icthyo compatibles pour éviter que les poissons ne passent dans les
turbines ;
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Pour l’hydroélectricité, comme pour toutes les autres filières de production d’électricité, les
phases de construction et de démantèlement ne peuvent pas être considérées comme propres
et renouvelables. Cette phase nécessite des quantités considérables en béton ou en matériaux
(enrochements, sable, argiles, entre autres). Elle est constituée de gros équipements (groupes
turbines alternateurs, vannes, ou équipements de contrôle-commande). La construction des
ouvrages nécessite de mobiliser des ressources naturelles qui ne seront pas nécessairement
rendues à la nature, même en cas de démantèlement des installations. Même si, désormais, des
normes sévères encadrent les chantiers de construction afin d’éviter le rejet d’effluents
polluants lors de la construction, les grands volumes d’énergie requis, notamment par les
transports de matériel et les engins de chantier, sont à l’origine de rejets polluants.
En cas de démantèlement d’une installation, les mêmes effets peuvent être attendus, mais ils
sont atténués par la longue durée de vie des installations hydrauliques. Même après un siècle
de fonctionnement, certains démantèlements ne sont toujours pas envisagés. Lorsqu’ils le
sont, c’est le plus souvent : soit à l’occasion de travaux de modernisation, parfois pour en
diminuer certains effets négatifs sur l’environnement, ou en améliorer la productivité ; soit
dans le cadre de la restauration de la continuité écologique d’un cours d’eau, sur les barrages.
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III.1. Conséquences en amont
À l’amont du barrage, la vitesse d’écoulement diminue progressivement depuis l’extrémité
amont de la retenue jusqu’à l’amont immédiat du barrage, point où la vitesse peut être
considérée comme nulle. On observe donc un dépôt des matériaux les plus grossiers en amont
du réservoir, puis des matériaux de plus en plus fins vers le barrage
Figure
Cette accumulation de matériaux a pour conséquences :
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En raison du blocage des sédiments dans la retenue, on observe en aval un déficit de
matériaux qui se traduit par le creusement du lit du cours d’eau pouvant s’accompagner d’une
érosion des rives. Dans les cas les plus graves, le déficit de sédiments transportés se fait sentir
jusqu’à l’embouchure du fleuve et se traduit par une érosion du littoral (régression du trait de
côte).
La modification du régime hydrologique, qu’influence la gestion du réservoir, joue également
un rôle sur l’équilibre morphologique du cours d’eau conduisant généralement à un
appauvrissement, une uniformisation des milieux et à un impact sur la biodiversité.
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Les études préliminaires à l’aménagement d’un cours d’eau pour la production d’électricité
doivent comporter un volet hydro-morphologique visant à déterminer le volume d’apport, les
zones de production de sédiments et à caractériser leurs modes de transport afin d’en tenir
compte dans la localisation et la capacité des futures retenues.
Au niveau de chaque aménagement, des ouvrages doivent être prévus afin de permettre le
transit sédimentaire : bassins de décantation avec ouvrages de chasses et de dérivation, vannes
à différentes hauteurs de la retenue permettant la réalisation de chasses contrôlées,
notamment.
Par la suite, l’exploitation devra tenir compte des périodes d’apport en sédiments (périodes de
crue sur le cours d’eau aménagé où sur ses affluents) et s’adapter de façon continue afin de
retenir le moins possible les sédiments. Les volumes accumulés dans les retenues peuvent être
évacués régulièrement par des chasses, éventuellement complétées par des dragages (ce qui ne
se fait pas à Lagdo et à Maga). Dans tous les cas, ces opérations doivent faire l’objet d’un
suivi environnemental afin de respecter des concentrations acceptables pour la faune
aquatiques et éviter le relargage de sédiments pollués. Une vision économique à long terme
est généralement cohérente avec la préservation de l’environnement.
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Chapitre IV : Conséquences géologiques et des eaux souterraines
La création de retenues et de canaux de dérivation ou la modification du niveau des cours
d’eau ne sont pas sans effets sur le niveau des nappes phréatiques. Lorsque ces derniers
deviennent gênants par assèchement de puits ou, au contraire, inondation par relèvement de la
nappe, des dispositions sont prises afin de contrecarrer ces conséquences : réalisation de
contre canaux ou stations de relevage pour réalimentation de la nappe.
Certains séismes pourraient avoir pour origine la création d’une importante retenue (Lac Nyos
Lac Mounoun, Lac balang). De nombreux microséismes ont été bien identifiés, mais
l’exemple le plus frappant serait le séisme de 2008 dans le Sichuan (Chine), de magnitude 7,9,
causé par la retenue du barrage Zipingpu. Si une microséismicité avait effectivement été bien
reconnue après le remplissage, la relation de cause à effet pour le séisme majeur reste discutée
car la retenue pourrait aussi n’avoir été qu’un effet accélérateur d’un séisme qui se serait
produit même sans la retenue.
V.2. En exploitation
La gestion de l’aménagement induit, en aval, des variations de débit différentes du régime
hydrologique naturel. Si ces variations de débit ne sont pas maîtrisées, elles peuvent avoir des
conséquences négatives telles que la destruction de frayères par augmentation rapide du débit
en période de reproduction ou le piégeage d’individus lors de baisse de débit.
Une gestion respectueuse de l’environnement doit s’appuyer sur des consignes d’exploitation
établies à partir du résultat d’études environnementales spécifiques au site. Elles doivent tenir
compte de l’ensemble des espèces présentes, de la morphologie du cours d’eau et de son
contexte environnemental, et permettre de définir, pour chaque période de l’année, les valeurs
de débit minimum et maximum ainsi que les gradients de débit autorisés en aval des
aménagements et les valeurs de débit minimum à assurer dans les tronçons court-circuités.
Dans tous les cas, le débit en aval doit impérativement respecter une valeur de débit
minimum. Il en est de même dans les tronçons court-circuités des aménagements en
dérivation. Ce débit minimum, dit aussi débit réservé, ou débit écologique, doit respecter les
valeurs éventuellement imposées par la législation, mais il devrait idéalement résulter d’une
étude de débit minimum biologique permettant de définir, pour chaque période de l’année,
une valeur minimale de débit à respecter.
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espèces amphibiotiques dont les espèces potamotoques ou anadromes, vivant en mer mais se
reproduisant en eau douce, ce qui est le cas des saumons ; espèces thalassotoques ou
catadromes, vivant en rivière mais se reproduisant en mer, ce que font les anguilles. Tout
obstacle à la migration entraîne une baisse considérable des populations amphibiotiques et le
confinement des espèces holobiotiques dans des portions réduites des cours d’eau. Le blocage
à la ponte des poissons est résolu par l’installation de dispositifs de ponte : passes à poissons,
écluses ou ascenseurs à poissons, capture et transfert par nasses. Ces dispositifs peuvent être
équipés de dispositifs de visualisation et comptage permettant d’en contrôler leur efficacité.
Au blocage à la migration s’ajoute la mortalité dans les turbines lors de la dévalaison. Cette
mortalité est, globalement, d’autant plus importante que l’on a affaire à des turbines de haute
chute. Les turbines Pelton, dans lesquelles la mortalité est de 100 % ne posent toutefois pas de
problème car elles sont, en principe, installées sur des cours d’eau n’abritant pas d’espèces
migratrices. La mortalité dans les turbines est très variable selon les espèces et en fonction de
paramètres tels que la taille des turbines, leur vitesse de rotation, le tracé du conduit
hydraulique et de ses organes tels qu’avant-directrices, directrices ou roue. Dans le cas des
aménagements en cascade, cette mortalité s’additionne à chaque site, pouvant conduire à des
taux élevés.
Cette mortalité est une préoccupation ancienne, mais plus récemment de nombreuses études
ont permis de mieux comprendre les phénomènes en cause et aux constructeurs d’améliorer la
conception des turbines afin de réduire la mortalité. Si ces évolutions vont dans le sens d’une
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augmentation des coûts, elles sont souvent cohérentes avec une amélioration des
performances : augmentation des rendements et diminution de la cavitation.
Dans certains cas, on évite le passage des poissons dans les turbines au moyen de grilles
dirigeant les poissons vers une galerie collectrice et un canal de dévalaison.
Les installations hydroélectriques doivent donc respecter des critères précis fixés par ces
différents textes réglementaires :
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elles ne doivent pas constituer des obstacles sur les cours d’eau ;
elles doivent respecter la continuité écologique de la rivière, non seulement pour la
faune sauvage (poissons…), mais également pour le transit sédimentaire (circulation du sable,
des graviers...). Pour garantir la libre circulation des poissons, plus de 800 passes à poissons
(échelles ou des ascenseurs pour les barrages les plus hauts) doivent être construites. Ces
aménagements permettent aux poissons migrateurs de franchir les barrages sans encombre ;
le débit total des cours d’eau ne peut pas être consacré à la seule production
électrique (minimum 10 % du débit moyen doit être maintenu dans le cours d’eau) ;
l’eau prélevée et détournée pour passer la turbine doit rejoindre le lit du cours d’eau
en aval.
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une réserve d’eau pour des usages agricoles, industriels ou d’approvisionnement en
eau potable.
Plus précisément, de nombreuses retenues permettent de développer des activités
touristiques et de loisir nautique, apportant une activité économique nouvelle parfois
bienvenue dans certaines régions.
Conclusion
L’hydroélectricité possède encore un potentiel de développement important dans le monde, en
particulier en Asie et en Afrique. Par son caractère renouvelable, ses faibles émissions de
GES et ses atouts techniques en matière de flexibilité et de stockage d’énergie, elle représente
un moyen essentiel de décarbonisation de la production d’électricité et d’accompagnement du
développement des énergies renouvelables intermittentes, incontournables de la lutte contre le
changement climatique. C’est pourquoi il est indispensable de développer notre connaissance
des conséquences environnementales des projets afin permettre de réaliser des aménagements
respectueux de l’environnement.
C’est en tout premier lieu le choix du site d’implantation d’un aménagement hydroélectrique
qui est déterminant pour obtenir ce caractère de respect de l’environnement et de
compatibilité avec les objectifs de réduction de GES. Un choix judicieux du site associé à des
mesures de suppression, réduction, compensation des effets permettra d’aboutir à un projet
respectueux de l’environnement et socialement acceptable. Aucune mesure de compensation
ne pourra rendre acceptable un projet construit sur un site résultant d’un choix inadéquat.
La réduction de la surface inondée est également un facteur important dans la limitation des
conséquences négatives, de même que le choix d’un mode d’exploitation adapté qui doit
minimiser les conséquences en aval de l’aménagement.
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Des méthodologies d’évaluation des impacts ont été développées afin d’évaluer les projets
aux différents stades de leur développement
TD
Définir
Ecosystème, Chutes d’eau naturelles, Barrage, Retenue colinéaire (d’eau artificielle),
Régime hydrologique, Vannes, Nappe phréatique, Espèces endémiques, Espèces migratoires,
Transport solide ou transit sédimentaire,
1)- Quels sont les conséquences des projets hydroélectriques sur les écosystèmes ?
2)- Quels sont les ouvrages à installer pour réduire les impacts des projets hydroélectriques
sur l’environnement ?
3)- Quels sont les impacts sur l’environnement pendant la phase de construction des
installations hydroélectriques ?
4)- Quels sont les impacts sur l’environnement pendant la phase de démantèlement des
installations hydroélectrique ?
5)- Quels sont les impacts sur l’environnement pendant la phase d’exploitation
hydroélectriques
6)- Quels sont les sources de l’émission des gaz à effet de serre (GES) lors de la construction
et le démantèlement des installations hydroélectriques ?
7)- Quels sont les sources de l’émission des gaz à effet de serre (GES) en phase
hydroélectriques ?
8)- Quels sont les impacts des sur l’environnement du transit sédimentaire en amont du
barrage (ou retenue collinaire) ?
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9)- Quels sont les impacts des sur l’environnement du transit sédimentaire en aval du barrage
(ou retenue collinaire) ?
10)- Quels sont les impacts des sur l’environnement du transit sédimentaire dans le cas des
aménagements en dérivation ?
11)- Quels sont les méthodes et les ouvrages atténuations des impacts des sur l’environnement
du transit sédimentaire dans les projets hydroélectriques?
12)- Quels sont les impacts des projets hydroélectriques sur les ressources en eau ?
13)- Comment atténuer ces impacts sur les ressources en eau dans la zone du projet
hydroélectrique ?
14)- Quels sont les conséquences sur les ressources minières ?
15)- Comment atténuer ces impacts sur les ressources minières dans la zone du projet
hydroélectrique
16)- Quels sont les conséquences des projets hydroélectriques sur la faune sauvage ?
17)- Comment atténuer ces impacts sur la faune sauvage ?
18)- Quels sont les conséquences des projets hydroélectriques sur la faune piscicole ?
19)- Quels sont les conséquences des projets hydroélectriques pendant la période
d’exploitation en aval de la retenue ?
20)- Quels sont les consignent à prendre en comptes pour atténuer ces conséquences sur
l’environnement ?
21)- Quels sont les conséquences des projets hydroélectriques pendant la période
d’exploitation pour la piscicole
22)- Quels sont les consignent à prendre en comptes pour atténuer ces conséquences pour la
piscicole ?
23)- Quels sont les conséquences des projets hydroélectriques sur la flore
24)- Quels sont quelques textes réglementaires qui encadrent la faune et la flore pour les
projets hydroélectriques
25)- Quels sont les critères précis des textes et règlements sur l’environnement que les
hydroélectrique doivent respecter ?
26)- Quels sont les conséquences sociétales des projets hydroélectriques
27)- Quels sont les consignent à prendre en comptes pour atténuer ces conséquences
sociétales ?
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28)- Quels sont les conséquences des projets hydroélectriques pour d’autres activités
connexes ?
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