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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
Présenté par :
MESSAOUDI FARAH
BOUZIDI NARIMAN
Devant le jury :
Encadreur : Dr, SEKIOU .F
Examinateur : Dr, sehtal. S
Examinateur : Dr, hellal .A
Promotion : 2016-2016
Remerciements
Bouzidi Narimen
Dédicas
Dédier ce modeste travail à mon chéri père et à ma
mère la plus chère de ma vie.
À mes sœurs (Chourok,Biba.Mariem.Zaineb).
À mes frères (Salah.Shihab.Yahia.A Djalil).
À la famille Messaoudi, en particulier mes tantes
À mes amies :
(Narimen.Mehdia.Amel.Khadija.Mimi.Marwa.
Houda)
À mes amis :
(Samir.Yassin.Hamza.Bilel,Mohamed.Mosbah)
À tous les étudiants d’hydraulique.
Et une spéciale dédicace à mon oncle Mourad et ma
grande mère Zaineb.
Messaoudi Farah
Sommaire
Liste des tableaux.
Liste des figures.
Liste des annexes.
Remerciements.
Introduction générale
CHAPITRE I : QUALITE DES EAUX DE SURFAC
I.1 Introduction :........................................................................................................... 1
a. couleur :………………………………………………………………………….2
b. Odeur :……………………………………………………………………………2
a. La température :......................................................................................................2
b. La conductivité électrique......................................................................................2
c. la turbidité :...........................................................................................................3
d. La dureté................................................................................................................3
e. Le Résidu total.......................................................................................................4
f. la Minéralisation globale:.......................................................................................4
g.MES:.......................................................................................................................4
b. Fluorures:………………………………………………………………………...5
C. Sodium…………………………………………………………………………..6
d. Calcium....................................................................................................................... 6
e. Potassium: ................................................................................................................... 6
f. Magnésium .................................................................................................................. 6
g. Phosphate .................................................................................................................... 7
h. Sulfate ........................................................................................................................ 7
i.Les Nitrates................................................................................................................... 7
a. Fer ............................................................................................................................... 8
b. Le Manganèse :........................................................................................................... 8
B- D’origine industrielle................................................................................................. 9
Conclusion. .…………………………………………………………………….…10
II.1Introduction……………………………………………………………..11
1. Influence du pH ................................................................................................... 13
Conclusion ……………………………………………………………………………..22
Chapitre III : filtration à sable
_Toc452461006conclusion
...………..…..……...........................……………..................................34
Chapitre IV : Présentation de la station de traitement de
A/ coagulation ........................................................................................................ 40
B/floculation ........................................................................................................... 41
Conclusion……………………………………………………………………………...47
Chapitre V : Etude expérimentale
V.1 Introduction : ........................................................................................................ 48
V.2 Prélèvements à l’entrée et à la sortie des ouvrages : ............................................ 48
Conclusion générale………………………………………………………68
Recherche bibliographique.
Liste des tableaux :
Tableau (I.1) : rapport entre la conductivité et la minéralisation (rodier, 2009)…….....3
Tableau (I.2) : valeurs du facteur permettant d’évacuer la minéralisation global d’une
eau à partir de la conductivité (rodier, 2009)…………………………………………....5
Tableau (II.1) : classification des paramétres qui contrôle la qualité de l’eau ……….11
Tableau (III.1): propriétés physiques des matériaux filtrants. (R. Disjardin 1997)…...24
L’eau est l’élément essentiel pour tous les éléments vivants, elle est le constituant
principal des tissus végétaux et animaux.
Le poids de l’homme est constitué de 65% à75% d’eau, l’eau est la source de vie, elle
est fragile et vulnérable.
L’eau absolument pure n’existe pas dans la nature, les eaux brutes contiennent toujours
de nombreuses substances naturels de l’activité humain (rejet urbain, industriel ou
agricole).
Les eaux de surface ont pour origines soit les eaux souterraines (par une résurgence,
source), soit les eaux de ruissellements, soit les eaux de pluie. Ces eaux se regroupent
en cours d'eau et sont caractérisées par une surface libre, surface de contact entre l'eau
et l'atmosphère, toujours en mouvement, avec une vitesse variable. Les eaux de surface
peuvent se retrouver stockées dans des réservoirs naturels (lacs) ou artificiels (barrages),
de profondeur variable.
La composition des eaux de surface est extrêmement variable, liée à la nature des
terrains traversés et aux échanges eau/atmosphère (les eaux se chargeant en gaz
dissous : oxygène, CO2, azote…).Il faut noter :
présence de plancton ;
1
CHAPITRE I : QUALITE DES EAUX DE SURFAC
a. couleur [1] :
Paramètre traduisant une nuisance d’ordre esthétique, la coloration des eaux peut :
Avoir une origine naturelle (présence de fer et de manganèse dans les eaux profondes,
de substances humiques dans les eaux de surface).
Avoir une origine industrielle chimique (colorants des tanneries et de l’industrie textile
d’impression et teintures).
b. Odeur [2] :
Une eau destinée à l’alimentation doit être inodore. En effet, toute odeur est un signe de
pollution ou de la présence de matières organiques en décomposition.
Ces substances sont en général en quantité si minime qu’elles ne peuvent être mises en
évidence par les méthodes d’analyse ordinaire.
a. La température [3] :
2
CHAPITRE I : QUALITE DES EAUX DE SURFAC
Conductivité Minéralisation
c. la turbidité :
La turbidité d’une eau est due à la présence des particules en suspension, notamment
colloïdales : argiles, limons, grains de silice, matières organiques, etc. lorsque la teneur
en matière est élevée, l’eau se trouble et forme d’importants dépôts dans les tuyauteries
et les réservoirs.
La turbidité d’une eau de boisson doit être maintenue inférieure à 5NTU (unité
néphélométrique de turbidité)
La turbidité peut être évaluée par un certain nombre de méthodes qui sont pratiquées
suivant les nécessités sur le terrain ou au laboratoire.
d. La dureté [2] :
3
CHAPITRE I : QUALITE DES EAUX DE SURFAC
La détermination du résidu sur l’eau non filtrée permet d’évaluer la teneur en matières
dissoutes et en suspension d’une eau, c’est le résidu total. Si l’eau est filtrée
préalablement à la mesure le résidu correspond alors aux matières dissoutes.
La minéralisation traduit la teneur globale en sels minéraux dissous, tels que carbonates,
bicarbonates, chlorures, sulfates, calcium, sodium, potassium, magnésium.
Une minéralisation excessive donne un goût salé et peut avoir des effets laxatifs.
La minéralisation des nappes d’eau souterraine dépend tout d'abord des roches
traversées. Il y a bien sûr des variations saisonnières d'une année sur l'autre.
g. MES [8] :
4
CHAPITRE I : QUALITE DES EAUX DE SURFAC
b. Fluorures [6] :
On considère généralement qu’une faible teneur en Fluorure dans l’eau (0,4 à 1 mg/l)
est favorable à la formation de l’émail dentaire et protège les dents contre la carie
Des doses supérieures à 2 mg/l risquent de faire apparaitre des taches sur l’émail
dentaire (fluorose) qui s’aggravent par des décalcifications et des chutes des dents.
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CHAPITRE I : QUALITE DES EAUX DE SURFAC
C. Sodium [6] :
Le sodium est un élément dont la concentration dans l’eau varie d’une région à une
autre. Il n’existe pas de danger dans l’absorption des quantités relativement importantes
de sodium sauf pour les malades hypertendus.
Pour les doses admissibles de sodium dans l’eau. Il faut qu’il ne dépasse pas 200 mg/l ;
cependant les eaux trop chargées en sodium deviennent saumâtre et prennent un goût
désagréable.
d. Calcium [6] :
e. Potassium [6] :
La teneur en potassium dans les eaux naturelles est de l’ordre de 10 à 15 mg/l. A cette
concentration, le potassium ne présente pas d’inconvénients pour la santé des individus.
Le seuil de perception gustative est variable suivant le consommateur, se situe aux
environs de 340 mg/l pour les chlorures de potassium.
f. Magnésium [6] :
Le magnésium est un des éléments les plus rependus dans la nature. Il constitue
environs 2.1% de l’écorce terrestre. Il est un élément indispensable pour la croissance. Il
intervient comme élément plastique dans l’os et comme élément dynamique dans les
systèmes enzymatique et hormonaux.
6
CHAPITRE I : QUALITE DES EAUX DE SURFAC
g. Phosphate [6] :
Les ions phosphates contenus dans les eaux de surface ou dans les nappes peuvent être
d’origine naturelle : décomposition de la matière organique ; lessivage des minéraux, ou
due aussi aux rejets industriels (agroalimentaire…etc.), domestiques (poly-phosphate
des détergents), engrais (pesticides…etc.).
En l’absence d’apport d’oxygène, les phosphates n’existent qu’à l’état de traces dans les
eaux naturelles, leur introduction dans les eaux de surfaces (rivières, lacs) se fait par les
eaux usées dont l’épuration est souvent insuffisante.
h. Sulfate [7]:
Les origines naturelles des sulfates sont l’eau de pluie et la mise en solution de roches
sédimentaires évaporitiques notamment le gypse (CaSO4), mais également de la pyrite
(FeS) et plus rarement de roches magmatiques (galène, blende, pyrite). Les origines
anthropiques sont la combustion de charbon et de pétrole qui entraine une production
importante de sulfures et, l’utilisation d’engrais chimiques et de lessive (Barry, 1989).
La transformation réversible des sulfates en sulfures se fait grâce au cycle du soufre
(Peck, 1970). Les eaux de surface contiennent des teneurs très variables de sulfates et
leur concentration est généralement comprise entre 2.2 mg/L et 58 mg/L.
Présents à l’état naturel et soluble dans le sol, les nitrates pénètrent dans le sol et les
eaux souterraines et se déversent dans les cours d’eau.
Cependant, ils sont aussi apportés de manière synthétique par les engrais et consituent
l’un des facteurs de l dégradation de la qualité de l'eau. Les nitrates proviennent
généralement de la décomposition de la matière organique par oxydation bactérienne
des nitrites et constituent ainsi l’ultime produit de la nitrification.
Les nitrites sont considérés comme étant des ions intermédiaires entre les nitrates et
l’azote ammoniacal, ce qui explique les faibles quantités rencontrées en milieu
aquatique.
7
CHAPITRE I : QUALITE DES EAUX DE SURFAC
La teneur en ion chlore des eaux naturelles est essentiellement associée à celle du
sodium.
a. Fer :
b. Le Manganèse :
Le Manganèse est un élément existant dans la nature notamment dans les sols. La
métallurgie, l’industrie électrique, l’industrie du verre et de la céramique, l’industrie
chimique et pétrolière en sont les principaux utilisateurs. Dans l’eau, le manganèse se
retrouve à l’état dissous, en suspension, ou sous forme de complexes, mais jamais à
l’état libre. Son élimination dans l’eau est délicate. Elle fait appel à des traitements
d’oxydation, suivis d’une filtration sur sable.
Le suivi des concentrations en métaux lourds (densité > à 5 g/ cm3) est particulièrement
important vu leur toxicité et leur capacité de bioaccumulation le long des chaînes
aliment air es. Contrairement aux polluants organiques, les métaux ne peuvent pas être
dégradés biologiquement ou chimiquement.
Les concentrations en cuivre, nickel, chrome, plomb, zinc, cadmium, arsenic sont
régulièrement mesurées.
De par l'influence de tous ces paramètres, les eaux de surface sont rarement potables
sans traitement. Elles sont généralement polluées bactériologiquement et présentent
éventuellement plusieurs pollutions :
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CHAPITRE I : QUALITE DES EAUX DE SURFAC
I.7.1.Pollution organique:
A- D’origine urbaine :
Les protides (les protéines) : qui représentent tous les organismes vivants qui sont de
nature protéique telle que les animaux, les bactéries et même les virus. Ces protéines
subissent une décomposition chimique au contact de l’eau (hydrolyse) en donnent des
acides aminés.
Les lipides (corps gras) : ce sont des éléments rejetés généralement par les eaux
domestiques telles que les graisses animales, et les huiles végétales. Leur décomposition
en milieu aérobie se traduit par une libération du CO 2, et en anaérobiose, il y a
formation de CO2 et CH4.
Les glucides : à l’état simple, il s’agit des sucres alimentaires, le glucose, à l’état
complet donnant les polysaccharides.
B- D’origine industrielle :
Ce sont les produits organiques toxiques tels que les phénols, les aldéhydes, les
composés azotés, les pesticides, les hydrocarbures et les détergents.
I.7.2.Pollution minérale:
Il s’agit principalement d’effluents industries les contenant des substances minérales tel
que : les sels, les nitrates, les chlorures, les phosphates, les ions métalliques, le chrome,
le cuivre et le chlore. Ces substances suscitées :
I.7.3.Pollution microbienne:
Les bactéries, virus et autres agents pathogènes vivant dans les eaux souterraines
composent ce que l’on appelle la pollution microbiologique. Elle vient généralement de
décharges, d’épandages d’eaux usées, de l’élevage, de fosses septiques, de fuites de
canalisations et d’égouts, d’infiltration d’eaux superficielles de matières fermentées ou
du rejet d’eaux superficielle. Ces microorganismes nocifs peuvent générer des maladies
graves dans les cas de contact ou d’ingestion de l’eau qui en est porteuse.
Parmi les métaux lourds dangereux pour la santé, il faut citer le plomb, le mercure, le
cadmium, l’arsenic, le cuivre, le zinc et le chrome. Ces métaux se trouvent à l’état
naturel dans le sol, sous forme de traces qui posent peu de problèmes. Cependant, quand
ils sont concentrés dans des aires particulières, ils posent un grave danger. L’arsenic et
le cadmium, par exemple, peuvent causer le cancer. Le mercure peut provoquer des
mutations et des dégâts génétiques, tandis que le cuivre, le plomb et le mercure peuvent
causer des lésions aux os.
Conclusion :
Au cours de ce chapitre, nous avons décri successivement les principales
caractéristiques physico-chimiques et organoleptiques des eaux superficielles, et on a
parlé aussi des différents types de pollution de eaux.
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Chapitre II : TRAITEMENT DES
EAUX DE SURFACE
CHAPITRE II : TRAITEMENT DES EAUX DE SURFACE
Par rapport à l’eau souterraine, l’eau de surface présente habituellement une plus grande
variabilité en ce qui concerne la qualité. Elle est également plus vulnérable à la
contamination, autant biologique que chimique. Finalement, les installations de
traitement de l’eau de surface sont souvent plus complexes que celles qui traitent l’eau
souterraine.
II.2 Critères de qualité [12]
La qualité de l’eau brute doit être déterminée à partir d’un échantillonnage sur une
période de temps suffisamment longue pour pouvoir évaluer les caractéristiques
bactériologiques, physiques et chimiques de l’eau, leur évolution dans le temps et le
choix d’un procédé de traitement.
Tableau(II.1): Classification des paramètres qui contrôle la qualité de l’eau.
11
CHAPITRE II : TRAITEMENT DES EAUX DE SURFACE
12
CHAPITRE II : TRAITEMENT DES EAUX DE SURFACE
que le coagulant afin que les conditions propices à la coagulation soient présentes au
moment de l’introduction du coagulant.
1. Influence du pH :
Le pH est la variable la plus importante à prendre en considération au moment de la
coagulation. Pour chaque eau, il existe une plage de pH pour laquelle la coagulation a
lieu rapidement, plage qui est fonction du coagulant utilisé, de sa concentration et de la
composition de l'eau à traiter. Lorsque la coagulation se produit hors de cette plage
optimale, il faut soit augmenter la quantité de coagulant, soit se contenter d'une eau de
moins bonne qualité [8].
Pour les sels de fer et d'aluminium, les plages de pH optimales s'étendent
respectivement de 4 à 6 et de 5 à 7. Pour certaines eaux, il faut parfois corriger le pH à
13
CHAPITRE II : TRAITEMENT DES EAUX DE SURFACE
l'aide de divers produits (acides, chaux ou soude). Pour abaisser le pH, il est plus
avantageux, dans certains cas, d'augmenter la quantité de coagulant.
Lorsque le pH est optimal, les produits solubles d'aluminium ou de fer sont
pratiquement inexistants.
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CHAPITRE II : TRAITEMENT DES EAUX DE SURFACE
4. Influence du coagulant :
Le choix du coagulant peut influencer les caractéristiques de la coagulation .Ainsi,
même si l'alun est le coagulant le plus fréquemment utilisé, il peut être avantageux de la
remplacer par du sulfate ferrique. Ce dernier procure en effet à plusieurs eaux une plage
de pH optimale plus large que celle due à l'alun. De plus, pour un même pH élevé, le
sulfate ferrique est moins soluble que l'alun. On ne peut choisir un coagulant et en
déterminer la concentration optimale, pour une eau donnée, qu'après avoir effectué des
essais en laboratoire.
5. Influence du mélange :
Au cours de la coagulation et de la floculation, on procède au mélange des produits
chimiques en deux étape .A la première étape , le mélange est énergique et de courte
durée (120s au maximum) : c'est le mélange rapide .Ce mélange a pour but principal de
disperser les produits dans la totalité du volume d'eau à traiter .On effectue le mélange
rapide en injectant les produits chimique dans une zone de forte turbulence ou en
utilisant des équipement de mélange mécanique .Un mélange rapide inadéquat entraîne
en général un accroissement de la quantité de produits chimique nécessaires.
A la deuxième étape, le mélange est lent et il a pour but de favoriser les contacts entre
les particules de floc, de turbidité et de couleur. Cependant, le mélange doit être
suffisamment énergique pour engendrer des différences de vitesse de l'eau dans le
bassins, mais pas trop .En effet risquent de briser ce dernier, même si la durée du
mélange dans un bassin de floculation peut n'être que de 10min (elle varie en général de
30à 60min).
15
CHAPITRE II : TRAITEMENT DES EAUX DE SURFACE
6. Influence De la turbidité :
La turbidité des eaux de surface en grande partie due à la présence de particules de
glaise dont le diamètre varié de 0,2 à 0,5μm. Il s'agit donc la de grosses particules
colloïdales qui peuvent se déposer naturellement .la coagulation de ces particules set
assez facile à réaliser lorsqu'on maintien le pH dans sa plage optimale. On peut faire par
ailleurs les constations générales suivantes :
a) Il faut ajouter une concentration minimale de coagulant pour obtenir une certaine
quantité de floc.
b) Lorsque la turbidité augmente, il faut augmenter la concentration de coagulant.
L'augmentation de la quantité de coagulant ne varie toutefois pas de façon linéaire en
fonction de l'augmentation de la turbidité.
c) Lorsque la turbidité est très élevée, la quantité de coagulant nécessaire est
relativement faible, car la probabilité de collision entre les particules est très élevée .Par
contre, lorsque la turbidité est faible, la coagulation est difficile.
d) La matière organique adsorbée sur les particules de glaise n'exerce aucune influence
sur la quantité de coagulant nécessaire.
e) Lorsque la turbidité est due à des particules de diamètres varies, il est plus facile
d'effectuer la coagulation que lorsqu'elle est imputable à des particules de diamètre
sensiblement égaux.
f) La coagulation d'une faible concentration de particules de glaise dépend
principalement du coagulant et de la composition chimique de l'eau.
g) Il est toujours plus difficile de coaguler les eaux contaminées par des eaux d'égout
domestiques et industrielles, car elles exigent des concentrations de coagulant plus
importantes que les eaux non contaminées.
7. Coagulation de la couleur :
En général, la couleur d'une eau est due à la décomposition de matières organiques
contenues dans l'humus des sols. Elle dépend donc d'une grande variété de composés
organique, dont les substances humiques, lesquelles sont des polymères dont la masse
moléculaire varie de 800 à 50000.
Des études ont révèle que 90% des particules responsables de la couleur avaient un
diamètre supérieur à 3.5 nm ; ces particules sont donc des particules colloïdal-les
beaucoup plus petites que les particules de glaise responsable de la turbidité (rappelons
16
CHAPITRE II : TRAITEMENT DES EAUX DE SURFACE
que le diamètre des particules de glaise est de l'ordre 1μm).La plus part des particules
responsable de la couleur possèdent des charge négatives à leur surface, dont l'intensité
dépend du degré d'ionisation et du pH de l'eau.
En résumé, on peut dire que les particules responsables de la couleur sont de natures
organiques, hydrophiles, petites et chargées négativement.
Les mécanismes qui permettent l'élimination de la couleur ne sont pas les mêmes que
ceux utilisés pour celle de la turbidité .La quantité de coagulant requise est fonction de
la couleur initiale : pour un pH optimal, la couleur résiduelle décroît
proportionnellement avec l'augmentation de la quantité de coagulant utilisée .Le pH
optimale pour l'élimination de la couleur varie entre 4 et 6 , alors que le pH optimal
pour celle de la turbidité varie entre 6,5et 7,5 Le pH optimal pour l'élimination de la
couleur étant faible , on doit , dans certains cas , le rehausser avant la filtration , afin de
faire précipiter les composés de fer et d'aluminium , qui sont solubles à des pH faibles
II.3.5 Décantation :
La décantation physico-chimique permet la séparation solide-liquide désirée. Elle doit
obligatoirement être précédée d'une coagulation et d'une floculation en plus d’être
suivie d'une filtration.
L’étape de décantation est nécessaire lorsque la charge de l’eau brute est trop élevée
pour permettre l’usage d’une filtration directe sans provoquer le colmatage trop rapide
des filtres.
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CHAPITRE II : TRAITEMENT DES EAUX DE SURFACE
Type 1 :
Décantation de particules discrètes :
Ce type de décantation (dite discrète où individuelle) est caractérisé par le fait que les
particules conservent leurs propriétés physique initiales (forme, dimension et densité au
cours de leur chute). La vitesse de chute est indépendante de la concentration en solides;
c’est pourquoi les lois classiques de Newton et de Stokes s’appliquent ici, on retrouve
ce type de décantation dans les dessableurs.
Type 2 :
Décantation de particules floculantes :
Ce type est caractérisé par l’agglomération des particules au cours de leurs chutes. Les
propriétés physiques de ces particules sont donc modifiées pendant le processus. On
retrouve ce type de décantation dans les décanteurs des usines de traitement des eaux et
dans les décanteurs secondaires des usines d’épuration.
Type 3 :
Décantation freinée (en piston) :
Ce type est caractérisé par une concentration élevée de particules, ce qui entraîne la
formation d’une couche de particules et, par conséquent, l’apparition d’une démarcation
nette entre les solides décantés et le liquide surnageant, on retrouve ce type de
décantation dans la partie profonde des décanteurs.
Type 4 :
Décantation en compression de boue :
Dans ce type de décantation, les particules entrent en contact les unes avec les autres et
reposent sur les couches inférieures, dans cette zone le phénomène de consolidation est
relativement lent, en retrouve ce type de décantation dans les épaississeurs de boues par
gravité.
II.3.6 Filtration :
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CHAPITRE II : TRAITEMENT DES EAUX DE SURFACE
a) Filtration lente :
La filtration lente est une méthode d'épuration biologique qui consiste à faire passer
l'eau à traiter à travers un lit de matériau filtrant à une vitesse de 0,1 à 0,2 m/h. Le
matériau filtrant le plus utilise est le sable. Au cours de ce passage, la qualité de l'eau
s'améliore considérablement par la diminution du nombre de micro- organismes
(bactéries, virus) par l'élimination de matières en suspension et colloïdales et par des
changements dans sa composition chimique. A la surface du lit se trouve une mince
couche appelée "membrane biologique" ou ≪ bio film ≫. Cette mince couche
superficielle est essentielle, car c'est grâce à elle que le processus d'épuration se déroule.
Cette méthode de filtration est souvent la plus économique dans les pays en
développement et offre l'avantage d'une grande efficacité et d'une exploitation simple.
Elle permet de donner une qualité d'eau satisfaisante sans rajouter d'autres étapes dans
le processus de purification.
b) Filtration rapide :
La filtration rapide est un processus physique qui consiste à filtrer l’eau sur différents
couches de sables afin d’enlever les solides en suspension dans l’eau. Cette technique
est très abondante parce que les filtres de sables rapides peuvent traiter des débits assez
élevés et sollicitent peu d’espace pour fonctionner. Durant la filtration, le taux
d’écoulement de l’eau peut aller jusqu'à 20 mètres par heure. On distingue deux types
de filtration rapide : la filtration ouverte et la filtration fermée sous pression.
Contrairement aux deux types de filtres rencontrés ci-dessus, les filtres sous pression
sont hermétiquement fermés. L’eau traverse le massif filtrant sous l’effet de la pression
de fonctionnement du filtre.(environ une dizaine de bars) ces filtres ont été mis au point
pour faire face à la rareté de l’espace disponible (surtout en milieu urbain) et accroitre
davantage les débits d’eau filtrée. Leur utilisation a commencé aux Etats-Unis puis
ensuite dans le reste du monde.
19
CHAPITRE II : TRAITEMENT DES EAUX DE SURFACE
Le matériau filtrant présente presque les mêmes caractéristiques que celles d’un filtre
rapide ; sauf qu’ici les grains sont anguleux et offre des sections de passage plus larges.
A granulométrie égale, les filtres sous pression donnent des pertes de charge plus faible.
• La chloration de l’eau.
• La stérilisation par les rayons U.V.
• L’ozonisation.
1/Le Chlore :
AVANTAGES INCONVENIENTS
• Le chlore donne un goût caractéristique
• Investissement plus faible que pour un
à l’eau
système d’ozonisation
• Certains dérivés chlorés sont dangereux
• Système très simple: il suffit d’utiliser • L’installation nécessite le transport et le
une pompe à injection ou un injecteur stockage de produit toxique
venturi pour mélanger du chlore avec • L’efficacité du chlore dépend du pH de
l’eau l’eau
20
CHAPITRE II : TRAITEMENT DES EAUX DE SURFACE
2/L’Ultraviolet :
L’eau est soumise à un rayonnement ultraviolet à une longueur d’onde ayant un pouvoir
biocide.
AVANTAGES INCONVENIENTS
• Les U.V. inactivent mais
n’éliminent pas les
• Le système est bon bactéries. L’eau doit donc
économique à l’investissement être consommée
et à l’utilisation
directement après
traitement
3/ L’Ozonisation :
AVANTAGES INCONVENIENTS
• L’ozone se décompose en oxygène, • La production d’ozone consomme
sans laisser de produits dérivés dans de l’énergie
l’eau • Le système est assez complexe
• L’ozone est produit sur place (pas de • Certains matériaux ne sont pas
transport de produits toxiques ni de résistants à l’ozone
• Ce système demande un
consommable à changer régulièrement) investissement de départ important
Grandeur de l’installation.
Micro-organismes à éliminer.
Caractéristiques de l’eau en sortie.
Intervalle entre traitement et consommation.
21
CHAPITRE II : TRAITEMENT DES EAUX DE SURFACE
Une station de traitement de l’eau potable doit disposer d’une réserve assurant un
approvisionnement de quelques heures pour éviter une pénurie en eau en cas de
problèmes techniques. Le stockage présente également un temps de contact important
permettant au chlore (ou l’eau de javel) de réagir avec l’eau.
Conclusion :
La coagulation, la floculation, et la filtration, etc. sont des actions liées aux particules en
suspension dans l’eau. Elles permettent de séparer le liquide du solide, notamment pour
obtenir de l’eau potable.
22
CHAPITRE III : FILTRATION A
SABLE
CHAPITRE III : FILTRATION A SABLE
22
CHAPITRE III : FILTRATION A SABLE
23
CHAPITRE III : FILTRATION A SABLE
Tableau (III.1): propriétés physiques des matériaux filtrants. (R. Disjardin 1997)
24
CHAPITRE III : FILTRATION A SABLE
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CHAPITRE III : FILTRATION A SABLE
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CHAPITRE III : FILTRATION A SABLE
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CHAPITRE III : FILTRATION A SABLE
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CHAPITRE III : FILTRATION A SABLE
29
CHAPITRE III : FILTRATION A SABLE
III.6.1. Définition :
Le colmatage est l’obstruction progressive des interstices des matériaux filtrant, la
vitesse du colmatage dépend de type de support filtrant et de la qualité de l’eau.
(Degrement 1989)
30
CHAPITRE III : FILTRATION A SABLE
superficielle afin d'augmenter la valeur des forces de cisaillement (et permettre ainsi une
meilleure pénétration du floc), soit augmenter le diamètre effectif du milieu filtrant.
b) La turbidité atteint sa valeur maximale alors que les pertes de charge sont toujours
faibles. Pour corriger une telle situation, on peut soit réduire la charge superficielle afin
de ne pas briser le floc, soit additionner un polymère destiné à renforcer le floc, soit
diminuer le diamètre effectif du milieu filtrant.
d) La vitesse de filtration :
La vitesse doit être choisie en fonction des caractéristiques de l’eau brute et de la
fréquence à laquelle on désire nettoyer les filtres. Dans le cas, d’une filtration lente les
vitesses varient entre 0,1 et 0,2 m/h. En revanche la filtration rapide présente un
intervalle de vitesse entre 2,40 m/h et 20 m/h. On note que les vitesses inférieurs
assurent plus de sécurité mais exigent évidemment des filtres plus grands.
31
CHAPITRE III : FILTRATION A SABLE
32
CHAPITRE III : FILTRATION A SABLE
K : la perméabilité
C : constante C=5
d : le diamètre des grains (taille effective)
g : accélération de la pesanteur
f : porosité du matériau
33
CHAPITRE III : FILTRATION A SABLE
Conclusion :
Les filtres à sable sont un poste essentiel dans une usine d'eau potable, puisqu’ils sont
bien souvent la dernière étape du traitement avant la désinfection finale. Une
optimisation de leurs performances est donc importante, tant au niveau de leur
conception que de leur exploitation, dans un objectif d'amélioration de la qualité de l'eau
filtré, mais aussi d'optimisation des pertes en eau.
L’amélioration des performances sera d’autant plus nécessaire que la référence de
qualité concernant la turbidité de l’eau traitée tendra vers 0,2 NFU, ce qui risque d’être
le cas dans un proche avenir.
34
Chapitre IV : Présentation de la
station de traitement de koudiet
Medouar Wilaya de BATNA.
Chapitre IV : Présentation de la station de traitement de koudiet medouar Wilaya de BATNA.
Le barrage de Koudiet Lamdaouar construit en 1994 sur l'oued Reboa est situé à 7 km
au nord-est de Timgad et à 35 km de Batna en Algérie.
C'est un barrage réservoir qui mobilise les eaux superficielles de l'oued Reboa dont
le bassin versant couvre 59 000 km². 48,72 % de la population de la wilaya de Batna,
soit 682 000 habitants, boit l'eau provenant de ce barrage qui alimente les villes de
Batna, Tazoult, Timgad, Ain Touta, Barika, Arris et Ouled Rechache dans la wilaya de
Khenchela .
35
Chapitre IV : Présentation de la station de traitement de koudiet medouar Wilaya de BATNA.
La station de traitement d’eau potable de Koudiat Medaouar est prévue pour traiter un
débit moyen d’eau brute de 5650 m3/h. L'eau brute est une eau de surface dont la
qualité sera à vérifier régulièrement pour que la potabilisation puisse être assurée. La
qualité de l'eau traitée doit respecter les recommandations de l’OMS.
36
Chapitre IV : Présentation de la station de traitement de koudiet medouar Wilaya de BATNA.
37
Chapitre IV : Présentation de la station de traitement de koudiet medouar Wilaya de BATNA.
38
Chapitre IV : Présentation de la station de traitement de koudiet medouar Wilaya de BATNA.
Apres l’ouvrage de régulation, l’eau brute est introduite dans une chambre de
répartition, et ce dans le but d'assurer une équi-répartition du débit vers les deux lignes
d’aération par cascade par création d’une perte de charge lors du passage de l’eau au
travers de leur cadre calibre.
Les cascades servent à l’aération de l’eau brute. En cas ou le niveau de prise d’eau est
fixe en niveau bas du barrage, cette aération peut être nécessaire pour assurer les 70 %
de saturation requis en fin du traitement.
L’aération, faite naturellement par chute, sera réalisée par une double cascade et a pour
objet :
Une conduite de recirculation des eaux sales de lavage des filtres délivre de façon
discontinue dans le réservoir de la cascade de chaque ligne le débit pompe à partir du
réservoir des eaux sales de lavage.
39
Chapitre IV : Présentation de la station de traitement de koudiet medouar Wilaya de BATNA.
A/ coagulation :
Dans le système, l'eau traverse trois chambres placées en série. Chaque chambre est
équipée d’un électro-agitateur. Pour optimiser l’homogénéité et augmenter le temps de
séjour, l’eau passe alternativement par le haut et par le bas de ces bassins.
Dans la 1ere chambre, le sulfate d’alumine injecte en tête de station ainsi que l’éventuel
débit de recirculation des eaux sales de lavage sont mélanges a l’eau brute.
Dans la 3eme chambre, le polymère post dilue (poly électrolyte) est introduit et mélange
énergiquement, compte tenu de sa faible solubilité, pour la floculation.
40
Chapitre IV : Présentation de la station de traitement de koudiet medouar Wilaya de BATNA.
B/floculation :
La notion de durée de floculation est importante, mais les expériences prouvent que 20 à
30 min, correspondent aux temps de rétention optimum, fonction des caractéristiques de
l’eau.
41
Chapitre IV : Présentation de la station de traitement de koudiet medouar Wilaya de BATNA.
Apres l'étape de coagulation/floculation, dont l'objectif est de former des macros flocs,
l’eau est traitée par décantation, c’est-à-dire la séparation physique des matières solides
et de l’eau claire.
Afin de limiter les pertes en eau, les boues seront épaissies en fond d’ouvrage par le
moyen de l’épaississement mécanique avec un racleur circulaire qui est installé au-
dessous des plaques lamellaires.
En effet, lors de la rotation du pont, le racleur circulaire entraine la boue vers la fosse
centrale et la herse contribue à l’épaississement des boues en facilitant la séparation
eau/boue.
42
Chapitre IV : Présentation de la station de traitement de koudiet medouar Wilaya de BATNA.
béton arme
matériel du bassin
2
nombre de bassins
17.4 m
cote
9,2 m
profondeur du bassin
6,90 m
profondeur de l’eau
1996 /clarificateur
nombre des plaques
IV.3.6- Filtration :
43
Chapitre IV : Présentation de la station de traitement de koudiet medouar Wilaya de BATNA.
Les filtres sont du type WABAG et ont les dimensions suivantes (par filtre):
- Longueur du filtre: Lf = 12 m
IV.3.9 désinfection:
Afin d'éliminer les virus, certaines usines de production d'eau potable utilisent la
production de chlore.
44
Chapitre IV : Présentation de la station de traitement de koudiet medouar Wilaya de BATNA.
Le système de chloration dans cette station peut être utilise par l’injection de chlore
gazeux à l’entrée du réservoir d’eau traitée.
En cas de panne du système de chloration, la désinfection est faite par l’eau de javel.
45
Chapitre IV : Présentation de la station de traitement de koudiet medouar Wilaya de BATNA.
46
Chapitre IV : Présentation de la station de traitement de koudiet medouar Wilaya de BATNA.
Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons présenté dans la première partie la situation géographique
de barrage, et dans la deuxième partie les étapes de traitement de la station Koudiet
Medouar destinée à l’alimentation en eau potable.
47
Chapitre V : Etude expérimentale
CHAPITRE V : ETUDE EXPERIMENTALE
V.1/ Introduction :
A la différence d’une eau distillée, les eaux de boisson sont chargées en ions dont les
concentrations sont souvent variables, mais elles doivent répondre à des normes
nationale ou internationale.
Ce chapitre a pour but l'analyse des paramètres physico-chimiques des eaux de surface,
et l’efficacité des ouvrages de décantation et de filtration de la station de traitement de
Koudiat Medaouar.
V.3 / Décanteur :
1/ Evolution de La turbidité :
12
10
6 TURBIDITé entrée
TURBIDITsortie
4
0
09:00 10:00 11:00 12:00 13:00 09:50 10:25 11:15 11:55
Les valeurs horaires de la turbidité à l’entrée de décanteur (eau brute) varié entre 3.75
NTU et 10.2 NTU avec une valeur moyenne de 5.60 NTU, Cette variation est liée, aux
48
CHAPITRE V : ETUDE EXPERIMENTALE
2/ Evolution du pH :
8,4
8,2
7,4
7,2
09:00 10:00 11:00 12:30 09:50 10:25 11:15 11:55
Le pH à l’entrée de décanteur est compris entre 8.09 et 8.31 avec une moyenne de 8.24
et à la sortie de décanteur le pH varie entre 7.61 et 7.97 avec une moyenne de7.74. Donc
le pH est voisin de la neutralité. Il y a aucune variation irrégulière (exceptionnelle) du
pH.
49
CHAPITRE V : ETUDE EXPERIMENTALE
3/ Evolution de la conductivité :
990
980
970
940
930
09:00
09:30
10:00
10:30
11:00
11:30
12:00
12:30
13:00
09:50
10:10
10:25
10:50
11:15
11:35
12:15
Figure (V.3) : l’évolution de la conductivité à l’entrée et à la sortie de décanteur.
La conductivité est comprise entre 931 μS/cm et 992 μS/cm à l’entrée de décanteur
(eau brute) avec une moyenne de 962 μS/cm. et elle est entre 966 μS/cm et 987 μS/cm
à la sortie de décanteur avec une moyenne de 977 μS/cm. On remarque que les
conductivités des eaux à l’entrée et la sortie sont très proches, et ne dépassent pas la
norme algérienne 2800 μS/cm (JORA, 2011).
pH sortie
7,85
7,8
7,75
7,7
7,65
7,6 Ph sortie
7,55
7,5
7,45
7,4
10:00 10:30 11:00 11:30 12:00 12:30 13:00 13:30 14:00 14:30
50
CHAPITRE V : ETUDE EXPERIMENTALE
TURBIDITé sortie
2,5
1,5
1 TURBIDITé sortie
0,5
V.4/ FILTRE :
1/ L’analyse granulométrique :
L'analyse granulométrique est l'opération consistant à étudier la répartition des différents grains
d'un échantillon, en fonction de leurs caractéristiques (taille).
Diamètre
des la masse la masse
mailles de refus des refus Pourcentage de Pourcentage Tamisa
(mm) (g) cumule (g) l'échantillon (R) Cumulatif (R%) Ts %
2 0 0 0 0 100
1,6 18,45 18,45 1,527 1,527 98,472
1,25 1002,85 1021,3 83,051 84,579 15,420
1 181,4 1202,7 15,022 99,602 0,397
0,63 3,8 1206,5 0,314 99,917 0,082
0,4 0,85 1207,35 0,070 99,987 0,012
Tableau (V.1) : résultats de l’analyse granulométrie du sable.
51
CHAPITRE V : ETUDE EXPERIMENTALE
120
100
80
Ts %
60
Ts %
40
20
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5
-20
Le coefficient d’uniformité Cu :
A partir de la courbe de distribution, on calcule le coefficient d’uniformité Cu et qui est
le rapport entre le diamètre qui laisse passer 60% des particules et celui qui en laisse
passer 10% soit :
Cu = d60 / d10
D 60= 1.4 mm
D10= 1.25 mm
Cu= 1.12
La valeur de Cu est inférieure à 1.5 alors le sable s’adapte bien à la filtration rapide.
52
CHAPITRE V : ETUDE EXPERIMENTALE
3/ Matière organique :
Un bon sable de filtration rapide exige que le taux de MO soit nul, Les résultats de la
mesure expérimentale du taux de MO montrent que le sable ne contient pas de matière
organique (MO=0).
4/ Perte au HCl :
De préférence le sable de filtre rapide doit présenter une perte au HCl inférieure à 0.2%.
Les résultats de la mesure montrent que la perte est de 0.18 % 0.2%.
Alors cette condition est vérifiée.
5/Calcul de la porosité:
On calcule la porosité f d’un matériau en divisant le volume des vides dans ce matériau
par le volume total du matériau.
F= = 0.7< 1
6/ Calcul de la perméabilité :
53
CHAPITRE V : ETUDE EXPERIMENTALE
Ʋ : la viscosité cinématique
Type de matériau Ø
filtrant
Sable de silice 0.8 - 0.9
Charbon concassé 0.7 - 0.75
K= 3.65 m/s
La masse filtrante est d’une perméabilité importante, elle assure un grand débit de l’eau
filtrée.
54
CHAPITRE V : ETUDE EXPERIMENTALE
1/ Evolution de la turbidité :
4,5
3,5
2 entrée entée
la morme
1,5
0,5
0
09:00 09:30 10:00 10:30 11:00 11:30 12:00 12:30 13:00
D’après le graphe ci-dessus, nous observons que la variation horaire des valeurs de la
turbidité est comprise entre 2.54 et 4.11 NTU, avec une valeur moyenne de 3.33NTU à
55
CHAPITRE V : ETUDE EXPERIMENTALE
l’entrée, et elle est comprise entre 0.32 et 0.44 NTU avec une moyenne de 0.42 NTU à
la sortie ces valeurs ne dépassent pas la valeur de la norme de sortie [5 NTU].
2/ Evolution de La conductivité :
1000 3000
995
2500
990
985 2000
980 entrée
1500
975 sortie
970 1000 NORME
965
500
960
955 0
09:00
09:30
10:00
10:30
11:00
11:30
12:00
12:30
09:30
10:00
10:30
11:00
11:30
12:00
12:30
13:00
Figure (V.8) : Evolution de la conductivité dans le filtre.
L’analyse horaire de la conductivité de l'eau brute montre que ces valeurs varient entre
971μS/cm et 994 μS/cm avec une moyenne de 983μS/cm.et les valeurs de la
conductivité de l’eau traitée varient entre 982 μS/cm et 992 μS/cm avec une valeur
moyenne de 987 μS/cm. Ces valeurs de conductivité à l’entrée et à la sortie ne
dépassent pas 2800μS/cm (valeur de la norme).
3/ Evolution de pH:
9,5
8,5
entrée
8
sortie
7,5 norme
6,5
09:00 09:30 10:00 10:30 11:00 11:30 12:00 12:30 13:00
56
CHAPITRE V : ETUDE EXPERIMENTALE
La figure ci-dessus représente l'évolution horaire de pH de l'eau, nous observons que les
valeurs pH de l’eau brute varient entre les valeurs minimale et maximale 7.66 et 7.97,
avec un pH moyen de 7.82.et les valeurs de pH de l’eau traitée varient entre les valeurs
minimale et maximale 7.66 et 7.88 et avec une moyenne de 7.77, on remarque que les
pH de tous les échantillons décantés et filtrés sont dans la norme (6.5–9).
4/ Evolution de MES :
35
30
25
20
15 MES finale
norme de sortie
10
MES d'entrée
5
0
24/11/2015
10/12/2015
18/11/2015
20/11/2015
22/11/2015
26/11/2015
28/11/2015
30/11/2015
02/12/2015
04/12/2015
06/12/2015
08/12/2015
12/12/2015
14/12/2015
16/12/2015
57
CHAPITRE V : ETUDE EXPERIMENTALE
5/ Evolution de l’aluminium :
0,25
0,2
0,15
0,1 Alumin ET
la norme
0,05
D’après les résultats expérimentale, on remarque que les valeurs d’aluminium sont
comprises entre 0.049 et 0.069 mg/l, avec une valeur moyenne de 0.058 mg/l, et qui ne
dépasse pas la norme de potabilité 0.2mg/l.
la turbidité
350
300
250
200
150
100
50
le temps
0
09:59 10:01 10:04 10:07 10:10 10:13
58
CHAPITRE V : ETUDE EXPERIMENTALE
MES finale
3,5
2,5
1,5
0,5
turbidité finale
0
0,34 0,36 0,38 0,4 0,42 0,44
59
CHAPITRE V : ETUDE EXPERIMENTALE
le rendement
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10 le temps (h)
0
R % MES
90
80
70
60
50
40
30
20
10
le temps (jours)
0
60
CHAPITRE V : ETUDE EXPERIMENTALE
Le rendement d’élimination de la MO :
R %(MO)
50
40
30
20
10
0 le temps (jours)
Les valeurs de rendement d’élimination de la matière organique sont très faibles, elles
varient entre 37.5 % et 50 %, avec un rendement moyen de l’ordre de 50 %. Alors que
la MO finale varie entre 1.12 mg/l et 1,6 mg/L comme le montre la figure ci-dessous.
2,5
1,5
MO EB
1
MO ET
0,5
61
CHAPITRE V : ETUDE EXPERIMENTALE
La quantité de matière organique durant la période d’étude pour les eaux brutes et eaux
traitées est presque stable. Il apparait que la matière organique à la sortie de la station
est plus faible qu’à l’entrée, ce ci revient à son élimination (faible) dans le processus de
traitement.
R%NH₄⁺
100
80
60
40
20
0 le temps (jours)
62
CHAPITRE V : ETUDE EXPERIMENTALE
R % PO₄³⁻
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10 le temps (jours)
0
-
Figure (V.19) : le rendement d’élimination de laPO4 .
63
CHAPITRE V : ETUDE EXPERIMENTALE
Conclusion :
L'analyse des paramètres physico-chimiques des eaux de surface de barrage de Koudiat
Médaour au niveau de la station de traitement montrent des variations liées aux:
Conditions climatologiques (Température…)
Activité de la ville (domestique, industriel…)
Type du couvert végétal du bassin versant qui alimente le barrage.
D’après cette étude expérimentale, on a tiré les conclusions suivantes : :
Les caractéristiques du sable de filtration de la station de Timgad sont bonnes et
par conséquent le sable s’adapte bien à la filtration rapide.
Les analyses physico-chimiques des eaux traitées montrent que la qualité de
l’eau traitée est conforme aux normes de potabilité.
Il vient alors que la station de Timgad permet
Une bonne élimination de MES, de la turbidité, de NH4+ , de PO4
Une faible élimination de la matière organique MO
64
Conclusion général
Conclusion générale
Cette étude qui a l’objet de présenter deux parties. La première partie est la partie
bibliographique qui est subdivisée en quatre chapitres et donne des généralités sur les
eaux de surface, le traitement physicochimique, la filtration à sable et la présentation de
l’usine de traitement des eaux de surface de wilaya de Batna. La deuxième partie est la
partie expérimentale et récapitule les résultats de l'étude et les interprétations de
fonctionnement des ouvrages de décantation et de filtration.
A travers cette étude, nous sommes provenus, à la base de la caractérisation
expérimentale, à conclure que le sable utilisée dans le filtre de la station de Koudiet
Medouar est adéquat pour l'utiliser comme support filtrant pour le traitement des eaux
de surface. .
Il ressort aussi à la base des analyses physico-chimiques effectuées sur les eaux brutes
et traitées que la qualité de l’eau traitée (pour les paramètres mesurés) est conforme aux
normes de potabilité.
La station de traitement des eaux de Timgad permet de bonnes éliminations des MES,
de la turbidité, de NH4+ , de PO4 mais de faible élimination de la matière organique MO
Au terme de cette étude, on peut dire que les ouvrages de décantation et de filtration
des eaux à de la station Koudiat Medaouar sont efficaces.
ANNEXES
ANNEXE
I. Analyse des paramètres physico-chimiques (laboratoire de traitement) :
Nous avons effectué les analyses physico-chimiques des échantillons d’eaux au sein du
laboratoire de Traitement (station de traitement Koudiat Medaour) (Timgad Batna) et le
laboratoire de traitement des eaux (pôle universitaire d’Ain Baida, Université d’Oum El
Bouaghi)
1) Mesure du pH
Appareil
pH mètre.
4) Mesure de MES :
appareillage :
-centrifugeuse susceptible de 2500 tr /min
-étuve à 105°
Matériels :
Tube à essai, pipette, coupelle, balance, dessiccateur.
Mode opératoire :
-centrifuger un volume d’eau (v) pendant 20min.
-séparer le liquide surnageant sans perturbation du dépôt et jusqu’à une hauteur de 10
mm de liquide au-dessus de dépôt.
-sécher la coupelle à 105° à l’étuve pendant 2h
-laisser refroidir au dessiccateur pendant 20min, pesé (M0) la coupelle vide.
-on trouvant l’échantillon dans la coupelle pour le séchage à 105° pendant 2h.
--laisser refroidir au dessiccateur pendant 20min, pesé (M 1) la coupelle vide.
Expression des résultats
MES= (mg/l)
MES= (mg/l)
Mm= (mg/l)
Mo = MES- Mm
Références bibliographiques
[1] : MOKEDDEM. K, OUDDANE. S, Qualité Physico-chimique Et Bactériologique
DeL’eau De Source Sidi Yaakoub (Mostaganem), Mémoire d’ingénieur institut de
biologie –Mascara, 2005.
[8] : [Qualité physico-chimique et chimique des eaux de surface: cadre général Fiche 2
[9] : Rejsek F. (2002), Analyse des eaux : Aspects réglementaires et techniques, Centre
Régional De Documentation Pédagogique D’aquitaine, France.
قد تم عملي هدا على مستوى محطة معالجة المياه بكودية المدور والية باتنة
الغرض من عملي هدا هو متابعة اداء معالجة المحطة لمياه سد كودية المدور على مستوى المرسب و المرشح عن
طريق مجموعة من البيانات الفزيوكميائية لتحليل المياه قبل و بعد المعالجة و مقارنة ما ادا كانت البيانات تالئم
مقاييس استهالك هده المياه
Résumé
Notre travail a été fait au niveau de la station de traitement Koudiat Medaour wilayat
Batna.
Le but de notre travail est de suivre les performances de traitement de la station
Au niveau des ouvrages de décantation et de filtration, par une série de données des
analyses physico-chimique des eaux (brutes et traitées) et confirmer si les données sont
corresponde à la norme de consommation.
Abstract
The work was carried out at the level of water treatement in Koudiat Medaour in Batna.
The study aims at following the performances of the station’s treatement at the level of
settlement and infiltration, with a group of data of physico-chemical analysis of water
(faltering and contaminated) and confirms whether the data are suitable to the norm of
consumption.