Cours Lã©gislation Et Les Acteurs Loi Final Apprenant

Législation et les acteurs de gestion de l’eau
La législation et les acteurs de gestion de l’eau

1- Définition de la législation
2- Définition des acteurs de l’eau
L’eau est une ressource qui sollicite que l’on agisse sur un ensemble de
Domaines d’intervention
Risque, pollution ,distribution de l’eau potable ,dépollution des eaux , usages de

l’eau ,protection des milieux naturels .
Les acteurs
de gestion
La gestion de l'eau
La gestion rationnelle des ressources en eau douce est une des principales
préoccupations des sociétés humaines. Que cette ressource soit abondante, qu'elle
l'ait été, mais se raréfie ou qu'elle ait toujours plus ou moins manqué, l'eau est
maintenant partout considérée comme un bien précieux.
3 – Les acteurs de gestion de l’eau au niveau national
Organisation du secteur de l’eau
Chapitre I : bilan hydrologique du Maroc

1- Situation des eaux au Maroc
le Maroc est soumis aux influences Méditerranéennes au Nord, océanique à l’ouest,

Continentales, puis sahariennes de plus en plus vers l’Est et le Sud.

1- Situation des eaux au Maroc
 Une forte irrégularité des apports d’eau et la disparité de leur répartition

d’une région à l’autre.
Une pression de plus en plus sur les potentialités en eau limitées.
La saturation des disponibilités en eau.
 L’impact de la sécheresse.
La Mauvaise gestion de l’eau.
La surexploitation des nappes aquifères.
l’intensification des activités agricoles (nitrates, salinisation, etc.)


2 - Une Répartition inégale des apports en eau dans le temps
L’évolution des ressources en eau


3 – Potentiel et l’Etat d’utilisation des ressources en eau au Maroc
3 –Politique de mobilisation des eaux
De par sa situation géographique ,le Maroc est soumis aux effets des changements climatiques ,avec
une tendance à la baisse de son potentiel en eau douce
Construction des barrages au Maroc a toujours occupé une place importante dans la politique publique
Maroc développé un grand savoir –faire dans le domaine de l’eau en général et dans le domaine des
études de construction des barrages ,reconnu à l’échelle mondiale.il a également réalisé des acquis
importants dans un contexte climatique relativement difficile
construction des barrages est jugée nécessaire pour la maitrise de la gestion de l’eau

Genèse de la politique de mobilisation des eaux de surface :
- 1ère PHASE
1925 à 1956 : Construction de barrages à fortes potentialités en eau de surface pour faire
face aux besoins de centres urbains en eau potable et pour assurer la production d’énergie
1956 :13 barrages construits Volume mobilisé = 1,8 Mdm3
- 2 ème PHASE-1956-1966
En 10 ans :
- Soit un total de 16 barrages
- Volume mobilisé = 2,2 Mdm3
Les barrages réalisés : Mohamed V (1966) I, AEP, Nakhla (1961) AEP de Tétouane, Digue de Safi
(1965) AEP de Safi.
- 3 ème PHASE
En 1967, Feu SM HASSAN II a donné une nouvelle impulsion à la politique des barrages pour
notamment l’irrigation d’un million d’hectare à l’horizon 2000, politique poursuivie par SM
Mohamed VI avec la réalisation de 2 à 3 grands barrages par an
3-1 - Eau d’irrigation :
L’objectif du million d’hectares a été atteint en 1997 avec la mise en service de barrage Al Wahda
 Prés de 1500 000 ha sont irrigués à partir des barrages dont les 2/3 sont équipés par les pouvoirs
publics
 La surface irrigué représente moins de 10% de la superficie utile ,mais participé a prés de 45% de
la valeur ajoutée agricole
 Les périmètres irrigués participent à 75% des exportations
 Création de 40% des emplois en milieu rural et 25% au niveau national
3-2 – Eau Potable :
Eau potable en milieu rural:
Taux d’accès est passé de 14% en 1994 à plus de 94% grâce notamment aux conduite régionales en
provenance des grands barrages
Eau potable en milieu urbain :
Desserte 100% avec 94% comme taux de branchement individuels au réseau de distribution .
3- 3 – Energie :
 Les usines hydroélectriques totalisent une puissance installé de 1730Mw
 Réduction de la Dépendance vis-à-vis de l’extérieur en matière d’énergie
 L’énergie hydroélectrique représente 10% de la production totale de l’énergie électrique et
devra atteindre 14% en l’an 2020
3- 4: Atténuation des effets de sécheresse
Les sécheresses des années 1980 et 1990 ont confirmé le rôle des barrages dans l’atténaution
des effets négatifs sur l’économie nationale.
 Les besoins des périmètres agricoles sont assurés dans les bonnes conditions .
Protection contre les inondations .

4- Contraintes de développement des Ressources en eau
- Erosion et envasement des barrages
- Le milieu naturel reçoit les rejets domestiques et industriels sans prétraitement
- Pollution agricole des eaux souterraines (engrais, produits phytosanitaires,…);
- Eutrophisation des retenues de barrages;
- Intrusion des eaux marines au niveau des nappes d’eau souterraine

Chapitre II :la loi sur l’eau 95-10
Généralité
L’eau est une ressources naturelle à la base de la vie et d’une denrée essentielle à la majeure
partie des activités économique de l’homme .
Elle est une ressource rare et constitue en fait une ressource dont la disponibilité est marqué
par une irrégularité prononcé dans le temps et dans l’espace .
Elle est fortement vulnérable aux effets négatifs des activités humaines .
Les nécessités du développement social et économique imposent de recourir à l’aménagement

de l‘eau pour satisfaire les besoins des populations .ces besoins sont eux-mêmes en continuelle
croissance ,souvent concurrentiels .voire contradictoire ce qui rend le processus de gestion de
l’eau fort complexe et de mise en œuvre difficile.
Disposer d’un instrument juridique efficace en vue d’organiser la répartition et le contrôle de

l’utilisation des Ressources en eau et d’en assurer la conservation et la protection
Domaine public hydraulique:
l’ensemble des biens et des terres couvertes par ces eaux.
Les biens publics artificiels constitués des ouvrages hydrauliques,
Exploitation ou utilisation, du domaine public hydraulique toute opération
qui vise a jouir de ce domaine et le valoriser à travers certains modes ou
mécanismes.
Bassin hydraulique :
la totalité de la surface topographique drainée par le réseau hydrographique

vers l’exutoire de ladite surface.
eaux usées ,eaux minérales naturelles ,eaux de sources ,eaux des tables ,
inondation, zones inondables ,contrat de gestion participative ,milieu
aquatique …etc
1- Apports de la loi sur l’eau
 Premier texte :
dahir 1er Juillet 1914 sur le DPH Complété par dahirs de 1919 et 1932 donc textes qui remontent
au début du siècle dernier, épars et mis à jour par étape en fonction du besoin.
 Ces textes n’étant plus adaptés au développement socio-économique du pays
Promulgation de la loi 10/95 sur l’Eau
Apports de la loi sur l’Eau :

- Mise en place d’une politique nationale basée sur une vision prospective .
- Rationalisation de l’utilisation de l’eau
- Généralisation de l’accès à l’eau.
- Solidarité interrégionale
- Réduction des disparités entre villes et campagnes
- Encouragement du partenariat entre l’Administration et la Collectivité Locale.
- Amélioration de la situation de l’environnement
Cadre légal de la politique de l’eau
Chapitre II: La loi n°10-95 sur l’eau
2 – Les textes de la loi 10-95
Jusqu'à présent, plusieurs textes d'application de cette loi ont été promulgués qu' on peut citer comme suit
 Décret n° 2.96.158 du 20 Nov. 1996, relatif à la composition et au fonctionnement du Conseil
Supérieur de l'Eau et du Climat.
 Décret n° 2.96.178 du 24 Oct. 1997, fixant la procédure de déclaration pour la tenue à jour de
l'inventaire des ressources en eau.
 Décret n° 2.96.536 du 20 Nov. 1996, relatif à l'Agence de bassin hydraulique de l'Oum Er Rabia.
 Décret n° 2.97.223 du 24 Oct. 1997, fixant la procédure d'élaboration et de révision des plans
directeurs d'aménagement intégré des ressources en eau et du plan national de l'eau.
 Décret n° 2.97.224 du 24 Oct. 1997, fixant les conditions d'accumulation artificielle des eaux.
 Décret n° 2.97.414 du 4 Fev. 1998, relatif aux modalités de fixation et de recouvrement de la
redevance, pour utilisation de l'eau du domaine public hydraulique (redevance de prélèvement)

Chapitre II: La loi n°10-95 sur l’eau
2 - les textes la loi 10-95
 Décret n° 2.97.487 du 4 Fev. 1998, fixant la procédure d'octroi des autorisations et des concessions
relatives au domaine public hydraulique.
Décret n° 2.97.489 du 4 fev. 1998, relatif à la délimitation du domaine public hydraulique à la
correction des cours d'eau et à l'extraction des matériaux.
 Décret n° 2.97.488 du 4 Fev. 1998, relatif à la composition et au fonctionnement des commissions
préfectorales et provinciales de l'eau.
 Décret n° 2.97.787 du 4 Fev. 1998, relatif aux normes de qualité des eaux et à l'inventaire du degré de
pollution des eaux.
 Décret n° 2.97.657 du 4 Fev. 1998, relatif à la délimitation des zones de protection et des périmètres
de sauvegarde et d'interdiction.
4- Objectifs de la loi sur l’Eau
Une planification cohérente et souple de l’utilisation de l’eau
 Une mobilisation optimale et une gestion rationnelle de toutes les ressources en eau
 Une gestion dans le cadre d’une unité géographique adaptée “le bassin hydraulique“
La protection et la conservation du DPH
Une gestion décentralisée
L’association des pouvoirs publics et des usagers à toute prise de décision
relative à l’eau
5- Principes de la loi sur l’Eau
La domanialité publique des eaux ( à l’exception des droits reconnus)
 La concertation entre les pouvoirs publics et les usagers dans l’élaboration des PDAIRE’s et du PNE
La protection de la santé humaine (réglementation de l’exploitation - distribution- vente
des eaux à usage alimentaire)
La réglementation des activités polluantes
La répartition de l’utilisation de l’eau en période de sécheresse
La prévision de sanctions et la création d’une police des eaux

6- Cadre institutionnel de la loi sur l’Eau
Au niveau national :
l’institutionnalisation du Conseil Supérieur de l’Eau et du Climat dont la

principale mission est l’orientation de la politique nationale de l’eau ;
Au niveau des bassins hydrauliques :
la création de neuf Agences des Bassins Hydrauliques et leur conférer
d’importantes attributions en matière de gestion et de protection des
ressources en eau .
 Au niveau provincial et préfectoral:
la création de commissions de l’eau au niveau provinciale et préfectorale
chargées de l’encouragement des actions d’économie d’eau et de la
sensibilisation à la protection des ressources en eau
6- 1: Organisation institutionnelle Conseil Supérieur de l’Eau et du Climat
Au niveau national :
Examine la stratégie nationale d’amélioration de la connaissance du climat
et de la maîtrise de ses impacts sur le développement des ressources en eau
Examine le Plan National de l’Eau
Examine les Plans de développement intégré des ressources en eau des
bassins hydrauliques (PDAIRE)

6- 2: Organisation institutionnelle Conseil Supérieur de l’Eau et du Climat
Au niveau national :Composition :
l’Etat, des Etablissements publics en charge de l’eau,
des usagers de l’eau, des assemblées préfectorales ou provinciales, des établissements

d’enseignement supérieur et de recherche scientifique, des associations professionnelles
et scientifiques.
6- 3:Commission interministérielles de l’eau
Commission de création récente pour assurer le suivi de la mise en œuvre des

recommandations de la 9ème session du CSEC
6 réunions tenues pour débattre la problématique du développement du secteur de
l’eau
– Des voies de développement du secteur ont été explorées
– Des recommandations ont été formulées
Composition : présidée par le Premier Ministre et regroupant les ministres
concernés par l’eau
6- 4 : Commission provinciale de l’eau
Attributions
 Apporte son concours à l’ établissement des PDAIRE.
Encourage l’action des communes en matière d’économie et de protection des
ressources en eau.
Sensibilise le public à la protection et à la réservation des ressources en eau.
Composition
l’Etat et des établissements publics

(ONEP, ONE, ORMVA’S) des assemblées préfectorales ou
provinciales
des chambres professionnelles
des conseils communaux
des collectivités ethnique
6- 5:Agence de Bassin hydraulique
Etablissement Public à caractère administratif doté de la personnalité morale et de

l'autonomie financière.
Missions :
La mise en œuvre des dispositions de la loi sur l ’eau,
 La concertation dans la gestion de l’eau et la participation des usagers à la prise de
décision.
 L’adoption d’une gestion intégrée des ressources en eau
La conservation du domaine public hydraulique et l’organisation de son exploitation
La promotion de la valeur économique de l’eau
 Le financement et l ’assistance technique aux acteurs de l ’eau
Conseil d’Administration de l’Agence:

1- Conseil d’Administration de l’Agence
Attributions
-Examine le PDAIRE.
- Etudie les programmes de développement et de gestion des ressources en eau ainsi que
les programmes de l’Agence.
- Arrête le budget et les comptes de l’Agence.
- Affecte les redevances provenant de la pollution aux actions spécifiques de dépollution
des eaux.
- Propose l’assiette et les taux de redevances.
- Approuve les conventions et contrats de concessions passés par l’Agence.

2-Des mécanismes financiers institués par la loi
Les instruments financiers mis en place par la loi

Recettes Dépenses
Des redevances recouvrées auprès -Suivi et évaluation des RE;

- La restauration et la préservation du
des usagers du DPH; DPH;
- Produits et bénéfices d’exploitation - Réalisation des mesures et de
contrôle de la qualité des RE;
et des services; - Réalisation d’infrastructures de
- Subventions de l’Etat; protection contre les inondations en
partenariat avec les Collectivités Locales;
- Emprunts; - Aides financières octroyées pour
- Dons, Prêts l’aménagement, la dépollution et
l’économie de l’eau
3- Des mécanismes financiers institués par la loi
Introduction de la valeur économique de l’eau

Redevances Aides
basées sur le principe : -Contribution financière

« Préleveur - payeur »
« Pollueur - payeur » - Assistance technique :
Le préleveur car il bénéficie des programmes
de suivi d’évaluation et d’aménagement des A toute personne physique ou
RE effectuées. morale qui en ferait la demande, soit
pour l’aménagement ou l’utilisation
Le pollueur supporte le coût de dégradation du DPH, soit pour prévenir ou
des RE dont il est le responsable. réduire la pollution des ressources en
eau, ou des actions d’économie de
Les utilisateurs du DPH : d’extraction de l’eau
matériaux, d’occupation temporaire
6- 6:Office National de l’eau et d’électricité- Branche d’eau
2. Etudes & Equipement
1. Planification
 Alimentation en eau potable.
Approvisionnement en eau potable du  Assainissement liquide.
Maroc et la planification des projets. Assurer l'exécution des travaux
liés à la production et la
distribution.
3.Gestion de la Missions
distribution ONEE- B. Eau
 Service d’eau potable
(installations de production et de 4. Contrôle qualité
distribution).
Service assainissement liquide Qualité des eaux produites et
pour le compte des communes qui distribuées .
le souhaitent. Pollution des eaux susceptibles d'être
utilisées pour l'alimentation.

5. Participation et
assistance
 Etudes, en liaison avec les ministères intéressés,

Elaboration des projets de textes législatifs et réglementaires nécessaires à
l'accomplissement de sa mission.
6- 7:Office Régional de la Mise ne valeur Agricole
Il existe Neuf Offices régionaux de mise en valeur agricole (ORMVA) leurs trois
missions fondamentales: l’aménagement, le développement agricole et le service
de l’eau dans leurs périmètres d’intervention respectifs notamment:
Assurer le service de l'eau dans les meilleures conditions techniques et
économiques au bénéfice des usagers d’eau.
 Encadrement et formation professionnelles des agriculteurs .
Assurer la pérennité du patrimoine hydro-agricole.
Programmation, distribution et facturation de l'eau d'irrigation.
Entretien des équipements hydro agricoles (Stations de pompage, Réseau
d’irrigation et ouvrages de génie civil).
Contrôle des prélèvements de la nappe et octroi des autorisations de pompage.
Instruction des dossiers de demande de la subvention de l’Etat pour les projets
d’équipement en irrigation localisée
Chapitre III :Planification et gestion de l’eau
1- Programme National d’Assainissement Liquide
Chapitre III: Planification et gestion de l’eau
1- Constat
-Retard au niveau des infrastructure de base en terme de réseaux .
-Evacuation superficielles des eaux usées

-Taux de raccordement national autour de 70%
-Faible niveau d’épuration des eaux usées ( moins 10% )
-Evolution rapide des volumes des eaux usées rejetés
Lourdes conséquences
Naissance du PNA
-JUIN 2001 - CSEC : Hautes Directives Royales en matière de protection des ressources en
eau qui ont permis de classer le secteur de l’assainissement des eaux usées au rang de priorité ;
- AVRIL 2002 - CIE : Recommandation consistant à adopter un programme national
d’assainissement liquide et d’épuration des eaux usées, à soutenir par l’Etat à l’instar du
PAGER (Programme d'Approvisionnement Groupé en Eau potable des populations Rurales)
Objectifs PNA
-Hisser l’assainissement liquide au rang de priorité gouvernementale;
- Rattraper le retard dans le domaine de l’assainissement et de l’épuration des eaux usées;
- Atteindre un taux de raccordement global au réseau d’assainissement de 80% en milieu
urbain;
- Réduire la pollution engendrée par les eaux usées d’au moins 60%.
2 - Coût du programme et le montage financier
3 – Action support
1- La dépollution industrielle
Faire converger les actions du FODEP avec les objectifs du PNA en matière de réduction
de la pollution par la dynamisation de changements de procédés de certaines activités
2- L’arsenal juridique
Adopter les textes d’application du décret relatifs aux déversements (Pollueur - payeur)
notamment les arrêtés relatifs aux normes générales des rejets directs et indirects
3- Le développement des capacités
Elaborer une stratégie de formation pour le développement des capacités (organisationnel,
financier, ressources humaines)

3 – Action support
4- La réutilisation
- Mettre en place d’un cadre légal et institutionnel ;
- Développer des stratégies de financement réalistes;
- Sensibiliser les parties prenantes notamment les usagers;
- Lancer une étude sur la réutilisation des eaux usées déversées au littoral.
5- La Communication
Mobiliser l’ensemble des acteurs concernés pour mener une campagne de communication
au niveau des régions et sensibiliser le grand public , mais aussi les écoles, les universités,
les mosquées,…etc
4 –L’assainissement rural
 Réaliser une dizaine de stations d’épuration pilotes en milieu rural ;
 mettre en place un cadre de partenariat avec les universités pour encourager la
recherche de solutions innovantes, pas chères et adaptées au contexte rural.
PNA et l’Assainissement Rural :
154 centres relevant des communes rurales figurant dans la liste du PNA (47%) ;
- lancement des travaux dans 57 centres ;
- financement des études dans 32 communes rurales dont le financement est
assuré par le Ministère de l’intérieur à travers la TVA.

:la loi sur l’eauet95-10
Chapitre III :Planification gestion de l’eau
La situation actuelle de l’assainissement liquide en milieu urbain :

Depuis la mise en œuvre du PNA plusieurs projets ont été achevés ou en cours
d’achèvement .
la situation actuelle se caractérise comme suit :
 Augmentation du taux de raccordement au réseau des eaux usées à 75% (contre
70% en 2005).
 Augmentation du taux d’épuration des eaux usées à «340,47 Mm3 par an soit
45,40% du volume global contre 8% en 2005 dont 23% du volume global traités
au niveau tertiaire.
 Réalisation de 140 STEP (contre 21en 2005)dont 55 avec le traitement tertiaire
84 STEP en cours de réalisation.
Chapitre III :la loi sur l’eauet95-10
:Planification gestion de l’eau
2 - Plan National de l’Eau
Consistance :
Le PNE est établi par le ministre chargé de l’eau en concertation avec les départements
ministériels et institutions membres du Conseil Supérieur de l’Eau et du Climat.
l’élaboration du PNE nécessite la réalisation des études suivantes :
• Etablissement de l’état des lieux du secteur de l’eau
• Synthèse des connaissances quantitatives et qualitatives des ressources en eau et des
écosystèmes aquatiques
• Analyse prospective globale de l’évolution quantitative et qualitative des ressources en
eau et des écosystèmes aquatiques et de leur utilisation
• Etude du financement du secteur de l’eau
• Définition de la stratégie, des orientations et des priorités nationales en matière de
développement et de gestion du secteur de l’eau
:la loi sur l’eauet95-10
Chapitre III :Planification gestion de l’eau
3 – Plan directeur d’aménagement intégrée des ressources en eau
Consistance:
Le PDAIRE est élaboré par l'agence de bassin hydraulique pour chaque bassin ou ensemble de
bassins hydrauliques relevant de sa zone d’action.
L’élaboration du PDAIRE nécessite la réalisation des études suivantes :
• l'évaluation et l'évolution quantitative et qualitative des ressources en eau et des écosystèmes
aquatiques
• l’analyse des acquis, atouts et contraintes dans le domaine de l’eau
• l’évaluation et l'évolution des besoins en eau et des utilisations potentielles des ressources en
eau et des écosystèmes aquatiques
• l’étude de préservation de la qualité des ressources en eau, des écosystèmes aquatiques et des
infrastructures hydrauliques
• l’analyse des risques d’inondation, l’identification et l’évaluation des besoins en protection
contre les inondations et l’analyse des risques d’érosion, l’identification et l’évaluation des
Chapitre III
III:la loi sur l’eauet95-10
:Planification gestion de l’eau
32 –- Plan
Plan National
directeurde
d’aménagement
l’Eau intégrée des ressources en eau
Consistance:
• les orientations en matière de développement des ressources en eau et du secteur de l’eau,
et des objectifs à atteindre
• l’identification et l’évaluation technique, économique et environnementale des
possibilités de développement et de mise en valeur des ressources en eau, ainsi que des
actions de préservation de ces ressources et des écosystèmes aquatiques, des possibilités
d’économie d’eau et de valorisation des eaux non conventionnelles, et des mesures de
protection contre les inondations
• l’étude du financement et du suivi de la mise en œuvre des actions de développement et
de mise en valeur des ressources en eau, ainsi que des actions de préservation de ces
ressources et des écosystèmes aquatiques, des possibilités d’économie d’eau et de
valorisation des eaux non conventionnelles, et des mesures de protection contre les
inondations
Chapitre IV :la loi sur l’eau 36-15
1- Généralités sur la loi 95-10
Sur le plan institutionnel:
Cette loi a jeté les bases d’une gestion concertée participative et

décentralisée des ressources en eau a travers :
 L’institutionnalisation du Conseil Supérieur de l’eau et du climat

dont la principale mission est l’orientation de la politique national de
l’eau.
La création de 9 agence des bassins hydrauliques et leur conférer
d’importantes attributions en matière de gestion de protection des
ressources en eau.
La création des commissions de l’eau au niveau provinciale et
préfectorale chargées de l’encouragement des actions d’économie
d’eau et de la sensibilisation à la protection des ressources en eau
1- Généralités sur la loi 95-10
Sur le plan réglementaire:
La dite loi a mis en place les règles liées à :
La planification et la gestion intégrée de l’eau.

La lutte contre la pollution et la surexploitation des ressources en
eau .
Aux conditions générales de l’utilisation du domaine public
hydraulique et les instruments financier.
2- Faiblesses de la loi 95-10
Absence de définitions pour certaines expressions telle que

l’expression « rejet direct ou indirect » prévue à l’article 52 de la loi
ce qui a donné lieu à de multiples interprétations et a retardé, par
conséquent, la publication des textes d’application liés à cet article;
 Complexité des procédures de délimitation et d’utilisation du

domaine public hydraulique ce qui ne facilite pas l’aboutissement de
ces procédures dans des délais raisonnables.
Chapitre IV :laloi
II :la loisur
surl’eau
l’eau95-10
36-15
2- Faiblesses de la loi 95-10
Faiblesse des dispositions relatives aux eaux pluviales et aux eaux

usées ce qui ne favorise pas la valorisation et l’utilisation de ces eaux
et l’atténuation de la pression sur les eaux souterraines ;
Faiblesse des dispositions relatives à la protection contre les
inondations ;
Absence de dispositions concernant le dessalement des eaux de mer
ce qui ne permet pas la mise en œuvre de projets de dessalement sur la
base d’un cadre réglementaire bien défini et clair.
Chapitre IV :laloi
II :la loisur
surl’eau
l’eau95-10
36-15
3 - les causes de révision de la loi 95-10
 Les difficultés de gestion efficace et durable des ressources en eau à cause de ces
faiblesses;
Les effets négatifs des changement climatiques;
La nécessité de la prise en compte des orientation des objectifs de la stratégie
nationale de l’eau ,du plan national de l’eau ;
Principe du droit à l’eau et à l’environnement durable prévues par la loi cadre
N°99-12 .
la révision de la loi n°10-95 sur l’eau pour accompagner les mutations en cours
sur les plans juridique ,socioéconomique et environnementales
La loi 36-15 sur l’eau
La présente Loi comprend 163 articles regroupés en 12 chapitres, notamment les
dispositions générales :
(Chapitre I) :Disposition générales

(Chapitre II) : le domaine public hydraulique
(Chapitre II) : l’utilisation et exploitation du domaine public hydraulique
(Chapitre III) : la mise en valeur et utilisation des eaux de pluie
(Chapitre IV) : la valorisation et utilisation des eaux non conventionnelles
(Chapitre V) : l’administration de l'eau
(Chapitre VI) : la planification de l’eau
(Chapitre VII) : la préservation des eaux
(Chapitre VIII) : la gestion des risques liés à l’eau
(Chapitre IX) : le système d'information relatif à l’eau
(Chapitre X) : la police des eaux
(Chapitre XI) : les dispositions finales
(Chapitre XII) : dispositions transitoires et finales.
Conclusion
• Gestion concerne plusieurs entités :
- Services de l’Etat
- Etablissements publics
- Associations d’usagers de l’eau, ….
•Traduction de la volonté gouvernementale de la décentralisation et de la gestion de l’eau
- gestion participative
• Espace de concertation qui regroupe parties concernées pour débattre questions de l’eau
- PDAIRE
- Commission thématiques (objectifs de qualité – inondations – gestion des retenues
de barrages- etc …)
- Solidarité entre usagers (mise en place des redevances)
• Initiations des projets intégrés
- Intégration des plans et des schémas directeurs
- Intégration des plans d’action
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Législation et les acteurs de gestion de l’eau

La législation et les acteurs de gestion de l’eau

Risque, pollution ,distribution de l’eau potable ,dépollution des eaux , usages de

Chapitre I : bilan hydrologique du Maroc

le Maroc est soumis aux influences Méditerranéennes au Nord, océanique à l’ouest,

Chapitre I : bilan hydrologique du Maroc

 Une forte irrégularité des apports d’eau et la disparité de leur répartition

Une pression de plus en plus sur les potentialités en eau limitées.

La saturation des disponibilités en eau.

La Mauvaise gestion de l’eau.

La surexploitation des nappes aquifères.

l’intensification des activités agricoles (nitrates, salinisation, etc.)

Chapitre I : bilan hydrologique du Maroc

L’évolution des ressources en eau

Chapitre I : bilan hydrologique du Maroc

une tendance à la baisse de son potentiel en eau douce

importants dans un contexte climatique relativement difficile

Chapitre I : bilan hydrologique du Maroc

 Les usines hydroélectriques totalisent une puissance installé de 1730Mw

 Réduction de la Dépendance vis-à-vis de l’extérieur en matière d’énergie

 L’énergie hydroélectrique représente 10% de la production totale de l’énergie électrique et

devra atteindre 14% en l’an 2020

3- 4: Atténuation des effets de sécheresse

des effets négatifs sur l’économie nationale.

Protection contre les inondations .

- Erosion et envasement des barrages

- Le milieu naturel reçoit les rejets domestiques et industriels sans prétraitement

- Pollution agricole des eaux souterraines (engrais, produits phytosanitaires,…);

- Eutrophisation des retenues de barrages;

- Intrusion des eaux marines au niveau des nappes d’eau souterraine

Les nécessités du développement social et économique imposent de recourir à l’aménagement

Disposer d’un instrument juridique efficace en vue d’organiser la répartition et le contrôle de

la totalité de la surface topographique drainée par le réseau hydrographique

 Ces textes n’étant plus adaptés au développement socio-économique du pays

Promulgation de la loi 10/95 sur l’Eau

Apports de la loi sur l’Eau :

 Décret n° 2.96.158 du 20 Nov. 1996, relatif à la composition et au fonctionnement du Conseil

Supérieur de l'Eau et du Climat.

l'inventaire des ressources en eau.

directeurs d'aménagement intégré des ressources en eau et du plan national de l'eau.

 Décret n° 2.97.414 du 4 Fev. 1998, relatif aux modalités de fixation et de recouvrement de la

redevance, pour utilisation de l'eau du domaine public hydraulique (redevance de prélèvement)

relatives au domaine public hydraulique.

Décret n° 2.97.489 du 4 fev. 1998, relatif à la délimitation du domaine public hydraulique à la

correction des cours d'eau et à l'extraction des matériaux.

 Décret n° 2.97.488 du 4 Fev. 1998, relatif à la composition et au fonctionnement des commissions

préfectorales et provinciales de l'eau.

pollution des eaux.

Une planification cohérente et souple de l’utilisation de l’eau

La protection et la conservation du DPH

Une gestion décentralisée

L’association des pouvoirs publics et des usagers à toute prise de décision

La domanialité publique des eaux ( à l’exception des droits reconnus)

La protection de la santé humaine (réglementation de l’exploitation - distribution- vente

des eaux à usage alimentaire)

La réglementation des activités polluantes

La répartition de l’utilisation de l’eau en période de sécheresse

La prévision de sanctions et la création d’une police des eaux

Au niveau national :

l’institutionnalisation du Conseil Supérieur de l’Eau et du Climat dont la

Au niveau national :

Examine la stratégie nationale d’amélioration de la connaissance du climat

et de la maîtrise de ses impacts sur le développement des ressources en eau