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Rapport de stage
Intitulé : La gestion hydrique entre les enjeux de la qualité
des eaux potables et les exigences de préservation de
l’environnement
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Réalisé au sein de la société chargée des services de l'assainissement liquide et de distribution
d'eau potable et d'électricité
En premier lieu, mes parents qui m’ont soutenu moralement et matériellement tout
au long de ma vie. J’espère avant tout que je serai toujours votre fierté et à vos
attentes. Qu’Allah vous bénisse.
Enfin, à toutes les personnes qui ont contribué et collaboré de près ou de loin à la
réalisation de ce modeste travail.
Km : Kilomètre s : second
Le Groupe accompagne ainsi les industriels, les villes et leurs habitants, dans l’usage
optimisé des ressources, afin d’en augmenter l’efficacité économique, environnementale et
sociale ; Grâce à ces trois cœurs de métiers complémentaires et synergiques, Veolia contribue
à développer l’accès aux ressources, préserver les ressources disponibles et les renouveler.
Au Maroc, Veolia propose à ses clients des solutions adaptées et évolutives et les
accompagne dans leur développement. Implantées à Rabat sous nom de REDAL, à Tanger et
Tétouan sous nom d’AMENDIS. Les Directions Régionales du groupe sont en charge de la
gestion déléguée des services d'assainissement liquide et de distribution d'eau potable et
d'électricité. Avec près de 4 000 salariés, Veolia Environnement Maroc a développé une
expertise spécifique en matière de gestion des services publics de proximité au bénéfice de la
satisfaction du consommateur. En 2010, la société a réalisé un chiffre d'affaires de 4,8
milliards de dirhams.
2. AMENDIS
AMENDIS est un acteur institutionnel de premier plan au service de l'amélioration du
cadre de vie des citoyens. Il joue un rôle majeur dans le domaine des services à
l'environnement. AMENDIS est chargée depuis 2002 de la gestion déléguée des services
d'assainissement liquide et de distribution d'eau potable et d'électricité des Wilayas de Tanger
et de Tétouan et dessert plus de 1 500 000 habitants.
Dans la Wilaya de Tétouan, AMENDIS joue un rôle majeur dans le domaine des services
à l'environnement. La filiale de Veolia Environnement Maroc est chargée, depuis 2002, de la
Avec un investissement de près de 3,9 milliards de dirhams sur toute la durée du contrat,
AMENDIS contribue à un environnement plus sain et à une meilleure qualité des services
publics de proximité tétouanais. Aux côtés des autorités délégantes, AMENDIS œuvre pour la
réhabilitation des réseaux et la valorisation du potentiel touristique et économique de Tétouan.
En mai 2008, les efforts renouvelés d'AMENDIS dans sa démarche qualité ont été
récompensés par l'obtention de la certification qualité ISO 9001 (version 2000). En mai 2009,
un audit de suivi est venu confirmer la qualité des standards et des processus adoptés par
AMENDIS Tétouan, et atteste ainsi de la maturité du système de management de la qualité au
sein de la filiale.
5. Organisation DEA-Tétouan
L’eau est très abondante sur notre planète. Elle est même probablement l’une des
ressources les plus abondantes de la Terre. Mais elle est très inégalement répartie sur la
surface du globe et seule une part limitée de toute cette eau est réellement directement
disponible pour notre consommation (Voir annexe 2).
-L’eau est incolore, inodore, sans saveur quand elle est pure.
-Elle repousse presque toutes les substances organiques (huile, pétrole, ....) pour former des
émulsions.
3.2. Polarité
L'électronégativité de l'atome O étant plus haute
que celle de H, il y a une polarisation de cette
molécule, ce qui en fait un bon solvant. Elle
possède un dipôle électrique permanent. La polarité
de la molécule rend possible pour la molécule d'eau
de réaliser des liaisons hydrogène intermoléculaires
(+ 20-25 kJ/mol).
4. Ressources hydriques
Sur la Terre, il y a l'eau visible : l'eau de mer, l'eau contenue dans les calottes polaires,
les lacs, les rivières, les nuages et la pluie ; et l'eau invisible : les eaux souterraines.
Apparue il y a 3 à 4 milliards d’années, l’eau est presque aussi ancienne que la Terre.
Depuis, son volume est resté globalement stable. C’est toujours la même eau qui circule et se
transforme en permanence dans l’atmosphère, à la surface et dans le sous-sol de notre Terre.
Evaporation : sous l’action du soleil, une partie de l’eau de mer s’évapore pour
former des nuages. Avec les vents, ces nuages arrivent au-dessus des continents où ils
s’ajoutent à ceux déjà formés.
Précipitations : lorsqu’il pleut, qu’il neige ou qu’il grêle sur ces mêmes continents,
une partie de l’eau de ces précipitations repart plus ou moins rapidement dans
NB : Ce cycle est nommé aussi « le grand cycle de l’eau » et il est totalement naturel ;
Outre, il existe un autre cycle de l’eau totalement artificiel et dépend de l’intervention de
l’Homme, c’est le « petit cycle de l’eau » ou « cycle artificiel de l’eau ».
1. Captage d’eau
Un captage d’eau potage est une installation de pompage ou de prélèvement passif d’eau
potable issue d’une source naturelle, d’un puits artésien, d’un cours d’eau, du lac d’un
barrage, ou bien sûr d’une nappe phréatique (aquifère).
Quand on parle de point de captage d’eau on désigne souvent toute la zone où cette eau est
captée et pas seulement le « point de captage » en lui-même.
NB : La protection des zones de captage est régie par des règles logiques communes : il
s’agit notamment de faire en sorte que les agriculteurs respectent certaines obligations dans
Le pré-traitement
Le dégrillage et le tamisage (réservés aux eaux de surface)
Ce sont des procédés physiques. Les gros déchets sont retenus par une simple grille, les plus
fins dans des tamis à mailles fines.
La pré-oxydation
C’est un procédé chimique qui utilise le chlore (ou l’hypochlorite de sodium), l’ozone, le
dioxyde de chlore ou le permanganate de potassium. Il est destiné à permettre l’élimination du
fer et du manganèse (notamment pour les eaux souterraines), de la couleur et des algues
(essentiellement pour les eaux superficielles).
La clarification
C’est une étape indispensable pour les eaux de surface et les eaux souterraines karstiques.
Elle permet d’obtenir une eau limpide par élimination des matières en suspension, et donc de
la turbidité.
Coagulation / floculation
C’est un procédé physico-chimique qui a pour but de déstabiliser les matières
colloïdales (particules qui ne s’agglomèrent pas naturellement).
L’eau reçoit un réactif destiné à provoquer l’agglomération de ces particules en suspension en
agrégats floconneux, dont l’ensemble forme une masse qu’on appelle le “floc”. Les réactifs
Décantation
C’est un procédé physique intervenant après la coagulation-floculation. L’eau coagulée et
floculée entre dans le décanteur à vitesse réduite de façon à éviter les turbulences. Les flocs se
déposent au fond de l’ouvrage et l’eau clarifiée est récupérée en surface.
Filtration
La filtration permet de retenir les matières en suspension qui n’ont pas été piégées lors des
étapes précédentes ou qui ont été formées lors de la pré-oxydation. Elle est réalisée sur
matériaux classiques (sable) ou sur membranes (cas des eaux souterraines karstiques). La plus
répandue est la filtration sur lit de sable (lit filtrant) : une couche de sable retient les particules
et laisse passer l’eau filtrée.
Le filtre à sable nécessite un nettoyage périodique afin d’éliminer les matières retenues entre
les grains qui ralentissent le passage de l’eau. La filtration sur lit de sable, efficace, simple et
peu coûteuse, s’est imposée, en raison des énormes volumes d’eau à filtrer.
La filtration sur membranes (microfiltration notamment) est de plus en plus fréquemment
utilisée, mais elle reste encore onéreuse. Elle est fondée sur l’utilisation de membranes de
faible épaisseur, comportant des pores réguliers de très petites dimensions. Ces membranes,
sortes de barrières physiques, peuvent être d’origine organique ou minérale.
L’affinage
Les traitements d’affinage de l’eau font intervenir des procédés d’ozonation, de filtration
sur charbon actif ou de filtration sur membranes (ultrafiltration ou nano filtration). Il a pour
effet l’oxydation et la biodégradation des matières organiques et l’élimination ou l’absorption
de certains micropolluants. En outre, il améliore les qualités organoleptiques de l’eau (saveur,
odeur, limpidité).
La désinfection
Cette étape, commune à tous les traitements, est la plus importante. Elle a pour but de
neutraliser tous les virus et bactéries pathogènes. Elle n’est efficace que si l’eau a été
En bref :
L'entreposage de l'eau dans un réservoir joue un rôle de tampon entre le débit demandé
par les abonnés et le débit fourni par la station de pompage. Il permet ainsi d'éviter de
démarrer trop souvent les pompes et de les protéger.
La pression de l’eau qui est fournie au robinet des abonnés est proportionnelle au dénivelé
qui existe entre le niveau d’eau dans le château d’eau et l'habitation : 10 m de dénivelé
équivalent à 1 bar de pression, 20 m à 2 bars de pression, etc…
NB : Les tuyaux, après des dizaines d’année d’utilisation, s’oxydent et le dépôt du chlore et
javel empêche l’écoulement normal de l’eau ; Donc un nettoyage est nécessaire (voir annexe 3).
Personnellement, j’ai visité deux des plus importants réservoirs de Tétouan : celui de
Moulay Youssef (de capacité de 4000m3) et celui de Derssa (de capacité de 8000m3) et c’est
de ce dernier qu’on a effectué un prélèvement.
turbidité (turbidimètre) et un
tuyau/robinet sortant d’un côté
d’où on effectue les prélèvements, des groupes de moteurs et de pompes qui sont
installées verticalement et horizontalement. Les pompes utilisées sont de différents
débit et dimension puisque l’aspiration et le refoulement de chaque pompe varie selon
NB : C’est entre le stockage et la distribution que les contrôles qualité des eaux destinées à
la consommation doivent être effectués.
Tout cela se réalise grâce à des matériels et des équipements qui répondent aux standards
internationaux, assurant ainsi une fiabilité d’analyses.
NB : la fréquence des prélèvements varie selon le nombre de population sujet (voir annexe 4).
- Ouvrir les bouteilles en VERRE (hermétiquement fermées, stériles et contenant déjà 2mL de
thiosulfate de Sodium Na2S2O3 hydraté par 5 H2O, pour neutraliser le chlore et ne pas
perturber la flore bactérienne qui sera présente dans l’échantillon) et flamber tout de suite.
- Remplir à 2/3 en laissant un volume d’air pour ne pas détruire les bactéries aérobies qui se
trouvent dans l’échantillon.
- On diminue le débit d’écoulement du robinet (pour éviter la création des bulles d’air pendant
le remplissage des récipients) et laisser l’eau s’écouler un peu de temps pour être sûre de
l’absence de ces bulles d’air.
NB : Les récipients doivent être maintenir à une température de 5±3°C pour garder, plus
ou moins, l’eau dans les mêmes conditions du lieu de prélèvement et les analyses doivent, de
préférence, se faire dans les 12h suivant l’embouteillage.
Mode opératoire :
pH = - log [H3O+]
Mode opératoire :
Les pH des solutions tampons doivent être voisins et de préférence situés de part et
d’autre de la valeur de pH a mesuré.
Le réglage de l’appareil nécessite un certain nombre d’opérations, notamment le
contrôle de la pente des électrodes et de la compensation de température.
Les électrodes de verre doivent être conservées dans une solution saturée de chlorure
de potassium.
Mode opératoire :
Mode opératoire :
La sonde du conductimètre est agitée dans l’échantillon d’eau brute jusqu’à stabilisation de
la conductivité. Sur de l’eau très chargée, il semble que la stabilisation soit assez difficile à
obtenir compte tenu de l’influence des particules solides plus ou moins conductrices.
Il faut veiller à ce qu’il n’y ait pas de bulles de gaz emprisonnées dans la sonde, notamment
en contact avec les électrodes.
Elle est mesurée par dosage volumétrique. Une eau douce est plus sensible aux
phénomènes biologique et chimique susceptibles de modifier son pH, de plus une eau dure est
responsable du dépôt de calcaire dans les canalisations et les dispositifs industriels et
ménagers lors de l’utilisation d’eau chaude. Une eau douce assure une meilleure solubilisation
des métaux lourds toxiques.
Douce 3<TH<15
Moyennement dure 15<TH <30
Mode opératoire :
L’alcalinité caractérise la possibilité d’une eau à maintenir son pH constant. Ainsi une
petite quantité d’acide faible dans une eau pure provoque automatiquement une baisse
sensible de son pH.
Une eau alcaline sera capable de neutraliser cet acide et maintenir son pH plus ou
moins constant, on parle aussi de pouvoir tampon d’un tel milieu. Lorsqu’une eau se charge
en carbonate, bicarbonate, hydroxyde, phosphates, silicates, son alcalinité augmente.
Titre alcalimétrique TA : il est lié à la teneur d’eau en alcalis libres et en ions carbonate CO32-.
Titre alcalimétrique complet TAC : il est lié à la teneur d’eau en alcalis libres, en ions
carbonate CO32- et en ions hydrogénocarbonate HCO3- (ion bicarbonate).
Mode opératoire :
Ajouter dans l’erlenmeyer 100mL d’eau à analyser en plus de quelques gouttes de vert de
bromo-crésol (indicateur coloré) ; il se produit une coloration jaune, et doser ensuite par HCl
0,02N goutte à goutte jusqu’au virage jaune-orange.
Mesure des chlorures Cl- : Les chlorures existent dans la quasi-totalité des eaux à des
concentrations très Variables. La présence des chlorures en concentrations élevées dans l’eau
contenant du sodium donne un goût salé. Par ailleurs, les chlorures sont indispensables aux
régimes alimentaires. L'eau contient toujours de chlorures, mais en proportion très variable.
Ainsi, les eaux provenant des régions granitiques sont pauvres en chlorures, alors que les eaux
des régions sédimentaires en contiennent d'avantage. D'ailleurs, la teneur en chlorures
augmente avec le degré de minéralisation d'une eau. Certaines eaux souterraines sont très
saumâtres. L'eau de mer contient environ 20 000 mg/L d'ions chlorure et la salinité des
rivières qui s'y déversent peut être très élevée au voisinage de l'embouchure.
Mode opératoire :
-Ajouter une solution du sel de chromate de di-potassium goutte à goutte jusqu’à obtention
d’une couleur jaune foncé (pH=3 ,6).
Mode opératoire :
-Placer le ballon dans un bain maire porté à ébullition douce pendant 10min. retiré le ballon
du bain marie et ajouter 10mL d’oxalate de sodium Na2C2O4 (N/100).
-Le liquide doit se décolorer rapidement et complètement. Titrer ensuite en retour par KMnO4
(N/100) jusqu’à apparition d’une faible teinte rose.
Mesure d’ammonium NH4+ : l’ammoniac est un gaz soluble dans l’eau ; il se présente sous
forme ionisée (NH4+) dans la plus part des eaux dont le pH varie entre 6 et 8. La teneur en
ammonium est un critère important de mesure de la pollution des eaux.
Généralement les ammoniums sont absents dans l’eau potable. Leur présence provient
des processus de décomposition microbiologique des protéines animales et végétales. Ils
peuvent être réutilisés comme engrais pour les plants, lorsque le pH est élevé le cation
ammonium se transforme en ammoniac NH3 toxique.
Mode opératoire :
-Prendre 40mL de l’échantillon à analyser et le mettre dans une fiole jaugée de 250mL.
Mesure de Fer (Fe2+) : le fer peut se trouver dans l’eau sous différentes formes. On peut
théoriquement distinguer :
-fer en suspension : généralement à l’état de fer III.
-fer dissous : soit à l’état de fer II ou à l’état de fer III solubilisé.
Mode opératoire :
-Porter á douce ébullition pendant 40 min et après refroidissement, ajouter 10mL d´acétate
d´ammonium et d´acide acétique.
Dans le milieu aquatique, le nitrate est moins toxique que les autres formes de l’azote, comme
le nitrite et l’ammoniaque.
Mesure des Nitrites NO2- : Les nitrites sont les sels de l'acide nitreux. L'acide nitreux est un
acide instable de formule HNO2. Ce sont des
composés intermédiaires du processus de
nitrification ou de dénitrification. Il est conseillé de
les doser rapidement après le prélèvement.
Mode opératoire :
En plus, d’autres analyses peuvent avoir lieu selon les conditions et les exigences et
les conditions in-situ de l’eau (fuite, contamination…) tel que la mesure des Manganèses
(Mn), des Sulfates (SO4)2- , détermination d’odeur, couleur et saveur, l’Oxygène (O2) dissous,
Dioxyde du carbone (CO2) libre…
c. Type III / analyses complètes : à fréquence annuel, pour les mêmes fins que les
analyses du type II ; elles servent également à l’étude des ressources en eau que l’on
se propose d’utiliser pour l’approvisionnement public en eau. Elles comprennent,
comme titre d’exemple, les analyses des métaux lourds.
Tableau 2: cible tolérée de conformité des analyses physico-chimiques des eaux potables
Nettoyer la paillasse avec une éponge imbibée par détergeant acide ou basique.
Allumer le bec-benzène (le gaz).
Placer le matériel, les réactifs et les milieux de cultures nécessaires pour la
manipulation sur la paillasse ou sur chariot propre.
Marquer les codes, les dates d’analyse, les températures d’incubation sur les boites ou
les tubes.
Enregistrer les échantillons sur le registre de lecture et indiquer la date
d’ensemencement et l’opérateur.
Autoclave
Étuves à différentes températures
Boîtes de Pétrie
NB : toute type d’opération déroule dans des conditions strictement stérile et à la présence
obligatoire du bec-benzène.
Test présomptif
Filtration de 100 mL de l’échantillon d’eau sur membrane de porosité 0,45µm.
Prélèvement et dépôt de la membrane à l’aide d’une pince stérile dans une boite de Pétri
contenant le milieu Gélose lactosée au TTC en veillant à ce qu’aucune bulle ne s’interpose
entre la membrane et le milieu de culture, par ce que les bactéries retenues à la surface
sont nourries à travers la membrane par les pores de celle-ci.
Après 21±3h d’incubation dans une étuve à 36±2 °C, on sort les boites; et on examine les
membranes. Si présence de colonies suspectes (d’apparence jaune ou à halo jaune)
qu’elle que soit leur taille, procéder à la confirmation. Si absence de colonies suspectes on
prolonge le temps d’incubation á 44±4h puis on fait une deuxième lecture.
Test confirmatif
Repiquage de toutes les colonies typiques obtenues respectivement sur Gélose tryptonée au
soja TSA (milieu non sélectif) pour le test oxydase, et ensuite dans un bouillon au tryptophane
pour le test d’indole.
Pour le milieu TSA : si dans 30s apparaît une coloration bleu/violet foncé : réaction
positive. Sinon (pas de changement de coloration), réaction négative, et ce sont des
bactéries coliformes.
Pour le bouillon au tryptophane : s’il y a apparition de coloration rouge à la surface
donc il y a production d’indole C8H7N d’où on tire que ce sont des E. Coli.
Recherche des germes revivifiables / FMAT : ce terme regroupe l’ensemble des
microorganismes se développant en aérobiose (levures ou moisissures) à une température
optimale de 30ºC (multiplication active de 10 à 45ºC). Cette appellation peut donc regrouper
aussi bien des microorganismes pathogènes que d’altération.
Mode opératoire :
Prélever à l’aide d’une pipette et d’après une dilution préparée ,1mL d’échantillon à
analyser et l’introduire dans une boîte de pétri et ajouter 20mL de milieu de culture, ensuite
incuber les à 36±2ºC pendant 44±4 h et à 22°C±2 pendant 68±4h.
Tableau 3: cible tolérée de conformité des analyses bactériologiques des eaux potables
Micro-organisme V.M.A
Coliformes 0 / 100mL
E. Coli 0 / 100mL
FMAT à 22ºC et 37ºC 20 / 1mL à 37ºC & 100 / 1mL à 22ºC
Spores Anaérobies Sulfito Réducteurs 0 / 100mL
Entérocoques intestinaux 0 / 100mL
NB : Pour les eaux des piscines, on procède à la recherche, en plus des autres
microorganismes, des Pseudomonas aeruginosa et Staphylococcus aureus.
Les eaux usées de nos maisons sont évacuées dans l'égout par un réseau de
canalisations complexe.
Les eaux de pluies sont souvent recueillies dans des canalisations spéciales.
Les eaux usées de l'industrie sont le plus souvent dépolluées dans l'usine même avant
de rejoindre l'égout.
Les eaux usées proviennent de plusieurs sources comme le montre le camembert suivant :
Ce nouvel équipement traite déjà les eaux usées de la zone littorale comprise entre la ville
de Fnideq et le complexe hôtelier Kabila. Il se caractérise par un dimensionnement
hydraulique très sécuritaire, porté à plus de 30 000 m3/24h, la mise en place d'une installation
de digestion des boues et d'épaississement par centrifugation et la possibilité de réutiliser les
eaux usées traitées pour l'arrosage, notamment des espaces verts.
Le traitement des eaux usées ressemble en une partie à celui des eaux potables, mais c’est
plus développé car l’eau qui vient de s’accumuler dans le réseau de la station d’épuration est
trop toxique, trop polluée et trop dangereuse.
Le pré-traitement :
Cette étape a pour but de supprimer de l'eau les éléments qui gêneraient les phases
suivantes de traitement.
Dégrillage : permet de retirer de l'eau les déchets insolubles. Ces déchets ne pouvant pas
être éliminés par un traitement biologique ou physico-chimique, il faut donc les éliminer
mécaniquement. Pour ce faire, l'eau usée passe à travers une ou plusieurs grilles dont les
Dessablage : permet, par décantation, de retirer les sables mélangés dans les eaux.
Dégraissage/déshuilage: son principe est basé sur l'injection de fines bulles d'air dans le
bassin de déshuilage, permettant de faire remonter rapidement les graisses en surface (les
graisses sont hydrophobes). Leur élimination se fait ensuite par raclage de la surface.
Le traitement primaire :
C’est une simple décantation qui permet de supprimer la majeure partie des matières en
suspension. Ce sont ces matières qui sont à l'origine du trouble des eaux usées.
Les matières supprimées forment au fond du décanteur un lit de boues appelé boues
primaires, et en haut reste de l’eau décantée.
Le traitement secondaire :
Ce traitement, par voie biologique, reproduit les phénomènes d'autoépuration existant
dans la nature. Des bactéries présentes dans les eaux usées sont utilisées pour dégrader les
matières polluantes dissoutes. Cette dégradation par voie biologique se fait dans les bassins
d'aération.
Traitement tertiaire:
L’eau épurée peut être rendue au milieu naturel ; sinon des traitements complémentaires
destinés à éliminer l'azote et le phosphore peuvent être utilisés selon les contraintes de qualité
du milieu naturel où sont rejetées les eaux. Parfois, il est nécessaire d'effectuer une étape
d'affinage qui permet d'obtenir une dépollution encore plus poussée. La station Tamuda Bay
se dispose des équipements nécessaires pour ce type de traitement, mais, jusqu'à l’écriture de
ces lignes, il n’est pas encore lancé.
La file Boue : les boues primaires issues du décanteur du traitement primaire sont stockées
dans un « épaississeur » circulaire qui a un rôle de bassin tampon et assure le tassement des
NB : pour empêcher les fermentations, les épaississeurs sont pourvus d'un agitateur et de la
chaux est ajoutée.
Les boues biologiques issues des clarificateurs du traitement secondaire, et après ajout
des polymères floculant, passent à la « Table d’égouttage » qui consiste à provoquer un
dégagement puissant de microbulles d'air par saturation de la masse liquide sous pression,
suivi d'une détente d'air.
Les deux types de boues passent à une « Bâche de mélange ». L’ensemble subit un
chauffage à 37ºC (Tº optimale pour
les microorganismes anaérobies) pour
être prêt au passage au « Digesteur »
qui a comme rôle principale la
stabilisation des boues. Cette dernière
est réalisée par la digestion anaérobie
qui permet, par fermentation
mécanique, de transformer environ
50% de la matière organique en
biogaz. Le temps de séjour des
boues dans les digesteurs est de 25
à 30 jours.
Les gaz produites (toxiques dont le plus important est le méthane) s’accumulent dans
un ballon énorme nommé « Gazomètre » et dont une partie de ces gaz servent au chauffage
des nouvelles masses de boues et la fabrication d’électricité, tandis que l’autre partie passe à
la « Torchère » pour se brûler avant d’être libérer.
En bref :
Les paramètres analysés pour les deux fils sont cités dans les tableaux suivants :
Norme
Marocaine des Norme
rejets et Marocaine des
Paramètre Unité d’assainissement rejets directs
Eau Epurée
Eau Brute secondaire
Température ºC 35 30
pH Unités de pH 6.5-8 6.5-8
Conductivité μS/cm 2700 2700
EH mV - -
O2 dissous Mg O₂/L - -
DCO mg/L 1000 500
DBO5 mg/L d’O2 500 100
MES mg/L 600 50
NGL : Azote Mg de N/L 150 -
Globale
Ammonium mg/L 200 -
Pt : Phosphore Mg de P/L 20 10
total
nitrites mg/L - -
Nitrates mg/L - -
S2- mg/L 1 1
cl- mg/L 1500 1500
NB : le rapport DCO / DBO5 donne une indication sur l’origine de la pollution organique.
MES (Matières En Suspension) : les très fines particules en suspension (sable, argile,
MS
Boue primaire issue de la décantation primaire
% MVS
MS
Bassin d’aération %MVS
Indice de Bore
MS
Bassin Recirculation
%MVS
MES
Clarification
par le disque de Sicchi
MS
Table d’égouttage
%MVS
Epaississeur MS
MS
Bâche de mélange
%MVS
MS
%MVS
pH
Digesteur
T°
TAC
AGV
MS
Bâche a Boue Digérées
%MVS
MS ≥20%
Centrifugeuses
Les maladies dues à de l’eau ou des aliments contaminés sont peut-être le problème de
santé publique le plus répandu à travers le monde, tant dans les pays développés que dans les
pays en développement.
Les menaces qui pèsent sur la sécurité alimentaire procèdent d'un enchaînement complexe
de facteurs tels que la pollution environnementale et industrielle, les pratiques agricoles, les
pratiques de production alimentaire, ainsi que les pratiques culturelles comme la
consommation de produits alimentaires crus ou pas assez cuits.
Les campagnes médiatiques récentes autour des prions et de la « vache folle » (ou E.S.B.),
la découverte de dioxine et d'autres polluants chimiques comme le pyralène dans le poulet ou
dans les poissons, l'utilisation d'antibiotiques dans l'alimentation des animaux et l'avènement
des organismes génétiquement modifiés (O.G.M.) ont contribué à accroître les préoccupations
relatives à la sécurité alimentaire. Les maladies les plus communs sont le choléra, la fièvre
typhoïde.
C’est dans le sens de lutter contre ces maladies, qu’AMENDIS s’engage à la gestion
déléguée de la distribution des eaux potables, saines et de très bonne qualité à la population de
la Wilaya de Tétouan en passant par plusieurs étapes de traitement et d’analyse avant
distribution aux consommateur et après collecte des égouts.
L’industrie agro-alimentaire est grande consommatrice d’eau potable alors que les
ressources mondiales s’amenuisent, elle se place au septième rang des consommateurs
industriels d'eau.
Avant d’arriver dans nos assiettes, les produits alimentaires passent par un long
processus, allant du champ au distributeur, en passant souvent par l’usine pour être nettoyés,
fabriqués, transformés. Un long chemin qui nécessite de grandes quantités d’eau. Ainsi en ne
prenant en compte que la phase de transformation d’un aliment, il faut par exemple 10 à 20
litres d’eau pour une salade en sachet, 1,5 litre pour un litre de lait.
L’eau sert aussi à la composition de nombreux produits comme les sorbets ou le jus de
fruit. Mais l’eau potable est une ressource qui se raréfie, et il est donc nécessaire de la
préserver dans une optique de développement durable.
Aussi, les eaux usées provenant des procédés agroalimentaires peuvent parfois être
traitées pour être réutilisées dans une autre partie de l'usine. Cela permet une réduction des
coûts ainsi que de l'empreinte eau associés aux procédés de fabrication. Ces eaux usées
doivent être traitées pour être en adéquation avec la réglementation et les normes d'hygiène.
F.I : IAA7
Annexe 3 : nettoyage des réservoirs
Vidange jusqu’au 20m3, puis utilisation des balais pour éliminer les résidus, ensuite
utilisation de l’eau javel concentré à 100% et finalement rinçage avec de l’eau propre et
remplissage. Ce nettoyage s’effectue chaque 2 ans ou lors présence élevée de résidus et
impuretés dans l’eau.
F.I : IAA7
Références
Bibliographie
Webographie
http://terrassement-enrobe-enrochement-assainissement-saint-lo-manche.fr/recuperation-
eau-pluie.html
http://www.eau-poitou-charentes.org/Les-differentes-etapes-d-une.html#prettyPhoto
http://www.wikipedia.com/
http://www.larousse.fr/
http://www.veolia.ma/
http://www. donnees.banquemondiale.org/indicateur/EE.BOD.FOOD.ZS
http://www.cieau.com/les-eaux-usees/le-traitements-des-eaux-usees
http://www.skyscrapercity.com/showthread.php?t=1139667&page=7
F.I : IAA7