Vous êtes sur la page 1sur 47

Ecole Nationale Polytechnique d’Oran

Département de Physique/Chimie
Génie des Procédés –1ère Année Dessalement
des eaux

Chimie de solution 1

Mme :Larbi
Programme

• Notion fondamentales
• Les solutions aqueuses électrolytiques
• Les équilibres acido-basiques en solution aqueuse.

• Les titrages acide/base.


• Les solutions tampons

• Equilibres de formation de complexes, constante


de stabilité, prévision des réactions.
• Equilibres de précipitation, produit de solubilité,
effet de l'ion commun, influence du pH et de la
complexassions
CHAPITRE I NOTIONS FONDAMENTALES

I. INTRODUCTION

Les réactions chimiques envisagées en chimie de solution :


- Concernent les mélanges (homogènes ou héterogènes)
- Ont lieu en phase liquide (milieu aqueux) …
pour la plupart => Etudes des solvants et des solutions

II. TERMINOLOGIE

1. Mélange homogène
-Tout mélange dont les constituants sont intimement liés :
- Tous à l’état gazeux
-Tous à l’état liquide complètement miscibles
-Tous à l’état dissous dans un même solvant

L’observation optique (œil ou loupe) ne distingue qu’une seule


phase (même aspect macroscopique en tout point)
1. Solutions
Phase homogène liquide ou solide comprenant une espèce largement
prédominante appelée solvant et un ou plusieurs constituants minoritaires
appelés solutés.
Exemple : Solution aqueuse de chlorure de sodium (NaCl) → Solvant : Eau.
→ Soluté : NaCl.

Une solution peut exister sous différents états (gaz, liquide, solide) résumés
dans le tableau suivant :

Tableau I : Différents états d’une solution


Une solution: est un mélange
homogène de deux ou plusieurs espèces
chimiques pures (sans qu’il y ait de
réaction chimique).
Exemple: sel ou sucre dans l’eau.

Un soluté: c’est le corps


Un solvant: c’est un dissous (dispersé); peut
milieu dispersant; en être un solide (sucre,
général le liquide dans sel), un liquide ou un
lequel se fait la solution. gaz).
3. Dissolution

a. Définition C’est le passage d’une substance chimique de l’état où elle


est pure à l’état de solution dans un solvant.
2. Mécanisme de dissolution
a. La solvatation Interaction énergétique et spatiale entre les particules
dissoutes et le solvant
Chaque molécule ou ion dissout s’entoure d’une enveloppe de molécules
de solvant plus ou moins liées.
→ Coquille de solvatation.
c. La solvolyse:
Les ions ainsi séparés se trouvent en vertu de leurs charges entourées d'un
nombre de molécules de solvant.
Tous les types de liaisons peuvent se rencontrer entre le solvant et les ions.

La constante diélectrique indique la capacité d'un solvant à séparer les


charges.

Remarque : une solution aqueuse est une solution dont le solvant


est l’eau
L’eau et ses propriétés

L’eau étant le solvant le plus utilisé en chimie des solutions, il est


nécessaire de préciser quelques propriétés de ce liquide.
• La molécule d’eau est coudée. L’atome d’oxygène étant plus
électronégatif que celui d’hydrogène, la molécule d’eau est polaire (figure
1) ; son moment dipolaire est élevé :
p(H2O) (ou μ) = 1,85 D à 20 °C (Le debye, de symbole D, est l’unité de
moment dipolaire utilisée en Chimie : 1,00 D ≈ 3,33.)
Dissolution d’un solide ionique

Un solide (cristal) ionique est un assemblage régulier des cations


et d’anions (figure 2).
La cohésion de l’édifice est due aux attractions électrostatiques. La
stoechiométrie est telle que l’ensemble est électriquement neutre.

Figure 2. Organisation régulière des cations Na+ et anions Cl–


au sein de la maille du cristal de chlorure de sodium NaCl

Comment l’eau, mise en contact avec un solide soluble, le


dissout‐elle ?
La dislocation du cristal en ses ions,
l’hydratation et la dispersion de ceux‐ci
sont les
trois étapes de la dissolution d’un solide
ionique dans l’eau.

Figure 4. Orientation des molécules


d’eau d’hydratation
autour d’un cation et autour d’un
anion

En conclusion, grâce à son moment dipolaire et à sa constante


diélectrique élevés, l’eau est
un solvant hydratant, ionisant, dissociant et dispersant.
Expression de la composition d’une solution aqueuse

La composition d’une solution est toujours donnée par une grandeur


intensive, c’est‐à‐dire ne dépendant ni du volume, ni de la masse, ni de la
quantité de matière de l’échantillon considéré.

1-Concentration
La concentration exprime la quantité de substance par unité de volume
a. concentration molaire ou molarité « CM » ou M: c’est le nombre de mole de
soluté (n) par unité de volume de solution

b. concentrations massiques « Cm »: c’est le nombre de gramme de soluté


(m) par litre de solution,
Application :
Calculer la concentration molaire (CM) des solutions contenant :
5.85g /L de chlorure de sodium
72.1mg/cm3 de sulfate disodique de sodium
22g de phosphate trisodique dodécahydraté dans 500 mL
Equivalent (eq) ou équivalentgramme (eqg)

C’est une notion relative se rapportant à une réaction donnée. Il dépend du


type de réaction mise en jeu (acido‐basique, oxydo‐réduction…).
Dans les réactions acido‐basiques :
Le proton étant l’élément actif, l’équivalent correspond à la masse de
substance (exprimée en gramme) susceptible de céder ou de capter 1 gramme
de protons.
Application 1 : Donner la valeur de l’équivalent (eq), exprimé en g,
pour les composés HCl, H2SO4
et NaOH entrant dans les réactions dans acidobasiques
suivantes :

Corrigé :
mole de HCl met en jeu 1 proton soit 1eq :
1eq = MHCl × 1 = 36.5 × 1 = 36.5 g
1 mole de H2SO4 met en jeu 2 protons soit 2 eq :
1 eq = MH2SO4 / 2 = 98/ 2 = 49 g
1 mole NaOH met en jeu 1 OH correspondant
à 1 proton, soit 1eq :
1 eq = MNaOH × 1 = 40 × 1 = 40 g
Dans les réactions d’oxydoréduction :
L’électron étant l’élément actif, l’équivalent correspond à la masse de
substance (exprimée en gramme) susceptible de céder ou de capter un
électron‐gramme, c’est‐à‐dire une mole d’électrons.

Application 2 : Donner la valeur de l’équivalent (eq), exprimé en g,


relatif à la réaction d’oxydoréduction du KMnO4 suivante :
On constate, d’après ces applications (ou exemples), que l’équivalent
d’une substance varie
suivant le type de réaction. Il faut donc s’en tenir en toute rigueur à la
définition précédemment.
Cependant, dans la plupart du temps on remarque que :

Les concentrations en pourcentage

La concentration massique en pourcentage: % (m/m) C'est le nombre de


"grammes" de substance dissoute dans 100g de solution.
La concentration en partie par millions : ppm Pour les solutions
diluées

La concentration en partie par billions : ppb Pour les solutions encore


plus diluées
c) Normalité (N) : La normalité est le nombre d’équivalent‐gramme
d’un soluté (i)
présents dans un litre de solution. Une solution normale (ou une fois
normale) contient un équivalent‐gramme par litre.
Normalité (N) et concentration molaire (CM) sont reliées par la
relation suivante :
N = nCM ;

n = nombre de protons échangés au cours des réactions acidobasiques


ou d’électrons dans le cas des réactions d’oxydoréduction.
Application :
Quelle est la normalité d’une solution d’acide sulfurique contenant 12.25 g
d’acide par 500 cm 3.
Molalité (concentration molale) : C’est le nombre de moles de soluté
considéré par kilogramme de solvant (eau). Elle donnée par la relation
suivante :

Application :
On dispose d’une solution aqueuse d’acide acétique à 856 g d’acide par litre et
de masse volumique 1.07 Kg/L. Quelle est la molalité de cette solution ?

Corrigé :
Masse du soluté CH3COOH = 856 g
Masse molaire du soluté = 60 g/mol
Nombre de moles d’acide contenues dans un litre de solution :
n soluté = m soluté / M soluté = 856 / 60 = 14.26 mole
1 litre de solution pèse 1070 g :
masse d l’eau = masse solution – m soluté = 1070 – 856 = 214 g = 0.214 Kg
molalité = n soluté /m eau = 14.26 / 0.214 = 66.63 mol/Kg
Fraction molaire

La fraction molaire d’un composant d’une solution ou d’un


échantillon est le nombre de moles de ce composant rapporté au nombre total
de moles de la solution ou de l’échantillon, Son symbole est X.
Soit n1 le nombre de moles de soluté et le nombre de moles de solvant.
Exercice 1
TDn°1

On dissout 150mg de soude dans 25 cm3 d’eau


Calculer la concentration de cette solution exprimée en pourcentage
massique, en g/l ; en molarité et en molalité
Quel volume V de cette solution doit-on prélever pour préparer 100 cm3 de
solution 7.5*10-3 mol/l ?
Quel est alors le facteur de dilution f ?
µeau=1kg/l ,MNaOH=40g/mol
Exercice 2

On dispose d’une solution d’acide acétique de densité égale à 1,14 et de pureté égale à
99,8%.
•Quel volume occupe 100g de cet acide ?
•Quelle est sa molarité ?
Donnée: M(CH3COOH)= 60 g.mole-1
Exercice 3

On dispose d’une solution à 1,75 mol,L-1.


Quel volume de cette solution et quel volume d’eau doit-on mélanger pour obtenir :
• 0,500 L de solution à 0,75 mol,L-1
• 0,75 L de solution à 0,5 mol,L-1
•1 L de solution à 0,375 mol,L-1
Corrigé Exercice 2

 1 litre deCH3COOH à 99,8% de pureté pèse


 1,14 x 0,998 = 1138g.

 Donc 100g de cet acide occupe un volume V égale à

 V = 100 / 1138 = 8,7910-2 L d’où V=87,9 mL,


 Calcul de la molarité de l’acide

 Ci = (ni/V)/0,998

 Ci = [(1140/60)/1]0,998=18,96mol/L
Corrigé Exercice 3

 Lors de la dilution, on a conservation du nombre de


mole d’ions H3O+: ni=nf CiVi=CfVf
 (indice i: avant la dilution ; indice f : après dilution)

 Dans les trois cas 1) ; 2) et 3) ; on constate que nf


conserve la même valeur, on en déduit donc Vi,
 1,75 Vi = 0,75 x 0,50 = 0,50 x 0,75 = 0,375 x 1

 d’où Vi = 0,214 l

 Le volume d’eau à ajouter est donc dans chaque cas


égal à :
 a) Ve = Vf - Vi = 0,286 l

 b) Ve = Vf - Vi= 0,536 l

 c) Ve = Vf - Vi= 0,786 l
SOLUTIONS D’ELECTROLYTES

1. Électrolyte :
Substance qui mise en solution dans un solvant liquide, entraîne une
augmentation de la conductivité de ce liquide.
La conductivité est due à la présence d’ions en solution.
Théorie de la dissociation électrolytique d’Arrhénius
L’électrolyte AxBy donne en se dissociant des cations A+ et des anions B- .
Équilibre de dissociation :

La constante de dissociation s’écrit :


 On peut obtenir une solution électrolytique en
dissolvant dans l'eau :
 un solide ionique

 NaCl(s) → Na+(aq) + Cl-(aq)

 un liquide polaire

 HNO3(l) → H+(aq) + NO3-(aq)

 un gaz polaire

 HCl(g) → H+(aq) + Cl-(aq)

 Les liquides et les gaz polaires sont composés de


molécules polaires qui vont se dissocier sous
forme d'ions dans l'eau.
Le degré de dissociation α

Le degré de dissociation α =
Coefficient de dissociation ou d’ionisation = fraction ionisée :
C’est le rapport entre le nombre de moles d’électrolytes
dissocié et le nombre de moles initial d’électrolyte :

Il est compris entre 0 et 1 et indique la fraction du


nombre de moles initiales qui passent à l’état d’ions.
On classe les électrolytes selon leur aptitude à se
dissocier en solution aqueuse en :
- Électrolytes forts : dissociation totale.
Conduction des solutions d'électrolyte
Conductance et conductivité :

Une solution ionique est conductrice : c'est la présence d'ions qui assure
le caractère conducteur de la solution.
Pour déterminer la conductance d’une solution ionique on a besoin :
• d'un générateur de courant alternatif,
•d’une cellule conductimétrique, constitué de 2 plaques
•métalliques parallèles, de surface S et distante de L
• d'un voltmètre mesurant la tension aux bornes des 2 plaques de la
cellule conductimétrique.
• d'un ampèremètre mesurant l'intensité du courant alternatif
On peut ainsi déterminer la résistance R de la portion de solution aqueuse
comprise entre les deux électrodes. Cette résistance se calcule grâce à la
loi d’ohm :

La résistance s’exprime en ohm ( ) ) si la tension est en volt (V) et l’intensité en


ampère (A).
Cette résistance caractérise la portion de solution comprise entre les deux
électrodes à «résister » au passage du courant. On peut alors définir une grandeur
qui serait l’inverse de la résistance ; elle caractériserait l’aptitude de la portion de
solution à conduire le courant électrique
cette grandeur est appelée conductance notée G et est définie par :
Si on modifie la distance L entre les électrode : la conductance G
diminue.
Si on modifie la surface S des électrode en gardant L constant : la
conductance G augmente.

σ est définit comme étant une grandeur qui caractériserait


l’aptitude à conduire le
courant, non plus de la portion comprise entre les deux électrodes
mais de la solution
entière ! Cette grandeur est la conductivité de la solution notée σ.
On définit alors une grandeur qui rend compte de l’aptitude de chaque ion à
« transporter » le courant ; cette grandeur est la conductivité ionique
notée σ i. (i désignant un ion).
Pour n’importe quelle solution ionique, la conductivité de la solution est la
somme des
conductivités ioniques des ions présents, ce qui mathématiquement peut
s’écrire :
QUELQUES VALEURS DE CONDUCTIVITÉS
MOLAIRES IONIQUES
Exemple :
Calculer la conductivité d'une solution contenant 10-2 mol.L-1 de ZnCl2

Données :
Exemple :
Calculer la conductivité d'une solution contenant 10-2 mol.L-1 de ZnCl2
Conductivités molaires Λm
Constatant, tout au moins pour des concentrations peu élevées, que la
conductivité spécifique 𝜸 est sensiblement proportionnelle à la concentration, on
peut penser à définir une conductivité s'affranchissant de la concentration en
divisant par la concentration molaire. On définit la conductivité molaire (Λm)
par l’inverse de la résistance d’une solution contenant une mole d’électrolyte
dans un volume V Cm 3 contenu entre deux électrodes distantes de l = 1Cm.

Si C est la molarité de la solution :

G : La conductivité est une propriété d’une solution donnée.


Λm : La conductivité molaire est une propriété d’un type d’électrolyte en solution.

Conductivité molaire limite:


𝛬 augmente lorsque la concentration diminue. Si C tend vers zéro
(dilution infinie), 𝛬 tend vers une limite finie non nulle appelée
Conductivité équivalente limite : 𝐥𝐢𝐦 𝛬 = 𝛬
𝑪→𝟎
𝛬0 = 𝑔𝑟𝑎𝑛𝑑𝑒𝑢𝑟 𝑐𝑎𝑟𝑎𝑐𝑡é𝑟𝑖𝑠𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙 ′é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑙𝑦𝑡𝑒𝑙𝑢𝑖 𝑚ê𝑚𝑒 Pour C tend vers 0
on a:

Exemple :
Dans le cas des électrolytes faibles, cette linéarité n’existe plus. Lorsque la
concentration C 0 la conductivité équivalente tend vers l’infini. On calculera
alors 𝛬0 en utilisant la loi de Kohlrausch qui s’énonce par : la conductivité d’un
électrolyte est la somme des conductivités propres et indépendantes de chacun
de ces ions.
On aura alors, étant donné que l’acide éthanoiqueCH3COOH, découle
fortement de la réaction :
DOSAGE CONDUCTIMÉTRIQUE
 Quels sont les avantages de cette méthode de dosage?
 Cette méthode permet de déterminer la concentration d'une
solution sans détruire par réaction chimique, et aussi de suivre
une réaction en continu.
 Pour le chimiste, la conductimétrie a l'immense intérêt de servir à
mesurer la concentration en ions dans les solutions.
 Pendant un dosage acido-basique, certains ions disparaissent car
ils sont neutralisés, d'autres apparaissent, car ils sont formés ou
ajoutés.
 Par exemple, lors du dosage d'une solution d'acide chlorhydrique
par une solution d'hydroxyde de sodium, la grande quantité d'ions
H3O + initialement présents disparaît car ces ions sont
neutralisés; par contre, les ions Na+ sont progressivement
apportés par la solution d'hydroxyde de sodium et leur
concentration augmente.
 Cette variation de la nature de la quantité des ions présents dans
le milieu réactionnel provoque une variation de la conductivité de
la solution.
 Cette variation de conductivité peut être mise à profit pour suivre
un dosage acido-basique.
DOSAGE CONDUCTIMÉTRIQUE
 Principe général:
 On étudie les courbes de variation de la conductance ou de
la conductivité en fonction du volume de réactif versé. Si la
dilution est négligeable au cours du dosage, ces courbes
présentent en général une succession de droites.
 Pour limiter le phénomène de dilution plusieurs méthodes
sont possibles:
 Le réactif ajouté est beaucoup plus concentré (environ 10
fois plus) que la solution à doser.
 Le volume du point d'équilibre est alors petit.
 Afin que sa mesure reste précise, il est nécessaire d'utiliser
une micro burette ou envisager de doser un grand volume de
réactif (50 à 100 ml) en utilisant une burette.
 Le réactif ajouté est légèrement plus concentré que la
solution à doser (2 fois plus concentré). Un grand volume
d'eau (par exemple 100 à 200 ml) est ajouté initialement au
volume de la solution à doser.
DOSAGE CONDUCTIMÉTRIQUE
 Les courbes des titrages conductimétriques ont les allures suivantes
 Quand l’angle entre les deux segments de droites est(> 120°), le titrage
est peu précis
DOSAGE CONDUCTIMÉTRIQUE
 Les courbes des titrages conductimétriques ont les allures suivantes
Réactions en solutions aqueuses
Dans une solution aqueuse, l’eau et les espèces ioniques ou moléculaires
présentes peuvent participer à des réactions ou équilibres chimiques que
l’on peut classer en quatre types suivant les particules (proton, ligand,
électron, …) échangées. On distingue ainsi :
– les réactions acidobasiques
– les réactions de complexation ;
– les réactions de précipitation ;

Vous aimerez peut-être aussi