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Présenté par : Dr. AYACHI N.

Pr. H.U. en biophysiques pharmaceutiques


et radiopharmacie
1
Contenu corporel en eau

50% 60%

75%

2
PLAN
1- Structure et états physiques de la matière

2- Solutions

3- Propriétés colligatives des solutions diluées

4- Macromolécules
3
1- Structure et états physiques de la matière
Solution = la matière
1-1- Structure de la matière

4
 La molécule est la plus petite entité d’un corps pur.
 Un corps pur est un grand nombre de molécules
identiques.

5
Comment mesurer la quantité d’un corps pur?
 compter le nombre de molécules
 nombre trop grand
 Mole: la quantité de corps pur correspondant à NA
molécules.
NA : le nombre d’Avogadro
6
NA= 6,02 1023
7
Quelle est la masse d’une mole?

m=M

 masse molaire

 La masse molaire est la masse de 1 mole d’un


corps pur.

Unité: g / mol 8
Quelle est la masse d’une mole d’eau? 9
1- 2- Etats physiques de la matière

Tendance à la dispersion

 Tendance au rassemblement:
Forces de liaison intermoléculaires de nature
électrostatiques.
Quantifiées par l’énergie de liaison .
10
Molécules liées

 EL: énergie qu’il faut fournir pour séparer deux


molécules

 EL α ; r: distance intermoléculaire

 Effet des forces de liaison décroit très vite avec la


distance: forces à courte portée

 0.5 < EL < 20 kJ.mol-1: forces relativement faibles


400 < EL < 800 kJ. mol-1: énergie de liaison covalente 11
 Forces de répulsion intermoléculaires α
Rôle très important
Sans répulsion, la matière s’agglomérerait

 Tendance à la dispersion:
 phénomène d’agitation
thermique
 Mouvement brownien

12
 Tendance à la dispersion:
 Energie cinétique Ec des molécules
Comment est assurée la cohésion de la matière?
Ex.: eau

13
1-3- Etats physiques de la matière vivante
• Gaz non dissous dans les alvéoles pulmonaire

• Gaz dissous dans divers liquides biologiques


(plasma, LCR)

14
• Gaz combinés à certaines
molécules (HbO2 et HbCO)
• Liquides corporels: Plasma,
lymphe, LCR…

15
• Les solides: les dents , les os

16
PLAN
1- Structure et états physiques de la matière
2- Solutions
2-1- Définitions
2-2- Classification et propriétés des principaux systèmes
2-3- Notions générales de dissolution
2-4- Paramètres de quantification des solutions

3- Propriétés colligatives des solutions diluée


4- Macromolécules
17
2- SOLUTIONS:
2-1- Définitions:
 SOLUTION
 mélange de divers composés dans
un liquide
 homogène jusqu’au stade
moléculaire: molécules ou ions de
moléculaire
dissociation répartis de façon
homogène
 stade ultime d’un état dispersé
 composé abondant = solvant
 les autres composés = solutés
 phase unique
 Milieux biologiques: solvant = eau 18
 SUSPENSION:
 amas moléculaires dans le solvant
 taille et masse très faibles
 ne sédimentent pas spontanément
 maintenues à l’état dispersé par agitation thermique des
molécules qui les entourent

 Exp.: le sang

19
 ETAT COLLOIDAL:
 Mélange hétérogène
 Phase dispersée + milieu de dispersion

 une solution de macromolécules


biologiques a des propriétés très différentes
de celle des solutions micromoléculaires et
plus proche de celles des suspensions.

 Etat colloïdal: état intermédiaire ayant des propriétés


physicochimiques particulières (diffusion de la lumière...)
communes aux suspensions de très fines particules et aux
solutions de très grosses macromolécules.
 « suspensions » colloïdales et « solutions » colloïdales 20
EFFET TYNDAL: diffusion de la lumière par les colloïdes

21
 SOLUTION IDEALE:
 Solution: EL = Ec
 Idéale: EL est la même entre toutes les molécules:
solvant – solvant
solvant – soluté
soluté – soluté
 solutions diluées: solvant – solvant +++
solvant – soluté
soluté – soluté

 Toute solution tend vers l’idéalité au fur et à mesure


qu’on la dilue

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PLAN
1- Structure et états physiques de la matière
2- Solutions
2-1- Définitions
2-2- Classification et propriétés des principaux systèmes
2-3- Notions générales de dissolution
2-4- Paramètres de quantification des solutions

3- Propriétés colligatives des solutions diluée


4- Macromolécules
23
2-2- Classification et propriétés des principaux systèmes
Classification selon:
 taille des particules « de la phase dispersée »
 nombre dans un fragment de la phase dispersante

24
Différences entre solutions (vraie, colloïdale) et suspensions
Solutions vraies Solutions colloïdales Dispersions
Propriétés
micromoléculaire (macromoléculaires) microscopique
diamètre < 1nm 1< d< 100 nm >100 nm
Papier filtre + + ─
Dialyse + ─ ─
Visibilité
 Microscope ─ ─ +
 Ultramicro.
─ + +
nb.d’atomes <103 103 à 109 >109
Solution de Solution d’argent Suspension
Exemples
NaCl colloïdal d’hématies25
Solution vraie

Solution
Suspension colloïdale26
PLAN
1- Structure et états physiques de la matière
2- Solutions
2-1- Définitions
2-2- Classification et propriétés des principaux systèmes
2-3- Notions générales de dissolution
2-4- Paramètres de quantification des solutions

3- Propriétés colligatives des solutions diluée


4- Macromolécules
27
28
Dissolution des électrolytes:
 Cristaux (Nacl)
 Molécules gazeuzes (HCl)
 Liquides (CH3COOH)
Propriété de conduire le courant électrique

29
Quels sont les porteurs de charges électriques ?
ions (dissociation électrolytique)

30
Fa Fe Fa

31
 Cristal : les ions sont maintenus à distance fixe par les
forces électrostatiques (Fe)

 En présence du solvant, Fa : force attractive entre l’eau et


le cristal

 Dipôle d’eau crée une compétition de forces

 Qui va l’emporter?

 FA > Fe libération des ions Na+ et Cl-

 Rôle important du solvant


32
Interprétation
Loi de Coulomb

Dans le vide

Si milieu quelconque de permittivité

33
K >>> 1 Eau

Fe (eau) <<< F0 (vide)


La force électrostatique est
d’autant plus faible que K est
plus élevée
H2O : K = 80 : milieu dans
lequel les Fe se
transmettent mal
Fa va l’emporter 34
Structure dipolaire de l’eau

 Dipôle = molécule polaire


 Une molécule polaire possède un moment
dipolaire

 Plus les molécules de solvant ont une structure


dipolaire, plus leur constante diélectrique est
élevée et plus les forces coulombiennes seront
faibles 35
Exemples
Moment dipolaire Constante
(C.m.1030) diélectrique

CCl4 0 2,24

Benzène 0 2 ,28

Phenol 5,19 10,6

Alcool éthylique 5,66 25,8

Alcool methylique 5,66 31,2

Eau 6,23 80

Eau : solvant universel


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PLAN
1- Structure et états physiques de la matière
2- Solutions
2-1- Définitions
2-2- Classification et propriétés des principaux systèmes
2-3- Notions générales de dissolution
2-4- Paramètres de quantification des solutions

3- Propriétés colligatives des solutions diluée


4- Macromolécules
37
2-4- Paramètres de quantification des solutions
2-4-1- Fraction molaire
c’est le rapport du nombre de moles d’un constituant
donné au nombre total de moles de la solution

 Fraction molaire du solvant

 Fraction molaire du soluté 1

38
Fraction molaire du constituant i :

2-4-2- Concentration massique Cp

Unité S.I. : kg/m3 Unités usuelles : g/l ou sous unités (mg/l …)


%(nb de g de soluté dans 100g de solution)

39
40
41
2-4-3 - Concentration molaire ou molarité CM

Unité S.I. : mol.m-3 Unité usuelle : mol.l-1 ou sous multiples

Intérêt : directement liée à Cp

M: masse molaire du soluté

42
2-4-4 - Concentration molale ou molalité ml :

Unité SI : mol.kg-1

Eau: Solvant universel, la molalité est alors habituellement


exprimée en mol/l d’eau

Cas particulier
Si la solution est idéale (très diluée) : m solvant = m solution

Si solvant est l’eau : m solution = V solution

43
 Solvant universel : eau ;
 Soit : M0: masse molaire de l’eau;
n0: nombre de moles de l’eau
Masse de l’eau est n0M0

 Pour les solutions diluées

 Il existe une proportionnalité entre la molalité et la fraction


molaire pour un même soluté.
44
2-4-5 - Concentration équivalente:
 Permet de connaitre la quantité de charges électriques
présentes dans la solution

 Exp.: solution aqueuse de chlorure de calcium

CaCl2 Ca2+ + 2 Cl-


1 mole 1 mole 2 moles

2 charges+ 2 charges -

45
 La quantité de charges transporté par 1 mole d’ions
s’appelle la constante de Faraday (F)
 Quelle est le nb de charges dans 1 F ?

 Un équivalent- gramme d’un ion donné est la quantité


d’ions qui porte une charge électrique égale à un Faraday.

Unité usuelle : Equivalent gramme / L (Eq.L-1)


46
 Elle concerne les sels minéraux et les composés
organiques qui se dissocient en solution (électrolytes)

Relation entre Ceq et CM:

 Si l’ion considéré possède la valence z, sa concentration


équivalente est

CM: concentration molaire de l’l’ion


ion considéré

47
Exemple : une solution de CaCl2 à 10mmol.L-1 et de
CaCO3 à 5mmol.L-1
Quelle est la quantité de charges électriques de chaque
espèce présente dans la solution?

Concentration équivalente
2+ -
CaCl2 Ca + 2 Cl
2+
CaCO3 Ca +
-
Ion Cl :
Ion :
Ion Ca 2+:

48
Tout volume de solution est électriquement neutre:
c’est le principe d’électroneutralité des solutions

49
2-4-6 - Concentrations osmolaires et osmolales:

 En milieu liquide, les molécules de solvant et de solutés


ou les ions de la dissociation se déplacent les uns par
rapport aux autres.

 On parle donc d’ « unités cinétiques »

 une osmole (osm) représente un nombre d’unités


cinétiques = NA. On utilise souvent une sous- unité, la
milliosmole (mOsm).
50
 Les notions d’osmolarité et d’osmolalité ont pour but de
quantifier le nombre d’osmoles de solutés présentes dans
la solution
 La notion d’osmoles est additive

51
Osmolarité et osmolalité

Unité SI: Osmol/kg unité usuelle: mOsmol/l d’eau

Unité SI: Osmol/m3 unité usuelle: mOsmol/l

52
 Une solution à 50 mmol/l d’un acide faible AH
 AH est dissocié à 20%

 Osmolarité ?
- +
AH A + H

Cosmlaire = 40 + 10+ 10 = 60 mosmol/l

Pour les éléctrolytes faibles, l’osmolarité dépend:


 Concentration molaire
 degré de dissociation

53
Relation entre osmolalité/rité et molalité/rité

 Un électrolyte de molalité m
 nT: nombre initial de moles
 nd: nombre de molécules dissociées
 une molécule dissociée donne p ions
Degré de
dissociation

 électrolyte fort α = 1
 électrolyte faible 0 < α < 1
 non électrolyte α = 0

54
Relation entre osmolalité/rité et molalité/rité

Degré
d’ionisation

 électrolyte fort α = 1 i=p


 électrolyte faible 0 < α < 1
 non électrolyte α = 0 i=1
55
2-5- Concentration des principaux ions des compartiments
plasmatiques et cellulaires de l’organisme:

56
Compartiment plasmatique Compartiment cellulaire
mmol/L d’eau
mEq/L mmol/L mmol/l
Concentration plasmatique mEq/L eau
plasma plasma eau

Na+ 142 142 150 10 10


K+ 4 4 4 160 160
Ca++ 3 1,5 1,5 4 2
Mg++ 2 1 1 38 19
Total cations 151 212
Cl- 103 103 109 6 6
HC 26 26 28 8 8
phosphates 2 1,25 1,25 140 87,5
protéines 16 1 1 55 3,5
Autres 4 3 3 3 2
Total anions 151 212
57
L’osmolarité des compartiments liquidiens de
l’organisme est de l’ordre de 300 mOsmol/l

58
La concentration équivalente totale des anions et celle des
cations sont égales: électroneutralité de toute solution

 Dans le compartiment plasmatique:


 Na+ est le principal cation (+ de 95% Cosm plasma)
 chlore et bicarbonates: principaux anions
 Dans le compartiment cellulaire:
 K+ est le principal cation
 les phosphates: anion le plus abondant

59
Le milieu intracellulaire est très riche en protéines

 Au pH de l’organisme, les protéines portent en


moyenne 16 charges négatives

 Dosage en milieu hospitalier : ionogramme sanguin

60
PLAN
1- Structure et états physiques de la matière
2- Solutions
2-1- Définitions
2-2- Classification et propriétés des principaux systèmes
2-3- Notions générales de dissolution
2-4- Paramètres de quantification des solutions
3- Propriétés colligatives des
solutions diluées
4- Macromolécules 61
62
3- Propriétés colligatives des solutions diluées

« colligere » : dénombrer
Les propriétés colligatives sont des
conséquences des propriétés cinétiques

La présence des molécules de soluté modifie


les propriétés physicochimiques du solvant pur

 Le comportement physicochimique des


solutions est donc différent de celui du solvant
pur
63
Principales conséquences :

abaissement du point de
congélation: Cryoscopie
 Pression osmotique

 Elévation du point d’ébullition: Ebullioscopie


 Abaissement de la Pression de vapeur :
tonométrie

64
3-1- CRYOSCOPIE:

65
3-1- CRYOSCOPIE:

+ solutés

66
3-1- CRYOSCOPIE:
 Etude du point de congélation d’une solution
 Le soluté modifie les propriétés du solvant qui le
contient
 Le point de congélation d’une solution (θ) est inférieur
à celui de son solvant pur (θ0)

 Abaissement cryoscopique : Delta cryoscopique (∆θ)


de la solution
∆θ = θ0 – θ ; θ < θ0
∆θ est toujours positif
 Unité : °C
67
3-1-1- LOI DE RAOULT

 Solutions idéales (solutions très diluées)

Δθ : abaissement du point de congélation


Kc: constante cryoscopique du solvant : caractéristique du
solvant ; pour l’eau : Kc = 1,86°C/(osmol/kg)
Cosmolale : osmolalité totale de la solution

68
3-1-1- LOI DE RAOULT

 Solutions réelles (non idéales)

Loi de Raoult n’est plus strictement vérifiée

γ: Coefficient d’activité osmotique


γCosmolale: activité osmotique de la solution

69
 Solutions réelles (non idéales)
La cryoscopie est couramment utilisée pour
déterminer l’osmolalité du plasma ou des urines
Exp: Plasma
 V.N. donnée par le laboratoire = 290 mosmol/kg d’eau
 On mesure le delta cryoscopique ;
 Loi de Raoult :
 Or, osmolalité plasmatique = 310 mosmol/kg
 Le laboratoire calcule l’activité osmotique et non pas
l’osmolalité
70
Conclusion :
 le plasma ne se comporte pas comme une
solution idéale
Une solution est d’autant plus idéale que γ
tend vers 1
71
Autre application:

Si soluté unique non dissocié de Cp et de M ;


la loi de Raoult peut s’écrire

Détermination de la masse molaire d’une


substance

72
3-2- PRESSION OSMOTIQUE:
3-2-1- Définitions
 GRADIENT: mesure la variation d’une fonction dans
l’espace.

Exp.: Gradient de concentration


Gradient de potentiel
Gradient de pression

73
3-2-1- Définitions
 DIFFUSION: C’est un déplacement microscopique en
rapport avec l’agitation thermique et l’existence d’un
gradient de concentrations.

74
3-2-1- Définitions
 FILTRATION: C’est un déplacement microscopique en
rapport avec l’existence d’un gradient de pression de part
et d’autre d’une membrane.
 Transfert transmembranaire du solvant
 Filtration d’eau du milieu où la pression est la plus grande
vers celui ou elle l’est moins

75
3-2-1- Définitions
 OSMOSE: C’est un déplacement microscopique en
rapport avec l’existence d’un gradient de concentration
de part et d’autre d’une membrane.
 Transfert diffusif transmembranaire du solvant =
transfert osmotique
 Passage d’eau du milieu le moins concentré vers le plus cc

76
3-2-2- Pression osmotique (P.O.)

 Pression = Force / surface  membrane hémiperméable


 solutions d’osmolalités
 Pression due aux molécules différentes
qui rebondissent sur la paroi  les molécules de soluté ne
peuvent traverser la membrane
 P= 0  Pression osmotique
77
3-2-2- Pression osmotique
3-2-2-1- Définition de la pression osmotique

 La pression osmotique du soluté qui ne peut pas traverser


la membrane est donnée par: la loi de Van’t Hoff

 Validité: solutions idéales (diluées)

 Loi de VAN’T HOFF


П : pression osmotique (Pa)
-1 -1
R: constante des gaz parfait (J mol K )
T: temperature en Kelvin
Cosmolale: concentration des solutés ne traversant pas la
membrane (Osmol/m3) 78
GENERALISATION

ml : concentration molale
 Espèces moléculaires non dissociables ; Ex. : glucose, urée
α =0
 Electrolyte fort α = 1 et i = p ; Ex: HCl, HNO3,H2SO4
 Electrolyte faible 0 < α < 1; Ex.: CH3COOH

La P.O. de la solution est égale à la somme des P.O.


dues à chacun des solutés …
79
3-2-2-2- Signification de la pression osmotique

 Membrane semi-perméable ou hémiperméable :


membrane perméable à l’eau et imperméable à tous les
solutés
 Gradient d’osmolalité flux osmotique du solvant
QD
 l’équilibre dépendra des conditions de l’expérience 80
1ère situation: Compartiments fermés et la membrane peut
se déplacer (très déformable)

Le flux osmotique du solvant n’entraine pas une


variation de la pression hydrostatique
 Le flux volumique net : eau diffuse jusqu’à égalité des
osmolalités
 A l’équilibre: osmolalités égales et PO égales

81
2ème situation: Compartiments sont fermés et la membrane
ne peut pas se déplacer

 Le volume des compartiments est constant


 Le flux osmotique du solvant dirigé vers le compartiment
1 pression hydrostatique
 Variation de la pression
 transfert du solvant par filtration : QF: flux de filtration
 QF est égal et opposé au flux osmotique QD
 Flux volumique net à travers la membrane est nul
82
A l’équilibre: volume constant
osmolalité n’a pas varié
Mais une différence de pression hydrostatique est
apparue (P1>P2) : témoigne de l’existence d’une
différence de pression osmotique tq

Application:
Une différence d’osmolalité aussi faible que 1 mosmol.L-1
est responsable d’une P.O. appréciable

83
3èmesituation: Compartiments ouverts et la membrane ne
peut pas se déplacer
 QD vers le compartiment 1
 variation de volumes et
donc de hauteurs des
compartiments
 Δ h: est responsable d’une
différence de pression
hydrostatique ρgΔh
ρ: masse volumique de
la solution
g: accélération due à la
pesanteur
 QF
84
3-2-2-3- Mesure de la pression osmotique

85
Principe :

 Osmomètre dans l’eau pure


 flux osmotique d’eau
Montée du niveau de la solution d’une hauteur h
 Augmentation de la pression hydrostatique
flux de filtration en sens opposé au flux osmotique
équilibre atteint (donc h stable) lorsque QF annulera
QD

Application: Une différence de 1 mOsmol/L engendre


une PO de 2579 Pa = 24 cmH2O à la température
ambiante
86
3-2-2-4- APPLICATIONS
 P.O. vis-à-vis de la membrane cellulaire
 P.O. vis-à-vis de la paroi capillaire

87
 P.O. vis-à-vis de la membrane cellulaire
a/ Globule rouge (G.R.)
La P.O. vis-à-vis de la membrane cellulaire est en rapport
avec une différence d’osmolalité entre le milieu cellulaire et
le milieu extracellulaire.

Qu’est ce qui se passe si on met des G.R. en suspension


dans une solution de Na Cl d’abord isotonique, puis de
concentration de plus en plus faible ?

88
Disque biconcave

 Solution isotonique : même osmolalité efficace que l’eau


cellulaire contenue dans le GR

« Deux solutions sont dites isotoniques si elles développent la


même pression osmotique vis-à-vis d’une membrane »

89
Même osmolalité de part et
d’autre de la membrane

aucun transfert osmotique :


Etat d’équilibre

Le GR peut se conserver parfaitement dans une solution


de NaCl isotonique : « soluté physiologique »

Quelle est la Cosm de Na Cl à 9g.L-1 (MM= 58,5g /mol) ?


90
Quelle est la Cosm de Na Cl à 9g.L-1 (MM= 58,5g /mol) ?

Même cc osmolale plasmatique: « soluté physiologique »

Des globules rouges dans


une solution de NaCl 0,9%
sont en équilibre
osmotique

91
 Solution de NaCl hypotonique (Cosm<300 mosmol.L-1)

 GR (Cosm = 300 mosmol.L-1)


 Flux osmotique d’eau entrant
dans les GR jusqu'à équilibre des
osmolalités
 GR va se gonfler : Turgescence
 GR devient de plus en plus
sphérique : Sphérocytose

92
A partir de quelle cc, le volume du GR ne
peut plus augmenter ?
100 mmol/l soit 200 mosmol/l : le globule rouge est une
sphère

Jusqu’à quelle limite la membrane du GR peut


résister ?
CM < 100 mmol/l
Exp: CM = 50 mmol/l ; QD P(GR) QF

La pression cesse d’augmenter lorsque le flux de filtration


annulera le flux osmotique, c’est-à-dire lorsque ΔP = ΔП
93
A partir de quelle cc, la membrane du GR ne peut
plus résister ?
CM < 50 mmol/l (100 mosmol/l):

Lyse du GR: Hémolyse

94
 Solution de NaCl hypertonique (Cosm>300 mosmol.L-1)

 GR (Cosm = 300 mosmol.L-1)


 Flux osmotique d’eau sortant
 Le volume du GR va diminuer
 plasmolyse

95
 GR dans une Solution d’urée

 l’urée diffuse librement


 Osmolalité solution urée <<<
Osmolalité du GR
 solution très hypotonique

HEMOLYSE
Une solution d’urée même iso-osmolaire au milieu
intérieur de l’organisme est toujours très fortement
hypotonique.

Conclusion : La membrane du GR n’est pas


hémiperméable, elle est sélective.
96
 P.O. vis-à-vis de la paroi capillaire
 Rôle des protéines plasmatiques et volémie

 La paroi capillaire est imperméable aux protéines


 Le liquide interstitiel (LI) est pratiquement dépourvu
 La pression osmotique du plasma vis-à-vis de la paroi
capillaire = PRESSION ONCOTIQUE.
97
 Différence de cc en protéines entre plasma et LI

 Plasma: osmolalité plus


élevée que LI (protéines)
 QD annulée par QF
 maintien du volume

Les protéines jouent un rôle important dans le


maintien de la volémie, condition indispensable au
maintien d’une pression artérielle correcte 98
 Si surcharge volémique
 Le volume plasmatique
augmente
 Protidémie
 QD
 Déséquilibre entre QD et QF
 Flux net de filtration

diminution de la surcharge
volumique

99
3-2-2-5- Force ionique μ

 Un des principaux facteurs influençant l’activité


des ions en solution aqueuse.

 Si plusieurs solutés en solution:

μ : Coefficient de force ionique (unité : mol/L)


CM : molarité ; z : valence

100
Si deux solutions ont le même μ; on dit qu’elles
sont isoioniques même si leurs constitutions sont
différentes

 une solution à 1 mol/L de NaCl est isoionique


à une solution à 1/3 mol/L de CaCl2
101
PLAN
1- Structure et états physiques de la matière
2- Solutions
2-1- Définitions
2-2- Classification et propriétés des principaux systèmes
2-3- Notions générales de dissolution
2-4- Paramètres de quantification des solutions

3- Propriétés colligatives des solutions diluées


4- Macromolécules
102
103
4-1- Généralités

 Toutes les propriétés du système vivant sont


dues à l’existence de ces grosses molécules
 Grande taille
 Ordre de grandeur
Poids
Molécule Dimension (nm)
moléculaire
Urée 60 0,4

Hémoglobine 68000 4,2

ADN
104
4-2- Caractères physiques généraux des
macromolécules
4-2-1- Configuration des macromolécules
 Structure tridimensionnelle caractéristique en solution
appelée « conformation »

 Le comportement physicochimique des macromolécules


en dépend largement

 Deux types de conformations:


 Les formes globulaires Ex: β lipoprotéines
 Les formes ellipsoïdes ou en batonnet Ex: fibrinogène
 Protéine n’a pas de forme bien définie : pelote
statistique
105
4-2- Caractères physiques généraux des
macromolécules
4-2-1- Configuration des macromolécules

106
4-2-2- Masses molaires des macromolécules
 Unité : Dalton (macromolécules) g/mol (petites
molécules)
 Protéines : MM de 10 000 Da (insuline, hormones
peptidiques) jusqu’à 100 000 Da (105 à 106)

Exemples : Hémoglobine ………………….MM= 68 kDa


Albumine………………………MM= 70 kDa
ADN …………………………...MM= 106 à 107 Da

107
4-2-3- Solubilité des solutions
macromoléculaires
Principe de la solubilité:
 La forme : les protéines globulaires sont en
général plus solubles dans l’eau que les protéines
ellipsoïdes.

 En solution saline, la solubilité dépend des


interactions électrostatiques :
 A faible force ionique, solubilisation saline:
solubilité augmente avec la cc jusqu’à un seuil
 Pour des forces ioniques élevées,
précipitation saline: solubilité diminue 108
Ces variations de solubilité sont à la base des
techniques de cristallisation des macromolécules,
premier pas vers la détermination, par diffraction
X, de leurs structures tridimensionnelles

109
4-3- Méthodes d’étude des macromolécules
4-3-1- Diffraction X
 Seule méthode qui donne la position de chaque
atome
Elle nécessite une étape de cristallisation
Technique longue et difficile
appliquée à des polymère biologiques (protéines,
acides nucléiques)
Résolution : de 4 à 1 A

110
4-3-2- Microscopie électronique
 Résolution : 20 à 8 A
 Résolution du microscope optique : 0.2 µm

111
4-3-3- Résonnance magnétique nucléaire
RMN
 Technique qui permet, à partir d’information sur les
distances entre les noyaux atomiques, de reconstruire la
structure tridimensionnelle des macromolécules en
solution
 Technique compliquée et limitée à des protéines de
petites tailles (entre 50 et 120 AA)

112
Il existe des techniques plus simples
4-3-4- Techniques plus simples
4-3-4-1-Propriétés colligatives
Est-ce que la cryométrie est une technique adéquate ?
Est-
Exemple : solution diluée d’albumine à 70g/L

α=0 i=1

Valeur inaccessible à la mesure


Intérêt de la mesure de la pression osmotique 113
Une concentration de 1 mosmol.L-1 est responsable d’une
P.O. appréciable

LOI DE VAN’T HOFF

INADEQUATE POUR LES MACROMOLECULES

B : Coefficient qui dépend du couple soluté – solvant :


renseigne sur l’affinité mutuelle de ce couple
(macromolécule – solvant) 114
 On trace la courbe
 même soluté macromoléculaire
 différents solvants

115
 Courbe 1: B= 0; solution macromoléculaire idéale
obéissant à la loi de Van’t Hoff

 Courbe 2: B > 0 mais faible; les affinités à l’intérieur de la


molécule sont plus fortes que l’attraction par le solvant.
Ex: protéines globulaires

116
 Courbe 3: B >> 0; très forte attraction du solvant
sur les macromolécules
Ex : protéines fibreuses

 Courbe 4: B < 0; mauvaise affinité pour le solvant,


grande instabilité de la solution

117
-1 3
Pa. g .cm

1 3
g /cm

Quand c 0, : détermination de la MM

118
Application: mesure de la masse molaire de polymère:
polyisobutène

0.97

Conclusion : Technique qui permet de déterminer la


masse moléculaire mais pas de renseignement sur
la forme 119
4- Macromolécules
4-1- Généralités
4-2- Caractères physiques généraux des
macromolécules
4-3- Méthodes d’étude des macromolécules
4-3-1- Diffraction X
4-3-2- Microscopie électronique
4-3-3- Résonnance magnétique nucléaire RMN
4-3-4- Techniques plus simples
4-3-4-1-Propriétés colligatives
4-3-4-2-Propriétés hydrodynamiques:
ultracentrifugation
120
4-3-4-2-Propriétés hydrodynamiques:
ultracentrifugation

 Etude du déplacement des macromolécules dans un


liquide sous l’effet de divers types de forces
 Déplacements = f (MM, forme des macromolécules)
FM: force motrice (P: poids
P’ de la macroM et P ’: poids
du liquide déplacé)
r, V, ρ

ρ0 , η 0

FR= f = force résistante


121
kf : facteur de forme de la
macromolécule
Kf = 6Пr si la macromolécule est
sphérique

A l’équilibre :

La macromolécule atteint une vitesse limite

122
Application:
Soit une macromolécule d’hémoglobine de MM= 68kDa, r
= 30 Ǻ et de ρ = 1.33 g.cm-3, plongé dans de l’eau de
viscosité
Calculer la vitesse limite de cette macromolécule en
suspension dans l’eau ?

 Les valeurs de cette vitesse limite sont très faibles et


inaccessibles à l’expérience directe 123
ULTRACENTRIFUGATION

 La solution de macromolécules est soumise à une


accélération γ très importante (γ >>> g), la vitesse de
migration devient mesurable

 On soumet la solution de macromolécules au champ


gravitationnel d’une ultracentrifugeuse

124
125
Une macromolécule située à
la distance r de l’axe de
rotation subit une
accélération:

γ : accélération radiale
ω: vitesse angulaire (rad.s-1)
N : la vitesse de rotation (nb de tours par minute rpm)

126
A l’équilibre, la force de FR
frottement est égale à la
force centrifuge (motrice)

À l’équilibre

127
Soit M : la masse molaire de la macromolécule
m : la masse d’une macromolécule

Chaque macromolécule est


caractérisée par sa constante de
sédimentation

128
 La constante de sédimentation s’exprime en unité
Svedberg (S) ; elle caractérise une molécule donnée.
 1S = 10-13s
 La constante de sédimentation est également appelée
constante Svedberg ; elle est connue pour la plupart
des macromolécules.

Ex : Hémoglobine dans l’eau S= 4,4 S


Fibrinogène dans l’eau S= 8,7 S
129
Détermination de S
S se mesure facilement si on connait la position r1 et r2
de la molécule aux temps t1 et t2 r1

r2

En intégrant entre les instants t1 et t2

130
 En pratique, on mesure ce déplacement par une
méthode optique à différents instants, puis on trace la
courbe
On obtient une droite de pente

 Connaissant la vitesse angulaire, on déduit la


constante de sédimentation de la macromolécule

131
Détermination de M

kf: peut être déterminée par la mesure du coefficient de


diffusion
avec K : constante de
Boltzmann
Unité (D) : m2s-1

Conclusion : Technique qui permet de déterminer la masse


moléculaire et renseigne aussi sur la forme 132
4-3-4-3-Propriétés électriques: électrophorèse

 Les particules d’une solution colloïdale possèdent une


charge électrique

133
 la mobilité électrophorétique (µ) : vitesse de
migration dans un champ électrique unité

 Quotient de la vitesse de migration par le


champ électrique

134
a/ Origine des charges électriques portées par les
particules colloïdales:
Deux origines sont possibles

Phénomène d’adsorption :
Adsorption d’ions de la phase liquide
Cas des colloïdes lyophobes
« adsorption : rétention en surface »

Phénomène de dissociation :
Origine de la charge : groupes ionisables situés en
surface
135
Exemples :
 L’acide aspartique possède une fonction acide
dissociable
En solution, il est donc chargé négativement

NH
CH CH2 COOH R COO - + H+ dissociation acide
O C
Résidu d’acide aspartique

 La lysine possède une fonction amine ionisable

NH
CH (CH2)3 NH2+ H+ R N H3+ dissociation basique
O C
136
Les protéines possèdent dans
leur structure des AA à résidus
ionisables.
Ionisation différente en
fonction du pH du solvant

base

 pH isoélectrique (pHi)
 pH < pHi : dissociation
basique: charge globale +
 pH > pHi : dissociation
acide
acide: charge globale -

137
b/ Principe général de l’électrophorèse

Quelles sont les forces exercées sur cette particule?

 Une force motrice qui la déplace FM= Fe = qE


 Une force de résistance FR dues à la viscosité η de la
solution
 L’ion atteint rapidement sa vitesse limite constante
lorsque FM= FR

138
139
Remarques:
1. ; Elle dépend donc de la forme de la
macromolécule.
2. En pratique, µ ne donne pas d’informations sur la
forme de la macromolécule, ni sur la charge de celle-
ci.
3- En effet, la charge de la
particule en mouvement
est plus petite que la
charge de la particule
immobile

140
4- La mobilité électrophorétique µ ne dépend que du
potentiel électrocinétique ζ
Le potentiel électrocinétique ζ : tient compte de
la diminution de la charge au cours du déplacement

: Constante diélectrique du milieu


η0 : viscosité du milieu

La mobilité ne rend plus compte de la forme de la


macromolécule 141
Application:
Etude de la composition d’un sérum sanguin normal

 On applique une ddp

 déplacements des
protéines plasmatiques dans
le champ électrique crée

 Les molécules en solution


migrent vers les électrodes à
des vitesses variables

142
 Soit etc. : les
mobilités électrophorétiques
des protéines plasmatiques
 Et etc. : les
vitesses de migration
correspondantes

 La distance ainsi parcourue


par chaque macromolécule
pendant le temps t :

 On peut ainsi recueillir et analyser les différentes


fractions de l’échantillon
 On obtient une série de pics correspondant à l’albumine
et aux différentes globulines 143
On révèle les spots avec un réactif : la ninhydrine
L’épaisseur des spots est proportionnelle à la
concentration des protéines
Pour un sérum normal, la composition est la suivante :
Albumine : 57 ± 5%
Globulines : α1= 4 ±2% α2 = 8 ±2% β= 13±3%
γ= 18±3%

Conclusion : Technique essentiellement de séparation


et d’identification. Elle permet aussi le dosage par des
techniques de coloration

144
4- Macromolécules
4-1- Généralités
4-2- Caractères physiques généraux des
macromolécules
4-3- Méthodes d’étude des macromolécules
4-3-1- Diffraction X
4-3-2- Microscopie électronique
4-3-3- Résonnance magnétique nucléaire RMN
4-3-4- Techniques plus simples
4-3-4-1-Propriétés colligatives
4-3-4-2-Propriétés hydrodynamiques: ultracentrifugation
4-4- Equilibre de DONNAN
145
4-4- Equilibre de DONNAN
Considérons trois situations expérimentales :
1ère situation: Membrane dialysante

+
Na Na
+

- -
Cl Cl

Est-ce qu’on va avoir une égalité de concentration au bout


d’un certains temps?
OUI
A l’équilibre, égalité de concentrations de chacun des
ions dans les 2 compartiments
146
2ème situation:
Membrane dialysante

M: macromolécule M Na
+

+
électriquement Na -
- Cl
neutre Cl

Est-ce qu’on va avoir une égalité de concentrations au


bout d’un certains temps?
 Oui pour les petits ions
 Non pour la macromolécule
La macromolécule donne naissance à une pression
osmotique proportionnelle à sa concentration. 147
3ème situation:
Membrane dialysante

z- MZ - +
M : macromolécule Na
+
chargée Na -
- Cl
Cl

Est-ce qu’on va avoir une égalité de concentrations au


bout d’un certains temps?
NON
Il n’ ya plus d’égalité de concentrations
à l’équilibre 148
Cet état d’équilibre particulier, lié à la présence
d’une macromolécule chargée non diffusible,
s’appelle « équilibre de Donnan »

L’équilibre de Donnan se réalise chaque fois


qu’une particule chargée ne peut diffuser

Pourquoi l’égalité de concentrations des petits


ions n’est pas réalisable?
 La macromolécule chargée qui ne diffuse pas
perturbe l’équilibre final des petits ions: elle
attire les ions de signes opposés. 149
Etat initial Etat final:
Equilibre de DONNAN
150
Membrane dialysante
A l’équilibre: on a :
MZ - Na
+
 La macromolécule chargée +
 L’excès d’ions diffusibles Na Cl
-
-
présents du coté de la Cl
macromolécule chargée

La pression osmotique est due à la macromolécule et


à l’excès d’ions (la différence de concentration entre
les deux compartiments)
151
4-4-1- Relations fondamentales de l’équilibre
de Donnan :
Trois égalités et deux inégalités

a/ Egalités exprimant l’électroneutralité de


chacune des deux solutions

152
b/ Egalité fondamentale de Donnan
Le produit des ions diffusibles d’un compartiment
est égal au produit des ions diffusibles de l’autre
compartiment

153
c/ Les inégalités(cas où Mz- est dans compartiment 1)

Tout se passe comme si l’ion non diffusible


repousse de l’autre coté les ions de même signe
que lui, et attire les ions de signe opposé
154
4-4-2- Calcul de la pression osmotique :

Pression osmotique mesurée = P. oncotique


= P. starling

Ex : Dans le plasma : P.O.:


Elle est principalement due aux protéines plasmatiques
et particulièrement à l’ albumine
155
4-4-Potentiel de Donnan :

 Inégalité de concentrations différence de


potentiel (ddp)

 ddp appelée potentiel de Donnan

 C’est l’ion protéique non diffusible qui


impose son signe du coté de la membrane où il
se trouve en concentration plus forte

156
Relation de Nernst-Donnan

Ci : Concentration de l’ion diffusible

Le potentiel transmembranaire est égal au


potentiel d’équilibre des ions diffusibles

157
Si les compartiments renferment de nombreux ions
diffusible, multivalents: les équations d’équilibre de
Donnan permettent d’écrire:

158
Références

1-….
2-Biophysique Flammarion Auteur: Aurengo et
Petitclerc
3- Physique et biophysique Masson Auteur: Bénézech
4- Biophysique Masson Auteur: Bertrand, Ducassou…
5- Eléments de biophysique flammarion Auteurs:
Grémy et Leterrier
6- Références électroniques …….
159

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