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ryma_loulou308@hotmail.fr
Ces propriétés sont due pour la plupart à l’existance d’une liaison particulière, la liaison hydrogène, entre les
molécules d’eau.
Pourquoi
La molécule la plus simple que l’on puisse former avec des atomes d’oxygène et
d’hydrogène en respectant les liaisons covalentes c’est H2O.
Représentation de Lewis Forme tétraèdre de la molécule d’eau Représentation éclaté de la molécule d’eau
Qu’est ce qu’une liaison hydrogène? Une liaison hydrogène peut se former entre deux
molécules
Une liaison hydrogène s’établit de manière générale
entre un atome d’hydrogène, lié dans une molécule à
atome très électronégatif, et un atome électronégatif
d’une autre molécule. En effet, l’atome d’hydrogène
de la première molécule portant un léger excès de
charges positives. Et l’atome électronégatif de l’autre
molécule portant un léger excès de charges négatives
s’attire.
La liaison hydrogène est beaucoup moins solide et rigide que la liaison covalente. Généralement la liaison
hydrogène est appelé « pont hydrogène ». Mais même si ce « pont » est faible, sa présence « attache » d’une
certaine manière les molécules entre elles et procure ainsi à l’eau des propriétés extraordinaires.
Propriété 2
Propriété 3
La qualité des eaux correspond à un ensemble de critères physico-chimiques qui définissent leur degré de pureté
et, en conséquence, leur aptitude aux divers usages alimentaires, domestiques, agricoles ou industriels.
Norme
Critères de référence quantitatifs fixant soit des concentrations ou doses maximales tolérées dans les biotopes
naturels, ou encore dans les milieux inhalés et ingérés pour l’émission ou l’exposition à des polluants, soit des
procédures applicables à des exploitations ou des unités industrielles au titre de bonnes pratiques de gestion
environnementale (ISO…).
Limites maximales de concentrations en polluants mesurées dans une eau afin qu’elle puisse répondre à des
objectifs de qualité préalablement définis dans des programmes de gestion des eaux.
Collecte des informations relatives à la qualité des eaux dans un réseau de mesures défini dans l’espace et dans
le temps.
«Ensemble des procédés d’évaluation des caractéristiques physiques, chimiques et biologiques des eaux en
rapport avec leur qualité naturelle, les effets anthropiques et leurs usages pour l’Homme, en particulier les effets
pouvant affecter la santé humaine et celle des écosystèmes aquatiques eux-mêmes ».
Le bore Le soufre
Une eau d’irrigation contenant plus de 1 g/l de bore (B) Des carences en soufre peuvent être appréhendées si l’eau
peut causer une accumulation toxique pour les cultures d’irrigation contient moins de 48 mg/l de sulfates. Le
sensibles, tel l’ail, l’oignon, les haricots et les fraises. soufre peut parfois occasionner le colmatage. Certaines
Des excès en bore sont presque tout le temps associé à eaux, facilement identifiables à leur odeur d’œuf pourri,
des puits très profonds qui ont également une forte contiennent du sulfure d’hydrogène (H2S) qui précipite
Le fer
Des niveaux de fer se situant entre 1 et 2 mg/l sont considérés optimaux pour la nutrition de la
plante alors qu’à l’opposé, des niveaux supérieurs à 0,1 mg/L de fer ferreux (Fe2+) peuvent
causer l’obstruction des émetteurs. En effet, si une oxydation se produit, le fer dissous précipite
sous forme d’hydroxyde de fer insoluble (Fe3+). L’oxydation peut se faire soit par agitation de la
masse d’eau, par incorporation d’oxygène ou par l’action de bactéries ferrugineuses.
Contrairement aux carbonates de calcium ou de magnésium, l’action de l’acide ne modifie pas
le pourcentage de fer qui précipite.
1. Seuil de salinité
La salinité de l’eau exprime la concentration des sels dans une eau d’irrigation. Les principaux sels responsables de
la salinité de l’eau sont les sels de calcium (Ca2+), de magnésium (Mg2+), de sodium (Na+), de potassium (K+), les
chlorures (Cl-), les sulfates (SO42) et les bicarbonates (HCO3-). En général, une salinité très élevée rend plus difficile
l’absorption de l’eau et des éléments minéraux par la plante et peut causer des brûlures racinaires.
2. Alcalinité
L’alcalinité, quant à elle, est une mesure du pouvoir de l’eau à neutraliser les acides, c’est un peu comme le «
pouvoir tampon de l’eau ». En d’autres termes, l’alcalinité mesure la résistance à tout changement de pH. Le
pouvoir neutralisant de l’eau est attribué principalement à la présence de bicarbonates de calcium et de
magnésium dissous dans l’eau (également dans une moindre mesure, des hydroxydes, des bases organiques,
des borates, des ions ammoniums, phosphates et silicates). L’alcalinité de l’eau est généralement exprimée en
mg/l de carbonate de calcium (CaCO3).
La dureté fait référence à la quantité de calcium (Ca+2) et de magnésium (Mg2+) contenue dans l’eau. Ces deux
éléments proviennent de l’altération de la roche-mère. La teneur en calcium est habituellement plus élevée que
le magnésium dans les eaux souterraines. Par contre, là où on trouve de la contamination par l’eau de mer, la
concentration en magnésium peut être plus élevée que celle du calcium.
Le RAS décrit la quantité de sodium en excès par rapport aux cations calcium et magnésium, qui eux, peuvent être
tolérés en relativement grande quantité dans l’eau d’irrigation. Le RAS se calcule au moyen de la formule suivante en
exprimant la concentration de chaque élément en milliéquivalents par litre (meq/l) :
Diagramme de Richards
Cours Qualité et chimie des eaux Mme LABAD R.
Classification des eaux d'irrigation
5. Le potentiel hydrogène pH
Le pH est la mesure de la concentration en ions hydrogène de la solution (H+). Il est représenté par une
expression logarithmique, c’est donc dire que la concentration en H+, à pH 6,0 est 10 fois plus grande que
celle à pH 7,0 et 100 fois plus grande que celle à pH 8,0. Plus la concentration en ion hydrogène est élevée,
plus le pH est bas et plus c’est acide. Le pH influence la forme et la disponibilité des éléments nutritifs dans
l’eau d’irrigation. Le pH de l’eau d’irrigation devrait se situer entre 5,5 et 6,5. À ces valeurs, la solubilité de
la plupart des microéléments est optimale.
5. Le potentiel hydrogène pH
Le pH est la mesure de la concentration en ions hydrogène de la solution (H+). Il est représenté par une
expression logarithmique, c’est donc dire que la concentration en H+, à pH 6,0 est 10 fois plus grande que
celle à pH 7,0 et 100 fois plus grande que celle à pH 8,0. Plus la concentration en ion hydrogène est élevée,
plus le pH est bas et plus c’est acide. Le pH influence la forme et la disponibilité des éléments nutritifs dans
l’eau d’irrigation. Le pH de l’eau d’irrigation devrait se situer entre 5,5 et 6,5. À ces valeurs, la solubilité de
la plupart des microéléments est optimale.
Diagramme de Piper
La variabilité des sources d’eau d’irrigation nécessite des analyses d’aspect biologique en parallèle avec les autres
analyses physico-chimiques.
Il est connu que les analyses biologiques des eaux sont plus ou moins difficiles par rapport aux autres, vu la
variabilité des sources et par conséquent les méthodes de prélèvement des échantillons.
Des bactéries individuelles ou des cellules d’algues et leurs résidus organiques peuvent être suffisamment petits
pour pouvoir passer au travers des filtres du système d’irrigation et obstruer progressivement les sorties d’eau.
Les bactéries
Parmi les bactéries présentent dans les eaux sont les coliformes qui constituent un groupe de bactéries abondantes
dans l’environnement.
Les coliformes totaux et l’E. coli servent d’indicateurs pour mesurer le degré de pollution et la qualité des eaux.
Les algues
En général, les algues sont abondantes dans les eaux de surface, ils deviennent un problème lorsqu’ils sont en
contact avec la lumière. De ce fait, ils se multiplient rapidement et peuvent causer des dommages sur les
réseaux d’irrigation.
Les algues
Pour contrôler les algues dans une eau d’irrigation certaines mesures peuvent être prises en considération :
✓ Maintenir la prise d’eau à au moins 60 cm sous la surface,
✓ Installer des systèmes de filtration de haute capacité,
✓ Opter pour des traitements au chlore pour contrôler la densité des algues.
Il n’existe pas des normes à propos des caractéristiques biologiques des eaux mais il existe des recommandation.
Selon les recommandations canadiennes :
La présence de coliformes totaux ou d’E. coli ne doit pas être détectée dans un volume de 100 ml d’eau
Bactéries
En présence de très faibles quantités d’oxygène et de particules organiques en suspension, les bactéries se
multiplient et forment des colonies qui prennent l’apparence de traînées gélatineuses, qui peuvent en elles-mêmes
colmater les émetteurs. De plus, ce type de bactéries oxyde certains minéraux comme le fer, le manganèse ou le
soufre en composés insolubles, qui viennent aussi colmater les goutteurs.
Colmatage chimique
Le colmatage chimique est dû à l’alcalinité et des concentrations élevées en calcium, magnésium,
bicarbonate et sulfate des eaux d’irrigation. De plus, les carbonates de calcium (CaCO3) sont des éléments
majeurs responsables du colmatage chimique des systèmes d’irrigation. De même, l’utilisation de produits
chimiques (fertilisants et autres) dans l'eau d'irrigation peut provoquer des précipitations de composés
insolubles.
Colmatage biologique
Le colmatage biologique est dû à la formation de bio film qui se développe à la surface interne des systèmes
d’irrigation. La formation du bio film est le facteur principal qui affecte la performance des systèmes
d’irrigation.
Colmatage minérale
Le colmatage minéral a pour origine des particules de sable, de limon ou d’argile et les débris présents dans
les eaux de surface et les eaux profondes. Le colmatage minéral fait référence aux phénomènes de dépôt et
d’infiltration des sédiments fins à travers le système, ce qui provoque un remplissage des interstices du substrat
et conduit à une altération de ses fonctions.
Les particules contenues dans l’eau d’irrigation agissent de deux façons:
✓ Colmatage brutal : où la taille des particules est supérieure à la section de passage de l’eau à travers les
goutteurs.
✓ Colmatage lent ou limonage : les particules les plus fines se déposent lentement et s’agglomèrent en formant
des dépôts plus importants dans les distributeurs ou dans des zones de faible vitesse d’écoulement.
Cours Qualité et chimie des eaux Mme LABAD R.