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REDIGE PAR :
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INTRODUCTION
Année Académique : 2022/2023
Comptant quelque 42 millions d’habitants, le bassin du lac Tchad est l’un des plus
grand bassins versants africains couvrant 8% du continent. Avec ses vastes terres agricoles et
pâturages ainsi que ses riches ressources halieutiques, il revêt une grande importance sur le
plan tant économique qu’écologique pour les états riverains tels que le Tchad, le Nigeria, le
Niger, le Cameroun, la RCA et la Libye. Les ressources en eau du bassin du lac Tchad sont
menacées par la croissance démographique, l’exploitation agricole et les conséquences du
changement climatique qui son désormais clairement ressentis. Le risque de conflit dans la
région met en péril les bases d’existence de la population du bassin, qui se compose en
majeure partie de ménages pauvres vivants d’agriculture de subsistance. Face à tout ceci, la
question qui se pose est celle de savoir quels sont les enjeux de la gestion des ressources
hydriques dans le bassin du lac Tchad ?
1) Les enjeux
La superficie du lac Tchad a diminuée de 25000 km 2 à environ 5000 km2 depuis 1960.
La croissance démographique forte dans la région, la construction des barrages, et
l’implantation de grands projets d’irrigation dans le bassin versant et l’exploitation à grande
échelle des eaux souterraines ont contribué à cette réduction considérable de l’étendue du lac.
Les populations du bassin sont vulnérables face à une augmentation des phénomènes
climatiques extrêmes, nombreux sont ceux à ne pouvoir ni réparer les dommages causés par
les fortes pluies et inondations, ni compenser les pertes de récoltes dues à la sècheresse. Les
ménages de femmes seules, à la fois socialement et économiquement défavorisés sont
particulièrement touchés.
C’est pourquoi, dès 1964, les Etats riverains ont crée la Commission de Bassin du lac
Tchad qui a pour mandat de protéger les ressources naturelles, de réguler l’utilisation des eaux
à travers les frontières, de faire office de médiateur lors des conflits et de conseiller ses pays
membres sur les mesures à appliquer face aux effets du changement climatique pour relever
les défis transfrontaliers.
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2) L’approche
3) Résultats
Quelque 1250 agriculteurs ont reçu des semences, du matériel agricole et des
formations sur l’adaptation au changement climatique et sur la lutte durable contre les
nuisibles, ainsi qu’un soutien pour leurs activités de culture.
Du personnel de la Commission du bassin du lac Tchad a reçu une formation de
formateurs à l’utilisation du système d’information du bassin du lac Tchad (LIS). Ces
personnes ont assuré des formations régionales sur l’utilisation du système au profit des
pays membres de la Commission.
Le premier rapport annuel de suivi a été adopté et l’« analyse transfrontalière des
problèmes du bassin du lac Tchad » a été mise à jour. Ces documents constituent la
base d’une meilleure gestion des ressources en eau dans la région.
Une enquête a été menée auprès des ménages dans la zone d’intervention au Tchad et
au Cameroun. Elle rend mesurables les hausses des revenus et d’autres données
importantes relatives aux mesures d’adaptation agricoles réalisées.
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CONCLUSION
Au terme de notre analyse, nous constatons que le bassin du lac Tchad est confronté à
plusieurs problèmes majeurs tels qu’une forte croissance démographique, une variabilité
climatique, les inondations ; La mise sur pied de la Commission du Bassin du lac Tchad est
venue pallier à ces problèmes en améliorant la gestion des ressources hydrique dans le bassin
du lac Tchad, ceci étant entre autres observable à travers la mise à jour de l’analyse
transfrontalière des problèmes du bassin du lac Tchad.
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